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DHA

DHA

Un article de Encyclo-ecolo.com.

(Différences entre les versions)

Version du 22 août 2012 à 12:18


Sommaire

Le DHA


DHA = acide docosahexanoïque

Le DHA : acide docosahéxaénoïque (DHA) est un acide gras oméga-3 constituant en particulier les cellules. Le DHA (acide docosahexaénoique) est un acide gras à longue chaîne de la famille des Oméga 3 ayant 22 atomes de carbones et 6 doubles liaisons.

Qu’est ce que le DHA ?

  • Les oméga 3 sont des acides gras essentiels : la déficience ou la carence en Oméga-3 a des retentissements importants sur le fonctionnement du corps humain d’autant plus que notre corps les fabrique difficilement. C'est pourquoi il faut absolument qu'ils soient apportés par l'alimentation. Le DHA est l’oméga 3 le plus essentiel à notre organisme et paradoxalement le plus critique dans notre alimentation moderne. La Carence en oméga 3 de type DHA représente de vrais dangers pour la santé

Trois Oméga-3 sont particulièrement importants :

  • L’acide alpha-linolénique (ALA), totalement indispensable car le corps humain ne peut pas le fabriquer.
  • Les acides eicosapentaénoïque (EPA) et docosahéxaénoïque (DHA), qui peuvent être synthétisés par notre organisme en quantité limitée, et qu’il est donc souhaitable de trouver directement dans les aliments.
  • Le DHA (acide docosahexanoîque à ne surtout pas confondre avec le DHEA) est très difficilement synthétisé dans notre organisme avec de faibles rendements. Or, le cerveau contient 60% d’acides gras dont 14% sont des oméga 3 et 97% des oméga 3 contenus dans le cerveau est du DHA , dans la rétine 93 % des oméga 3 est du DHA, le DHA assure aussi la fluidité des membranes , et participe à la transmission de l’influx nerveux , est indispensable à l’oeil .


En résumé : que penser du DHA

  • Le mot de la nutritionniste : les acides gras poly-insaturés oméga 3 à longue chaîne (DHA mais aussi EPA, ou l'acide alpha linolénique)) d’origine végétale : huile de colza, huile de lin) font de plus en plus l'unanimité au fur-et à mesure que les études apportent des preuves de leurs bénéfices santé.

Le DHA est considéré comme essentiel pour rester en bonne santé, sur les plans cardiovasculaire, nerveux et cérébral. Ce ne sont pas des médicaments mais ce sont des nutriments qu’il faut consommer chaque jour (tout comme les vitamines et les minéraux).

Si vous n'arrivez pas à consommer suffisamment de poisson gras (2 à 3 fois par semaine), la prise régulière de DHA est une très bonne solution, naturelle et sans aucun risque. Le DHA est donc le plus souvent recommandé sur le mode de la prévention: car pour rester en bonne ne vaut-il pas mieux prévenir que guérir ?

Les sources du DHA

DHA végétal ou animal ?

  • Il existe des oméga 3 d'origine végétale terrestre mais pas de DHA, d'autres d'origine animale terrestre ou marine.

Pour obtenir du DHA , il y a donc 2 possibilités : soit l’huile de poissons (DHA animal), soit des extraits de micro-algues (DHA végétal).


Le DHA d'origine animale

  • Les oméga 3 d’origine animale sont concentrés dans les abats, lesquels ne sont pratiquement plus consommés suite aux différentes crises sanitaires (vache folle)

> L’huile de poisson présente le risque de contenir des résidus de métaux lourds comme le mercure ou de pesticides qui s’accumulent dans les graisses des poissons. De plus, il faut une demie-tonne de poissons pour obtenir un litre de l’huile !La production de DHA à partir poisson n’est donc pas écologique et participe à aggraver le problème de la surpêche dans nos océans.Sans conteste, la meilleure source de DHA dans la nature est le phytoplancton

> Les oméga 3 d'origine marine sont présents dans le poisson, en particulier dans les poissons gras tels que le maquereau, le hareng, le saumon.

