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Eau du robinet

Eau du robinet

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Au cours de l'année, les congés scolaires représentent des périodes de faible consommation alors que les records de consommation s'observent les jours de canicule (plus de 30°C), habituellement en juin ou en septembre. Traditionnellement, les jours de plus faible consommation de l'année ont lieu le dimanche de Pâques, le 15 août ou le 25 décembre. (source : eaudeparis.fr)
Au cours de l'année, les congés scolaires représentent des périodes de faible consommation alors que les records de consommation s'observent les jours de canicule (plus de 30°C), habituellement en juin ou en septembre. Traditionnellement, les jours de plus faible consommation de l'année ont lieu le dimanche de Pâques, le 15 août ou le 25 décembre. (source : eaudeparis.fr)
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<H3> L'eau polluée qui sort du robinet </H3>
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Selon une étude UHC-Que choisir de janvier 2014, 1.5 million de personnes reçevaient une eau trop polluée à leur robinet en 2013. c'est néanmoins un progrès par rapport à 2012 avec 280.000 Français supplémentaires qui reçoivent une eau conforme à la réglementation.
<H3> Le contrôle sanitaire de l'eau du robinet </H3>
<H3> Le contrôle sanitaire de l'eau du robinet </H3>

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Sommaire

L'eau du robinet

  • L'eau du robinet est l'un des biens de consommation les plus sûrs et les plus contrôlés du monde. D'ailleurs, l'eau du robinet est jugée « sûre » par 83% des Français, un chiffre qui croît de 2 points par rapport à 2008. Pour beaucoup boire l'eau du robinet, ça coule de source
  • En France, on consomme en moyenne 150 litres d'eau par jour et par personne, soit l'équivalent d'une baignoire remplie. À Paris, la consommation journalière est de l’ordre de 120 litres d’eau.
  • L’eau du robinet est évidemment une eau adaptée à une consommation quotidienne.
  • L'eau du robinet contient des minéraux et des oligo-éléments. Tout au long de son parcours naturel, l’eau se charge de nombreux sels minéraux et oligo-éléments.

Pourtant des polémiques apparaissent régulièrement du fait des menaces de pollution qui pèse sur l'eau du robinet du fait des nitrates, PCB, pesticides, etc...

La dégradation de la ressource en eau est manifeste en France : en 30 ans, 50% des zones humides de l’hexagone ont disparu. De nombreuses rivières et milieux aquatiques, ont été pollués par les pesticides, nitrates, fluors et ont vu leur équilibre perturbés par les barrages, les digues et autres canalisations.

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La France, bien dotée en eau douce

  • La France est bien dotée en eau : 7000 m3 disponibles par personne et par an alors que le seuil du « stress hydrique » est fixé à 1700 m3.

Mais une approche globale présente des risques car elle fait oublier un fait majeur : la quantité d’eau disponible est liée avant tout aux caractéristiques locales.

  • Dès lors la situation est différente : un habitant de l’Artois dispose de 800 m3 d’eau par an tandis qu’un riverain de la Garonne de 6600 m3. Et puis nous avons pris l’habitude de puiser dans les nappes souterraines plutôt que dans les eaux de surface car elles sont plus propres : nous puisons ainsi dans certaines nappes plus vite qu’elles ne se reconstituent.
  • La seconde partie du 20ème siècle a été celle de l’eau facile, celle où l’on consommait en France de l’eau sans compter, où les surfaces irriguées ont été multipliées par 3 en l’espace de 30 ans.

L'eau du robinet, boisson écolo par excellence

  • Pas besoin de pétrole pour l'eau du robinet comme pour la fabrication et le transport des bouteilles. Sans oublier l'absence de déchets engendrés. L'eau du robinet est bonne pour l'environnement
  • L'eau du robinet est plus pratique que l'eau en bouteille et surtout beaucoup plus abordable: un litre d'eau du robinet coûte en moyenne 0,0035 euro... c'est-à-dire 100 à 300 fois moins qu'un litre d'eau en bouteille.
  • Par ailleurs, l'emballage des bouteilles d'eau représente 80% de son prix, et l'eau, 20%....
  • D'après l'Agence de l'eau, le budget annuel moyen d'un Français qui privilégie l'eau du robinet plutôt que l'eau en bouteille passe de 142 € à 1,5€!

L'eau du robinet est-elle polluée ?

