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Baleine

Baleine

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<H3> Une nouvelle application sur iPad et iPhone pour protéger les baleines menacées</H3>
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* Désormais, grâce à votre smartphone, vous pouvez agir et contribuer à la protection des fameux mammifères marins.
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(Yarmouth Port, Massachussetts, États-Unis - le 11 avril 2012) - Une nouvelle application pour iPad et iPhone alliant science et technologie concourt désormais à la protection des baleines franches de l'Atlantique Nord, aujourd'hui gravement menacées. Le but est de réduire les risques de collision avec les grands navires le long de la côte est du continent nord-américain. L'application gratuite Whale Alert (Alerte Baleine) est le résultat d'un travail mené conjointement par des organisations gouvernementales, des universités, des entreprises du secteur privé et IFAW (Fonds international pour la protection des animaux - www.ifaw.org).
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Whale Alert regroupe tous les systèmes de localisation des baleines sur une carte ergonomique. L'application fournit ainsi aux marins les données les plus récentes en matière de détection des baleines et informe les utilisateurs lorsque leur bateau pénètre dans des eaux fréquentées par ces mammifères marins.
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« Les baleines franches sont une espèce menacée. Elles sont souvent percutées par les navires et en meurent, mais nous pouvons agir pour les sauver. Cette nouvelle application pour iPad permet de garder les navires à distance des cétacés et d'offrir à ces derniers une chance de survie », explique Patrick Ramage, Directeur du programme baleines d'IFAW. « C'est un peu comme si les baleines pouvaient se servir d'iPads et d'iPhones afin d'alerter les capitaines de navires qu'ils se trouvent sur leur territoire. Ce rêve est aujourd'hui une réalité et IFAW est extrêmement fier de faire partie de l'équipe qui a permis de concrétiser ce projet. »
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L'un des principaux atouts de Whale Alert réside dans sa capacité à relier un système de bouées acoustiques - qui écoutent et localisent les baleines en temps quasi-réel - à un iPad ou un iPhone situé sur le pont d'un navire. Cela permet aux capitaines des navires empruntant les couloirs de navigation situés dans le sanctuaire marin de Stellwagen Bank et ses environs de connaître la position d'éventuelles baleines.
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Mais ce système d'écoute ne représente qu'une partie des fonctionnalités de l'application Whale Alert. L'application utilise également les systèmes GPS et SIA (Système d'Identification Automatique), Internet et les technologies de cartes marines numériques afin d'informer les marins sur les mesures de protection de la NOAA (l'Administration nationale américaine des océans et de l'atmosphère) en vigueur à proximité de leur position.
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Les baleines franches de l'Atlantique Nord, qui vivent le long de la côte est du continent nord-américain, de Terre-Neuve à la Floride, comptent parmi les grands mammifères les plus rares au monde, et sont malheureusement au bord de l'extinction. Il en reste si peu (450 environ) que les scientifiques les ont presque toutes identifiées et nommées. La collision avec les navires est la principale cause de mortalité de ce cétacé.
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L'application Whale Alert est disponible gratuitement sur l'App Store de votre iPhone ou de votre iPad, ou bien sur www.itunes.com/appstore.
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L'application Whale Alert a été développée grâce à la collaboration des communautés maritime, scientifique et militante, sous l'égide de scientifiques du sanctuaire marin de Stellwagen Bank. Le Programme de recherche bioacoustique du Laboratoire d'ornithologie de l'université du New Hampshire, le Centre de cartographie côtière et maritime de l'Université du New Hampshire, EarthNC, Excellerate Energy, EOM Offshore, Gaia GPS, le Fonds international pour la protection des animaux, l'Autorité portuaire du Massachussetts, le Service de pêche de la NOAA, le Sanctuaire marin de Stellwagen Bank de la NOAA, le Service des parcs nationaux, le Cape Cod National Seashore, la garde côtière des États-Unis ainsi que l'Institution océanographique de Woods Hole font partie des organisations qui ont participé au projet.

