Pluviométrie en France
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La pluviométrie : explications
La pluviométrie, qu'est ce c'est ?
Comme le terme l'indique de lui-même, la pluviométrie concerne la mesure de la pluie.
Cette mesure s'effectue le plus généralement en millimètre, et cela à l'aide d'un pluviomètre ou radar météorologique.
La mesure à l'aide d'un pluviomètre s'effectue sur une surface plane afin d'obtenir les chiffres les plus précis qu'il soit. Sur une durée déterminée, l'eau est récupérée d'un petit réceptacle dans lequel les précipitations sont mesurées.
Cela ne concerne pas seulement l'eau, mais également la neige ou encore la grêle. On considère ainsi qu'un millimètre de pluie équivaut à un litre d'eau par m2.
Dans les stations météorologiques, les précipitions sont calculées à l'aide des radars météorologiques qui permettent de calculer à distance les précipitations, en utilisant les informations sur le contrôle du débit des rivières par exemple. Cet outil permet de mesurer les précipitations sur une grande surface.
L'intérêt des chiffres pour récupérer l'eau
La mesure de la pluie en France se calcule sur la journée, le mois, l'année. L'intensité et la fréquence des pluies sont également relevées, et cela pour différents usages.
Concernant l'agriculture, il est important de connaître le cycle moyen des précipitations afin de pouvoir régler les cultures et également leur irrigation.
Lorsque les zones étudiées se situent proches de cours d'eau, la mesure de la pluviométrie permet de mieux appréhender les risques d'inondation et ainsi les mesures à prendre pour éviter ce genre d'accident.
De plus, la pluviométrie permet également de savoir dans quelles mesures les nappes d'eau souterraines peuvent se recharger.
Pour les particuliers, mesurer la pluviométrie permet également d'estimer, le cas échéant, la capacité de stockage d'une cuve de récupération d'eau de pluie.
La pluviométrie en France, quels chiffres ?
- En France, la pluviométrie n'est pas la même partout. Ainsi, il existe des régions dans lesquelles les précipitations sont plus importantes que d'autres. Gare alors aux idées reçues : ce ne sont pas dans les régions auxquelles on pense spontanément, qu'il pleut le plus.
Les régions où il pleut le moins - Précipitations inférieures à 700 litres annuelles par m²
28 : Eure et Loir,
37 : Indre et Loire,
41 : Loir et Cher,
45 : Loiret,
75 : Paris ,
77 : Seine et Marne,
91 : Essonne,
92 : Hauts de Seine,
93 : Seine saint Denis,
94 : Val de Marne,
95 : Val d’Oise
Les régions où il pleut moyennement : de 700 à 900 litres annuelles par m²
02 : Aisne,
10 : Aube,
13 : Bouches du Rhône,
18 : Cher,
27 : Eure,
32 : Gers,
35 : Ille et Vilaine,
36 : Indre,
44 : Loire Atlantique,
51 : Marne,
53 : Mayenne,
59 : Nord,
60 : Oise,
66 : Pyrénées Orientales,
72 : Sarthe,
80 : Somme,
84 : Vaucluse,
85 : Vendée,
86 : Vienne,
89 : Yonne
03 : Allier ,
04 : Alpes de Haute Provence ,
11 : Aude ,
14 : Calvados ,
16 : Charente ,
17 : Charente Maritime ,
20 : Corse (Corse du sud et Corse du nord),
21 : Côte d’Or ,
22 : Cotes d’Armor ,
24 : Dordogne ,
31 : Haute Garonne ,
42 : Loire ,
43 : Haute Loire ,
47 : Lot et Garonne ,
49 : Maine et Loire ,
52 : Haute Marne ,
54 : Meurthe et Moselle ,
57 : Moselle ,
61 : Orne ,
62 : Pas de Calais ,
67 : Bas Rhin ,
69 : Rhône ,
71 : Saône et Loire ,
76 : Seine Maritime ,
78 : Yvelines ,
79 : Deux Sèvres ,
82 : Tarn et Garonne ,
83 : Var
Les régions où il pleut abondamment : de 900 à 1.000 litres annuelles par m²
05 : Hautes Alpes,
06 : Alpes Maritimes,
08 : Ardennes,
09 : Ariège,
29 : Finistère,
30 : Gard,
33 : Gironde,
34 : Hérault,
46 : Lot,
50 : Manche,
55 : Meuse,
56 : Morbihan,
58 : Nièvre,
63 : Puy de Dômes,
81 : Tarn
Les régions où il pleut le plus : plus de 1.000 litres annuelles par m²
12 : Aveyron,
23 : Creuse,
38 : Isère,
40 : Landes,
65 : Hautes Pyrénées,
68 : Haut Rhin,
70 : Haute Saône,
73 : Savoir,
87 : Haute Vienne,
90 : Territoire de Belfort
01 : Ain,
07 : Ardèche,
15 : Cantal,
19 : Corrèze,
25 : Doubs,
48 : Lozère,
64 : Pyrénées Atlantiques,
74 : Haute Savoie,
88 : Vosges,
39 : Jura
En France donc, chaque région n'est pas égale face à la pluie. Ces mesures sont données à titre indicatif et en moyenne. Elles peuvent changer lors d'évènements climatiques ponctuels.
A propos des récupérateurs d'eau de pluie :
La pluviométrie en France en 2011
Une pluviométrie très faible au printemps 2011
- Les précipitations ont été largement déficitaires sur une grande partie du pays, à l'exception du pourtour méditerranéen, entre septembre 2010 et avril 2011. La recharge des nappes s'effectuant pendant cette période n'a donc pu se réaliser correctement. Au 1er mai 2011, les nappes présentaient des niveaux bas, correspondant à une avance de un à deux mois par rapport à la normale.
Cette faible pluviométrie s'est accompagnée de fortes chaleurs (+2,5°C par rapport à la moyenne de référence établie sur la période 1971-2000), qui ont asséché les sols superficiels.
Un répit l'été 2011
- A l'inverse du printemps, l'été 2011 s'est caractérisé par des pluies supérieures à la normale au nord d'une ligne Bordeaux-Strasbourg, à l'exception de la Bretagne, mais inférieures au sud, notamment sur les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Ces pluies ont permis de stabiliser la situation mais ont été globalement insuffisantes pour permettre un retour à une situation normale.
Au total, le bilan de l'année hydrologique 2011 (septembre 2010 - août 2011) est donc déficitaire de plus de 10 % sur l'ensemble du pays, notamment sur la Charente, la Dordogne et l'Aveyron où les déficits dépassent les 25 %, faisant de l'année hydrologique 2011 une des dix années les plus sèches depuis 50 ans. Cette année succède à 3 années de déficit fragilisant de fait encore davantage l'état des nappes phréatiques.
[modifier] au sujet de la pluviométrie
- La pluviométrie dans le Planetoscope : [Litres de précipitations d'eau de pluie en France Les précipitations en France]