  • Selon l’Institut de Veille Sanitaire (IVS), il resterait encore en France 50 000 km de canalisations d’eau potable véhiculant du chlorure de vinyle monomère (ce qui représenterait une population d’environ 600 000 habitants), une information relatée par le Journal de l’Environnement (édition du 15 juillet 2000).
  • Ce gaz toxique qui migre dans l’eau est classé cancérogène pour l’homme par le centre international de recherche sur le cancer depuis 1987. Plus précisément, le CVM est un facteur de risque avéré de l'angiosarcome hépatique, un cancer « rare et de très mauvais pronostic » selon les termes de l’InVS. C’est surtout dans le département d’Indre et Loire que les cas les plus importants ont été détectés. Depuis 2007, le chlorure de vinyle est contrôlé, mais toutes les conduites n’ont pas été remplacées.

6 contaminants doivent être recherché dans votre eau du robinet pour savoir si elle convient à votre santé. Pesticides, nitrates, sélénium, qualité bactériologique, aluminium, radioactivité.


Quand boit-on de l'eau ?

  • A Paris, quelque soit l’heure, jour et nuit, vous disposez de la même pression au robinet. C’est un des rôles du Centre de Contrôle et de Commande de l’eau de Paris que de garantir une pression constante tout en régulant production et distribution en fonction des besoins des usagers.

En jour de semaine, la pointe de consommation a lieu vers 8h00.

Ensuite, au cours de la journée, la consommation est stable avec deux augmentations moins marquées à l'heure du déjeuner et du dîner (à 13h00 et à 19h30). La consommation chute après la fin des programmes de télévision de début de soirée (vers 23h00) et descend à son niveau minimum entre 2h00 et 4h00.

Le samedi et le dimanche, ainsi que les jours fériés, la consommation est plus faible et la pointe du matin a lieu plus tard.

Au cours de l'année, les congés scolaires représentent des périodes de faible consommation alors que les records de consommation s'observent les jours de canicule (plus de 30°C), habituellement en juin ou en septembre. Traditionnellement, les jours de plus faible consommation de l'année ont lieu le dimanche de Pâques, le 15 août ou le 25 décembre. (source : eaudeparis.fr)

L'eau polluée qui sort du robinet

Selon une étude UHC-Que choisir de janvier 2014, 1.5 million de personnes reçevaient une eau trop polluée à leur robinet en 2013. c'est néanmoins un progrès par rapport à 2012 avec 280.000 Français supplémentaires qui reçoivent une eau conforme à la réglementation.

Le contrôle sanitaire de l'eau du robinet

  • La qualité de l’eau distribuée est régulièrement contrôlée et doit rester dans les limites de qualité : à cet effet, il existe des seuils de concentration maximale (CMA) de certains éléments dans l’eau. L’eau du robinet, puisée dans le milieu naturel, est contrôlée afin que les teneurs en sels minéraux, oligo-éléments et autres éléments respectent les limites de qualité.
  • Le ministère du Développement durable soulignait en mai 2010 que "le contrôle sanitaire de l’eau couvre chaque stade du circuit de l’eau, de la source jusqu’au robinet du consommateur, c’est à dire les captages, les stations de traitement, l’inspection des installations de production et de distribution".

NB : Une eau totalement pure chimiquement n’est pas conforme aux critères de potabilité.


  • Le contrôle de l'eau du robinet représente "chaque année par plus de 310.000 prélèvements et plus de 8 millions de résultats analytiques portant sur près de 800 paramètres mesurés",
  • En cas de dépassement des limites de qualité, des restrictions de consommation de l'eau pour certains usages sont imposées par les autorités sanitaires. La distribution de l'eau est alors stoppée dès qu’un dépassement présente des risques avérés pour la santé".

L'eau du robinet est l'un des biens de consommation les plus sûrs et les plus contrôlés du monde. D'ailleurs, l'eau du robinet est jugée « sûre » par 83% des Français, un chiffre qui a cru de 2 points en 2010 par rapport à 2008

310 000 prélèvements sont réalisés chaque année pour contrôler l'eau du robinet en France et est un des aliments les plus contrôlés avec au total 8 millions de résultats d'analyse d'eau du robinet expertisés. Une soixantaine de paramètres de qualité sont vérifiés : compostion naturelle de l'eau, qualités organoleptiques (saveur, couleur, odeur), microbiologiques (bactéries, virus), substances indésirables (fluor, nitrates) ou toxiques (chrome, mercure, plomb), pesticides.


