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Pollution lumineuse

Pollution lumineuse

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<H2> Pollution lumineuse et éclairage public </H2>
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L'association de lutte contre la pollution lumineuse donne les conseils suivant aux collectivités qui veulent réduire leur éclairage :
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(source : www.anpcen.fr)
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* Les économies d’énergie n’impliquent pas forcément une protection de l’environnement nocturne et une réduction de la pollution lumineuse !
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Certaines communes veuelent rénover l’éclairage public de leur ville et les maîtres d’ouvrage soulignent les économies d’énergie obtenues qui permettent de réduire la pollution lumineuse comme voulu par l’article 173 du Grenelle 2
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Toutes les pratiques actuelles de rénovation, même si elles permettent une réduction importante de la consommation électrique et donc une réduction des émissions de CO2, ne conduisent pas forcément à une réduction de la pollution lumineuse et de son impact sur l’environnement nocturne.
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<H3>Remplacer les lampes au mercure par des lampes au sodium en utilisant au minimum la lumière blanche</H3>
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Tout d’abord, il ne fait aucun doute qu’il faut remplacer les sources à vapeur de mercure haute pression par souci d’économie d’énergie du fait de leur faible rendement lumineux par rapport à d’autres lampes plus modernes mais aussi par leur émission de rayonnement UV très néfaste pour les insectes et l'homme.
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Le meilleur choix pour ce remplacement du point de vue de l’efficacité énergétique reste l’utilisation de lampes au sodium haute pression de puissance adéquate pour ne pas sur-éclairer par rapport à la situation précédente du fait du bien meilleur rendement lumineux obtenu. Par exemple, les ballons fluorescents de 80W (125W) seront efficacement remplacés par des lampes au sodium haute pression de 50W (70W).
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Cependant, on voit actuellement se multiplier le choix de lampes à iodures céramiques de rendements lumineux similaires à ceux au sodium en particulier pour ces remplacements car le rendu de couleur est meilleur. Mais ces lampes ont des durées de vie plus courte avec des flux lumineux moins stable dans le temps par rapport au sodium entraînant des remplacements de lampes plus fréquents et donc une filière de recyclage plus importante avec des surcoûts financiers pour les communes.
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De plus, la lumière blanche émise présente une forte composante dans le bleu nocive pour la faune et la flore nocturne ainsi que probablement pour la santé humaine (production de mélatonine diminuée pour des rayonnements en dessous de 470 nm correspondant à la couleur bleue). Enfin, cette lumière blanche est beaucoup plus diffusée dans l’atmosphère et provoque une augmentation des halos lumineux minimum de 70% dans les meilleurs cas où le flux lumineux est bien concentré vers le sol (sans déperdition au dessus de l’horizontale) et pour des éclairements au sol identiques à ceux obtenus avec une lumière au sodium haute pression.
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Le même problème se pose actuellement avec la technologie à LED qui pour avoir des rendements lumineux proche de ceux au sodium sont obligés d’utiliser des LEDS avec des températures de couleur très supérieures à 3000K et le plus souvent même à 5000K donnant une lumière blanche froide avec une composante dans le bleu encore plus importante que les lampes aux iodures citées précédemment et donc un impact très néfaste sur l’environnement nocturne.
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L’utilisation de la lumière blanche devrait donc se faire avec parcimonie et uniquement pour l’éclairage en centre-ville piétonnier de faible puissance (éclairement inférieur à 7 lux) sans se généraliser à l’éclairage routier et en aucun cas à l’éclairage de sites naturels comme les jardins ou les berges de lacs ou rivières.
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<H3> Remplacer les luminaires « boules » par des luminaires plus efficaces</H3>
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La lutte pour la réduction de la pollution lumineuse se résume trop souvent à éradiquer les lampadaires boules par des lampadaires mieux conçus envoyant moins de lumière vers le ciel. Pourtant, une grande partie des luminaires choisis souvent en remplacement ne réduisent que trop faiblement la pollution lumineuse.
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En effet, en pratique la fraction de flux lumineux émis directement vers le ciel appelée ULOR atteint son maximum pour les luminaires boules avec un ULOR > 35% mais beaucoup de luminaires en éclairage décoratif avec des paralumes peu efficaces ont des ULOR > 10% qui ne vont réduire que très peu la pollution lumineuse produite. Des exemples de tels luminaires sont donnés ci-dessous et sont fortement déconseillés pour protéger l’environnement nocturne.
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De bons luminaires respectant l’environnement nocturne (ULOR< 0.1 %) en réduisant la pollution lumineuse d’au moins un facteur 20 par rapport aux luminaires précédents sont présentés dans les exemples ci-dessous. Pour avoir un plus large choix, vous pouvez consulter le site suivant : http://astrosurf.com/licorness/Liste-luminaires/liste-luminaires.htm