Certaines études publiées largement diffusées et commentées dans la presse, ont fait ressortir qu'il est devenu très difficile de se procurer du poisson qui ne soit contaminé par les métaux lourds, et particulièrement par le mercure, en dioxines, en PCB. Les poissons gras sont d’autant plus exposés que les contaminants s’accumulent dans les lipides, ainsi les poissons les plus riches en oméga 3 présentent le facteur de risque de contamination le plus élevé. La biodiversité marine en danger impose des quotas de pêche afin de diminuer les risques de disparition de certaines espèces de poisson tel la morue, le th

Le DHA d'origine végétale

> Les omega-3 d'origine végétale sont présents dans les huiles de colza, de noix, de soja ou bien entendu dans les margarines qui contiennent ces huiles végétales.

> Les progrès de la biotechnologie permettent maintenant de cultiver les micro-algues en bioréacteur, de manière écologique et en milieu contrôlé et 100% propre sans risque de résidus.

Avantage, la production d’une tonne de micro-algue absorbe 2,2 tonnes de CO2 réduisant l’empreinte carbone. Enfin les concentrations en DHA dans les huiles extraites des micro-algues sont plus importantes que celles des huiles de poissons. .

On sait depuis peu cultiver un DHA d’origine végétale aquatique, très pur. Ce DHA est une source pure végétale d'omega-3, sans substance toxique, et durable et non allergène. Ce DHA est produit par un procédé unique de biopropagation d’une microlague de type Schysochitrium à l’abri de toute contamination (pas de métaux lourds, pas de PCB, pas de dioxines). Ainsi la biodiversité est préservée et la sécurité sanitaire assurée. C'est cette catégorie de DHA que consoGlobe a retenue.


Pourquoi prendre du DHA ?

Les acides gras oméga-3 sont bons pour la santé, surtout l'acide gras oméga-3 docosahexaenoïque (DHA). Les acides gras oméga-3 à longue chaîne en particulier EPA et DHA se concentrent au niveau des synapses du cerveau et sont essentiels au fonctionnement des neurones.


  • Le DHA est important tout au long de la vie.
  • Le DHA Réduit la pression artérielle ( d’après l’EFSA )
  • Le DHA Réduit la concentration sanguine en triglycérides (d’après l’EFSA)
  • Le DHA L’EFSA rappelle que le DHA contribue au développement du cerveau
  • Le DHA L’EFSA rappelle que le DHA contribue au développement de l’oeil
  • Les microalgues trouvées dans la biodiversité marine et aquatique produisent du DHA, lesquelles microalgues sont la base de l’alimentation des poissons

Les experts nutritionnistes recommandent au moins 200 mg/jour de DHA en provenance de notre alimentation (et/ou d’EPA). 

 


Lisez l’article du 27 janvier 2010 qui leur est consacré sur ce sujet sur http://lci.tf1.fr/science/sante/2010-01/les-omegas-3-meilleur-remede-a-la-depression-5659913.html et vous n’aurez plus de doute sur le pouvoir thérapeutique des oméga-3.

Le DHA et le Système nerveux

Notre cerveau et nos neurones ont besoin de DHA tous les jours :

  • 
Le DHA est un élément structurel et fonctionnel du cerveau de toutes les membranes cellulaires et des neurones.
 Le DHA s’incorpore dans le système nerveux dès la vie fœtale, au troisième trimestre de grossesse, puis durant les premières années de vie. 

  • Le DHA est un constituant essentiel des membranes de nos cellules, et en particulier des neurones dans le cervaau.

Le DHA et le Système cardiovasculaire

  • Il y a plus de 30 ans, on avait déjà remarqué que les Esquimaux, et les Japonais (notamment les habitants de l’île d’Okinawa), gros consommateurs de poissons, avaient très peu d’infarctus du myocarde. 
Différents types d’études ont permis de comprendre le lien entre oméga 3 et système cardiovasculaire. . D’après l’EFSA, les études avec le DHA ont démontré 
une diminution des triglycérides 
et une action sur la pression sanguine.

Le DHA et les yeux

Le DHA a un rôle crucial au niveau de la rétine et améliore ainsi la vision.

  • Le DHA a un effet bénéfique sur la vision. En effet, le DHA est l’un des principaux constituants membranaires des cellules de la rétine.


