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Transition énergétique

Transition énergétique

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Sommaire

La transition énergétique

  • La transition énergétique c'est le fait d'abandonner le système énergétique en cours depuis 1945, basé sur le pétrole et le nucléaire, pour se tourner vers les énergies renouvelables et un nouveau mix de sources d'énergies plus propres, plus locales et mieux utilisées! Les enjeux sont capitaux : protection du climat, de l'environnement et de la santé !

La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, votée le 14 octobre par l’Assemblée nationale, est le point d’orgue d’une série de décisions qui va bouleverser et redynamiser le bâtiment.

La loi Alur, la mise en place de l’éco-conditionnalité des aides publiques à la rénovation au recours à un professionnel RGE, les évolutions sur les certificats d’énergie … s’additionnent pour atteindre une meilleure maîtrise de l’énergie et une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Bien que la rigueur et la morosité ambiante fassent oublier ces grands enjeux environnementaux, l’ensemble s’accompagne de mesures financières nationales, régionales ou locales aptes à booster la demande de la maîtrise d’ouvrage

La transition énergétique

Selon une'étude'réalisée'par'CSA'pour'le'Médiateur' national' de' l’énergie,' la transition)énergétique,)c’est)le)flou)pour 82) %) des) Français.' Seuls' 18'%' savent' la définir,' tandis' que' 22' %' disent' en' avoir entendu' parler,' mais' avouent' ne' pas comprendre'le'principe.'Pour'ceux'qui'en ont'entendu'parler,'ils'ont'surtout'retenu que ce' nouveau' système' leur permettrait' de' faire' des' économies (61 %).'Toutefois,'57'%'avouent'craindre une'hausse'des'prix. Source :boursorama.com du'3 octobre' 2014

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Les 6 piliers de la transition énergétique
  • La transition énergétique marque la fin de l'âge d'or des carburants fossiles, qui a début avec la révolution industrielle (appelé Pétrocène par consoGlobe) et l'émergence d'une économie marquée par l'irruption d'une panoplie d'énergies alternatives, plus propres, plus durables, moins polluantes.
  • La transition énergétique marque le virage des économies et des sociétés modernes vers un mix énergétique beaucoup plus diversifié, utilisant beaucoup plus d'énergies renouvelables (Biomasse, solaire, éolien, Géothermie, hydraulique) que les énergies lourdes (nucléaires) ou dérivés du pétrole et du gaz. La transition énergétique marque le passage d'une société fondée sur la consommation d'énergies fossiles peu chères et très abondantes, à une société plus sobre et plus respectueuse de l'environnement.
  • La transition énergétique a donc pour objectif de donner les moyens à la France et aux économies modernes d’une part, de respecter leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre, et d’autre part, de faire évoluer son mix énergétique d'ici 2025 vers une économie le plus "décarbonée" possible.


La transition énergétique progresse

La transition énergétique sera citoyenne ou ne sera pas. Le Danemark et l'Allemagne démontrent que quand les citoyens financent et pilotent les équipements de fourniture d'électricité et de chaleur, ils bouleversent la face de l'énergie, pour le meilleur. Un éclairage essentiel à l'heure ou la France et la Suisse s'apprêtent l'une et l'autre à adopter une loi sur la transition énergétique.

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ur du bâtiment est de loin le premier poste de consommation d'énergie en France. Les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent 44% de l'énergie consommée, devant les transports (32%), l'industrie (21%) et l'agriculture (3%). De plus le bâtiment représente 19% des émissions de gaz à effet de serre du pays. Au sein des bâtiments, le chauffage constitue la principale dépense énergétique. Il représente 65% de l'énergie finale consommée dans les résidences principales . Face à ce constat, réaliser des travaux d'économies d'énergie pour rendre les bâtiments plus écologiques est aujourd'hui une absolue nécessi

La transition énergétique en Europe

Les résultats de la transition énergétique a été évaluée dans 4 pays d'Europe : au Luxembourg, en Allemagne, en France et en Belgique. Le résultat de cette étude « Break-even », l'ENOVOS READINESS INDEX, est tout à fait médiocre : les 4 pays étudiés obtiennent tout juste la moyenne, soit un score très loin de la note idéale. ) Ces quatre pays piétinent dans la restructuration de leurs systèmes d'approvisionnement en énergie