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Bien sûr des luminaires à LEDS sans émission de flux au dessus de l’horizontale avec des températures de couleur bien inférieures à 3000 K donnant un éclairage jaune/orangée pourront être également utilisés quand ils seront disponibles et devront utiliser systématiquement le recours aux réductions de puissances et les détecteurs de présence que permet cette technologie.
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Les niveaux d’éclairements moyens devront être cohérents avec le CCTP de l’association ANPCEN téléchargeable ici, qui préconise de plafonner les puissances lumineuses linéaires, i.e. le flux lumineux cumulé des luminaires installés en kilo-lumens par kilomètre.
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Pour parvenir aux installations les plus respectueuses de l’environnement nocturne correspondant aux étiquettes énergie de classe A et B du CCTP tout en limitant le coût d’installation et d’entretien pour les communes, le coefficient d’uniformité générale de 0,4 ne devra pas être retenu comme un critère majeur pour des espaces où la circulation se fait à des vitesses inférieures ou égales à 50 km/h et pourra être diminué jusqu’à 0,2.
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La démarche proposée ici permettra en plus de faire des économies d’énergie de limiter véritablement notre impact sur l’environnement nocturne en réduisant la pollution lumineuse.
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<H2> Pollution lumineuse et santé </H3>
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Le site www.santelog.com a publié l'article suivant, L’éclairage nocturne facteur de risque ?, en 2010 : extraits
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Une étude du Centre interdisciplinaire de recherche chronobiologique de l'Université de Haïfa vient de déterminer un lien supplémentaire entre l’exposition à la lumière, la nuit, et le risque de cancer. Cette recherche s'ajoute à des études antérieures qui suggéraient déjà cette corrélation. L’éclairage nocturne public contribuerait à une « pollution lumineuse environnementale » cancérigène, explique le Pr. Abraham Haim, qui a dirigé l'étude. Cette exposition à la lumière, durant une période de la journée normalement obscure, réduirait la production de mélatonine, favorisant ainsi le développement de certains cancers. Des résultats publiées dans l'édition de septembre de la revue scientifique Sleep Science.
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Des études antérieures de l'Université de Haïfa, avaient montré que les personnes vivant dans des zones à fort éclairage de nuit ont un risque de cancer accru de la prostate -chez les hommes- et de cancer du sein -chez les femmes. L'hypothèse des chercheurs était que l’éclairage nocturne réduit la production de mélatonine, une hormone libérée durant la période « obscure » de la journée, autrement dit, la nuit. Lorsque cette hormone est réduite, le risque de développement de cancer augmente.
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Cette étude a été faite sur 4 groupes de souris de laboratoire qui ont reçu une injection de cellules cancéreuses: un groupe a été exposé à "de longues journées" de 16 heures de lumière et 8 heures d'obscurité, simulant l'exposition à la lumière artificielle au-delà du nombre d'heures de lumière naturelle de la journée, un second groupe a été exposé au même régime lumineux mais traités avec la mélatonine, un troisième groupe a été exposé à 8 heures de lumière et 16 heures d'obscurité, et un quatrième groupe a été exposé au même régime mais, durant la période d’obscurité, a été exposé à la lumière, à intervalles d’une demi-heure.
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Les résultats concluent à un lien évident entre l’exposition à la lumière la nuit et le cancer: Les tumeurs cancéreuses chez les souris exposées à des périodes d’obscurité plus longues se sont avérées plus petites alors que les souris exposées à à intervalles réguliers à la lumière, durant la nuit, présentaient des tumeurs plus développées et celles exposées à des "jours longs" des croissances encore plus grande (5,92 cm3 en moyenne).
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La suppression/réduction de la mélatonine influence également le développement de la tumeur. La taille de la tumeur chez les souris exposées à de «longs jours», mais traitées avec la mélatonine est moins élevée et le taux de mortalité chez les souris traitées avec la mélatonine est significativement plus faible que chez celles non traitése.
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L'exposition à la lumière la nuit perturberait notre horloge biologique. La pollution lumineuse serait un véritable problème environnemental qu’il s’agirait de prendre plus en compte dans les stratégies de prévention, selon les chercheurs. L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont d’ailleurs déjà classé le travail de nuit comme un facteur avéré de risque de cancer.
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voir le dossier [[[https://www.consoglobe.com/pg-luminotherapie Luminothérapie]]
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<H3> En savoir plus sur la pollution lumineuse </H3>
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Sur la problématique de la pollution lumineuse :
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* Le site de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes qui compte de nombreuses références et documents
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* Le dossier pollution lumineuse de l’Association Française d’Astronomie
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* Le site du Clan du néon, collectif luttant contre la pollution lumineuse des enseignes commerciales
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--- Pour en savoir plus ---
--- Pour en savoir plus ---