* Le DHA est important tout au long de la vie, il est recommandé par les experts nutritionnistes.


Combien d'Omega 3 pour prévenir les risques cardiovasculaires ?

Combien de milligrammes d’acide gras Omega 3 avons-nous besoin quotidiennement pour prévenir les risques cardiovasculaires ?

Une étude réalisée par des chercheurs de l’INSERM et de l’INSA de Lyon et publiée dans le FASEB (Federation of American Societies for Experimental Biology) identifie la dose journalière optimale de DHA dont nous avons besoin afin de prévenir le Stress oxydatif.

Les acides gras oméga-3 à longues chaînes, contenus dans les lipides marins et ingérés dans les poissons gras, sont connus pour leurs effets bénéfiques dans les maladies cardiovasculaires. L’un de ces acides gras, appelé DHA (acide docosahexaénoïque), est de plus un composant important du cerveau et de la rétine où il joue un rôle fondamental dans le développement cérébral, l’apprentissage et la vision.

L'étude réalisée par des chercheurs de l’INSERM et de l’INSA de Lyon, coordonnée par Evelyne Véricel et Michel Lagarde (Unité Mixte de Recherche INSERM U-870/INSA de Lyon /Université Claude Bernard Lyon1/INRA U-1235, dirigée par Hubert Vidal), en collaboration avec le Centre de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes, viennent de montrer qu’une consommation modérée de DHA (200-400 mg/jour chez l’adulte en bonne santé) est optimale pour obtenir des effets bénéfiques par rapport à la prévention de maladie cardiovasculaire, de diabètes et d’athérosclérose ceci en se basant sur la mesure de plusieurs paramètres, notamment sanguins.

Ces données seront utiles aux organismes nationaux et internationaux chargés d’établir des " apports nutritionnels conseillés" (ANC). L’objectif des chercheurs de l’INSERM et de l’INSA de Lyon est maintenant de vérifier si la consommation d’une dose quotidienne de DHA située dans la gamme optimale observée dans la population en bonne santé, peut aussi améliorer des paramètres métaboliques chez les patients diabétiques à haut risque de pathologies cardiovasculaires.

Le DHA et le cerveau de l'enfant

  • Les Oméga 3, et notamment le DHA, sont cruciaux pour la croissance de l'enfant et de son cerveau, surtout pendant la période foetale et la petite enfance. Aussi, on cosneille aux jeunes mamans de pratiquer l'allaitement (le lait maternel étant très riche en Oméga 3 et Oméga 6) ou d'avoir recours à des laits enrichis. Des études scientifiques mettent en évidence l'effet du DHA sur le développement de la vision, de l'apprentissage, du QI...

La DHA (acide docosahexaénoïque) est un nutriment clé d'une alimentation équilibrée au 3ème trimestre de la grossesse.

L'acide docosahexaénoïque (DHA) est un acide gras présent, à l'état naturel, dans le lait maternel. Bon nombre de préparations pour nourrissons à base de lait en contiennent sous forme synthétique. Les fabricants ont demandé l'autorisation de pouvoir ajouter l'allégation de santé relative au DHA sur les aliments pour nourrissons, y compris aux préparations de suite, destinées aux enfants de 6 à 12 mois.

  • L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a répondu favorablement à la demande et la Commission européenne a proposé d'ajouter l'allégation ci-après à la liste des allégations autorisées: "l’apport de DHA dans les aliments pour bébés "contribue au développement visuel normal des nourrissons jusqu'à l'âge de 12 mois" : cette allégation est autorisée en Europe.


