Energies renouvelables
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+ | * Selon une étude dIrena de juillet 2012 (.irena.org) le coût de revient des énergies renouvelables a baissé de 60% sur les 2 années précédentes. | ||
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+ | Les coûts relatifs à la production d'énergie par panneaux photovoltaïques ont dimininué de 60 % de 2009 à 2011. . | ||
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+ | Le coût de production de toutes les formes d'énergies renouvelables (énergie solaire concentrée, énergie éolienne, énergie par biomasse, énergie hydroélectrique) a également baissé "''L'une des (idées reçues) perpétuées par les lobbies industriels est que l'énergie renouvelable est trop chère''", affirme le DG d'Irena. Mais "les coûts baissent énormément et cela va continuer dans l'avenir" La production d'électricité "''est à présent compétitive avec beaucoup de technologies de carburants fossiles (....) traditionnelles''". | ||
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+ | Selon Dolf Gielen, directeur du Centre d'innovation et de technologie d'Irena, les investissements dans les énergies renouvelables ne sont plus un marché de niche, mais représentent "la masse des investissements dans le domaine de la production d'énergie", représentant la moitié des nouvelles capacités dans le monde. | ||
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+ | Les énergies renouvelables vont générer au moins 4 millions d'emplois dans le seul secteur de l'électricité dans des zones rurales des pays en développement. | ||
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+ | Vers la parité réseau : la "parité réseau" c'est le niveau auquel le coût de production d'une énergie nouvelle égale le prix moyen de l'électricité sur le réseau local. | ||
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+ | Selon le cabinet d'études GlobalData, la technologie solaire photovoltaïque devrait atteindre''' la parité''' (de coût de production) réseau aux États-Unis, ipour certains projets dès 2014, et d'ici 2017 la plupart des régions du pays". La Chine devrait connaître une évolution analogue et le solaire devrait y atteindre la parité réseau dans la plupart des régions en 2015-2016" | ||
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+ | L'obtention de la "parité réseau" pour les énergies renouvelables, c'est le Graal des producteurs d'énergies renouvelables, dont les coûts de production restent encore plus élevés que l'électricité standard en 2012. Leur développement dépend donc encore très largement d'aides publiques et des perspectives de baisse de leur coût de revient. | ||
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+ | Actuellement, elle n'est pour l'instant atteinte par les centrales solaires photovoltaïques que dans quelques régions du monde bénéficiant d'un très fort ensoleillement, comme l'Italie du Sud. | ||
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+ | La date à laquelle elle pourrait être atteinte varie énormément selon le type d'énergie et les pays considérés. La parité réseau dépend en effet de facteurs très variables : d'un côté, les coûts de production des énergies nouvelles baisse au fur et à mesure de leur développement à grande échelle ; parallèlement, le prix de marché de l'électricité tend globalement à augmenter, mais cela dépend beaucoup des sources utilisées dans chaque région (nucléaire, gaz, pétrole, charbon...). | ||
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+ | En 2012, il y aurait 5 millions d'emplois dans le monde dans le secteur de l'énergie renouvelable et plus de 1,3 milliard de personnes, essentiellement en Afrique et en Asie, n'ont pas accès à l'électricité, selon Irena qui est optimiste : "Les marchés croissent très rapidement (...) et d'autres réductions de coût sont fort probables". | ||
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Version du 21 juillet 2012 à 16:21
Les énergies renouvelables (ENR)
Les différentes sortes d'énergies renouvelables, ENR
La diversité des formes d’énergies regroupées sous cette appellation conduit à distinguer 3 agrégats d’énergies considérées comme primaires, et qui font tous trois l’objet d’un suivi important :
* ENRt : énergies renouvelables d’origine thermique, c’est-à-dire bois-énergie (bois et sous produits du bois), résidus de récolte, solaire thermique, géothermie, pompes à chaleur, déchets urbains renouvelables, biogaz, agrocarburants.