Version du 28 septembre 2011 à 09:53


Sommaire

Pollution lumineuse : quelques chiffres évocateurs

  • En France, 9 millions de lampes serviraient à éclairer villes et campagnes, ce qui représenterait 1.260 MW, soit l'équivalent d'un réacteur nucléaire, selon l'Ademe.
  • L'éclairage public constitue pour les communes, 23 % de la facture globale d'énergie et 38 % de la facture d'électricité. Si en 1990, l'éclairage public était estimé à une consommation de 70 kWh par an et par habitant, dix ans plus tard ce chiffre atteignait 91 kWh/an/hbt, soit plus du double de l'Allemagne (43 kWh/an/hbt en 2000).
  • Pour la plupart des lampadaires actuels, 30 à 50 % de la lumière sont totalement perdus car elle va vers le ciel ! Pire : les lampes à bulles émettent 60 % de la lumière vers le ciel.
  • Or l'Ademe estime qu'on pourrait faire environ 40% d'économies sur les dépenses d'éclairage public en modifiant quelque peu les installations actuelles.
  • L'éclairage public en France émet l'équivalent de 670 millions de kilos de C02 par an et dégage 119 g de C02/KW. Les 1200 à 1300 MW nécessaires à cet éclairage public correspond à ce que fournit une tranche de centrale nucléaire.


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Pollution lumineuse et éclairage public


L'association de lutte contre la pollution lumineuse donne les conseils suivant aux collectivités qui veulent réduire leur éclairage : (source : www.anpcen.fr)

  • Les économies d’énergie n’impliquent pas forcément une protection de l’environnement nocturne et une réduction de la pollution lumineuse !


Certaines communes veuelent rénover l’éclairage public de leur ville et les maîtres d’ouvrage soulignent les économies d’énergie obtenues qui permettent de réduire la pollution lumineuse comme voulu par l’article 173 du Grenelle 2

Toutes les pratiques actuelles de rénovation, même si elles permettent une réduction importante de la consommation électrique et donc une réduction des émissions de CO2, ne conduisent pas forcément à une réduction de la pollution lumineuse et de son impact sur l’environnement nocturne.

Remplacer les lampes au mercure par des lampes au sodium en utilisant au minimum la lumière blanche

Tout d’abord, il ne fait aucun doute qu’il faut remplacer les sources à vapeur de mercure haute pression par souci d’économie d’énergie du fait de leur faible rendement lumineux par rapport à d’autres lampes plus modernes mais aussi par leur émission de rayonnement UV très néfaste pour les insectes et l'homme.