DHA et alimentation

Pour les adultes et séniors : le pool de DHA doit être entretenu par notre régime alimentaire .Aliments apportant des Oméga 3*

Aliments / Portion /  % ANC **


  • Huile de Noix : 10 ml / 60 % (ALA)
  • Huile de Colza  : 10 ml / 40 % (ALA)
  • Noix sèche : 20 g / 60 % (ALA)
  • Graine de lin  : 10 g / 100 % (ALA)
  • Saumon cuit  : 100 g / 800 % (DHA)
  • Epinards  : 150 g / 10 % (ALA)
  • OMEGA 3 DHA ALGOFIT™ : 1g / 100% * (DHA)
 Sources: CIQUAL, AFSSA, OCL (E.Gontier et al(2004), 11, p106) ; Source ALGOFIT 


Valeurs nutritionnelles du DHA

  • Valeur calorique pour 100 gr : 3616 Kj/861 Kcal
  • Valeur calorique par capsule 30,8 Kj/7,31 K cal
  • Protéines 0 g / 0 mg
  • Glucides 6.7 g / 36 mg
  • Lipides 92.4 g/ 483 mg
  • Fibres 4.4 g/ 23 mg
  • DHA 38.21 g/ 200 mg
  • Oméga 3 41.39 g / 216 mg
  • Oméga 6 17.54 g/ 92 mg

Pour 100 g/ par capsule

Les apports journaliers conseillés en DHA

  • Nos apports en DHA font cruellement défaut dans notre diète moderne. Pour couvrir les apports journaliers recommandés en DHA, le PNNS(Programme National Nutrition Santé) préconise de consommer du poisson au moins 2 fois par semaine. Mais souvent, cela ne suffit pas.

Le DHA fait trop souvent défaut dans notre assiette toutes les enquêtes alimentaires le montrent : notre consommation d’oméga 3 est bien loin des apports conseillés. Une carence qui peut avoir de nombreuses conséquences sur la santé : troubles cardiovasculaires, déprime, problèmes de vision… Zoom sur les risques d’un déficit en oméga. Les apports conseillés quotidiens sont les suivants1 :

................ ALA / DHA ........

Femmes  : 1600 mg / 250 mg

Hommes  : 2000 mg / 250 mg

Le DHA et les femmes enceintes

  • Femmes enceintes ou allaitantes  : 2000 à 2200 mg / 250 mg

Les aliments naturellement riches en oméga 3 sont assez peu nombreux : il s’agit principalement des huiles de colza, de noix, et de soja, pour l’ALA, et des poissons gras pour l’EPA et le DHA. De fait, nos apports en ALA sont 2 à 10 fois moins élevés que les recommandations, selon les enquêtes de consommation. Quant aux apports en EPA et DHA, il y a de grandes différences individuelles, et dans certains cas ils peuvent être quasi nuls.

La composition en acides gras du liquide amniotique et du lait maternel est très dépendante de l'alimentation de la femme enceinte puis allaitante. Une femme enceinte dispose de ses propres réserves en Oméga 3 mais celles-ci ne sont pas forcément suffisantes pour satisfaire ses besoins et ceux du foetus. Il est donc essentiel pour toute femme en âge de procréer de veiller à son alimentation en Oméga 3 et en particulier en DHA, car ceux-ci sont essentiels pour assurer un bon développement cérébral à son bébé.


Selon Le Parisien, une étude, parue dans Life Science en 2003, qui s'est attachée au cas de 10.000 femmes enceintes démontre que le DHA diminue le baby-blues post-accouchement. "Celles qui ont développé une dépression post-partum avaient un niveau moins élevé de DHA dans les lipides du plasma prélevé le jour de la naissance". Le baby-blues serait plus rare dans les pays où l'on consomme beaucoup de poissons et où le lait maternel est plus riche en oméga 3.


Le DHA et les seniors

  • Le DHA et la lutte contre les déficiences intellectuelles chez les personnes agées : le cerveau adulte évolue en permanence et avec l'âge, certaines des ses fonctions peuvent être affectées. Plusieurs études montrent que la consommation régulière d'Oméga 3, notamment de DHA, permettrait de ralentir le vieillissement cérébral et de diminuer les risques d'apparition de démence, de maladies d'Alzheimer...

DHA et dépression


Des études observationnelles ont démontré qu'il y a i un lien entre Dépression et Apports réduits en oméga-3. D'autres études cliniques non contrôlées ont mis en lumière leur bénéfice pour le traitement ce trouble de l’humeur. D'après le Parisien, deux chercheurs français de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) viennent de confirmer que ces acides gras polyinsaturés présents notamment dans l'huile de noix, de soja et certains poissons comme le saumon ou le maquereau, permettraient de prévenir et de traiter la dépression mais aussi les troubles bipolaires.