- ENRé : énergies renouvelables électriques, c’est-à-dire électricité hydraulique hors pompages, éolienne et photovoltaïque.
- ENRt et déchets : énergies renouvelables d’origine thermique et déchets urbains non renouvelables valorisés sous forme
L'effort de production d'énergies renouvelables en France
- Fin 2008, les mesures de soutien aux énergies renouvelables (ENR) déjà mises en œuvre ont permis de réaliser un tiers de l’effort supplémentaire nécessaire pour atteindre l’objectif 2012 inscrit dans le plan de développement des énergies renouvelables à haute qualité environnementale (COMOP n° 10).
- En effet, sur les 8 444 ktep d'énergies renouvelables (ENR) supplémentaires à produire entre 2006 et 2012, 2 864 ktep l’ont déjà été en 2 ans, dont près de la moitié provient des agrocarburants (soit 1 376 ktep), 36 % de l’électricité (soit 1 019 ktep) et 16 % de la chaleur (soit 469 ktep).
- Ainsi, 66 % de l’effort à fournir a déjà été réalisé pour les agrocarburants, 38 % pour l’électricité et 13 % pour la chaleur, (avec peu de disparité entre les différentes filières chaleur). L’objectif est atteint et même dépassé en 2008 pour l’hydraulique (2008 étant une année d’hydraulicité moyenne, alors qu’elle était faible en 2006).
- D’ici 2012, parmi les 5 580 ktep supplémentaires attendus, 3 185 ktep (soit 57 %) concernent la production de chaleur et 1 671 ktep (soit 30 %) la production d’électricité, alors que l’effort sur les agrocarburants ne porte plus que sur 724 ktep (13 %). C’est essentiellement la poursuite de l’effort sur l’éolien qui permettra d’atteindre l’objectif d’électricité renouvelable (ENR)
- Pour la chaleur, les taux de progression attendus sont sensiblement identiques pour chacune des filières, mais en quantité, les progrès les plus importants devront être enregistrés par les filières bois-énergie (+ 1 654 ktep) et pompes à chaleur (+ 822 ktep).
image xerfi
Les énergies renouvelables, ENR, dans le monde
La baisse du prix de production des énergies renouvelables
- Selon une étude dIrena de juillet 2012 (.irena.org) le coût de revient des énergies renouvelables a baissé de 60% sur les 2 années précédentes.
Les coûts relatifs à la production d'énergie par panneaux photovoltaïques ont dimininué de 60 % de 2009 à 2011. .
Le coût de production de toutes les formes d'énergies renouvelables (énergie solaire concentrée, énergie éolienne, énergie par biomasse, énergie hydroélectrique) a également baissé "L'une des (idées reçues) perpétuées par les lobbies industriels est que l'énergie renouvelable est trop chère", affirme le DG d'Irena. Mais "les coûts baissent énormément et cela va continuer dans l'avenir" La production d'électricité "est à présent compétitive avec beaucoup de technologies de carburants fossiles (....) traditionnelles".
Selon Dolf Gielen, directeur du Centre d'innovation et de technologie d'Irena, les investissements dans les énergies renouvelables ne sont plus un marché de niche, mais représentent "la masse des investissements dans le domaine de la production d'énergie", représentant la moitié des nouvelles capacités dans le monde.
Les énergies renouvelables vont générer au moins 4 millions d'emplois dans le seul secteur de l'électricité dans des zones rurales des pays en développement.
Vers la parité réseau : la "parité réseau" c'est le niveau auquel le coût de production d'une énergie nouvelle égale le prix moyen de l'électricité sur le réseau local.
Selon le cabinet d'études GlobalData, la technologie solaire photovoltaïque devrait atteindre la parité (de coût de production) réseau aux États-Unis, ipour certains projets dès 2014, et d'ici 2017 la plupart des régions du pays". La Chine devrait connaître une évolution analogue et le solaire devrait y atteindre la parité réseau dans la plupart des régions en 2015-2016"
L'obtention de la "parité réseau" pour les énergies renouvelables, c'est le Graal des producteurs d'énergies renouvelables, dont les coûts de production restent encore plus élevés que l'électricité standard en 2012. Leur développement dépend donc encore très largement d'aides publiques et des perspectives de baisse de leur coût de revient.