L'ENOVOS READINESS INDEX est basé sur les évaluations des citoyens et des experts afin de mieux intégrer des facteurs essentiels dans la feuille de route énergétique des 4 pays (Luxembourg, Allemagne, France et Belgique) et évalue quels facteurs d'influence favorisent la transition énergétique ou la freinent. Il est réalisé, en collaboration avec les sociétés d'études de marché TNS Ilres (Luxembourg) et TNS Infratest (Allemagne) a conçu l'ENOVOS READINESS INDEX. Le point de vue des experts (531 interviews) et des résultats de sondages en ligne représentatifs de la population (1 000 sondés par pays

> L'Allemagne obtient 55 points sur les 100 points possibles et arrive en tête des quatre pays, devant le Luxembourg, la France et la Belgique.

Dans ses efforts sur la voie d'un nouveau système d'approvisionnement en énergie, l'Allemagne n'est donc, du point de vue des citoyens et des experts, qu'à 50 % des résultats qu'elle pourrait espérer dans l'idéal. Le Luxembourg et la Belgique arrivent deuxièmes avec 54 points chacun, suivis de la France avec un indice de 53 points.

Le changement climatique, la raréfaction des carburants fossiles et l'augmentation des prix de l'énergie constituent un défi grandissant pour tous les pôles d'activité économique et impliquent la nécessité d'un système d'approvisionnement en énergie intelligent.


« Dans une Europe sans frontières, il était important pour Enovos de ne pas interroger seulement des spécialistes de la région mais aussi des citoyens du Luxembourg, de l'Allemagne, de la France et de la Belgique », comme l'explique Jean Lucius, CEO Enovos Luxembourg S.A.

Du point de vue de la population, l'Allemagne atteint un indice de 53. Avec un indice de 57 points, les experts des secteurs du bâtiment, de l'immobilier, du logement et du secteur énergétique évaluent de manière un peu plus favorable les progrès accomplis dans le cadre de la transition énergétique. En France, l'indice est de 55 pour les experts et de 51 pour les citoyens. Les experts luxembourgeois et belges l'évaluent à 54 points, les citoyens de ces pays respectivement à 53 points.

78 % des experts interrogés et plus de 70 % des citoyens s'accordent en moyenne sur la nécessité de la transition énergétique. C'est au Luxembourg qu'elle remporte le plus de suffrages. 90 % des experts interrogés et 79 % des citoyens estiment qu'il faut une restructuration du système d'approvisionnement en énergie.

Les conclusions à tirer sont la nécessité de la transition énergétique, la satisfaction à l'égard des mesures prises jusqu'ici ainsi que les attentes de progrès pour les années à venir.

Les résultats des sondages sont agrégés dans le ENOVOS READINESS INDEX et se situent sur une échelle allant de un à cent points maximum (la meilleure note). Les interviews ont été réalisées en ligne auprès de 1 000 citoyens durant la période du 26 juin au 28 juillet, dans les langues nationales des différents pays. 531 experts au total dans les secteurs de l'immobilier, de l'architecture et du génie civil ainsi que dans le secteur énergétique et l'artisanat ont été interrogés en ligne sur les thèmes de la transition énergétique, des moteurs et des obstacles à cette transition, de la réalisation des objectifs fixés dans le domaine de l'énergie et des Smart Applications.


La transition énergétique en Méditerranée

La loi de transition énergétique, en passe d’être adoptée, marque un tournant dans le modèle énergétique de la France. Si le Grenelle de l’Environnement fixait déjà l’objectif de long terme, à savoir diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, il ne traçait pas le chemin pour y mener. À l’inverse, la loi Royal reprend cet objectif du Facteur 4 mais lui ajoute celui de -40 % d’émissions de CO2 en 2030.

la consommation d’énergie nationale devra être divisée par deux d’ici 2050 en passant par l’étape intermédiaire de -20 % de consommation en 2030. Elle promeut fortement les énergies renouvelables qui devront couvrir 32 % de notre demande énergétique globale (électricité, chaleur, mobilité) en 2030, contre 14,2 % aujourd’hui. Le bâtiment, qui représente 44 % de la consommation d’énergie en France, fait l’objet d’une attention particulière. Dès 2017, 500 000 logements par an doivent être rénovés, en créant notamment une obligation de rénovation dans certains cas.

Elle introduit enfin la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité qui devra passer de 75 % aujourd’hui à 50 % en 2025. Néanmoins, l’abandon de l’écotaxe a porté un sérieux coup à sa crédibilité dans le secteur des transports.

