Energies marines
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Ce Pôle énergies marines est basé au Technopole Brest-Iroise et il sera le centre de recherches et d’essais dédié aux énergies décarbonées, ce qui fait de la passage la côte bretonne le coeur de la filière française. Ingénieurs et chercheurs centreront leurs travaux sur les éoliennes en mer flottantes, les hydroliennes (énergie des courants) comme L’Arcouest – voir notre page de une ci-dessus –, les systèmes houlomoteurs (énergie de la houle) et l’énergie thermique des mers (ETM). Ces projets d’envergure seront menés en partenariat avec plusieurs industriels comme EDF Énergies Nouvelles, DCNS, GDF Suez, Alstom ou Areva. | Ce Pôle énergies marines est basé au Technopole Brest-Iroise et il sera le centre de recherches et d’essais dédié aux énergies décarbonées, ce qui fait de la passage la côte bretonne le coeur de la filière française. Ingénieurs et chercheurs centreront leurs travaux sur les éoliennes en mer flottantes, les hydroliennes (énergie des courants) comme L’Arcouest – voir notre page de une ci-dessus –, les systèmes houlomoteurs (énergie de la houle) et l’énergie thermique des mers (ETM). Ces projets d’envergure seront menés en partenariat avec plusieurs industriels comme EDF Énergies Nouvelles, DCNS, GDF Suez, Alstom ou Areva. | ||
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+ | A Cherbourg, le 24 janvier 2014. Ouest Normandie Energies Marines a reçu mercredi, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Cherbourg-Cotentin, Alstom, l’un des grands industriels de l’éolien et de l’hydrolien. Le territoire bas-normand est LE territoire des EMR en France, avec un parc éolien offshore et le plus gros potentiel hydrolien d’Europe | ||
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Les énergies marines
Les énergies marines (EMR)
Parmi les énergies marines, il y a : l'énergie de la marée (énergie marémotrice), l'énergie de la houle (énergie houlomotrice), l’énergie des vagues, l’énergie des courants (énergie hydrolienne) ou encore l’énergie thermique des mers (ETM)…
Une autre forme d'énergie marine : Des bouées génératrice d'électricité
En mars 2012, l’État a confirmé la labellisation du projet France Énergies Marines.
Ce Pôle énergies marines est basé au Technopole Brest-Iroise et il sera le centre de recherches et d’essais dédié aux énergies décarbonées, ce qui fait de la passage la côte bretonne le coeur de la filière française. Ingénieurs et chercheurs centreront leurs travaux sur les éoliennes en mer flottantes, les hydroliennes (énergie des courants) comme L’Arcouest – voir notre page de une ci-dessus –, les systèmes houlomoteurs (énergie de la houle) et l’énergie thermique des mers (ETM). Ces projets d’envergure seront menés en partenariat avec plusieurs industriels comme EDF Énergies Nouvelles, DCNS, GDF Suez, Alstom ou Areva.
A Cherbourg, le 24 janvier 2014. Ouest Normandie Energies Marines a reçu mercredi, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Cherbourg-Cotentin, Alstom, l’un des grands industriels de l’éolien et de l’hydrolien. Le territoire bas-normand est LE territoire des EMR en France, avec un parc éolien offshore et le plus gros potentiel hydrolien d’Europe
Les énergies marines renouvelables (EMR)
La filière des énergies marines renouvelables (EMR) se développe en France. Le développement des EMR peut être une chance pour la France d’accélérer sa transition vers un modèle énergétique plus soutenable… à condition qu’il se fasse dans des conditions satisfaisantes pour la protection de la biodiversité.
Dans la perspective d’une décarbonisation du secteur énergétique et de la sortie du nucléaire,un développement ambitieux et propre des EMR est souhaitable.
Lobjectif français en matière d’énergie marine (6000 MW en 2020) est à la fois assez peu ambitieux au regard du potentiel et pourtant difficilement atteignable à l’horizon 2020 car la France s’est lancée tardivement dans la course et ne s’est pas encore dotée d’une stratégie nationale intégrée claire. La France doit rattraper son retard et les EMR prendre une place plus importante dans le mix énergétique.
Le développement des énergies marines renouvelables est prioritaire dans les outre-mer
La priorité doit être donnée aux outre-mer, où la dépendance aux énergies importées est la plus forte.
Djà en 2009, le Grenelle de la mer prévoyait la mise en place d’un démonstrateur d’énergie thermique des mers dans chaque territoire ultramarin. Mettons en œuvre cet engagement et faisons des outre-mer des territoires à la pointe des énergies marines renouvelables. Outre le fait de participer à leur plus grande autonomie énergétique, cette stratégie permettra de créer des emplois à forte valeur ajoutée et une expertise R&D très largement exportable.
Pas n’importe où, et pas n’importe comment
Si le développement des EMR est souhaitable, il ne doit pas se faire au détriment de la protection des écosystèmes et de la biodiversité. Les choix d’implantation doivent préserver au mieux les habitats et les espèces. Les études d’impact doivent être réalisées de manière sérieuse et transparente, et des mesures compensatoires doivent être mises en œuvre là où les impacts sont négatifs.
Il ne faut pas oublier non plus que certaines réflexions sont indissociables du développement des EMR : raccordement à terre, aménagements induits sur le littoral et dans les ports… Les EMR doivent aussi être dimensionnées proportionnellement aux capacités de l’environnement à terre à intégrer ces activités nouvelles. Leur développement ne doit surtout pas servir de prétexte à mener à terre des projets d’aménagement particulièrement nuisibles à la biodiversité.
Voir aussi sur l'énergie marine
[ Hydraulique ] [ Electricité verte ] Energie marémotrice Energie Hydraulique