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Pollution marine

Pollution marine

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Sommaire

La pollution marine

  • La pollution de l'eau des mers et des océans est une des principales pollutions mondiale avec la pollution atmosphérique.

La pollution marine et ses causes


Que devient la pollution dans les oceans ?


Le phénomène de concentration des produits chimiques

  • Les produits chimiques peuvent parfois réaliser un long parcours dans la chaine alimentaire avant d’arriver jusqu’à l’Homme. Il existe de nombreux

polluants chimiques qui peuvent avoir une durée de vie très longue dans l’environnement. La consommation par l’homme, de produits de la mer contaminés, peut entraîner de nombreuses maladies, dont certaines sont dramatiques. Ainsi la catastrophe de Minamata (Japon) a eu pour conséquences des troubles neurologiques graves et permanents dus à une intoxication au mercure.

Quelles sont les causes de la pollution marine ?

  • L’évolution de la croissance démographique, qui a entraîné une hausse de la consommation, la croissance de l’Inde et de la Chine et l’explosion du commerce maritime sont les principales causes de l’augmentation de la pollution marine.

D’où vient la pollution marine ?

La pollution marine croit en fonction d'un facteur très simple : plus on consomme, plus on pollue


Les polluants retrouvés dans la mer ont différentes origines :

  • 48% sont d’origine terrestre ( les rejets industriels et les égouts des villes , la production pétrolière, l’exploitation minière,

les pesticides et les engrais agricoles),

  • 35 % sont d’origine atmosphérique,
  • 17 % proviennent des transports maritimes (marées noires, déballastage, dégazage sauvage).

Que devient la pollution marine dans les oceans ?

Pourquoi observe t-on une augmentation de la pollution marine ?

  • Quant à la consommation, chaque habitant des pays riches produit en moyenne 350 kilos de déchets ménagers par an, soit environ

1 kilo par jour, nombre qui est conséquent pour un seul individu.

Nous sommes entrés dans une société de consommation qui pousse les gens à acheter ; les déchets plus nombreux n’étant pas forcément triés et recyclés sont rejetés dans la nature, et finissent donc, à un moment ou un autre, dans les océans. A cette pollution visible s’ajoutent les pollutions invisibles issues des rejets de station d’épuration ou de lessivage des champs après épandages de pesticides.


Qu’appelle t-on les ‘‘macro-déchets’’ ?

  • Un macrodéchet est un déchet solide lié aux activités humaines, visible à l’oeil nu, abandonné sur les côtes, flottant en surface ou immergé. Le terme de macrodéchets est utilisé par opposition aux micropolluants chimiques invisibles. Il existe plusieurs sortes de macrodéchets.

D’où viennent les macrodéchets et quels sont leurs impacts sur la faune marine ?

  • Les déchets en plastique constituent l’essentiel des macrodéchets (de 60 à 95%). Ils sont constitués principalement d’emballages (sachets plastiques, bouteilles).
  • Déchets toxiques industriels rejetés dans l'eau et les océans  : De 300 milliards à 500 milliards de kilos de métaux lourds, boues toxiques, solvants, et autres déchets dangereux sont déversés dans les mers par les industriels du monde entier. 12 700 kg de polluants par seconde. En savoir plus sur les déchets marins


  • Déchets plastiques déversés dans les océans : 6,5 milliards de kilos de déchets plastiques par an sont déversées dans les océans, soit 206 kilos par seconde qui finissent en micro-particules ingérées par la faune marine. En savoir plus
  • Eaux usées rejetées par les hommes dans les océans  : Chaque seconde, les hommes rejettent 31 250 litres d'eaux usées, soit 2 700 milliards de l./j. ! Une quantité très supérieure à l'évaporation naturelle des océans dans l'atmosphère (1 milliard l./j) >.En savoir plus
  • Puis on trouve des morceaux de bois, de palettes, de verre, de métal (canettes de boissons...), de tissu et des objets en caoutchouc.

Les déchets collectés en mer et sur le littoral sont de provenances diverses : abandon sur le littoral par des touristes, rejets dans les ports, provenance de décharges sauvages, résidus de matériel de pêche ( chaluts, filets, lignes ...).

La biodégradabilté des déchets varie en fonction des matériaux qui les constituent. Cela peut aller de quelques semaines à quelques centaines d’années en fonction de l’environnement du déchet : sous l’eau, sous terre, balayé par le vent ... .

Par exemple de déchets connus : la durée de vie d’un mégot de cigarettes va de 1 à 3 ans et une capsule de soda peut mettre 200 ans à disparaître !

Des organismes marins comme les tortues sont victimes d’étouffement à cause de résidus de matériel de pêche ou d’ingestion d’emballages plastiques, occasionnant la mort par occlusion intestinale.

> La durée de vie des déchets dans la nature

L'eutrophisation, conséquence de la pollution marine

  • L’eutrophisation est un accroissement de la biomasse végétale dû à un enrichissement des eaux en éléments nutritifs, qui entraîne des dégradations ou des nuisances manifestes (accumulation de macro-algues, poussées intenses de phytoplancton, coloration des eaux, fortes désoxygénations, changements d’espèces, perte de biodiversité).
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Nous retrouvons ce phénomène dans le milieu marin où l’eutrophisation prend la forme soit d’une accumulation massive de grandes algues vertes sur le rivage, soit d’un développement important de cellules phytoplanctoniques dans la masse d’eau pouvant aller jusqu’à la coloration et la désoxygénation de celle-ci.