Le prix de l'eau du robinet

La facture d'eau à Paris

Selon Eaux de Paris :

  • Le prix de l’eau à Paris au 1er janvier 2012 était de 3,0163 €/m3 TTC.
  • La Ville de Paris a décidé de stabiliser la part « eau potable » de la facture, ce qui représente 34,27 % du prix de l’eau.



Les attentes des Français vis à vis de l'eau potable

Les Français s’inquiètent de la pollution de l’eau et plébiscitent le Droit à l’eau et à l’assainissement

Tels sont deux des principaux enseignements du sondage réalisé par l’Institut Harris Interactive pour le SIAAP, service public de l’assainissement francilien. En ouverture du Forum Mondial de l’Eau qui se tient à Marseille jusqu’au 17 mars 2012, le SIAAP a souhaité interroger les Français sur les enjeux environnementaux et sociaux de l’eau et de l’assainissement.

Engagé depuis plusieurs mois dans la préparation du Forum Mondial et présent à Marseille durant toute la semaine pour de nombreux débats liés à son cœur de métier – l’assainissement – et à la promotion du Droit à l’eau et à l’assainissement, le SIAAP trouve un encouragement à son action dans les résultats de ce sondage (cf détail en annexes) qui montrent que :

  • la pollution de l’eau est aujourd’hui aux yeux des Français LA priorité environnementale à traiter dans les années à venir ;Ø les Français sont attentifs à leurs usages domestiques de l’eau et considèrent que la priorité est d’agir sur les usages industriels et agricoles ;Ø que si les Français sont partagés sur le statut de l’eau aujourd’hui – produit marchand ou bien commun de l’humanité – ils souhaitent en revanche et sans nuance qu’elle devienne demain un bien commun de l’humanité
  • que la France a un rôle à jouer selon eux pour promouvoir au niveau mondial le Droit à l’eau potable et à l’assainissement ;
  • que pour mettre en œuvre ce Droit, en France, la création d’un nouveau Droit social sous la forme d’une « allocation Eau » pourrait être une solution.

Pour aller plus loin : L’eau et l’assainissement s’avèrent être une préoccupation majeure pour les Français :

  • 95% des Français considèrent qu’il est important d’agir sur la pollution de l’eau, devant la pollution de l’air (94%), l’extinction d’espèces animales et végétales (88%), l’épuisement des énergies fossiles (87%), le réchauffement climatique (84) % et l’étalement urbain (68%).
  • A leurs yeux, l’assainissement est au cœur des enjeux car l’absence d’épuration des eaux aurait pour conséquence pour 96% d’entre eux « des maladies graves chez les individus » et pour 95% « des menaces pour les écosystèmes et la diversité des espèces vivantes ».
  • Considérant l’eau comme une ressource limitée à 82%, ce qui pourrait conduire à des problèmes de pénurie, les Français déclarent logiquement faire attention à la quantité d’eau qu’ils utilisent (91%) et aux recommandations qui leur sont délivrées sur ces usages (86%).
  • Enfin, les usages prioritaires sur lesquels il faut agir pour faciliter le traitement des eaux usées et donc mieux protéger la ressource sont selon eux les usages industriels et sur les usages agricoles, en France comme à l’international. L’eau doit devenir un bien commun de l’Humanité et le Droit à l’eau être davantage respecté : La moitié des personnes interrogées considère que l’eau est aujourd’hui un produit marchand (49%) et l’autre moitié un bien commun de l’Humanité (49%).
  • Mais plus de 9 Français sur 10 considèrent que l’eau devrait être un bien commun de l’Humanité (95% contre 3% pour un produit marchand). Néanmoins, seule une minorité des Français (35%) déclare savoir que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a reconnu l’accès à une eau potable et à un système d’assainissement comme un Droit de l’Homme fondamental. Jugé respecté en France (89%) et en Europe (83%), l’accès à une eau potable et à l’assainissement ne l’est pas en revanche dans les pays en développement selon 86%, dont 30% qui le juge « pas du tout respecté ». Enfin, interrogés sur la meilleure façon d’améliorer l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement, les Français privilégient la modulation des tarifs de l’eau en fonction du volume d’eau consommé (plus le volume d’eau consommé est important, plus le prix du mètre cube d’eau supplémentaire est élevé), considérée comme efficace par 65% des Français.
  • Mais la création d’un nouveau droit social à l’eau et à l’assainissement, via une allocation permettant de réduire le poids de la facture d’eau dans le budget des foyers modestes, est également plébiscitée par 1 Français sur 2.
  • La baisse du prix de l’eau, considérée comme efficace par 48% des Français arrive en troisième position. De fortes attentes envers la France dans le cadre du Forum Mondial de l’EauPrès des ¾ des Français (74%) estiment que la France a un rôle à jouer dans la promotion du droit à l’eau potable et à l’assainissement sur la scène internationale, tandis que seulement 23% des Français estiment au contraire que la France n’a pas à le promouvoir, car il s’agit d’un sujet à traiter à une échelle plus locale.
  • D’une manière générale, les Français perçoivent bien l’urgence et le caractère transnational des problématiques liées à l’eau et à l’assainissement. Ainsi, dans le cadre du Forum Mondial de l’Eau, une majorité de Français souhaite avant tout voir la France s’engager pour porter des messages et des solutions en ce qui concerne la protection de la ressource (55%) et l’aide aux pays en développement en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement (50%).
  • Les Français attendent également de la France, mais dans une moindre mesure, sur la responsabilité des États dans la gestion de l’eau (43%), les solutions permettant de réaliser des économies d’eau (40%), le partage équitable de la ressource à l’échelle mondiale (36%), ou encore la responsabilité des collectivités locales dans la gestion de l’eau (26%).

