Bioaccumulation
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Encore appelée bioconcentration, <strong><span style="color: rgb(51, 153, 51);">la bioaccumulation est l’accumulation progressive d'un contaminant ou d'une substance toxique dans un organisme</span></strong>, provenant de plusieurs sources, y compris l'<strong>atmosphère, l'eau et les aliments</strong>. C'est la capacité des organismes à absorber et concentrer dans tout ou une partie de leur organisme (partie vivante ou inerte telle que l'écorce ou le bois de l'arbre, la coquille de la moule, la corne, etc..)<strong> certaines substances chimiques</strong>, éventuellement rares dans l'environnement (oligoéléments utiles ou indispensables, ou toxiques indésirables). | Encore appelée bioconcentration, <strong><span style="color: rgb(51, 153, 51);">la bioaccumulation est l’accumulation progressive d'un contaminant ou d'une substance toxique dans un organisme</span></strong>, provenant de plusieurs sources, y compris l'<strong>atmosphère, l'eau et les aliments</strong>. C'est la capacité des organismes à absorber et concentrer dans tout ou une partie de leur organisme (partie vivante ou inerte telle que l'écorce ou le bois de l'arbre, la coquille de la moule, la corne, etc..)<strong> certaines substances chimiques</strong>, éventuellement rares dans l'environnement (oligoéléments utiles ou indispensables, ou toxiques indésirables). | ||
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<p><strong><span style="color: rgb(51, 153, 51);">La bioaccumulation s'effectue par le biais de l'alimentation d'organismes, et via tout le réseau trophique</span></strong>. Naturellement, plus la chaîne trophique est longue, plus l’accumulation est importante et plus les effets néfastes risquent d'être marqués. Les prédateurs, situés en parties terminales des chaînes alimentaires sont donc <strong>particulièrement vulnérables</strong> à ce type de pollution, et leur présence est le signe d’une <strong>qualité satisfaisante</strong> du milieu où ils ont effectué l'essentiel de leur croissance.</p> | <p><strong><span style="color: rgb(51, 153, 51);">La bioaccumulation s'effectue par le biais de l'alimentation d'organismes, et via tout le réseau trophique</span></strong>. Naturellement, plus la chaîne trophique est longue, plus l’accumulation est importante et plus les effets néfastes risquent d'être marqués. Les prédateurs, situés en parties terminales des chaînes alimentaires sont donc <strong>particulièrement vulnérables</strong> à ce type de pollution, et leur présence est le signe d’une <strong>qualité satisfaisante</strong> du milieu où ils ont effectué l'essentiel de leur croissance.</p> | ||
<p>Il n'est pas rare de constater un facteur de bioaccumulation de l'ordre de 100 000. Les moules et huîtres peuvent concentrer de 700 000 fois à 1 million de fois des substances quasi-indétectables dans la mer, oligoéléments dans le cas de l'iode ou toxiques dans le cas du plomb, mercure ou cadmium par exemple. | <p>Il n'est pas rare de constater un facteur de bioaccumulation de l'ordre de 100 000. Les moules et huîtres peuvent concentrer de 700 000 fois à 1 million de fois des substances quasi-indétectables dans la mer, oligoéléments dans le cas de l'iode ou toxiques dans le cas du plomb, mercure ou cadmium par exemple. |
Version actuelle
Encore appelée bioconcentration, la bioaccumulation est l’accumulation progressive d'un contaminant ou d'une substance toxique dans un organisme, provenant de plusieurs sources, y compris l'atmosphère, l'eau et les aliments. C'est la capacité des organismes à absorber et concentrer dans tout ou une partie de leur organisme (partie vivante ou inerte telle que l'écorce ou le bois de l'arbre, la coquille de la moule, la corne, etc..) certaines substances chimiques, éventuellement rares dans l'environnement (oligoéléments utiles ou indispensables, ou toxiques indésirables).
La bioaccumulation s'effectue par le biais de l'alimentation d'organismes, et via tout le réseau trophique. Naturellement, plus la chaîne trophique est longue, plus l’accumulation est importante et plus les effets néfastes risquent d'être marqués. Les prédateurs, situés en parties terminales des chaînes alimentaires sont donc particulièrement vulnérables à ce type de pollution, et leur présence est le signe d’une qualité satisfaisante du milieu où ils ont effectué l'essentiel de leur croissance.
Il n'est pas rare de constater un facteur de bioaccumulation de l'ordre de 100 000. Les moules et huîtres peuvent concentrer de 700 000 fois à 1 million de fois des substances quasi-indétectables dans la mer, oligoéléments dans le cas de l'iode ou toxiques dans le cas du plomb, mercure ou cadmium par exemple.