Actuellement, elle n'est pour l'instant atteinte par les centrales solaires photovoltaïques que dans quelques régions du monde bénéficiant d'un très fort ensoleillement, comme l'Italie du Sud.
La date à laquelle elle pourrait être atteinte varie énormément selon le type d'énergie et les pays considérés. La parité réseau dépend en effet de facteurs très variables : d'un côté, les coûts de production des énergies nouvelles baisse au fur et à mesure de leur développement à grande échelle ; parallèlement, le prix de marché de l'électricité tend globalement à augmenter, mais cela dépend beaucoup des sources utilisées dans chaque région (nucléaire, gaz, pétrole, charbon...).
En 2012, il y aurait 5 millions d'emplois dans le monde dans le secteur de l'énergie renouvelable et plus de 1,3 milliard de personnes, essentiellement en Afrique et en Asie, n'ont pas accès à l'électricité, selon Irena qui est optimiste : "Les marchés croissent très rapidement (...) et d'autres réductions de coût sont fort probables".
Les énergies renouvelables en 2011
- Un rapport de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie) souligne qu’à l’horizon 2035, les énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie) compteront pour 14% de la production énergétique mondiale, l’énergie nucléaire 8% et les énergies carbonées (gaz, pétrole, charbon) 78%.
IMPACT : L’utopie écologique n’est pas pour demain, pour atteindre les 14% de la production énergétique mondiale en 2035 contre 7% aujourd’hui, les Etats devront dépenser un total 5 700 milliards de dollars, soit l’équivalent de 0,2% du PIB mondial ; or, en période de disette financière, ce seuil est loin d’être encore à portée d’humanité.
Les énergies renouvelables en 2010
Eurostat a fait un point le 13 juillet 2010 sur les energies renouvelables dans son rapport REN 21. Le rapport identifie a maîtrise de la demande énergétique et la diversification du bouquet énergétique comme 2 axes importants de la lutte contre le changement climatique.
- Pour la 2è année consécutive, les investissements mondiaux dans les sources renouvelables ont dépassé ceux des énergies fossiles.
- La Chine est devenue le premier investisseur en énergies propres en 2009, devant les Etats-Unis. La République populaire a fabriqué 40% des panneaux photovoltaïques et 30% des éoliennes (10% en 2007).
- Au total, 18% de la production d’énergie mondiale ont fournis par les sources renouvelables en 2009.
Le rapport dressé par REN21 note que l’Europe est en avance par rapport aux Etats-Unis :
- 60% de ses nouvelles installations énergétiques proviennent de sources renouvelables, comme le solaire, l’éolien, l’hydraulique ou encore la géothermie. Alors que nos voisins outre-Atlantique plafonnent à 50%.
- Plus de 100 pays menaient une politique encourageant les énergies renouvelables en 2009.
- C’est le double de 2005. selon le commniqué et le PNUE, « il reste un sérieux fossé entre l’ambition et la science quant à ce que le monde doit être en 2020 afin d’éviter un dangereux changement climatique »
- L’Union Européenne (UE) est en progression et quelques-uns des 27 marquent de bons points. Eurostat estime à 10,3% la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie de l’UE pour 2008. Contre 9,7 en 2007 et 8,8% en 2006.
L’Office statistique de la Commission européenne identifie 5 locomotives dans l’UE :
- la Suède prend la tête avec 44% de sa consommation totale en provenance d’énergies renouvelables.
- Suivent la Finlande (30,5%), la Lettonie (29,9%), l’Autriche (28,5%), et le Portugal (23,2%).