Étude réalisée par Harris Interactive pour le SIAAP (le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) par Internet du 20 au 22 février 2011 auprès d’un échantillon de 1226 individus représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive et selon la méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).


Le danger des médicaments pour l'eau potable

  • Selon lAssociation Santé Environnement France (Asef - 2.500 médecins en France) des millions de Français boivent une eau trop chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments, qui peut parfois même être radioactive. Par ailleurs, il y aurait des risques de présence de résidus toxiques de médicaments dans l'eau du robinet.
  • Selon l'étude réalisée par l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, en janvier 2011, 25% des échantillons d’eau testés contiennent des traces de médicaments (caféine, antiépileptiques et anxiolytiques sont les plus représentés). Ces traces chimiques proviennent principalement de nos urines et des déjections des animaux d’élevage. Sur près de 30 000 tonnes de médicaments non utilisés par an, seules 13 000 tonnes sont récupérées dans les pharmacies.
  • Des gestes simples, comme ramener ces médicaments non utilisés en pharmacie, permettent d’éviter de les jeter à l’évier ou à la poubelle. Car que ce soit via les réseaux d’eau usée ou indirectement à travers les sols des décharges, en raison du ruissellement, ces résidus médicamenteux se diffusent dans les rivières comme dans les nappes souterraines.
  • Bien que les quantités mesurées dans les milieux aquatiques soient infimes, de l’ordre du nanogramme par litre, les conséquences environnementales et sanitaires sont encore mal connues. Certains effets de résistance bactérienne dans l’environnement sont par exemple mis en évidence. Il apparait donc essentiel d'évaluer le risque éventuel lié à la présence de ces molécules, tant pour l'homme que pour les écosystèmes, et d’engager des actions de réduction de la dispersion médicamenteuse dans l’eau. C’est l’objectif de ce premier Plan national sur les résidus de médicaments dans l’eau, élaboré par les ministères en charge de l’Écologie et de la Santé et divulguées fin mai 2011.

La distribution de l'eau potable

  • L'eau du robinet circule dans un énorme réseau de distribution

"4,5 milliards de m3 d’eau potable sont distribués dans notre pays chaque année. On estime en moyenne à 1€ par jour et par famille le prix de l’eau. Ce prix varie parce qu’il intègre à la fois des facteurs liés au service lui-même de fourniture d’eau, mais aussi des facteurs techniques et géographiques. Quelles que soient ces variations, la facturation s’établit essentiellement au volume consommé. Le prix est établi sur la base du principe de « l’eau paie l’eau », c'est à dire que la très grande majorité des dépenses liées à l’eau et à l’assainissement sont couvertes par la facture d’eau. Il intègre les dépenses liées à tous les frais fixes (investissements et fonctionnement des équipements de la gestion du service d’eau et d’assainissement) ainsi que les redevances.

L’économie du système de l’eau repose donc principalement sur la notion de volume. Ce modèle économique est-il vertueux ? Rend-il suffisamment compte de la nécessité de protéger les ressources en eau ? Incite-t-il à faire attention à la ressource en eau ? Faut-il que le prix de l’eau soit plus dissuasif pour encourager les économies d’eau ?

