Transport maritime
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(transport maritime, marin, bateau, navire, pêche, surpêche, grenelle de la mer) |
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Le transport maritime, vecteur essentiel du commerce mondial
Environ 90% du commerce mondial s’effectue par voie maritime, un mode de transport particulièrement respectueux de l’environnement (5 fois moins d’émission de C02 que le transport routier et 13 fois moins que l’aérien).
- Le transport maritime est le mode de transport le moins consommateur d’énergie : pour une tonne transportée, la consommation moyenne d’un navire est 6 fois inférieure à celle d’un train et 10 fois inférieure à celle d’un camion.
un navire chargé de 30 000 tonnes transporte autant de marchandises que 1 600 camions évitant donc une surconsommation de carburants, et donc des émissions de gaz à effet de serre ainsi que des encombrements et des accidents routiers.
En France, le secteur maritime représente plus de 600 000 emplois directs et indirects et 53,7 milliards de valeur produites.
Aujourd’hui, le développement des activités maritimes doit prendre en compte la situation économique mondiale, les enjeux environnementaux majeurs et les aspects sociaux.
En 2006, les émissions de CO2 par le transport maritime dans l'U.E étaient de 23 Mt.
La flotte marchande a cru de 5,7% en 2005 comparé à 3,1% pour l'économie mondiale et on pense que la flotte marchande va s'accroître de 75% entre 2008 et 2020.
- Il y a 100 000 cargos qui naviguent dans le monde. La navigation marchande représente environ 7% de tout le SO2 et 11-12% du N0x émis dans le monde. En 2001, elle émettait 813 millions de tonnes de C02 soit de 3% des émissions totales d'environ 30 milliards en 2005.
- 97,5% des pollutions des mers par des hydrocarbures proviennent d'un scandale silencieux : ce sont les déballastages illégaux et volontaires des bateaux qui inondent la mer de quelque 1,8 million de tonnes de produits toxiques.
Fin 2010, il y avait 60 000 navires qui dépassent 300 tonnes sur les océans de la planète. La station spatiale internationale les suit désormais chacun à latrace grâce à son « œil électronique » Norais : son ouïe ultrafine lui permet de capter à 350 km d’altitude les signaux AIS émis par chaque bateau. Une station au sol ne peut capter ces signaux au-delà de 50 km.