Particules fines
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Les particules fines
Les particules fines sont des polluants atmosphériques. Les particules respirables ou « fines, ultrafines » sont aussi appelées PM, abréviation du terme anglais particulate matter . Les particules fines sont un mélange hétéroclite de particules liquides ou solides qui sont en suspension dans l’air.
Elles sont classées en fonction de leur taille : les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
- PM10 : particule de diamètre inférieur à 10 micromètres soit bien moins qu’un cheveu (de 50 à 150 micromètres).
- PM2,5 : dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns c’est-à-dire moins de 2,5 micromètres . Elles sont les plus toxiques.
Les particules fines déclarées cancérogènes
- En juin 2012, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé les particules fines dans la catégorie des « cancérogènes certains » (Groupe 1) pour l'homme. Une mesure inquiétante à l’heure où la plupart des grandes villes françaises affichent un taux de particules fines bien au delà des limites recommandées
► Selon les études, avec une moyenne annuelle de 18,5 µg/m3 de taux de particules fines dans l'air, l’espérance de vie chuterait de 4 à 8 mois et le nombre de décès augmenterait de 3000 cas par an.
l’OMS recommande de ne pas dépasser 10 µg/m3 en moyenne annuelle (et 25 µg/m3 sur 24 heures). Un seuil largement dépassé pour la quasi-totalité des grandes villes françaises :
- Marseille 18,5 µg/m³ - Lille et Strasbourg 16,6 µg/m³ - Lyon 16,5 µg/m³ - Paris 16,4 µg/m³ - Bordeaux 15,7 µg/m³ - Toulouse 14,2 µg/m³
Les particules fines réglementées en Europe
En avril 2008, l’Union européenne a émis une réglementation imposant aux Etats de réduire, d’ici 2020, l’exposition à ces polluants de 20 % en moyenne par rapport aux chiffres de 2010.
La France prévoit d'adopter des mesures spécifiques dans le cadre de son nouveau Plan National Santé Environnement (PNSE 2).
La directive européenne, qui doit entrer en vigueur en mai 2008, introduit donc un plafond pour les particules les plus fines, les PM 2,5) : 25 mg/m3 en moyenne et 20 mg/m3 dans des stations de surveillance urbaine, et ce à partir de 2015. "Pourtant, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser un taux de 10 mg/m3". L'ensemble devra être revu en 2013 par la Commission.
Particules fines et diesel
- Les émanations du pot d’échappements sont un cauchemar pour les poumons.
Monoxyde de carbone, CO2 (dioxyde de carbone), hydrocarbures imbrûlés pour l’essence ; oxyde d’azote et surtout particules fines pour le diesel : des cocktails toxiques à ne surtout pas respirer. Et le pire n’est pas celui qu’on croit : les particules fines, émises par les moteurs diesel, sont en effet les plus dangereuses. Les plus petites sont les plus nocives car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire.
Et les filtres à particules, alors ?
Ils ne filtrent pas l’essentiel : les particules les plus fines, de l’ordre de 10 microgrammes. Les particules diesel, les mieux caractérisées, ont ainsi été classées «cancérogènes probables» (2A) par le Centre international de recherche sur le cancer. En Europe, les travaux menés dans le cadre du programme CAFE (Clean air for Europe), montrent que l’espérance de vie serait en moyenne abrégée d’une année, à cause de la pollution atmosphérique de fond mesurée par l’indicateur « particules ».
Ce rejet de particules demeure le gros point noir des voitures Diesel, à tel point qu’elles sont interdites dans des pays comme au Japon ou quasi-inexistantes comme au Danemark qui les surtaxe ! Et en France, elles ont droit au « bonus-malus ». Cherchez l’erreur….