A contrario, on peut également se demander si c’est au consommateur d’eau potable de financer toutes les actions nécessaires à la protection de la ressource, à la réhabilitation des cours d’eau et des nappes phréatiques, lorsque l’on sait que cela va nécessiter des efforts technologiques importants. Le principe selon lequel l’eau paie l’eau est-il encore valable ?

Certains opérateurs privés proposent aux collectivités de faire dépendre leur rémunération, de la performance environnementale de leurs solutions et notamment de leur capacité à éviter les émissions de gaz à effet de serre et à réduire la pression sur la ressource" source : deesneuvessurleau.net

Un point de vue sur l'eau du robinet

Faut-il faire bouillir l'eau du robinet  ?

  • De nombreuses personnes pensent que faire bouillir l'eau du robinet lui enlève toute sa nocivité; ceci est partiellement faux car le fait de faire bouillir détruit, certes, les microbes mais concentre les éléments indésirables. La quantité de chlore reste quasiment identique, le calcaire se transforme en tartre sous l'effet de la chaleur, ce qui se traduit par le dépôt blanc dans les casseroles, tartre qui se dépose également dans notre organisme."

Faire bouillir l’eau du robinet pour enlever les germes qui sont passés au travers de la désinfection sert à rien. Ce n’est pas ça qui va jouer un rôle majeur et déterminant quant à la qualité de l’eau. Effectivement, cela n’aura aucune action sur les ions présents dans l’eau. Sur les molécules organiques surtout celles d’origine biologique cela en aura beaucoup. C’est comme quand on fait cuire un œuf, l’albumine change de conformation spatiale (sa forme en 3 dimensions) et donc de couleur. Elle perd par là même son potentiel d’action. Ca sera pareil pour les biomolécules présentes dans l’eau. Sauf que là on parle d’eau du robinet et qu’il n’y a pas ce type de molécule au robinet du consommateur.

Enlever le chlore de l'eau du robinet  ?

  • Pour le chlore, il suffit de remplir sa carafe d’eau 30 minutes avant le repas et de la laisser à l’air libre pour que le chlore dégaze dans l’atmosphère. C’est un équilibre chimique entre le chlore présent dans l’atmosphère (càd zéro) et celui présent dans l’eau (3 mg/L si la teneur imposée par nos instances gouvernementales est respectée). Ca peut se faire au frigo également si aime l’eau goût camembert…

Enlever le chlore de l'eau du robinet  ?

  • Quant au « calcaire » (c’est en fait du carbonate de calcium et de magnésium), il précipite quelque soit la température mais le phénomène s’accélère à haute température (passé 50°). Il se produit donc également dans les canalisations d’adduction d’eau si la concentration en calcium et en carbonate le permet bien évidemment. La teneur en question est déterminé par la géologie du sol (calcaire ou pas) où est puisé l’eau et son origine (souterraine ou surface). L’équilibre est ensuite modifié par différents paramètres par le traiteur d’eau pour plusieurs raison : protéger les canalisations de l’eau sans pour autant qu’elles soient complètement obstruer par des dépôts de calcaire, tamponner le pH de l’eau et pouvoir plus facilement la traiter, ne pas trop déposer de calcaire dans les chauffes eau et autres lave linge des consommateurs. Le calcaire ne précipite pas dans l’organisme, il ne faut pas confondre avec le cholestérol, ni le carbonate et l’oxalate. Les calculs rénaux ne sont pas des précipités de carbonate de calcium. Oui le calcium peut intervenir dans leur formation, mais pas l’ion carbonate. Et la meilleur façon de ne pas en avoir c’est de boire suffisamment afin de compenser la perte d’eau par transpiration.

« En dehors du chlore, du calcaire et des minéraux et métaux inassimilables, il y a aussi de plus en plus de produits chimiques en provenance des médicaments et molécules industrielles. »

Le chlore est assimilable sous la forme d’ion chlorure qu’il fini forcément par obtenir dans l’eau. Le calcium est également assimilable sous forme ionique dans l’eau. Quant aux métaux ils le sont également malheureusement pour nous. Qui a dit plomb, mercure, chrome, cadmium, nickel ? Les molécules organiques complexes sont éliminés par les traitements que subit l’eau que soit une coagulation, filtration sur charbon actif ou des membranes. Après si comme moi on habite le trou du cul des Alpes où l’eau de source naturelle n’a besoin que d’un traitement de désinfection pour être potable (merci les vaches et autres moutons pour la pollution fécale et vive les périmètres de protection) le risque de trouver ce genre de molécules est nul.

