Pin d'Alep
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Conifère de la famille des Pinacées, c'est le botaniste écossais Philip Miller qui lui donna abusivement ce nom scientifique en 1768. En effet, c'est le Pinus brutia qui pousse essentiellement dans la région d'Alep.
Cette espèce est présente dans les garrigues, les éboulis ou même les fentes de rochers en bordure de mer. C’est une essence de lumière qui supporte de forts éclairements et de longues périodes de sécheresse.
Pin d'Alep : très présent à travers le monde
Par ailleurs, cet arbre est spontané sur les bords de la Méditerranée : assez commun en Afrique du Nord, Espagne, et Italie, on le trouve aussi à l'est : Israël, Jordanie, Liban, Syrie, Turquie, Grèce, Albanie, Croatie, Ukraine etc. et a été introduit en Californie.
Mais jugé envahissant, le pin d'Alep est pourtant le seul grand arbre à pousser facilement et naturellement dans la roche calcaire et sèche du littoral méditerranéen, en plein soleil et face aux embruns. C'est un arbre qui peut atteindre 20 m de haut, au tronc généralement tortueux, à l'écorce lisse et grise au début, puis épaisse et crevassée tournant au rouge-brun avec les années.
Les aiguilles sont fines et souples et groupées par deux. Elles mesurent de 5 à 10 cm de long. Outre l'avifaune, le pin d'Alep héberge notamment: le mulot, l'écureuil, la cigale, la chenille processionnaire du pin et le bombyx du pin.
Le pin d'Alep en Tunisie
Le pin d’Alep demeure l’essence forestière la plus importante en Tunisie en termes de superficie. Du point de vue pluviométrie, le pin d’Alep se contente d’un peu moins de 300 millimètres et supporte mal plus de 800 millimètres par an. II fructifie quelquefois avant 10 ans mais ses graines deviennent fertiles à partir de 20 ans. Sa longévité moyenne est de 150 ans.