Le meilleur choix pour ce remplacement du point de vue de l’efficacité énergétique reste l’utilisation de lampes au sodium haute pression de puissance adéquate pour ne pas sur-éclairer par rapport à la situation précédente du fait du bien meilleur rendement lumineux obtenu. Par exemple, les ballons fluorescents de 80W (125W) seront efficacement remplacés par des lampes au sodium haute pression de 50W (70W).

Cependant, on voit actuellement se multiplier le choix de lampes à iodures céramiques de rendements lumineux similaires à ceux au sodium en particulier pour ces remplacements car le rendu de couleur est meilleur. Mais ces lampes ont des durées de vie plus courte avec des flux lumineux moins stable dans le temps par rapport au sodium entraînant des remplacements de lampes plus fréquents et donc une filière de recyclage plus importante avec des surcoûts financiers pour les communes.

De plus, la lumière blanche émise présente une forte composante dans le bleu nocive pour la faune et la flore nocturne ainsi que probablement pour la santé humaine (production de mélatonine diminuée pour des rayonnements en dessous de 470 nm correspondant à la couleur bleue). Enfin, cette lumière blanche est beaucoup plus diffusée dans l’atmosphère et provoque une augmentation des halos lumineux minimum de 70% dans les meilleurs cas où le flux lumineux est bien concentré vers le sol (sans déperdition au dessus de l’horizontale) et pour des éclairements au sol identiques à ceux obtenus avec une lumière au sodium haute pression.

Le même problème se pose actuellement avec la technologie à LED qui pour avoir des rendements lumineux proche de ceux au sodium sont obligés d’utiliser des LEDS avec des températures de couleur très supérieures à 3000K et le plus souvent même à 5000K donnant une lumière blanche froide avec une composante dans le bleu encore plus importante que les lampes aux iodures citées précédemment et donc un impact très néfaste sur l’environnement nocturne.

L’utilisation de la lumière blanche devrait donc se faire avec parcimonie et uniquement pour l’éclairage en centre-ville piétonnier de faible puissance (éclairement inférieur à 7 lux) sans se généraliser à l’éclairage routier et en aucun cas à l’éclairage de sites naturels comme les jardins ou les berges de lacs ou rivières.

Remplacer les luminaires « boules » par des luminaires plus efficaces

La lutte pour la réduction de la pollution lumineuse se résume trop souvent à éradiquer les lampadaires boules par des lampadaires mieux conçus envoyant moins de lumière vers le ciel. Pourtant, une grande partie des luminaires choisis souvent en remplacement ne réduisent que trop faiblement la pollution lumineuse.

En effet, en pratique la fraction de flux lumineux émis directement vers le ciel appelée ULOR atteint son maximum pour les luminaires boules avec un ULOR > 35% mais beaucoup de luminaires en éclairage décoratif avec des paralumes peu efficaces ont des ULOR > 10% qui ne vont réduire que très peu la pollution lumineuse produite. Des exemples de tels luminaires sont donnés ci-dessous et sont fortement déconseillés pour protéger l’environnement nocturne.

De bons luminaires respectant l’environnement nocturne (ULOR< 0.1 %) en réduisant la pollution lumineuse d’au moins un facteur 20 par rapport aux luminaires précédents sont présentés dans les exemples ci-dessous. Pour avoir un plus large choix, vous pouvez consulter le site suivant : http://astrosurf.com/licorness/Liste-luminaires/liste-luminaires.htm

Bien sûr des luminaires à LEDS sans émission de flux au dessus de l’horizontale avec des températures de couleur bien inférieures à 3000 K donnant un éclairage jaune/orangée pourront être également utilisés quand ils seront disponibles et devront utiliser systématiquement le recours aux réductions de puissances et les détecteurs de présence que permet cette technologie.

Les niveaux d’éclairements moyens devront être cohérents avec le CCTP de l’association ANPCEN téléchargeable ici, qui préconise de plafonner les puissances lumineuses linéaires, i.e. le flux lumineux cumulé des luminaires installés en kilo-lumens par kilomètre.