Les molécules chimiques dans l'eau du robinet

  • « Les molécules industrielles s'immiscent également aux réserves d'eau. Il y a aujourd'hui 10500 ingrédients chimiques qui entrent dans la composition des produits dit de soins personnels (Hydratants, nettoyants, bains moussants, shampoings, déodorants, parfums, écrans solaires etc...) et sont reconnus perturber notre système endocrinien, neurologique, respiratoire et immunitaire. »

Il y a bien plus de molécules en circulation que ça. Que faut il comprendre par « industrielles » ? Pesticides ? Autres ? Certains composés de produits de soins sont des perturbateurs endocriniens au même titre que la pilule qui soit dit en passant subit le même sort que les médicaments dont vous parlez. La majorité des hormones qu’elle contient traverse l’organisme sans autre forme de procès, arrive à la station de traitement des eaux usées qui ne traite pas ce type de pollution et part en milieu naturel rendre les poissons hermaphrodites quand ils ne deviennent pas tous des femelles. Conclusion tirée par les cheveux : on ne prend plus de médicaments, on ne se lave qu’avec du savon de Marseille, on ne se maquille/parfume plus et, mesdames, on se passe de la pilule contraceptive.

En ce qui concerne les pesticides il faut aller voir du côté des agriculteurs et des industries type Monsanto (Rondup quand tu nous pollues…).

A force de déverser des polluants dans notre environnement et en particulier dans les sols, ceux-ci sont transportés par la pluie soit en ruisselant dans les eaux de surface soit en s’infiltrant et en percolant dans les nappes d’eaux souterraines. Une partie va être dégradée mais les métabolites sont parfois pires que la molécule mère.

« Par ailleurs, des expérimentations ont démontré que l'absorption d'eau du robinet nuit à une bonne assimilation des aliments dans la mesure où les produits de traitement de l'eau ont pour but de tuer les microbes et bactéries et sont destructeurs de la flore intestinale. »

Quelles expérimentations ? Elles ont été menées par des organismes sérieux ou c’est juste tiré de Nexus ? (Désolé mais scientifiquement parlant je ne cautionne pas ce journal.) Des liens, des sources…

  • Concernant la rémanence (durée dans laquelle les désinfectant sont présents dans l’eau) des désinfectants utilisés en traitement d’eau elles est très variable.

Pour les UV et l’ozone elle est nulle. Le seul qui en a une suffisante, ce qui fait qu’on l’utilise beaucoup, c’est le chlore. Et vu la quantité de bactérie qui sort de notre tube digestif et va polluer de l’eau qu’on doit ensuite traiter, je doute qu’il ait une activité quelconque sur la flore intestinale qui n’est après tout que des bactéries dont beaucoup de coliformes fécaux (escherichia coli…).

« L'eau purifiée par osmose inverse est la solution idéale. Elle a des caractéristiques bio-électroniques parfaites pour la santé : elle a un pH de 6,7, donc légèrement acide, elle est anti-oxydante et sa très grande pureté lui confère une très forte resistivité légèrement supérieure à 40 000 Ohms, facteur permettant un parfait fonctionnement rénal pour l'élimination. Elle permet en plus de redécouvrir le goût de l'eau vraiment pure, légère et agréable à boire, qui préserve intégralement la saveur des aliments et des boissons telles que thé, café, tisanes, potages. »

L'osmose inverse est un procédé membranaire qui permet la concentration des ions d'un côté de la membrane et de récupérer le perméat qui contient beaucoup moins d’ions. Le concentrat est ensuite filtré sur une autre membrane afin de diminuer sa concentration en ions. Pour que ça fonctionne bien il faut le faire 3-4 fois pour avoir un rendement correct. Cela fonctionne en appliquant sur l’eau à traiter une pression supérieure à la pression osmotique. C’est la pression qui fait naturellement passer une membrane semi-perméable séparant une eau chargée en minéraux et une eau peu chargée. Là on veut faire l’inverse, prendre l’eau du compartiment chargé en minéraux et la faire passer dans le compartiment où l’eau n’est pas chargée en minéraux. Pour mémoire, l’intestin est une membrane semi perméable. Si l’on boit de l’eau osmosée, il va donc se passer la chose suivante : l’eau bue ne va pas pénétrer dans l’organisme, les minéraux… vont passer traverser l’intestin dans le mauvais sens et être rejetés en fin de trajet dans l’intestin à l’égout. Donc à moins de vouloir avoir de graves ennuis de santé, il est fortement déconseillé de boire de l’eau osmosée ou déminéralisée. C’est dangereux pour la santé de boire de l’eau osmosée ou déminéralisée.