L'un de deux scientifiques, Pierre Astorg, "a épluché toutes les recherches réalisées depuis une douzaine d'années sur le rapport entre consommation de poisson et dépression", raconte Le Parisien. Le journal évoque une étude chinoise de 2004 qui a comparé la teneur en omégas 3 des globules rouges de cent patients hospitalisés après une tentative de suicide, et de cent autres admis après un accident de la route. "Les patients suicidaires avaient des niveaux d'EPA et de DHA (les acides gras contenus dans le poisson) beaucoup plus bas que les accidentés". (source : lci.tf1.fr/science/sante/2010-01/les-omegas-3-meilleur-remede-a-la-depression-5659913.html


Le DHA pour les végétariens

  • Aux alentours de 40 ans, on devient plus vigilant sur la manière de s’alimenter sainement. Les nutritionnistes et les gouvernements rappellent constamment aux personnes de consommer une diète équilibrée à teneur limitée en lipides, à teneur élevée en fibres en évitant les aliments contenant des teneurs élevées en graisses saturées, en sucre et en sel.

Le régime végétarien classique peut répondre en partie à ces recommandations, mais parfois un régime végétalien strictement suivi peut conduire à des états carencés parfois graves. Il s'agit de consommer ce qu'il faut comme DHA et micro-algues pour permettre de suivre un régime végétarien et diminuer les risques de carences pour les enfants et l'entourage.

Pallier les carences éventuelles

La BNF (British Nutrition Fondation) a signalé que certains végétariens pouvaient se trouver dénutris et carencés en certains aminoacides, en vitamine B12, en Fer en Calcium et en Zinc. Le lait, les œufs, le yaourt le poisson des compléments alimentaires sont parfois recommandés malgré tout afin de palier les carences.

Un point très important qui est souligné par la société végétarienne de France est la carence en Oméga 3 de type longue chaîne, plus simplement appelés DHA et EPA. Ces oméga 3 sont la base du développement et de la constitution de notre cerveau et de notre vision. Malheureusement le très jeune enfant n’est pas capable de le synthétiser et compte sur le lait de sa maman qui doit en contenir pour constituer son cerveau et son système oculaire. Quant à l’adulte il n’en synthétise que très peu et encore moins quand la présence d’oméga 6 est trop importante dans son régime ( cas de certaines huiles végétales notamment l’huile de palme hélas trop souvent utilisée car très peu chère )

Le problème pour les végétariens, les mamans végétariennes les enfants de végétariens et les enfants végétariens est que les seuls aliments accessibles de consommation courante contenant du DHA et de l’EPA sont les abats et particulièrement la cervelle, le poisson et particulièrement les poissons gras. Les oméga 3 contenus dans les végétaux terrestres sont à courte chaine (ALA) et s’ils sont suffisants pour rééquilibrer le régime des adultes, ce n’est pas du tout le cas pour les enfants

La seule source d’oméga 3 adaptée au régime de type végétarien et végétalien provient des microalgues et notamment de la microalgue SCHYZOCHITRIUM, oméga 3 base microalgues qui sont des végétaux aquatiques. Il faut souligner que certaines macroalgues peuvent contenir des oméga 3 mais ces macroalgues récoltées dans la mer sur nos côtes ne sont pas à l’abri des contaminations de l’environnement et leur récolte peut contribuer à déséquilibrer le milieu naturel . Pour garder un moral d’acier, un grand coeur, un œil sur votre capital santé et prévenir et assurer votre avenir.

Prendre quotidiennement une capsule d’OMEGA 3 DHA provenant de microalgues possédant un taux de DHA élevé. Les suppléments sont encapsulés dans une capsule végétale de manière à protéger et conserver l'intégrité de l'huile OMEGA 3 DHA


Comment utiliser le DHA

  • Chez l’enfant et l’adolescent : 1 capsule par jour pendant un repas
  • Chez l’adulte : 1 capsule par jour pendant un repas
  • Attention pour les personnes ne pouvant avaler une capsule , mélanger le contenu de celle ci dans le repas liquide ou solide .


Comment conserver le DHA ?