- La France plafonne à 9,6%, ce qui la laisse loin derrière avec Malte en toute dernière place (0,1%)
Les énergies renouvelables, ENR, en Europe
- En 2006, la France était, en valeur absolue, le 2ème producteur européen d’énergies renouvelables (juste derrière l’Allemagne), grâce principalement au bois et à l’hydroélectricité. En termes relatifs, s’agissant de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale, la France se situe dans la moyenne européenne. Malgré le fort développement de la production d’électricité éolienne, il lui reste encore du chemin à parcourir pour atteindre les objectifs
ambitieux qu’elle s’est fixés à l’horizon 2010 : assurer 10 % de ses besoins énergétiques et 21 % de sa consommation en électricité à partir des sources d’énergies renouvelables, alors qu’en 2007 ces ordres de grandeur n’étaient respectivement que de 7 % et 13 %.
- On observe une situation assez similaire pour l’Union européenne, avec cependant des écarts importants entre Étatsmembres. En 2005, les énergies renouvelables couvraient 7 %des besoins énergétiques de l’UE-27 et 14 % de ses besoins en électricité. Les objectifs à l’horizon 2010 (respectivement 12 % et 21 %) ne seront probablement pas atteints ainsi que le suggère la Commission européenne.
source : insee
Les énergies renouvelables, ENR, en Allemagne
Les énergies renouvelables (ENR) ont atteint une part de 10,1% en Allemagne en 2009 dans la consommation énergétique intérieure (chaleur, eau chaude sanitaire, électricité) vs. 9,3% en 2008, (ministère allemand à l’environnement, mars 2010).
- Les énergies renouvelables (ENR) ont franchi le cap des 10% essentiellement grâce à la biomasse, selon l'AFP. Les énergies renouvelables (ENR) ont fourni 238 milliards de kilowattheures en 2009 contre 236 milliards kWh en 2008 pour un chiffre d'affaires de 33,4 milliards d'euros (+8,9% parrapport à 2008). Le ministre chargé de l'environnement espère atteindre en Allemagne l'objectif européen de 18% d'énergies renouvelables (ENR) d'ici 2020. Le pays vise également une couverture de ses besoins à 50% par les énergies renouvelables (ENR) d'ici 2050.
- La part des énergies renouvelables (ENR) dans l'électricité consommée en 2009 a légèrement grimpé à 16,1%.
- En 2009, les énergies renouvelables (ENR) ont permis d'éviter en Allemagne l'émission de 110 millions de tonnes de gaz à effet de serre.
(actu environnement)
Le défi du stockage des énergies renouvelables
L’avenir énergétique de la planète dépend finalement de deux grands défis à relever.
Le premier de ces défis est de trouver comment stocker les énergies intermittentes. Ainsi, pour le moment, le seul moyen de conserver – à bas prix – de l’électricité, c’est de remonter l’eau dans les barrages quand l’électricité est abondante et de la laisser s’écouler quand on en a besoin. Mais cela nécessite de disposer de sites qui peuvent accueillir deux réservoirs d’eau de grande capacité, ce qui est rare.
Les futures centrales solaires des déserts qui concentrent, avec des miroirs, la lumière solaire sur une chaudière, disposent, elles, d’un moyen simple, mais onéreux : stocker une partie de la chaleur produite par la chaudière, sous forme d’eau ou de sels fondus, dans des réservoirs souterrains qui peuvent être sollicités quand le soleil est couché ou masqué par des nuages, pour éventuellement produire 24 heures sur 24… mais nettement moins en hiver qu’en été. En revanche, pour l’éolien et le solaire photovoltaïque, personne n’a trouvé le Graal. L’Allemagne teste des réservoirs souterrains d’air comprimé avec l’électricité excédentaire. En cas de besoin, cet air est détendu dans des turbines pour produire de l’électricité, mais avec des pertes conséquentes. D’autres envisagent de construire des « réservoirs de vide » au milieu de la mer : quand il y a de l’électricité en surplus, on vide les réservoirs, et quand elle manque, on les remplit en produisant du courant…
Restent les batteries, qui n’offrent pas encore de capacité suffisante. « Nous pouvons nous attendre à de gros progrès dans les années à venir », pronostique Eric Martinot, qui pense que la voiture électrique serait un moyen de stocker l’électricité verte. « Dans un réseau de distribution électrique intelligent, l’énergie des batteries de voitures électriques peut être utilisée comme un réservoir mobilisable par le réseau », explique-t-il. Suivant la demande, les distributeurs d’électricité pourraient donc reprendre de l’électricité dans les voitures, en laissant ce qu’il faut au conducteur pour qu’il puisse rentrer chez lui !
