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Guide d'achat poissons

Guide d'achat poissons

Un article de Encyclo-ecolo.com.

Thon rouge
Thon rouge

Sommaire

Guide d'achat poissons : quels poissons acheter ?

On le sait, le poisson est sain et nous avons tous envie d’en consommer. Nous en mangeons deux fois plus qu’en 1995 soit 16,3 kilos par habitant, soit 132 millions de tonnes. Depuis 2002, l’humanité en consomme 84 millions de tonnes par an contre 20 millions en 1950. Alors comment faire ? Faut-il continuer à acheter du cabillaud, de la dorade rose en voie de disparition ? Voir Consommation de poisson

  • Quels poissons acheter pour éviter d'accentuer la désertification des océans ?

Si chaque Français choisit une fois dans l'année un produit parmi les espèces pérennes, cela aura un impact positif sur 18 000 tonnes de poissons (60 millions x 300 g).

Chaque année, nous consommons, en France 2 226 000 tonnes de produits de la mer.


Les poissons qu'il faut épargner et ne pas consommer

FEU ROUGE D'une manière générale, il faut faire attention à ne pas acheter des poissons dits "juvéniles", c'est à dire qui n'ont pas atteint leur maturité sexuelle et qui ne peuvent se reproduire. Pour chaque espèce de poisson, il y a d'ailleurs des interdictions de pêche des jeunes poissons.

Liste des poissons à ne pas acheter :