  • Le DHA est fragile et sensible à la chaleur, à l’oxydation au contact de l’air et à la lumière. Lorsqu’il est incorporé au moment de la production d’un aliment de type industriel, le DHA est détruit.
  • Il est recommandé de garder les supplements en DHA au frigidaire.


Qualité et sécurité du DHA

Le DHA proposé par consoGlobe a été produit à partir de la microalgue Schyzochitrium commercialisé a reçu l’autorisation de mise sur le marché en 2003 (12- 6- 2003 JO CE) comme nouvel ingrédient alimentaire sur décision de la commission de la communauté européenne.

COMPOSITION du DHA - OMEGA 3 de consoGlobe

  • Huile extraite de la microalgue Schyzochitrium sp.à teneur élevée en DHA 100% végétal
  • Ne se substitue pas à une alimentation diversifiée
  • Ingrédients : une capsule entière contient 200 mg de DHA
  • Huile extraite de la microalgue Schyzochitrium sp.à teneur élevée en DHA, Amidon modifié( E1422), Glycérine, huile de tournesol, water, Carraghenane (agent d’enrobage E407), Sorbitol (Edulcorant E420), Ascorbyl palmitate (Antioxydant E304), Tocophérol (Antioxydant E308), Arôme naturel, Lecithin tounesol (Emulsifiant E322), Béta-Carotène (Colorant E160), Caramel (Caramel E150).
  • Enrobage : 0, 263 g
  • Amidon modifié, Glycérine, water , Carraghenane (agent d’enrobage E 407), Sorbitol (Edulcorant E 420)

Conseil d’utilisation du DHA

  • 1 capsule par jour
  • Ne pas dépasser la dose conseillée
  • Convient aux végétariens
  • à conserver de préférence dans un endroit sec et à température ambiante
  • Complément alimentaire et non un aliment ; ne remplace pas des repas équilibrés
  • 200 mg DHA / capsule

Le DHA est-il bon pour nos chiens et chats ?

Oui, on peut introduire du DHA dans l’alimentation des chiens et des chats


La prodeuction mondiale de DHA

Les huiles de poisson, source actuelle principale de DHA

  • Le poisson représente une source majeure de nourriture pour l’homme (protéines, lipides) et sa consommation est recommandée pour ses effets bénéfiques sur la santé. La production mondiale de poissons des pêches de capture et de l’aquaculture a été estimée par la FAO à 130 millions de tonnes en 2002 (exceptée la Chine, le plus gros producteur), 76 % pour la consommation humaine, 24 % pour les huiles et les farines. Cette production s’établissait à 20 millions de tonnes en 1950. Le poisson d’élevage y prend une part croissante. La production mondiale des huiles de poisson, fluctuante en général, a diminué d’environ 40 % en cinq ans, s’établissant en 2004 à 930 000 tonnes. La situation dans l’utilisation de ces huiles a radicalement changé. En effet, la part dévolue à l’aquaculture n’était en 1990 que de 16 %, pour atteindre 57 % en 2000. La part destinée à la consommation humaine est dans le même temps passée de 70 à 31 %.

Les poissons les plus couramment utilisés pour la production d’huile sont les suivants : anchois, capelan, morue, hareng, maquereau, menhaden, saumon, sardine. Il s’agit de poissons gras, à partir desquels 90 % des huiles sont produites, et où les lipides sont concentrés principalement sous la peau, autour des intestins et du muscle blanc. Les triglycérides sont le composant majeur de ces huiles. On distingue les poissons gras qui contiennent plus de 5 % de lipides et les poissons très gras avec plus 10 % de lipides, mais les teneurs s’avèrent très variables en fonction de la température ou de l’abondance du phytoplancton. Ainsi, les taux de lipides de la partie comestible (70 % du poids total en moyenne) varient considérablement : 2-9 % pour le hareng, 2-23 % pour la sardine, 5-14 % pour le menhaden