Le défi de l'efficacité des énergies renouvelables
Le second défi est de parvenir à produire de l’énergie avec beaucoup plus d’efficacité.
Pour que les énergies renouvelables prennent une part substantielle dans le « mix énergétique mondial » et dans la préservation du climat terrestre, il faudra d’abord apprendre à faire mieux avec moins. Et le gisement de négawatts – l’énergie qu’on ne consomme pas – est considérable. Dans les transports, où il y a fort à faire pour développer le collectif et alléger le poids des véhicules. Dans nos logements et bureaux, aussi, où les appareils énergivores se multiplient. On sait aujourd’hui construire des logements qui consomment vingt fois moins d’énergie que l’ancien. « Les progrès sont faciles à faire au début, mais de plus en plus difficiles au fur et à mesure que l’on progresse », prévient Thierry Salomon, qui préside Négawatt, association qui prône la sobriété énergétique. « Il est très facile de ramener la consommation d’énergie d’une vieille maison de 400 à 100 kilowattheures par mètre carré et par an. Mais c’est beaucoup plus onéreux de passer de 100 à 40 kWh/m2/an. » D’ailleurs, la technologie ne pourra pas tout. « Une grande partie des progrès sont effacés par l’augmentation de la taille des appareils », regrette Thierry Salomon. C’est par exemple le cas des écrans plats, plus sobres à taille égale que les tubes cathodiques, mais dont la consommation réelle s’envole car les consommateurs préfèrent les écrans géants. C’est aussi le cas des réfrigérateurs, qui grandissent presque aussi vite qu’ils font des progrès en terme de consommation. Des avions, dont les progrès sont effacés par la frénésie de déplacements. « L’évolution des modes de vie – l’augmentation du nombre de divorces et de célibataires, le fait que les grands-parents ne vivent plus avec leurs enfants, par exemple – augmente la surface moyenne que chacun d’entre nous utilise, ce qui accroit les besoins de chauffage ou d’éclairage. Et les efforts – réels – de réglementation ne concernent que le neuf, soit 1 % seulement du parc immobilier chaque année », conclut Thierry Salomon.
A quoi ressemblera la production énergétique dans vingt-cinq à quarante ans ? Probablement à ce qu’elle est aujourd’hui : beaucoup de pétrole et de gaz, bien que les futurs gisements, bien plus complexes et onéreux à exploiter, ne permettront pas d’enrayer la baisse des puits où l’or noir et le gaz coulaient à flot. Mais aussi de charbon, au risque d’aggraver la surchauffe du climat. Avec un zeste de nucléaire. Restent les énergies renouvelables, soleil et vent en tête, les seules capables d’assouvir complètement nos besoins énergétiques. D’ici 2050, on doit espérer qu’elles auront enfin pris la place qui leur revient, même si leur développement reste plus que jamais lié à l’audace des politiques publiques.
Personne ne doute en revanche que l’ère de l’énergie à bas prix est sur le point de s’achever, et la planète devra gagner en sobriété. Ignorer cette nécessité, ce serait prendre le risque d’aggraver la précarité. N’oublions pas que chaque année un habitant des Etats-Unis consomme autant d’énergie que ce qu’un Bangladais utiliserait en plus de cinquante ans… à condition qu’il vive jusque-là.
Denis Delbecq, in http://www.cles.com/dossiers-thematiques/ecologie-globale/quelles-energies-pour-2050/article/les-deux-vrais-defis-concrets-a