  1. L’anchois : de France, Espagne,
  2. Le cabillaud : Espèce menacée : Atlantique Nord et celle d'Europe. Pour prendre le cabillaud, il vaut mieux choisir du dos car coupé dans des cabillauds de plus de deux kilos. Mais les filets de cabillaud de 100/200 gr sont taillés dans des cabillauds appelés "moruette" qui ne se sont pas reproduits. Le Cabillaud (ou Morue),un poisson vorace de nos mers. Le Cabillaud (ou Morue ) à une machoire caractéristique avec le maxillaire supérieur proéminent. Il pocède un fort barbillon. Sur son corps la ligne latérale est claire et bien visible. Sa couleur varie suivant son lieu de vie et va de verdâtre à rougeâtre, ou des teintes plus grises da,s les zones profondes avec des fonds sableux. (Nom scientifique : Godus Morua - Famille : Gadidés - Autres noms : Morue, Cabillaud - Anglais : Coding, Cod - Espagnol : Bacaladito, Bacalao - Allemand : Dorsch, Habeljau - Poids maximum : 8 kg - Taille maximale : 1 m - Durée de vie : 15 ans - Période de frai : Janvier à Avril - Ponte : jusqu'à 9 000 000 - Taille légale à respecter : non)
  3. Le caviar, l’esturgeon : : risque de PCB, de dioxines, de pesticides et de mercure
  4. Le thon rouge de Méditerranée: les captures ont diminué de moitié en Méditerranée. Poids minimal de capture de 30kg. On craint qu’au rythme actuel, l’espèce sera quasiment disparue d’ici 2 à 3 ans. Des grands distributerus, dont Auchan et Wal-Mart, appellent à une réduction par 2 des quotas de thon rouge dans l’Union européenne. Elles ont signé une lettre adressée à la Commission car, selon ces enseignes, ce poisson pourrait bientôt disparaître de la mer Méditerranée. Le thon rouge est gravement menacé, en raison, entre autres, de la passion des Japonais pour les sushis de thon rouge.
  5. La lotte ou baudroie : de l’Atlantique Nord (Lophius piscatorius) Sauvage: côte d'Espagne et de Portugal. Méthode de capture: Chaluts à perche, Chaluts de fond. Espèce vulnérable à la surpêche. Maturité sexuelle tardive, progéniture peu nombreuse. Les stocks de ces zones font l'objet d'une surpêche. Les taux de rejets sont compris entre 15 et 25% des prises. Une gestion existe, mais elle est inefficace. Bien que le nombre de prises diminue depuis 2006, les quotas sont dépassés depuis 2004.
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  6. La lotte du Pacifique : Lophius litulon, Sauvage: NO Pacifique. Méthode de capture: Chaluts de fonde. Espèce vulnérable à la surpêche. La pêche au chalut de fond abîme les fonds marins et entraîne de nombreuses prises accidentelles.
  7. Le Lieu noir, lieu jaune ou colin d’Alaska : pêché en Pacifique Nord; Dans la famille des Gadidés (morue, merlan, merlu...), les lieux noirs et jaunes se distinguent des autres espèces par leurs lignNom scientifique : Pollachius virens, Famille : Gadidés, Autres noms : Colin, Poids maximum : 20 à 30 kg (2-3 kg en moy.), Taille maximale : 130 cm (moyenne 30 à 80 cm), Durée de vie : 25 - 30 ans, Période de frai : Janvier à Avril, Ponte : ?, Lieu jaune (Pollachius pollachius) Famille : Gadidés, autres noms : Colin, Poids maximum : 14 Kg (moyenne 2,5 à 5 Kg), Taille maximale : 1,20 m (60 - 90 cm), Durée de vie : 8 - 10 ans, Période de frai : Février à Mai, Ponte : 4 000 000. Nagoires latérales bien visibles. Chez le Lieu noir, la ligne latérale est toujours claire (presque blanche) et marque dans son tracé, une courbure pratiquement inexistante au dessus des nageoires pectorales. Sa machoire inférieure dépasse légèrement celle supérieure. Si les jeunes présentent un petit barbillon sous le menton, celui-ci disparait une fois adulte. Son corps assez allongé présente une tête pointue, un dos dont la couleur va du brun-verdâtre au noirâtre avec un ventre grisâtre avec des reflets argentés. Le Lieu jaune , présente une ligne latérale foncée avec une courbure bien marquée au dessus des nageoires pectorales. Sa machoire inférieure est visiblement plus longue que sa machoire supérieure. Sa tête est plus pointue que celle du Lieu noir et sa couleur est plutot cuivrée mais est parfois d'un brun plus sombre. Son ventre est clair. Les jeunes présentent des couleurs jaunes-orangées reconnaissables. Taille légale à respecter - Espèce menacée : Colin d'Alaska Pacifique Nord
  8. Loup de mer : Loup de mer (Anarhichas lupus) Sauvage: NO Atlantique. Méthode de capture: Chaluts. Espèce d’eau profonde. Forte vulnérabilité à la surpêche du fait d’une longue durée de vie et d’une reproduction tardive (maturité sexuelle tardive). Le loup de mer est capturé accidentellement dans d’autres pêcheries, au moyen de chaluts. La pêche au chalut de fond dans les zones sensibles endommage les fonds marins. Mauvaise gestion de la pêche et absence de quotas. La pêche de palangre est la meilleure méthode.
  9. Le Carrelé, ou plie : de l’Atlantique Nord; Nom scientifique : Pleuronectes platessa , Famille des Pleuronectidés, Poids maximum : 7 Kg (3kg en moyenne), Taille maximale : 95 cm (50 cm en moyenne), Durée de vie : entre 40 et 50 ans (moy. 15 ans), Période de frai : Janvier à mai, Ponte : 50.000 à 500.000. Taille légale à respecter. Espèce menacée : Atlantique Nord et celle d'Europe - La Plie ou Carrelet est un poisson plat à corps ovale dont les 2 yeux sont situés sur le coté droit. Il a déjà été pêché des sujets inversés, c'est à dire avec les yeux situés à gauche. Sa face aveugle est blancheL Le carrelet a 4 à 7 tubercules alignés derrière les yeux. La face occulée brune avec des tâches jaune-orange. La bouche, terminale, est fendue jusqu'au tiers antérieur de l'oeil. Les écailles sont petites et lisses. La plie (ou carrelet) se trouve sur nos côtes de la Mer du Nord à la Méditerranée. La Plie est un poisson vivant sur les fonds sablonneux de la zone côtière et jusqu'à 200 mètres de profondeur. En quête de nourriture elle pénètre dans les estuaires. La Plie apprécie les animaux de fond tels que vers, crustacés dont elle se met en quète principalement la nuit. La fraye a lieu en hiver, de janvier à avril dans des eaux à environ 6°C.
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  10. Le merlu : aussi appelé « colin » (Merluccius merluccius) Sauvage: Côte Espagne, Portugal/ Méditerranée. Méthode de capture: chaluts, pêche traditionellea vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans. Les stocks de carrelets de la Manche et de la mer Celtique sont victimes de la surpêche. Ils sont généralement capturés accidentellement dans le cadre de la pêche à la sole. Le maillage étant adapté à la taille des soles, de nombreux jeunes carrelets sont capturés accidentellement puis rejetés et les quotas sont régulièrement dépassés. La pêche aux chaluts de fond et aux chaluts à perche dans les zones vulnérables endommage les fonds marins, alors que les chaluts à panneaux ont moins de conséquences négatives. Les unités de gestion ne concordent pas toujours avec les habitats des poissons, ce qui conduit à une inefficacité de la gestion. Merlu (colin), merluche Vulnérable à la surpêche. Le stock de l'Atlantique sud est victime de la surpêche. La pêche au merlu entraîne la prise accidentelle de plus petites espèces de dauphins dans la baie de Biscaye. Les taux de rejets sont élevés (jusqu'à 50%) et les trop petits maillages conduisent à la capture de nombreux jeunes poissons. Une gestion est en place, mais les mesures sont inefficaces. Un plan de reconstitution des stocks a été élaboré en janvier 2006, mais des doutes ont été émis quant à son efficacité potentielle.
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  11. Le flétan : de l’Atlantique Nord
  12. La lotte : d’Europe, rique de de dioxyne et pesticides (aquaculture)
  13. La sole de la mer du Nord : de l’Altantique Nord et surexploitée, notamment dans la Manche, la sole est en grave danger. Taille minimale de capture de 24 cm.
  14. 'Le Haddock'# Le cabillaud : stock divisé par 5 en 20 ans, surtout en Europe, en voie de disparition.
  15. La dorade rose : a disparu, ou presque, du golfe de Gascogne. Dorade rose. Pagellus bogaraveo Sauvage: NE Atlantique Méthode de capture: Chaluts, Lignes flottantes. Grande vulnérabilité de cette espèce à la surpêche en raison de sa maturité sexuelle tardive et de sa progéniture peu nombreuse. Très peu de données disponibles concernant les stocks. Dans certaines zones, l'espèce est surpêchée voire éteinte, victime du commerce qui en a été fait. Les chaluts et les palangres entraînent des prises accidentelles d'espèces d'eaux profondes vulnérables. Aucune gestion spécifique de la pêche pour cette espèce.
  16. L’empereur : menacé de disparition d’ici 3 à 5 ans. Cette espèce des grand fonds à la croissance lente, a une maturité sexuelle tardive et se reproduit peu. Pas de taille minimum pour sa capture.
  17. Le mérou : Mérou (Mycteroperca spp. / Epinephelus spp) Sauvage: monde entier Méthode de capture: Chaluts. Le mérou est très vulnérable à la surpêche. Les mérous vivent dans les récifs. La plupart des stocks sont également surpêchés, ce qui accroit le risque d'extermination. Certains figurent sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. Non sélectives, les méthodes de pêche entraînent des prises accidentelles; elles peuvent également endommager les écosystèmes des espèces vivant dans les fonds marins. La pêche à la ligne et au hameçon est plus sélective. Il n'existe cependant aucune gestion spécifique de la pêche pour cette espèce dans les principales zones de pêche.
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  18. L’espadon : très menacé
  19. Le saumon sauvage d’Atlantique : ce poisson, 2 fois moins nombreux qu’il y a 20 ans , ne se reproduit plus dans 15% des rivières où on le voyait habituellement. Taille minimum de capture : 50 cm. (Salmo salar) Elevage: Chile. Au Chili, le saumon atlantique est élevé en cages ouvertes. Dans cette région, l'espèce n'est pas indigène. Les cages ouvertes présentent certains inconvénients écologiques. Le plus néfaste est l'augmentation de la concentration de substances nutritives aux alentours des cages du fait d'une pollution de l'eau par des résidus (phosphore et azote). L'évasion potentielle de poissons d'élevage hors des installations peut fragiliser les stocks sauvages et leur transmettre des maladies et des parasites. Le saumon est un carnassier ayant besoin d'une grande quantité de protéines (farine et huile de poisson). Il faut plus de 3 kg de poissons sauvages pour produire 1 kg de saumons. L'huile et la farine de poisson proviennent généralement de sources non durables. L'industrie chilienne du saumon a été mal gérée et s'est même effondrée suite à l'apparition d'une maladie. La réglementation légale et son application sont toujours insatisfaisantes à l'heure actuelle.
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  20. Le grenadier de roche : plutôt laid à regarder, ce poisson de grand fond est menacé de disparaître d’ici 3 à 5 ans. Pas de taille minimale de capture.
  21. Le pagre : Pagre (Pagrus pagrus) Sauvage de Mediterranée. Méthode de capture: Filets maillants, Chaluts, Lignes. Le pagre est très vulnérable à la pêche.