Version du 11 avril 2012 à 13:59

baleine
baleine

Sommaire

La baleine

Cet animal est emblématique de la biodiversité. On n'en est plus à la situation des années 70 et 80 quand les plus gros mammifères du monde étaient menacés de quasi disparition du fait d'une chasse commerciale intensive. Toutes les grandes espèces de baleine étaient alors en danger. Heureusement, cela a été évité et aujourd'hui on peut à nouveau trouver des populations significatives de baleines.

Cet animal est emblématique de la biodiversité.On n’en est plus à la situation des années 70 et 80 quand les plus gros mammifères du monde étaient menacés de quasi disparition du fait d’une chasse commerciale intensive.

Toutes les grandes espèces de baleine étaient alors en danger. Heureusement, cela a été évité et aujourd’hui on peut à nouveau trouver des populations significatives de baleines. En hiver par exemple, au large des îles Hawaï dans le détroit de ‘Au’au, où on trouve des baleines à bosse, appelées mégaptères. Ces animaux de 40 tonnes qui avaient été réduits à quelques milliers sur toute la planète ont pu se reconstituer après un moratoire sur leur chasse promu dans les années 60.

  • Aujourd’hui, le recensement le plus complet fait sur ces baleines à bosse montre qu’elles seraient à nouveau entre 10 et 25 000 dans le Pacifique Nord….
  • Pourtant, chaque année ce sont environ 300.000 baleines, marsouins ou dauphins qui meurent pris dans les filets des flottilles de pêche dans le monde. D’autres meurent tout simplement du fait d’une collision contre des bateaux, toujours plus nombreux sur les mers avec l’explosion du commerce mondial.

Tokyo refuse depuis 20 ans de cesser de chasser les baleines. La chasse à la baleine à des fins commerciales est officiellement interdite depuis 1986 par la CBI, la commission baleinière internationale. Pourtant, arguant que certaines espèces de baleine ne sont pas en danger, comme la baleine Minke d’Antarctique qui compterait 1 million d’individus, Tokyo en fait un problème de principe politique plus qu’économique. En effet, aujourd’hui les Japonais ne mangent pas de baleine dans leur vie de tous les jours. Ils sont plutôt consommateur de thon rouge pour les sushis.

La chasse à la baleine

L'Australie attague le Japon sur la chasse à la baleine

Le 1er juin 2010, l'Australie a porté plainte devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour mettre un terme à la pêche à la baleine pratiquée par le Japon dans l'Antarctique.

Les Japonais sont visées par cette plainte auprès de la CIJ à propos de la pêche à la baleine scientifique. N

"Je pense que c'est extrêmement regrettable", a répondu le porte-parole du gouvernement arguant que la chasse à la baleine est une tradition culturelle ancestrale.

Cet arguement de la tradition culturelle ancestrale est rejeté par les militants de l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd et par son fondateur canadien Paul Watson qui harcèlent chaque année les activités de la flotte japonaise dans l'Antarctique.

Le Japon pêche chaque année plusieurs centaines de baleines au nom de la "recherche scientifique" cette pêche "scientifique" de baleines a été approuvée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit pourtant la chasse commerciale depuis 1986.

Les Etats-Unis contre l'Islande sur la chasse à la baleine

(19 septembre 2011) - Le président des États-Unis, Barack Obama, a annoncé des mesures diplomatiques contre l'Islande pour condamner ses activités liées à la chasse à la baleine.

Alors qu'approche la fin de la saison de la chasse du pays, aucune baleine d'une espèce menacée d'extinction n'a été tuée cette année, un succès qui fait suite aux précédentes mesures diplomatiques prises par les États-Unis.

En juillet dernier, Gary Locke, le ministre du commerce, avait invoqué l'amendement Pelly et certifié l'Islande pour le massacre de rorquals communs et de baleines de Minke, déclarant qu'un tel mépris de l'embargo international sur la chasse commerciale à la baleine était « inacceptable ». Il avait ensuite recommandé une série de six mesures diplomatiques, proposant notamment d'ajuster la coopération des États-Unis dans le cadre des projets arctiques en fonction de la politique islandaise de chasse à la baleine. Il invitait également à s'assurer que les délégations et les responsables de l'administration américains soulignent les préoccupations des États-Unis sur le sujet, à évaluer le bien-fondé des visites en Islande et à surveiller les activités de chasse. Le président Obama a aujourd'hui donné son accord sur l'ensemble des six mesures.