Les ONG déplorent le silence de la loi sur les moyens prévus pour atteindre les différents objectifs. Elles ont bâti un outil, baptisé « Transitiomètre », pour évaluer la capacité de la loi à atteindre les engagements du pays en matière de climat et d’énergie.

« À 0 %, le projet de loi n’y contribue pas du tout. À 100 %, il nous permet d’atteindre pleinement ces engagements. » Le Transitiomètre estime que la loi a pour le moment une capacité de 46 % à atteindre l’objectif climatique, 31 % sur les économies d’énergies et de 59 % sur le développement des énergies renouvelables.

La transition énergétique et la croissance verte

La transition énergétique pour la croissance verte : un projet de loi pour entraîner la transformation de la société Ce projet met ainsi en place une série de mesures pour agir rapidement dans les secteurs de l’énergie, du logement, du transport, de l’économie circulaire…. :

  • 500 000 logements à rénover par an à partir de 2017, 500 000 constructions neuves performantes
  • Mise en place d’un chèque énergie pour les ménages les plus modestes
  • 7 millions de points de recharge pour les véhicules électriques et hybrides d’ici 2030
  • - 10% de quantité de déchets ménagers et assimilés d’ici 2020
  • Lutte contre l’obsolescence programmée des produits

- .... Les détails du texte : www .developpement-durable.gouv.fr/La-transition-energetique-mode-d.html

La transition énergétique et les coopératives de production

Au Danemark, les coopératives remplacent peu à peu le charbon par le vent, le soleil et la biomasse pour produire électricité et chaleur. En Allemagne, la production d'électricité renouvelable a dépassé la production nucléaire en 2011. Elle atteint aujourd'hui presque deux fois celle de l'atome, en grande partie grâce à des milliers de citoyens : un kilowattheure renouvelable sur deux provient d'une coopérative d'énergie ou d'un équipement installé chez un agriculteur.

De manière spectaculaire, les coopératives d'énergie favorisent les économies d'énergie, offrent un placement financier alternatif à la fois écologique et social aux placements classiques fortement émetteurs de gaz à effet de serre et, au final, représentent une importante force sociale et politique.

Le contenu d'une transition énergétique

La transition énergétique a un fort potentiel en termes de création d'emplois ; ainsi selon l'association Negawatt, une forte réduction de la consommation d'énergie, le développement massif des énergies renouvelables et une sortie du nucléaire en 2033 créerait de 570.000 à 820.000 emplois en 2030,

La transition énergétique doit donc à terme faire émerger :

  • le déploiement d'une politique de sobriété énergétique,
  • une moindre dépendance aux énergies fossiles,
  • le développement des énergies renouvelables dans les limites des objectifs officiels pour 2050 (division par 4 ou 5 des émissions de gaz à effet de serre).


La transition énergétique en Languedoc-Roussillon

  • Le Languedoc-Roussillon a accueilli les premières éoliennes françaises, dans l’Aude et à Mèze (Hérault), dans les années 90. Autour du bassin de Thau, nous produisons une électricité verte pour 150 000 habitants. Le parc éolien d’Aumelas est l’un des plus grands de France. B

Produire l’énergie localement, avec des ressources renouvelables. Et non plus exclusivement de façon centralisée, avec des énergies fossiles ou nucléaires. C’est l’un des grands enjeux du 21ème siècle, pris à bras le corps lors du prochain forum EnerGaïa à Montpellier, dont le thème sera justement « transition énergétique en Méditerranée : moteur économique ».

En matière d’énergies renouvelables, le Languedoc-Roussillon est une terre pionnière : premières éoliennes pendant les années 90. Et, en 2011, la plus grande centrale photovoltaïque d’Europe intégrée à un bâtiment fut inaugurée en octobre 2011 sur les toits du Marché International Saint-Charles de Perpignan : 68.000 m2, composés de 97.000 tuiles photovoltaïques pour une puissance de 8,8 mégawatts !