Vulnérabilité à la surpêche. Très peu de données disponibles concernant les stocks. L'espèce a été mise sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN. Aucune gestion de la pêche du pagre.
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  1. 'Le pangasius du Vietnam' / Thailande (aquaculture) Pangasius, poisson-chat (pangasius spp. (hyphothalmus) Système d' élévage: cages en filet. L'élevage de pangasius en cages ouvertes a diminué, seuls 20 % des poissons en étant désormais issus. Les cages ouvertes présentent certains inconvénients en termes d'écologie. Le plus néfaste est l'augmentation de la concentration de substances nutritives aux alentours des cages du fait d'une pollution de l'eau par des résidus (phosphore et azote). L'évasion potentielle de poissons d'élevage hors des installations peut fragiliser les stocks sauvages et leur transmettre des maladies et des parasites.
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  2. La plie grise : (glyptocephalus cynoglossus) Sauvage: Atlantique NO Méthode de capture: Chaluts de fond. Grande vulnérabilité à la surpêche. Fait partie des espèces présentant typiquement au moins l'une des caractéristiques suivantes: maturité sexuelle tardive, progéniture peu nombreuse. Dans les deux principales zones de pêche, les stocks sont à un niveau très bas.
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  3. La rascasse : Rascasse (Scorpaena scrofa) Sauvage: NE Atlantique, Méditerrannée Méthode de capture: Tramails, Filets maillants, Lignes de fond. Poisson d'eau profonde. Vulnérabilité à la surpêche. Maturité sexuelle tardive, progéniture peu nombreuse. Le manque d'informations sur l'état des stocks rend impossible toute gestion durable de la pêche.
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  4. Le Rouget-barbet sauvage de l'Atlantique central et oriental: (Mullus barbatus) Sauvage: Atlantique central orient. Espèce non surpêchée en Atlantique. Pas de gestion de la pêche, aucune réglementation sur les quotas de pêche.
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  5. Le Rouget-barbet sauvage de Méditerranée (Mullus barbatus) Méthode de capture: Chaluts de fond, Filets maillants de fond. Les espèces peuvent être vulnérables à la surpêche. Les méthodes de pêche entraînent des prises accidentelles et la pêche au chalut de fond endommage les écosystèmes des fonds marins. Aucune gestion spécifique pour cette espèce.
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  6. Le Sabre sauvage du NE Atlantique (Lepidopus caudatus) Méthode de capture: Chaluts de fond Poisson d'eau profonde. Grande vulnérabilité à la surpêche. Maturité sexuelle tardive, progéniture peu nombreuse. Le manque d'informations sur l'état des stocks rend impossible toute gestion durable de la pêche. La pêche en eau profonde détruit les écosystèmes particulièrement fragiles.
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  7. Le Sabre noir du NE, NO Atlantique, Atlantique centre-ouest (Aphanopus carbo) Sauvage: Méthode de capture: Chaluts Poisson d'eau profonde. Grande fragilité, car croissance lente. Très peu de données disponibles. La pêche au chalut détruit les écosystèmes vulnérables. Les stocks surpêchés se reconstituent très lentement.
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  8. Le sébaste d’Atlantique Nord
  9. La Seiche Sauvage du NE Atlantique (Sepia Officinalis, Sepia (Sepiola) spp) Méthode de capture: Chaluts de fond La seiche se reproduit tôt, est très féconde et a une durée de vie limitée. Elle est donc relativement résistante. La pêche au chalut de fond abîme les fonds marins et entraîne de nombreuses prises accidentelles. Aucune information disponible relative à l'état des stocks.
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Les poissons qu'il faut consommer avec parcimonie