Elle est liée, en général, à un apport exagéré de substances nutritives (Phosphore et Azote), qui augmentent la production d’algues et de plantes aquatiques (algues vertes, …). > les articles sur les algues vertes

Le sur-développement des algues entraine une consommation accrue d’oxygène privant ainsi des espèces marines de l’oxygène dont elles ont besoin. La seule solution est d’éviter la pollution à sa source et donc de diminuer les élevages de porcs et de poules et de traiter le lisier.

Le 28 juillet 2011, sur la plage de St Michel-en-grève, un cavalier et son cheval en balade sur la plage perdent connaissance . Des algues, dont la présence est dûe au rejet de nitrates agricoles, dégageaient des gaz toxiques. L’autopsie du cheval confirme qu’il est mort d’un oedème pulmonaire, signe d’un empoisonnement.


L’impact des espèces invasives sur la pollution marine ?

  • Les Espèces invasives sont des espèces qui se retrouvent dans un milieu qui n’est pas le leur et qui dévastent tout. L’introduction de ces espèces, dites aussi nuisibles, peut entraîner un risque écologique important.

La majorité du commerce mondial se fait par voie maritime, avec de plus en plus de bateaux chargeant des marchandises dans les pays comme l’Inde et la Chine en plein essor industriel. En fait, les cargos prennent de l’eau dans un port pour faire du lest (ballast) et lorsqu’ils parviennent à destination dans un autre pays, l’eau est vidée avec toutes les espèces transportées. Des larves et des organismes minuscules peuvent se développer dans ce nouveau milieu et affecter les espèces d’origine.

La crépidule est un mollusque gastéropode, originaire de la façade atlantique de l’Amérique du Nord. C’est à l’occasion de transferts d’huîtres de Virginie vers l’Angleterre, à la fin du 19ème siècle, qu’elle arrive accidentellement sur les côtes européennes. La crépidule se nourrit de phytoplancton au détriment des huîtres et des moules !

Un exemple d’espèces invasives d’eau douce : l’écrevisse noire.

  • Il semble que cette écrevisse dite « Américaine» ait été amenée comme appât par les pêcheurs en 1960 dans plusieurs lacs et rivières d’Amérique du Nord.

Les caulerpes constituent un genre d’algue verte caractérisée par un port rampant et situées entre autre dans les lagons des zones tropicales. En Méditerranée, des fragments, échappés d’aquarium, se sont multipliés très rapidement au détriment des herbiers de posidonies qui sont un refuge pour les juvéniles de nombreuses espèces marines.


La surveillance de la pollution marine

La pollution de la mer devient de plus en plus importante que ce soit sous la mer, avec des bouteilles et des sacs plastiques par exemple, sur les plages avec des macros déchets ou des marées noires, ou bien encore une pollution chimique invisibe entraînant la mort de plusieurs espèces d’animaux marins. Depuis plusieurs années, des organismes scientifiques comme l’IFREMER, ont mis en place des moyens pour surveiller la pollution de l’eau.

Pour étudier l’évolution de la pollution, l’Ifremer prélève de l’eau de mer , des moules ou des huîtres par exemple. Les échantillons sont déposés dans des flacons traités pour éviter toute contamination. Ces prélèvements ont lieu deux fois par an, en hiver et en été. Les échantillons prélevés sont analysés dans des laboratoires équipés de salles blanches. On regarde les molécules et leur concentration.

Des concentrations trop élevées représentent un danger pour les êtres vivants. Ces résultats sont publiés et ces données sont accessibles à tous. L’Ifremer a mis en place des structures comme le Réseau National d’Observation de la Contamination Chimique , avec pour objectif principal d’évaluer l’influence des apports continentaux sur le milieu marin. En 2000, le Réseau de Suivi Lagunaire (RSL) a mis à jour des indicateurs du niveau d’eutrophisation et d’élaboration d’un outil de diagnostic de l’état du milieu.


Contre la pollution marine, comment limiter la pollution chimique dans nos maisons ?

  • Certains produits ménagers comme les produits d’entretien, le produit vaisselle ou encore les produits cosmétiques contiennent des molécules toxiques qui peuvent être nuisibles à l’individu et à l’environnement, exceptés ceux comportant un label écologique. En quoi ces produits sonts-ils toxiques et que faire pour limiter cette pollution en tant que consommateur ?

Quelques exemples de substances nocives :

  • les détergents et solvants peuvent perturber la reproduction ou entraîner des effets cancérigènes,
  • le chlore est nocif pour les organismes vivant dans l’eau et le sol.,
  • les phosphates polluent les nappes souterraines.

Les pictogrammes de sécurité présents sur les produits permettent de savoir si un produit est toxique ou non, ses effets, et les précautions à prendre.

  • Limiter et économiser l’usage des produits domestiques,
  • Utiliser des produits «maison» : certains produits comme le vinaigre, le sel et le citron peuvent remplacer des produits toxiques,
  • Acheter des produits d'entretien vert /bio : fabriqués à partir de ressources naturelles,

ils ont une composition plus respectueuse pour la santé (élimination des solvants nuisibles) et l’environnement en optant pour des matières premières renouvelables et biodégradables. On peut citer le savon de Marseille, la de lavage, le savon noir, le bicarbonate de soude.


[modifier] sur la pollution marine

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