« Espérons que ces événements encourageront le gouvernement islandais à rejoindre une fois pour toutes les conclusions de son propre secteur touristique, à savoir que l'observation des baleines demeure "l'utilisation" la plus lucrative que l'on puisse faire de ces animaux au XXIème siècle. Lorsque les baleines sont observées plutôt que tuées, les animaux, les hommes et les économies côtières partout dans le monde ne s'en portent que mieux. » a-t-il ajouté.

Kristjan Loftsson est un pêcheur de baleine islandais solitaire, responsable à lui seul de la mort de 280 rorquals communs, une espèce menacée, au cours des cinq dernières années. En mai dernier, il a annoncé le licenciement de 30 membres de son personnel et le report de l'ouverture de la chasse aux rorquals à juillet, au plus tôt, du fait des difficultés de commercialisation de la viande au Japon imputables au tsunami qui a frappé l'archipel.

La chasse au petit rorqual a bien eu lieu cette saison en Islande, mais dans des proportions moindres par rapport aux années précédentes. Cette année, le pays a massacré 51 petits rorquals sur le quota de 216 qu'il s'était alloué. L'année dernière, plus de 200 baleines avaient trouvé la mort, dont 148 rorquals communs.

La Norvège et la chasse à la baleine

la Norvège ne considère pas la chasse comme une menace pour la survie des baleines



(Bergen, Norvège - le 29 novembre 2011) - L'organisme de protection intergouvernemental représentant plus de 100 pays a échoué dans son objectif de reconnaître la chasse à la baleine comme une atteinte réelle à la protection des cétacés. Cette décision intervient suite aux objections avancées par la Norvège, l'un des trois derniers pays au monde à poursuivre la chasse à la baleine pour des raisons commerciales.


Lors de la dixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CMS) qui s'est tenue vendredi à Bergen, en Norvège, les parties ont adopté une résolution dans le cadre d'un programme international de lutte contre les effets délétères des activités humaines sur les cétacés. La chasse à la baleine a toutefois été exclue de la résolution à la demande de la Norvège, qui a remis en cause la légitimité du forum pour traiter de cette thématique.


Patrick Ramage, Directeur du programme international sur les baleines d'IFAW, a déclaré : « La Norvège vient de réduire à néant les efforts déployés pour que la CMS reconnaisse l'ampleur de la menace que constitue la chasse commerciale à la baleine. Alors même que ce pays s'est engagé à lutter contre d'autres menaces d'importance qui pèsent sur la survie des cétacés à l'occasion du forum, il a réussi à faire disparaître toutes les mentions de chasse à la baleine qui auraient dû apparaître dans cette résolution internationale décisive. »


« La chasse commerciale à la baleine est une industrie moribonde qui menace gravement les baleines. La survie de ces animaux est pourtant aujourd'hui plus compromise que jamais. IFAW regrette que ce forum international n'ait pas reconnu les dangers liés à cette pratique en raison des agissements de certains. »


Dans l'un des avant-projets de la résolution, la chasse commerciale à la baleine était pourtant bien mentionnée comme l'une des menaces les plus graves compromettant l'avenir des baleines. IFAW s'est réjoui de voir que la version finale de la résolution faisait cas des prises accessoires, de la pollution et de la détérioration des zones d'alimentation mais déplore la tentative réussie de la Norvège pour en exclure la chasse à la baleine.


Ces événements sont un nouveau coup dur dans la lutte contre la chasse à la baleine, alors même que la flotte des baleiniers japonais s'apprête à mettre le cap sur le sanctuaire protégé de l'océan Austral. Ils pourraient y abattre jusqu'à 935 baleines de Minke et 50 rorquals communs en dépit de l'opposition mondiale et des différentes lois internationales qui l'interdisent.


IFAW s'oppose à la chasse à la baleine car elle juge cette pratique cruelle et inutile. Il est impossible de tuer une baleine de façon humaine. Les vidéos des baleiniers japonais analysées par les scientifiques d'IFAW montrent que l'agonie des cétacés peut parfois durer plus d'une demi-heure. IFAW promeut l'observation responsable des baleines, une activité inoffensive et lucrative pour profiter de ces animaux et mettre un terme à la cruauté de la chasse.