FEU ORANGE Les poissons « à problème » mais dont il ne faut pas abuser :

  1. Le calamar de l’Atlantique sud et du Pacifique sud
  2. Les Langoustines
  3. La dorade royalede Grèce (aquaculture), risque de mercure
  4. Le homard
  5. Le loup de mer ou bar de la Méditerranée
  6. Le loup de mer d’aquaculture de France ou de Grèce
  7. L’omble : aquaculture, Suisse, Islande, France
  8. La morue ou cabillaud de Norvège ou d’Ecosse
  9. La raie
  10. La sardine d’Atlantique Nord et de Méditerranée
  11. Le saumon Atlantique : Europe, Chili. On ne consomme plus que 4000 tonnes de saumon sauvage. Le reste provient de l’aquaculture.
  12. La sole du Pacifique, risque PCB, pesticides, dioxines
  13. Le Thon jaune albacore du Pacifique et de l’océan Indien
  14. Le turbo de France


Les poissons que l'on peut consommer

FEUT VERT

  1. D’une manière générale, il faut choisir des poissons avec des forts taux d'acides gras pour réduire les risques.

Voici quelques poissons par lesquels les remplacer :

  1. La Bonite sauvage à ventre rayé, Skipjack, du Pacifique (Katsuwonus pelamis) Méthode de capture: Sennes coulissantes (non-associated and Log-associated)