(Bergé JP, Barnathan G. Recent advances in fatty acids from lipids of marine organisms : molecular biodiversity, roles as biomarkers, biologically-active compounds and economical aspects. In : Le Gal Y, Ulber R, eds. Marine Biotechnology. Berlin : Springer-Verlag, 2005 : 49-125 ; (Series Advances in Biochemical Engineering/Biotechnology) (96)./ Masuda R. The critical role of docosahexaenoic acid in marine and terrestrial ecosystems : from bacteria to human behavior. In : Browman HI, Skiftesvik AB, eds. The Big Fish Bang. Proceed. 26th Annual Larval Fish Conference. Bergen, Norway : Publ. by Instit Mar Res, 2003 : 249-56. / FAO Fisheries Department. Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture, SOFIA. 2004 ; (164 p))

À la différence des autres corps gras, les huiles de poisson contiennent EPA et DHA en proportions élevées, respectivement 14-19 % et 5-10 % en moyenne (jusqu’à 40 % en AG dièniques et polyèniques). Les poissons d’eau douce sont en général capables d’accomplir allongement et désaturation à partir de précurseurs courts (acide alphalinolénique) en EPA et DHA tandis que les poissons marins ne le peuvent pas en raison d’une activité Δ5-désaturase très faible ou inexistante. Pour ces derniers, EPA et DHA doivent être apportés par l’alimentation. Dans l’environnement marin, la production de DHA est limitée aux micro-organismes et aux micro-algues photosynthétiques. L’EPA et le DHA des huiles de poissons ont donc principalement pour origine les lipides des micro-algues constituant le phytoplancton [17, 20]. Ces acides gras suivent la chaîne alimentaire qui conduit aux poissons via le zooplancton. Les poissons d’élevage ont donné lieu à de nombreuses publications qui ne peuvent être résumées ici mais qui font un large usage des compléments en AGPI [27]. Les poissons d’eau douce, en dépit d’un contenu en AGPI ω6 relativement important, mériteraient d’être davantage étudiés, en premier lieu les plus consommés localement ou bien ceux surtout destinés à l’exportation

(Corraze G, Kaushik S. Les lipides des poissons marins et d’eau douce. OCL 1999 ; 6 : 111-5. / Rasoarahona JRE, Barnathan G, Bianchini JP, Gaydou EM. Annual evolution of fatty acid profile from muscle lipids of the common carp (Cyprinus carpio) in Madagascar inland waters. J Agric Food Chem 2004 ; 52 : 7339-44./ Rasoarahona JRE, Barnathan G, Bianchini JP, Gaydou EM. Influence of season on the lipid and fatty acid profiles of three Tilapia species (Oreochromis niloticus, O. macrochir and O. rendalli) from Madagascar. Food Chem 2005 ; 91 : 683-94.).


Les micro-algues cultivables riches en DHA/les dinophycées

  • Le phytoplancton joue un rôle majeur dans les écosystèmes aquatiques en fournissant oxygène et nutriments de base aux autres organismes des chaînes trophiques [71, 72]. L’abondance et la composition biochimique du phytoplancton dépendent des paramètres environnementaux tels que la lumière, la température, la salinité, la nature des nutriments disponibles. Les micro-algues, grâce à leurs teneurs en AGPI, représentent une source alternative importante, dès lors qu’elles peuvent être cultivées en milieu contrôlé [Henderson RJ. The production of n-3 polyunsaturated fatty acids in marine organisms. Lipid Technol 1999 : 5-10., 73-81]


La demande croissante pour le DHA

  • La demande en DHA va sans doute encore augmenter et, dans ce contexte, les efforts de la recherche pour mettre au jour de nouvelles sources vont se poursuivre. Des efforts de recherche-développement se déploient actuellement pour trouver les procédés qui permettront de valoriser durablement les quantités énormes de déchets et co-produits halieutiques puisqu’il a été montré que ceux-ci contiennent des taux importants de composés valorisables comme les AGPI, les phospholipides, les protéines. Les dinophycées et les protistes marins thraustochytrides apparaissent comme les organismes les plus prometteurs pour une production massive de DHA, mais il reste un vaste champ d’investigation pour évaluer de nouvelles espèces et pour perfectionner les méthodes de culture et les méthodes d’extraction et purification. (.jle.com/fr/revues/agro_biotech/ocl/e-docs/00/04/30/64/article.phtml)

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