Le contexte n’est pas toujours facile - moratoire de 2010, instabilité règlementaire, projets éoliens perclus de recours, difficulté de financer la rénovation énergétique des logements anciens, absurdité de certaines normes. Comme la RT 2012, qui fait dire à l’architecte Gilles Perraudin :

« Il est stupide d’avoir des réglementations thermiques aussi contraignantes dans le Sud qu’ailleurs. Ici, les logements doivent être protégés du soleil, et non du froid. » Enfin, les nouveaux bâtiments doivent être utilisés d’une certaine façon pour atteindre réellement leur supposée performance énergétique. Sur ce point, « la Région Languedoc-Roussillon est en avance, souligne Bertrand Gatti (cabinet OTCE, maître d’oeuvre). Avec le DEM (dossier d’exploitation et de maintenance), le suivi énergétique est pris en compte. C’est une bonne chose, car il faut former les utilisateurs des bâtiments à bousculer des habitudes anciennes et ancrées. Par exemple, en cas de système de double-ventilation, il ne faut pas ouvrir les fenêtres. Allez dire à un méridional de garder ses fenêtres fermées ! »


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Le débat sur la transition énergétique

  • Le gouvernement français a initié des groupes de réflexion sur l'avenir énergétique du pays sous l'intutilé "débat sur la transition énergétique".

Le débat sur la transition énergétique dans le Nord-Pas-de-Calais

La Région Nord-Pas de Calais s’implique fortement dans le débat lancé par le Gouvernement sur la transition énergétique. Faire entendre la voix des Français sur l’énergie de demain et le développement des énergies renouvelables, telle est la démarche relayée dans toutes les régions de France. Ces travaux vont durer plusieurs mois, pour produire d’ici l’été 2013 des recommandations au Gouvernement en vue de la rédaction d’un projet de loi de programmation à l’automne.

La Région Nord-Pas de Calais organise donc sur son territoire des débats uniques sur la transition énergétique impliquant les citoyens et les acteurs de la région. Cela fait suite aux réflexions de la Dynamique Climat Nord-Pas de Calais, initié par la Région, les Département, l’Etat et l’ADEME.

La Région Nord-Pas de Calais s’implique particulièrement dans l’animation des débats en région, car :

  • Le Nord-Pas de Calais est particulièrement engagé sur les questions de la lutte contre le réchauffement climatique, notamment par son partenariat pionnier avec l’ADEME depuis plus de 25 ans ;
  • Les travaux du Schéma régional climat air énergie, co-pilotés par l’Etat et la Région Nord-Pas de Calais, ont été publiés le 20 novembre 2012 ;
  • Le Nord-Pas de Calais élabore en 2013 sa stratégie régionale climat et biodiversité, visant le facteur 4 et les échéances de 2030 et 2050. Ces stratégies sont actuellement en phase de consultation et de concertation auprès des acteurs territoriaux. Cette concertation s'est faite lors de 4 matinées de débats sur les territoires, lesquelles sont suivies par 4 après-midis de débats infra-régionaux sur la Transition Energétique ;
  • Le Nord-Pas de Calais a mis sur pied un groupe de travail sous l'égide des équipes de consultants de Jérémy Rifkin qui inspire la vision sur la transition énergétique.

>Le Nord-pas-de-Calais en pointe de la 3ème révolution industrielle

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La transition énergétique et lefficacité énergétique

  • Un programme d’économie d’énergie en entreprise peut être rentabilisé bien plus rapidement dans le milieu professionnel que chez les particuliers.

Cependant, les profils de travaux à entreprendre diffèrent sensiblement entre le secteur industriel et celui des services.

Le chauffage est de loin le principal usage de l’énergie dans le tertiaire, puisqu’il représente 49 % de ses consommations énergétiques. Toutefois avec la montée en puissance des technologies de l’information, les consommations d’électricité spécifique ont énormément augmenté dans les immeubles de bureaux.

Ces constats montrent d’emblée l’importance de la qualité du bâtiment. L’objectif national est de parvenir à réduire 0la consommation des bâtiments de 38 % d’ici 2020. Les nouveaux immeubles tertiaires sont soumis comme les habitations à la réglementation thermique 2012, qui exige un niveau basse consommation. L’existant présente pour sa part un fort potentiel d’amélioration.

"La rénovation d’un bâtiment tertiaire est plus simple qu’un bâtiment d’habitation, Même en réduisant les consommations d’électricité spécifique, les apports de chaleur internes par l’équipement informatique, l’éclairage, etc. restent assez importants. Avec une bonne isolation, une gestion intelligente et des équipements performants, il est très facile d’atteindre le facteur 4 (c’est à dire 35 kWh/m²/ an de besoins de chauffage) et il est même possible d’atteindre le facteur 7 (c’est à dire 21 kWh/m²/an de besoins de chauffage).