Les stocks du Pacifique ne sont pas victimes de surpêche et ne sont actuellement pas menacés. Les caractéristiques biologiques du thon listao (croissance rapide, durée de vie courte) rendent cette espèce plus résistante que les autres espèces de thon. La pêche à la senne entraîne peu de prises accidentelles d'autres espèces (requins, sérioles, mahi-mahis (coryphènes), poissons à rostre, tortues de mer et thazards bâtards) comme la pêche à la senne avec DCP (Dispositif de Concentration de Poissons). Toutefois, la prise accidentelle de jeunes thons albacores et de jeunes thons obèses ne peut être évitée. Ces méthodes de pêche de poissons carnassiers tels que le thon ont très certainement un impact sur la chaîne alimentaire. Actuellement, il n'existe aucune réglementation relative au thon listao dans le Pacifique Ouest et le Pacifique central. Les réglementations dans le Pacifique Est sont en revanche partiellement efficaces. Les principaux problèmes sont pris en considération mais on compte peu d'observateurs indépendants. Le risque d'une surpêche existe néanmoins en raison des surcapacités de la flotte de pêche. Etant donné que les stocks sont jugés bons, la pêche au thon listao n'est pour l'instant toutefois pas considérée comme critique
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  1. Les crevettes de madagascar : Penaeus monodon, appelée aussi crevette tigrée de Madagascar ou black tiger, offre des performances intéressantes en aquaculture. Les Anglais l’appellent "Great tiger prawn". Cette crevette est de couleur grise à bleue lorsqu'elle est crue, mais devient rouge et tigrée à la cuisson. Les crevettes sont élevées dans des fermes aquacoles, principalement sur la côte Ouest de Madagascar, dans un environnement naturel en plein milieu de la mangrove et protégé de toute pollution. Cela nécessite des zones à climat chaud, à faible amplitude thermique et à pluviométrie modérée. Que mange la crevette de Madagascar ? Les crevettes grandissent dans d’immenses bassins de grossissement. Elles se nourrissent notamment d’algues microscopiques qui se développent naturellement dans les bassins et d’aliments spécifiques de qualité, adaptés à leurs besoins. Les crevettes élevées proviennent de géniteurs sélectionnés avec soin. A maturité, ils pondent des millions d’œufs qui éclosent dans les bassins spéciaux d’une écloserie. En quelques jours, ces œufs donnent des larves qui sont transférées ensuite dans des bassins de grossissement. Il s’agit de l'étape finale du processus d'élevage. Pour favoriser la santé et la qualité des crevettes, l’élevage est pratiqué sur de petites quantités (entre 5 et 15 crevettes en moyenne par m2). A la fin du grossissement, le bassin est vidangé et les crevettes sont récupérées dans un filet en sortie. Elles sont lavées sur place et transportées, sous glace, à l'usine de traitement où elles sont triées, calibrées, pesées, conditionnées, congelées, puis stockées en chambre froide. L’espèce Penaeus monodon a une croissance rapide avec un calibre assez développé par rapport aux autres variétés. Les adultes peuvent atteindre 33 cm de long. L 'aquaculture joue un rôle important dans le domaine socio-économique de Madagascar. L’élevage de crevettes est très développé et génère beaucoup d’emplois. Il permet de répondre aux besoins alimentaires et de préserver le stock de crevettes sauvages en mer, dont la production a tendance à stagner ou à décliner. Les professionnels du secteur ne ménagent pas leurs efforts pour acquérir des normes internationales (Label Rouge, label Agriculture Biologique) dans leurs méthodes d’élevage. La protection de l’environnement est une grande préoccupation : les mangroves sont préservées voire replantées, la qualité des eaux rejetées est contrôlée. Les crevettes de Madagascar se caractérisent par leur qualité exceptionnelle : les crevettes importées en France sont souvent de grande taille, elles résistent très bien à la cuisson, la chair est ferme et savoureuse.
  2. Les crevettes : aquaculture, de Vietnam et d’Equateur, protégées par un label
  3. Les crevettes d’Atlantique nord
  4. Les crevettes de Madagascar : Penaeus monodon, appelée aussi crevette tigrée de Madagascar ou black tiger, offre des performances intéressantes en aquaculture. ("Great tiger prawn" en anglais) Cette crevette est de couleur grise à bleue lorsqu'elle est crue, mais devient rouge et tigrée à la cuisson. Les crevettes sont élevées dans des fermes aquacoles, principalement sur la côte Ouest de Madagascar, dans un environnement naturel en plein milieu de la mangrove et protégé de toute pollution. Cela nécessite des zones à climat chaud, à faible amplitude thermique et à pluviométrie modérée. Les crevettes grandissent dans d’immenses bassins de grossissement. Elles se nourrissent notamment d’algues microscopiques qui se développent naturellement dans les bassins et d’aliments spécifiques de qualité, adaptés à leurs besoins. Les crevettes élevées proviennent de géniteurs sélectionnés avec soin. A maturité, ils pondent des millions d’œufs qui éclosent dans les bassins spéciaux d’une écloserie. En quelques jours, ces œufs donnent des larves qui sont transférées ensuite dans des bassins de grossissement. Il s’agit de l'étape finale du processus d'élevage. Pour favoriser la santé et la qualité des crevettes, l’élevage est pratiqué sur de petites quantités (entre 5 et 15 crevettes en moyenne par m2). A la fin du grossissement, le bassin est vidangé et les crevettes sont récupérées dans un filet en sortie. Elles sont lavées sur place et transportées, sous glace, à l'usine de traitement où elles sont triées, calibrées, pesées, conditionnées, congelées, puis stockées en chambre froide. L’espèce Penaeus monodon a une croissance rapide avec un calibre assez développé par rapport aux autres variétés. Les adultes peuvent atteindre 33 cm de long.
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    L 'aquaculture joue un rôle important dans le domaine socio-économique de Madagascar. L’élevage de crevettes est très développé et génère beaucoup d’emplois. Il permet de répondre aux besoins alimentaires et de préserver le stock de crevettes sauvages en mer, dont la production a tendance à stagner ou à décliner. Les professionnels du secteur ne ménagent pas leurs efforts pour acquérir des normes internationales (Label Rouge, label Agriculture Biologique) dans leurs méthodes d’élevage. La protection de l’environnement est une grande préoccupation : les mangroves sont préservées voire replantées, la qualité des eaux rejetées est contrôlée. Les crevettes de Madagascar se caractérisent par leur qualité exceptionnelle : les crevettes importées en France sont souvent de grande taille, elles résistent très bien à la cuisson, la chair est ferme et savoureuse
  5. Le hareng, redevenu abondant suite à une quasi disparition dans les années 70 et à la mise en place de quotas
  6. Le Bar : Dicentrarchus labrax, "Bass" en anglais. Le corps du bar est allongé et de couleur argentée, il possède deux nageoires dorsales bien distinctes : la première, vers la tête, est dotée de rayons épineux. Sa nageoire caudale est échancrée. Le bar fréquente les eaux de l'Atlantique Nord-Est, de la Norvège au Maroc, la Méditerranée et la mer Noire. Le bar est un poisson côtier, à la recherche d'eaux riches en oxygène. Il se déplace en bancs dès la fin de sa vie larvaire.. Le bar est un prédateur. Les jeunes bars se nourrissent essentiellement de petits crustacés. Les adultes mangent beaucoup de poissons (sardines, anchois, merlans etc.) mais aussi des mollusques céphalopodes (encornets) et des crustacés (crevettes, crabes). Pourquoi manger du bar est-ce bon pour la planète ? Les scientifiques étudient chaque année l'état des stocks, c'est-à-dire la quantité de poissons adultes que l'on peut pêcher en préservant un nombre suffisant de poissons qui vont se reproduire. En consommant davantage de bars, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. Attention, il faut consommer des bars dont la taille est d'au moins 42 cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins 1 fois !

