Lymphome
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Un lymphome est une maladie du sang et des ganglions. Il existe plusieurs sortes de cancers lymphatiques selon la lignée de cellules atteintes. Pour résumer on classe ces cancers en 2 groupes : lymphome de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens.
Une maladie de plus en plus répandue
On diagnostique en France 11 000 nouveaux cas de lymphomes chaque année. Les lymphomes sont en fait des tumeurs du système lymphatique. Le système lymphatique assure la défense de l'organisme. Il est constitué par les cellules (lymphocytes) des ganglions, de la rate, des amygdales mais est aussi présent dans tous les organes (en particulier la moelle osseuse, l'intestin, les glandes,.).
Un lymphome peut se développer à partir d'une des deux grandes familles de lymphocytes : les lymphocytes B ou les lymphocytes T. Comme pour la plupart des tumeurs, la cause exacte des lymphomes n'est pas connue. On sait cependant que les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies (après un traitement ou lors de différentes maladies) ont un plus fort risque de développer un lymphome.
Certains virus peuvent favoriser l'apparition d'un lymphome mais il ne s'agit en aucun cas d'une maladie contagieuse. Il s'agit le plus souvent du développement d'une grosseur au niveau d'un ganglion (du cou, des aisselles ou des aines) ou d'un organe. Parfois la maladie se manifeste par une perte de poids, de la fièvre, des sueurs ou une grande fatigue.
Les pesticides montrés du doigt
L'exposition aux pesticides en milieu agricole, ainsi qu'aux dioxines et aux solvants organiques, est considérée comme un facteur de risque accru de lymphomes, mais il manquait jusqu'à présent la "preuve biologique" d'un lien de cause à effet.
En suivant sur une période moyenne de dix ans une population de 128 agriculteurs exposés aux pesticides, des chercheurs marseillais ont trouvé qu'ils présentaient dans le sang une fréquence de cellules transloquées pouvant être jusqu'à 1.000 fois supérieure à la normale. Et l'analyse moléculaire de ces cellules suggère que certaines pourraient constituer de réels précurseurs tumoraux et une première étape vers la cancérisation.