Et si vous voulez des composés anti-oxydants, mangez donc des fruits en particulier des agrumes (oranges, citrons…) La vitamine C est un excellent anti-oxydant.

L'eau en bouteille coûte beaucoup plus cher que l’eau du robinet. Une eau de source va coûter plus cher et une eau minérale plus cher encore. Après si au lieu de payer le litre d’eau 0,003 euros vous préférez le payer 1,5 euros libre à vous… Mais avec les bouteilles il faudra également tenir compte du coût de collecte et d’élimination des emballages. Et ça c’est pas inclus dans le prix de l’eau contrairement à l’eau du robinet mais c’est inclus dans la taxe d’ordure ménagère que vous payez.

Cordialement, Un étudiant de l’Ecole Nationale du Génie de l’Eau et l’Environnement de Strasbourg

Qualité de l'eau potable du réseau selon la CriiEau/H3>

Qualité de l'eau potable du réseau la situation est bien plus préoccupante que l'on ne croit !

Le constat alarmant lancé par l'UFC Que choisir sur la qualité de l'eau du réseau repose sur des données fournies par le Ministère de l'écologie. Ces données officielles, basées sur des normes obsolètes, livrent une vision incomplète de l'étendue des dommages. Cela fausse l'analyse de l'UFC Que Choisir qui passe ainsi sous silence d'autres pollutions existantes. Notamment celles liées aux résidus pesticides, génétiques et médicamenteux présents dans l'eau. L’association CriiEAU (Comité de Recherches et d'Informations Indépendantes sur l'Eau), en cours d’enregistrement et dont l'un des objectifs est d'informer correctement le public sur la qualité de l’eau du robinet, souhaite compléter l'analyse de l’UFC Que Choisir.

<H3> L'eau du robinet et les pesticides </H4>

La pollution des eaux a des conséquences irréversibles et reconnues sur la santé de l’Homme : cancers, asthme, stérilité, intoxications, troubles neurologiques, maladies immunitaires… La nature subit également les effets dévastateurs de ces produits chimiques : pollution des sols, disparition de la faune et de la flore, malformations d’espèces, mortalité de poissons et d’insectes… Une seule solution s’impose : changer ses habitudes et son comportement pour adopter un nouvel entretien de son jardin sans produit chimique, et en étant plus tolérant face aux herbes folles. Supprimer l’utilisation des désherbants, c’est préserver la santé de tous et la biodiversité.

  • "Le risque entraîné par les pesticides est celui de l’exposition à long terme, à des doses très faibles mais répétitives, avec des interactions possibles entre les différents pesticides. Les risques suspectés, sans qu’ils aient pu être démontrés à ce jour, pourraient être des cancers (leucémies notamment), des troubles du système nerveux ainsi que de troubles de la reproduction."

Le danger réel des pesticides est bien plus grand que ne l'indique l’UFC Que Choisir. Pour beaucoup de pesticides présents dans l'environnement, seuls 10 % du produit se trouvent sous sa forme moléculaire d'origine. 90 % du produit ont plus ou moins été dégradés par les UV et les bactéries de l'environnement. Ces molécules dégradées ne sont plus aisément détectables par les méthodes physico-chimiques conventionnelles. Ces résidus possèdent pourtant très fréquemment une toxicité similaire aux molécules d'origine. C'est pourquoi l'effet biologique réel des pesticides est très mal évalué par les méthodes physicochimiques conventionnelles. Seuls des tests biologiques (test d'inhibition de la synthèse d'ARN, test d'ancrage cellulaire...) permettent d'en mesurer directement la toxicité. Ces tests biologiques, normalisés depuis 10 ans, ne sont hélas pas pris en compte par les normes réglementaires mesurant la qualité de l'eau.

La bactériologie de l'eau du robinet

  • "Les défauts de traitement de potabilisation (chloration) ou des canalisations endommagées dans le réseau peuvent entraîner la présence de bactéries responsables par exemple de troubles intestinaux."