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  1. Le tacaud : Trisopterus luscus, les Anglais l'appellent "Pouting". On le reconnaît notamment à sa mâchoire supérieure proéminente, à son barbillon mentonnier développé. Il présente une tache noire à la base des pectorales, possède trois nageoires dorsales et deux nageoires anales. Il fréquente les eaux de l’Atlantique Nord-Est et du Sud de la Norvège jusqu’au Maroc ainsi que le Nord-Ouest de la Méditerranée. Il vit de la côte jusqu’à 300 mètres de profondeur.

Le tacaud est un prédateur. Les jeunes tacauds se nourrissent principalement de crevettes et de crabes verts. Les adultes se nourrissent de crustacés, de petits poissons, de mollusques céphalopodes. La croissance du tacaud est rapide : à un an, il mesure entre 21 et 25 cm. La taille commune varie entre 12 et 35 cm mais peut atteindre 45 cm (taille maximale). Sa longévité est de quatre ans. Le tacaud acquiert sa maturité sexuelle à la fin de sa première année (entre 21 et 25 cm ). La reproduction a lieu au printemps, avec un maximum en mars-avril. En consommant davantage de tacauds, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. Attention, il faut consommer des tacauds dont la taille est d'au moins 25 cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins une fois

  1. Le flétan du Pacifique nord
  2. Le homard d’aquaculture, d’Australie, Etats-Unis, Basse-Californie au Mexique
  • Les huîtres d’Europe, aquaculture, risque de toxiques à vérifier selon les régions
  1. Le merlan : Merlangius merlangus, "Whiting" en anglais. On reconnaît le merlan à sa mâchoire supérieure proéminente, à ses trois nageoires dorsales et ses deux nageoires anales. Il possède une tache noire à la base de la pectorale. Il fréquente les eaux de l'Atlantique Nord-Est, du Nord de la Norvège et de l'Islande au Portugal, la partie Sud-Ouest de la mer de Barents, ainsi que le Nord-Est de la Méditerranée et la mer Noire. Il vit entre la côte (- 10 mètres ) et 200 mètres de profondeur sur les fonds graveleux ou vaseux. C'est un prédateur. Les jeunes merlans se nourrissent principalement de crustacés (ex : crevettes). Les adultes se nourrissent de poissons (sprats, anchois, tacauds...etc.), mais aussi de petits crabes et de mollusques.. Pourquoi manger le merlan est-ce bon pour la planète ? Les scientifiques étudient chaque année l'état des stocks, c'est-à-dire la quantité de poissons adultes que l'on peut pêcher en préservant un nombre suffisant de poissons qui vont se reproduire. En consommant davantage de merlans, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. Attention, il faut consommer des merlans dont la taille est d'au moins 30 cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins 1 fois !
  2. Le lieu noir de l’Atlantique nord-est : Le lieu noir vit dans les eaux froides et tempérées de l’Atlantique du Nord-Est, du Groënland à la Norvège au Nord, jusqu’au Golfe de Gascogne au Sud.Pollachius virens, les Anglais l’appellent "Saithe". Proche parent de la morue, il s’en distingue surtout par l’absence de barbillon. Le lieu noir nage près des côtes, jusqu’à 200 mètres de profondeur. Le lieu noir est un prédateur. Les jeunes lieus noirs chassent les petits crustacés. Les lieux noirs adultes chassent les petits poissons qu’ils avalent entiers. Les scientifiques étudient chaque année l’état des stocks, c’est-à-dire la quantité de poissons adultes que l’on peut pêcher en préservant un nombre suffisant de poissons qui vont se reproduire. En ce qui concerne le lieu noir, cela fait plus de 3 ans que l’on pêche moins que ce qu’on pourrait prélever sans danger pour le stock. En consommant davantage de lieus noirs, nous consommerons moins d’espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. Attention, il faut consommer des lieus noirs dont la taille est d’au moins 61 cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins 1 fois.
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  3. Le maquereau de Cornouailles (label)
  4. Le maquereau de l’Atlantique nord
  5. Le merlu du Cap (label)
  6. Le rouget barbet
  7. L’églefin : fumé il donne le haddock
  8. Le Hareng de Norvège : Clupea harengus, "Herring" en anglais. Le hareng a un corps élancé dont la couleur sur le dos va du brun verdâtre au bleu foncé, tandis que son ventre aura une teinte argentée. Sa mâchoire inférieure est légèrement saillante menacé de disparaître au début des années 70, le Hareng a fait l’objet d’une surveillance et voit à nouveau sa population et ses quantités pêchées augmenter, tout en restant sous surveillance. Le hareng fréquente les eaux de l’Atlantique du Nord-Est, le Nord du Golfe de Gascogne, la Manche , la Mer du Nord, la Mer Blanche , la Mer Baltique , la Mer de Barents, l’Atlantique Nord-Ouest. Il vit depuis la surface jusqu’au fond sur tout le plateau continental (de la côte à moins 200 mètres de profondeur). Le hareng est un migrateur journalier qui peut plonger à plusieurs centaines de mètres à la recherche de nourriture planctonique. Le hareng est un prédateur. Les jeunes harengs se nourrissent de copépodes et de crustacés. Les adultes se nourrissent notamment de poissons (gobies, poissons plats etc.) mais aussi de copépodes et de divers invertébrés. Les scientifiques étudient chaque année l'état des stocks, c'est-à-dire la quantité de poissons adultes que l'on peut pêcher en préservant un nombre suffisant de poissons qui vont se reproduire. En consommant davantage de harengs, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. Attention, il faut consommer des harengs dont la taille est d'au moins 24 cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins une fois !
  9. La sardine des Etats-Unis
  10. Le saumon atlantique d’aquaculture d’Ecosse et d’Irlande (label)
  11. Le saumon du Pacifique d’aquaculture du Pacifique nord (label)
  12. Le thon d’Europe – hormis le ton rouge
  13. La petite roussette : Scyliorhinus canicula ("Lesser–spotted dogfish") C’est l’un des plus petits requins. On peut le reconnaître tout d'abord à ses fentes branchiales, puis à la coloration de son corps, recouvert de très nombreuses petites taches foncées, à son museau court et arrondi, à son ventre clair et à ses narines situées à proximité de la mâchoire supérieure. La petite roussette fréquente les eaux de l’Atlantique-Est, depuis le sud de la Norvège et les îles Shetland jusqu’au Sénégal ainsi que la Méditerranée et l’Adriatique. Elle vit sur des fonds de sable, de gravier ou de vase, à une profondeur de 10 à 400 mètres. La petite roussette est un prédateur. Son régime est très varié. Elle se nourrit notamment de mollusques gastéropodes (ex : buccins), de céphalopodes (ex : seiches) puis de crustacés, de vers et de petits poissons. Sa croissance : La taille commune varie entre 50 et 70 cm mais peut atteindre 100 cm (taille maximale). La petite roussette acquiert sa maturité sexuelle vers 5 ans (entre 54 et 60 cm). La petite roussette est une espèce ovipare. Elle pond toute l’année avec des périodes plus ou moins importantes selon les régions. Les œufs comportent de longs filaments qui s’accrochent aux algues et aux rochers. La durée de l’incubation (entre 95 et 250 jours), varie en fonction de la température de l’eau. Le jeune mesure environ 10 cm à la naissance. Pourquoi manger de la petite roussette est-ce bon pour la planète ?
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    En consommant davantage de petites roussettes, nous consommerons moins d’espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. Attention, il faut consommer des petites roussettes dont la taille est d’au moins 53 cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins une fois !
  14. Les moules : la moule est mollusque bivalve lamellibranche, ce qui signifie que son corps est mou, que sa coquille est en deux parties et qu’elle possède des branchies à lamelles pour respirer. Les chercheurs l’appellent Mytilus edulis (moule commune), deux fois plus petite que Mytilus galloprovincialis (moule méditerranéenne). (en anglais "Mussel") A l’état sauvage, les moules vivent en colonie sur les rochers ou sur des épaves fixées par le byssus, filament qu’elles sécrètent. Mytilus edulis est très répandue dans le monde. En Europe, on la rencontre en Baltique, en mer du Nord et en Atlantique jusqu’au Portugal.

