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Pollution de l'air intérieur au bureau

Pollution de l'air intérieur au bureau

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Version du 9 décembre 2014 à 21:34


La pollution de l'air intérieur au bureau

Après le logement, le bureau est le lieu le plus fréquenté pour un bon nombre de Français. Qualité de l’air, ergonomie du poste de travail, acoustique, éclairage, nombreux sont les facteurs en lien avec la qualité de l’environnement de travail, et donc la santé, le bien-être et la performance des personnes au travail.

L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) a engagé en 2014 un programme de recherche spécifique et une campagne nationale pour étudier les caractéristiques de ce lieu de vie où l’on passe en moyenne de 7 à 8 heures par jour.


Sur la pollution de l'air intérieur en général, voir l'article : Pollution de l'air intérieur

Pour autant, ces espaces ont des spécificités qui méritent d’être étudiées : forte densité d’appareils bureautiques et de mobilier, entretien quotidien des locaux. Ils sont également très souvent équipés de systèmes mécaniques de ventilation, dont le dimensionnement et le fonctionnement sont déterminants pour la qualité de l’air, ainsi que pour le confort des locaux.

Santé et bien-être

Une mauvaise qualité de l’environnement intérieur (qualité de l’air, niveau sonore, éclairage, température, etc.) peut être à l’origine d’une détérioration de la santé (irritations, asthme, allergies, maux de tête, somnolence, syndrome des bâtiments malsains, etc.) et également d’une diminution du bien-être(.

Ces effets sur la santé et le confort peuvent avoir des répercussions sur le travail fourni : moindre efficacité et absentéisme. Les enjeux de santé et de bien-être sont donc importants.

Enjeux économiques

A ces enjeux sanitaires, s’ajoutent des enjeux économiques. Peu d’études portent sur les immeubles de bureaux. Celles qui existent visent à évaluer les relations entre qualité de l’environnement intérieur et performance des occupants(4). Ainsi aux Etats-Unis, une étude(5) a évalué ce que coûtait un environnement intérieur non optimisé, en termes d’absentéisme par exemple, au regard des sommes dépensées pour l’améliorer. Selon les différents scénarios d’amélioration envisagés, les bénéfices peuvent atteindre 17 milliards de dollars annuellement pour le parc de bureaux américain.

Enjeux environnementaux

Dans un contexte de préservation des ressources, notamment énergétiques, les bâtiments doivent être conçus ou rénovés de façon à intégrer toutes les composantes du bâtiment durable, incluant le critère de la qualité de l’air intérieur.

Les immeubles de bureaux sont l’une des cibles principales des démarches de certification qui ont émergé dans le monde au cours de ces dix dernières années. Le recensement de ces démarches(6) a montré que quatre d’entre elles étaient exclusivement dédiées aux bâtiments de bureaux et que la qualité de l’air intérieur comptait pour 10 % dans la note globale attribuée au bâtiment.

Les enjeux sont multiples : garantir la performance des bâtiments, ainsi que le confort et la santé des personnes qui y travaillent, et pour cela, faire des choix optimisés de construction, de rénovation et d’exploitation des bâtiments.


La pollution de l'air intérieur au bureau et OFFICIAIR

Un projet européen impliquant 13 pays, dont la France, Officier, vise à constituer une base de données de référence sur le sujet et à identitifer des métriques fiables et référentes. Lancée en 2010, le projet permet déjà de tirer certaines conclusions :


Les deux principales sources d’inconfort mises en évidence dans les bureaux, quel que soit le pays, sont le bruit généré par les occupants et l’air trop sec.

On note des concentrations en terpènes plus élevées que celles des autres COV, en particulier pour le limonène en hiver. Les terpènes sont notamment émis par les produits d’entretien.

Une variabilité saisonnière des concentrations a été mise en évidence : concentrations intérieures supérieures en été pour le formaldéhyde et l’ozone, et concentrations intérieures supérieures en hiver pour le benzène, le limonène, l’α-pinène et le dioxyde d’azote

> Pour en savoir plus sur ce projet : file:///C:/Users/n/Downloads/Bulletin_OQAI_QAI_bureaux_8122014.pdf

Alerte aux désodorisants d’intérieur


Au sujet de la pollution intérieur au bureau et de l'air intérieur à la maison


[ Toluène ] [ Composés organiques volatils (COV) ] [ Polluants atmosphériques ]

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