Zéro déchet

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Version du 28 août 2008 à 10:09

Zero déchet

Les politiques « Zéro Déchet » sont apparues dans les années 1990 dans de nombreux pays qui étaient confrontés à des situations de blocage et parfois même de crise dans la fermeture des décharges et par le refus des populations locales de voir s’implanter des usines d’incinération proche de leur lieu de vie.

Le Zéro Déchet est une politique qui prend en compte la production des déchets, de la conception des produits de consommation courante (aliments, outils, vêtements, transports…) jusqu'à leur transformation en déchets. Elle apporte une alternative sérieuse et durable aux problèmes de la gestion des déchets. Elle entend apporter une approche globale du recyclage, c'est à dire qu'elle intervient sur l'ensemble du cycle de vie des produits autant auprès des industriels, des consommateurs que des collectivités.

Sommaire

1 Le point de départ : la cause des déchets
2 Du projet à la réalité
3 Exemples à travers le monde
4 A lire également
5 A voir

Le point de départ : la cause des déchets

Le Zéro déchet pousse le recyclage à son maximum, minimise les déchets, réduit la consommation et assure que les produits fabriqués sont réutilisables, réparables ou recyclables dans la nature ou sur les marchés. Le zéro déchet s'attaque non seulement aux effets de la production de déchets, mais aussi aux causes.

Le problème des déchets a toujours été considéré comme une question d'élimination nécessitant l'utilisation de solutions technologiques sophistiquées, tels que les centres d'enfouissement technique et les incinérateurs modernes. Pendant trop longtemps, la société s'est contentée de ces systèmes de gestion des déchets coûteux mais rapides, sans se soucier des conséquences écologiques, sanitaires et économiques qui leur sont associées.

Du projet à la réalité

La mise en place d’une politique « Zéro Déchet » traduit la volonté d’une gestion durable des déchets au niveau d’un territoire. Elle vise l’instauration d’un système garantissant le respect de l’environnement mais cette démarche est aussi indissociable de l’objectif de rentabilité économique.

Loin de n'être qu'un pur exercice théorique et irréaliste, le Zéro Déchet gagne de plus en d'adhésion de la part des collectivités, des gouvernements, et des entreprises, comme par exemple au Canada, aux Etats-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Belgique, aux Philippines... etc.

Exemples à travers le monde

Le gouvernement de NOUVELLE ZELANDE a adopté en Mars 2002 une politique nationale ZERO DECHET . Plus de 50% des collectivités locales également.

La ville de Canberra en AUSTRALIE (300 000 habitants) s'est lancé en 1996 dans l'une des premières stratégies formelles « Zéro déchet », avec pour objectif « Zéro déchet en 2010 ». En 6 ans, Canberra a réduit ses 440 000 tonnes de déchets annuels de 40%, le recyclage a augmenté de 80%, 51% des déchets ont été détournés des décharges ou des incinérateurs et plus de 200 emplois directs ont été créés.

Aux USA , en Californie, 48% des 70 millions de tonnes de déchets annuels ont été détournés des décharges. Sur les 279 contés et villes (SEATTLE, SAN FRANCISCO, DEL NORTE, SANTA CRUZ,..) engagés dans une politique ZERO DECHET, 59 collectivités ont déjà détourné 60% des déchets de leur décharge, 16 déclarent un détournement de 70% et plus, 2 ont atteint le taux de 85%, et une communauté celui de 91%.

A lire également

A voir

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Catégories: Recyclage | Développement durable | Environnement

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