Mytilus galloprovincialis est trouvée surtout en méditerranée, également sur la côte Atlantique (Arcachon) et jusqu’en Manche occidentale (Bretagne Nord, côtes anglaises). La moule est un mollusque filtreur. Grâce à ses branchies, elle filtre l’eau et se nourrit essentiellement de plancton végétal. Dès 6-8 mois, les moules peuvent se reproduire. La fécondation est externe. Elle donne naissance à des larves qui rejoignent le plancton pendant une période qui varie beaucoup en fonction des conditions du milieu. Lorsque les larves cherchent à se fixer pour se développer, les éleveurs, appelés mytiliculteurs, posent des cordes dans l'eau afin de capter les jeunes larves. Elles viennent s'y accrocher et forment un "naissain". Quand le naissain a une taille suffisante les cordes sont enroulées en spirales sur les bouchots d'élevage (pieux enfoncés à mi-hauteur dans la mer). D’autres méthodes existent comme l’élevage à plat (nasses disposées à plat) ou en pleine mer. L‘élevage, jusqu'à la commercialisation, prend quelques mois (9 à 15 mois), en fonction du bassin de production, du mode d'élevage et de l'espèce. L’essentiel de la production de moules en France provient de l’élevage. Si nous consommons davantage de moules d’élevage, nous consommerons moins d’espèces dont les stocks naturels sont surexploités. Ainsi, le développement parallèle de fermes d’élevage est essentiel à une bonne gestion de la ressource et permet de répondre à une demande croissante de la consommation. Les moules, comme les poissons, apportent d’excellentes protéines mais leur intérêt provient également de leur richesse en fer qui permet notamment de lutter contre la fatigue