La transition énergétique et lindustrie

  • Au contraire du secteur tertiaire qui a vu ses consommations augmenter continuellement, de 0,7 % par an depuis 2000, l’industrie est parvenue

à enrayer la croissance de consommations depuis le milieu des années 90. Néanmoins, le potentiel d’économies d’énergie reste important. Une étude du WWF publiée en 2013 estime que ce potentiel est de 17 % à horizon 2020 et de 40 % à plus long terme.

L’électricité consommée dans l’industrie sert à 70 % à activer des moteurs. Or, l’Ademe estime que près d’un tiers du gisement d’économies d’énergie réside dans leur modernisation. Le temps de retour sur investissement des actions d’efficacité énergétique varie en général de 1,5 à 3 ans.

La transition énergétique chez le chocolateir Cémoi

Le site de Perpignan du chocolatier Cémoi a été construit en 2008, en portant une attention particulière aux économies d’énergie et à la qualité environnementale. « Tous nos moteurs de plus de 35 kW ont été équipés de variateurs de vitesses, explique Stéphane Joubert, directeur technique de Cémoi, La variation de vitesse permet d’économiser de 15 à 50% sur la consommation des moteurs.»

La chaleur produite par les compresseurs d’eau glacée est récupérée, ce qui permet de couvrir environ 20 % des besoins d’eau chaude du site. Près de la moitié de la toiture est en outre recouverte d’une membrane souple photovoltaïque d’une puissance de 500 kWc. «Cet été (2014), j’ai remplacé 900 de nos 2 800 points d’éclairage par des tubes à leds, poursuit Stéphane Joubert, ce qui permet de diviser par trois les consommations.

Cette opération se rembourse en 20 mois. » Le plan d’économie d’énergie ne se borne pas en effet à la construction. Il était dès le début prévu d’observer les consommations du site pendant 4 à 5 ans afin de mieux pouvoir les gérer. Le prochain chantier consistera à mettre en œuvre des Gestions Techniques Centralisées (GTC) afin de pouvoir gérer automatiquement les équipements et de continuer à gagner en efficacité énergétique.

La transition énergétique et l'énergie éolienne

Et si l’avenir de l’énergie éolienne se jouait en mer ? A l’instar du Danemark –où la production électrique est à plus de 25% éolienne-, la France se pique d’implanter des mâts offshores. Les premiers seront installés dans le nord-ouest. Entre Le Tréport (Seine-Maritime) et Noirmoutier (Vendée), six champs seront érigés d’ici à dix ans. A l’horizon 2023, le plan de développement des énergies renouvelables prévoit en effet le déploiement de 6 000 MWe. C’est l’équivalent de 1 200 éoliennes à construire et installer aux larges de nos côtes. Cela correspond en outre à 3,5% de la consommation électrique française (l’éolien représente à ce jour 3% de la production électrique nationale, selon RTE). Ainsi, le syndicat des énergies renouvelables estime le potentiel de production offshore de la France à 15 000 MW d’ici 2030.

A ce jour, la plus grande partie du parc éolien demeure terrestre. Les projets de champs éoliens ne manquent pas. Dilemme : ils se heurtent régulièrement à une opposition de la population dont les actions devant les tribunaux administratifs repoussent les mises en chantier. Concernant l’implantation d’un site marin, les côtes audoises présentent un potentiel que plusieurs producteurs d’électricité étudient avec intérêt.

D’un point de vue technique, la production d’électricité d’origine éolienne dépend des conditions climatiques. Il s’agit donc d’une énergie intermittente, raison pour laquelle l’industrie surveille de très près l’évolution technologique des réseaux. A ce titre, l’innovation en termes d’amélioration des capacités de stockage ainsi que de lissage des puissances se révèle cruciale.

Avec un pic record de 6585 MW d’énergie éolienne produite dans le mix électrique français (11 %) le 21 octobre 2014(source : France énergie éolienne), l’industrie du vent entend s’affirmer un peu plus comme un acteur incontournable de la transition énergétique. Fait inédit en Espagne, lors de l’année 2013, l’énergie éolienne s’est placée comme la première source d’électricité du pays, fournissant 21,1% de la demande (contre 21% pour le nucléaire), selon REE, gestionnaire du réseau ibérique

[modifier] sur la transition énergétique

Voir aussi : Troisième révolution industrielle


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