Pour parvenir aux installations les plus respectueuses de l’environnement nocturne correspondant aux étiquettes énergie de classe A et B du CCTP tout en limitant le coût d’installation et d’entretien pour les communes, le coefficient d’uniformité générale de 0,4 ne devra pas être retenu comme un critère majeur pour des espaces où la circulation se fait à des vitesses inférieures ou égales à 50 km/h et pourra être diminué jusqu’à 0,2.


La démarche proposée ici permettra en plus de faire des économies d’énergie de limiter véritablement notre impact sur l’environnement nocturne en réduisant la pollution lumineuse.


Pollution lumineuse et santé </H3> Le site www.santelog.com a publié l'article suivant, L’éclairage nocturne facteur de risque ?, en 2010 : extraits Une étude du Centre interdisciplinaire de recherche chronobiologique de l'Université de Haïfa vient de déterminer un lien supplémentaire entre l’exposition à la lumière, la nuit, et le risque de cancer. Cette recherche s'ajoute à des études antérieures qui suggéraient déjà cette corrélation. L’éclairage nocturne public contribuerait à une « pollution lumineuse environnementale » cancérigène, explique le Pr. Abraham Haim, qui a dirigé l'étude. Cette exposition à la lumière, durant une période de la journée normalement obscure, réduirait la production de mélatonine, favorisant ainsi le développement de certains cancers. Des résultats publiées dans l'édition de septembre de la revue scientifique Sleep Science. Des études antérieures de l'Université de Haïfa, avaient montré que les personnes vivant dans des zones à fort éclairage de nuit ont un risque de cancer accru de la prostate -chez les hommes- et de cancer du sein -chez les femmes. L'hypothèse des chercheurs était que l’éclairage nocturne réduit la production de mélatonine, une hormone libérée durant la période « obscure » de la journée, autrement dit, la nuit. Lorsque cette hormone est réduite, le risque de développement de cancer augmente. Cette étude a été faite sur 4 groupes de souris de laboratoire qui ont reçu une injection de cellules cancéreuses: un groupe a été exposé à "de longues journées" de 16 heures de lumière et 8 heures d'obscurité, simulant l'exposition à la lumière artificielle au-delà du nombre d'heures de lumière naturelle de la journée, un second groupe a été exposé au même régime lumineux mais traités avec la mélatonine, un troisième groupe a été exposé à 8 heures de lumière et 16 heures d'obscurité, et un quatrième groupe a été exposé au même régime mais, durant la période d’obscurité, a été exposé à la lumière, à intervalles d’une demi-heure. Les résultats concluent à un lien évident entre l’exposition à la lumière la nuit et le cancer: Les tumeurs cancéreuses chez les souris exposées à des périodes d’obscurité plus longues se sont avérées plus petites alors que les souris exposées à à intervalles réguliers à la lumière, durant la nuit, présentaient des tumeurs plus développées et celles exposées à des "jours longs" des croissances encore plus grande (5,92 cm3 en moyenne). La suppression/réduction de la mélatonine influence également le développement de la tumeur. La taille de la tumeur chez les souris exposées à de «longs jours», mais traitées avec la mélatonine est moins élevée et le taux de mortalité chez les souris traitées avec la mélatonine est significativement plus faible que chez celles non traitése. L'exposition à la lumière la nuit perturberait notre horloge biologique. La pollution lumineuse serait un véritable problème environnemental qu’il s’agirait de prendre plus en compte dans les stratégies de prévention, selon les chercheurs. L’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont d’ailleurs déjà classé le travail de nuit comme un facteur avéré de risque de cancer. voir le dossier [[Luminothérapie]

En savoir plus sur la pollution lumineuse

Sur la problématique de la pollution lumineuse :

  • Le site de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes qui compte de nombreuses références et documents
  • Le dossier pollution lumineuse de l’Association Française d’Astronomie
  • Le site du Clan du néon, collectif luttant contre la pollution lumineuse des enseignes commerciales



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