Une nouvelle application sur iPad et iPhone pour protéger les baleines menacées

  • Désormais, grâce à votre smartphone, vous pouvez agir et contribuer à la protection des fameux mammifères marins.

(Yarmouth Port, Massachussetts, États-Unis - le 11 avril 2012) - Une nouvelle application pour iPad et iPhone alliant science et technologie concourt désormais à la protection des baleines franches de l'Atlantique Nord, aujourd'hui gravement menacées. Le but est de réduire les risques de collision avec les grands navires le long de la côte est du continent nord-américain. L'application gratuite Whale Alert (Alerte Baleine) est le résultat d'un travail mené conjointement par des organisations gouvernementales, des universités, des entreprises du secteur privé et IFAW (Fonds international pour la protection des animaux - www.ifaw.org).


Whale Alert regroupe tous les systèmes de localisation des baleines sur une carte ergonomique. L'application fournit ainsi aux marins les données les plus récentes en matière de détection des baleines et informe les utilisateurs lorsque leur bateau pénètre dans des eaux fréquentées par ces mammifères marins.


« Les baleines franches sont une espèce menacée. Elles sont souvent percutées par les navires et en meurent, mais nous pouvons agir pour les sauver. Cette nouvelle application pour iPad permet de garder les navires à distance des cétacés et d'offrir à ces derniers une chance de survie », explique Patrick Ramage, Directeur du programme baleines d'IFAW. « C'est un peu comme si les baleines pouvaient se servir d'iPads et d'iPhones afin d'alerter les capitaines de navires qu'ils se trouvent sur leur territoire. Ce rêve est aujourd'hui une réalité et IFAW est extrêmement fier de faire partie de l'équipe qui a permis de concrétiser ce projet. »


L'un des principaux atouts de Whale Alert réside dans sa capacité à relier un système de bouées acoustiques - qui écoutent et localisent les baleines en temps quasi-réel - à un iPad ou un iPhone situé sur le pont d'un navire. Cela permet aux capitaines des navires empruntant les couloirs de navigation situés dans le sanctuaire marin de Stellwagen Bank et ses environs de connaître la position d'éventuelles baleines.


Mais ce système d'écoute ne représente qu'une partie des fonctionnalités de l'application Whale Alert. L'application utilise également les systèmes GPS et SIA (Système d'Identification Automatique), Internet et les technologies de cartes marines numériques afin d'informer les marins sur les mesures de protection de la NOAA (l'Administration nationale américaine des océans et de l'atmosphère) en vigueur à proximité de leur position.


Les baleines franches de l'Atlantique Nord, qui vivent le long de la côte est du continent nord-américain, de Terre-Neuve à la Floride, comptent parmi les grands mammifères les plus rares au monde, et sont malheureusement au bord de l'extinction. Il en reste si peu (450 environ) que les scientifiques les ont presque toutes identifiées et nommées. La collision avec les navires est la principale cause de mortalité de ce cétacé.


L'application Whale Alert est disponible gratuitement sur l'App Store de votre iPhone ou de votre iPad, ou bien sur www.itunes.com/appstore.


L'application Whale Alert a été développée grâce à la collaboration des communautés maritime, scientifique et militante, sous l'égide de scientifiques du sanctuaire marin de Stellwagen Bank. Le Programme de recherche bioacoustique du Laboratoire d'ornithologie de l'université du New Hampshire, le Centre de cartographie côtière et maritime de l'Université du New Hampshire, EarthNC, Excellerate Energy, EOM Offshore, Gaia GPS, le Fonds international pour la protection des animaux, l'Autorité portuaire du Massachussetts, le Service de pêche de la NOAA, le Sanctuaire marin de Stellwagen Bank de la NOAA, le Service des parcs nationaux, le Cape Cod National Seashore, la garde côtière des États-Unis ainsi que l'Institution océanographique de Woods Hole font partie des organisations qui ont participé au projet.


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