L’enquête ignore différents dangers microbiens transmis par l'eau potable, notamment :1) les Rotavirus et les Norovirus, résistants à une chloration ordinaire, et à l'origine de nombreuses épidémies de gastroentérites virales hivernales, d'après l'aveu même du Ministère de la Santé. 2) les fréquentes parasitoses transmises par l'eau potable (Giarda). 3) la transmission par l'eau potable de gènes de résistances aux antibiotique, situés sur des éléments génétiques mobiles, et transmis par des bactéries non pathogènes (germes banals de l'eau) non prise en compte par la réglementation. Ils nous sont transmis en droite ligne par l'élevage animal qui consomme les deux-tiers des antibiotiques consommés en France (rapport Afssa).

L’aluminium et l'eau du robinet

  • "L’aluminium est utilisé sous forme de sels pour rendre limpides des eaux naturellement troubles. Bien qu’il n’y ait pas à ce jour de lien démontré entre l’exposition à l’aluminium et la maladie d’Alzheimer, par application du principe de précaution, il est recommandé de limiter les doses ingéré"

Concernant le lien de cause à effet entre l'aluminium et la maladie d'Alzheimer, ce sujet a fait l’objet de controverses scientifiques dépassées depuis les années 60 (Cf reportage de Sophie Le Gall « Du poison dans l'eau»- France 3 - mai 2010). Rappelons que les sels d’aluminium peuvent être remplacés en tant que floculant pour la potabilisation de l’eau par des sels de fer, en toute innocuité. Pourquoi cette bonne pratique tarde-t-elle à se diffuser ?

Les nitrates et l'eau du robinet

  • "Les teneurs excessives en nitrates dans l’alimentation sont susceptibles de faire courir des risques de méthémoglobinémie (syndrome du bébé bleu) chez les nourrissons. En effet, les nitrates, transformés dans l’organisme en nitrites, peuvent par la modification des propriétés de l’hémoglobine du sang empêcher un transport correct de l’oxygène par les globules rouges. Toutefois, aucun cas de méthémoglobinémie lié à l’eau d’alimentation n’est recensé aujourd’hui en France. Plus généralement, la présence de nitrates dans l’eau potable est un indicateur de pollutions d’origine agricole, qui peut s’accompagner de la présence d’autres polluants tels que des pesticides."

Il est tout à fait exact de signaler que la présence des nitrates dans l'eau est un indicateur de pollution d'origine agricole. Cependant la lecture détaillée de la littérature scientifique et médicale montre qu'aucun cas de méthémoglobinémie du nourrisson lié à la consommation d'eau contenant des nitrates n’est survenu en France au cours des 50 dernières années. Il convient de rappeler qu'en Australie où la concentration en nitrates peut atteindre 300 mg/l dans certaines eaux potables (Alice Springs) il ne semble pas y avoir de catastrophe sanitaire chez les nourrissons. D'ailleurs, il n'existe pas dans le tube digestif des nourrissons de bactéries capables de réduire les nitrates en nitrites. Les seules méthémoglobinémies décrites sont celles liées à l'absorption directe de nitrites ou d'un réducteur similaire. (source : Le CriiEAU est une association pluridisciplinaire de scientifiques, de juristes et de personnes qualifiées proposant de nouvelles méthodes d’évaluation de la qualité de l’eau et diffusant une information indépendante des grands groupes de traitement et de commercialisation de l'eau).


<H3> Les herbiers en lutte contre les pesticides dans l'eau potable
  • la Ville des Herbiers en Vendée mène des campagnes choc contre les désherbants !

Avec l’arrivée des beaux jours, la Ville des Herbiers (15 500 hab) rappelle les conséquences de l’utilisation de produits phytosanitaires (désherbants, insecticides, fongicides…) sur la qualité de l’eau, et donc sur la biodiversité et la santé. Son objectif : changer les comportements. La Ville invite ses habitants à passer au zéro pesticide.

  • En Vendée, 93 % de l’eau potable provient des eaux de surface, c’est-a-dire des eaux des fossés (ruissellement de pluie), des cours d’eau, des rivières… Ces eaux sont plus exposées aux pollutions que les eaux souterraines.
  • La moindre intervention humaine peut altérer leur qualité : désherbage de son jardin, utilisation de pesticides dans les cultures… 1 gramme de matière active de pesticide suffit à polluer un cours d’eau sur 10 km (source : DRAFF)
  • UN SEUL bidon de désherbant de 500 g, acheté dans le commerce, peut polluer les 5 millions de m3 d’eau du bassin de la Bultière, où se déversent les eaux des Herbiers, et qui alimente en eau potable tout le nord-est de la Vendée.
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Sur l'eau du robinet

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