  1. L'encornet : Loligo vulgaris, (en anglais "European squid"). On le reconnaît à son corps musculeux, à ses huit bras et à ses deux très longs tentacules. Ses nageoires forment ensemble une surface losangique. L'encornet vit dans les eaux de l'Atlantique-Est, de l'entrée de la Baltique aux îles Britanniques, ainsi que la Mer Méditerranée. L'encornet est un prédateur. Les jeunes se nourrissent de larves de crustacés et de crevettes de petite taille. Les adultes s'alimentent de crustacés et de poissons. A l’éclosion, l’animal mesure environ 5 mm et peut atteindre 10 cm en trois mois . La taille commune varie entre 30 et 40 cm mais peut atteindre 50 cm (taille maximale). L'encornet commence à se reproduire à l'âge d'environ un an. La reproduction a lieu essentiellement au printemps dans les eaux côtières mais on observe des pontes à d'autres saisons et à des profondeurs variables. La femelle pond des cartouches gélatineuses pouvant contenir jusqu'à une centaine d'œufs. L'éclosion a lieu 3 à 10 semaines après la fécondation. Les scientifiques étudient chaque année l'état des stocks, c'est-à-dire la quantité de poissons adultes que l'on peut pêcher en préservant un nombre suffisant de poissons qui vont se reproduire. En consommant davantage d'encornets, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités. Attention, il faut consommer des encornets dont la taille est d'au moins 11cm (calibre minimum de consommation), car ces animaux ont eu le temps de se reproduire au moins une fois !


  • Il faut bien sûr préférer le poisson d’élevage (aquaculture) mais celui-ci n’est pas la panacée car les poissons sauvages sont pêchés pour être transformés en farines pour les élevages ! Aujourd’hui, la FAO estime que 43% des poissons consommés proviennent d’aquaculture.

Feu vert, les poissons à privilégier dans son assiette: aux huîtres, moules et truites d'élevage, aux crevettes, sardines, harengs ou au colin d'Alaska. C'est aussi possible de manger du saumon, mais alors du Pacifique ! (il se fait rare en Atlantique).


Les labels pour choisir son poisson

Goodfish

  • Mr Goodfish est un nouveau logo représenté par un logo bleu apposé sur les étiquettes des étals des poissonneries et sur les cartes des restaurants. Dans quelques mois, le logo devrait également apparaître dans les cantines et les supermarchés.

MSC

  • Le MSC (Marine Stewardship Council) est une organisation indépendante mondiale, à but non lucratif, créée dans le but de trouver une solution au problème de la surpêche. Fondée en 1997 par Unilever, le premier acheteur mondial de produits de la mer, et par le WWF, l'organisation de conservation internationale, MSC est devenu entièrement indépendant de ces deux organisations en 1999 et est aujourd'hui financé par de nombreuses organisations de part le monde parmi lesquelles des œuvres de charité et des entreprises.

Poisson "Label rouge"

  • Certains poissons d'élevage disposent du " Label rouge" et sont ainsi mis en avant pour leur qualité supérieure. Toutefois, le Label rouge ne signifie pas biologique, et ce sont davantage les qualités gustatives qui sont ici privilégiées


Conseils pour choisir son poisson

  • Vérifiez quand le poisson a été capturé et qu'il est bien frais. Attention à un vieux truc de vendeur de poisson, un poisson qui a été recouvert de glace avec la tête qui dépassent n'est peut-être pas le plus frais de l'étal.
  • Pour les filets, notamment des filets de sole ou de plie, vérifiez que la chair n'est pas jaunie, ce qui serait un indice que la char est en train de pourrir. Vérifiez à l'odeur.
  • Vérifiez les yeux qui doivent rester brillants et non coulants ou opaques. Vérifiez que la peau luisante et glissante.
  • Vérifiez que les ouïes sont bien d'une couleur rouge foncé.
  • Vérifiez la consistance du poisson : prenez-le en main. Le poisson doit avoir du "poids", être ferme et non mou.
  • Pour les crustacés, vérifiez que les coques sont bien fermées. Après la cuisson, si elle est toujours fermée, ne mangent pas.

Lors de l'achat de crabe ou de homard, pick it up, il doit se sentir lourd pour sa taille.

La troisième option dans le supermarché est le département congélateur. Cela peut être une très bonne alternative aux poissons frais. Rechercher des poissons qui a été «surgelé», cela signifie que le poisson a été pêché et en filets très rapidement - peut-être en mer, puis congelés très rapidement conservant ainsi toute la saveur et de nutriments. Cela est souvent une option bien meilleure que le poisson qui traînent pendant des jours dans le cabinet des refroidisseurs.

La grande distribution et l'achat de poissons


Leclerc et l'achat de poissons

L’enseigne E. Leclerc s’engage sur 6 mesures concrètes :

1- Arrêt de la commercialisation de 4 espèces :

  • flétan blanc (flétan de l’Atlantique) (Hippoglossus hippoglossus) (Atlantique Nord Est),
  • lingue bleue (Molva dypterygia) (Atlantique Nord Est),
  • siki (requin) (Centroscymnus coelolesis et Centrophorus squamosus) (Atlantique Nord Est),
  • thon rouge (Thunnus thynnus) (Atlantique Nord Est et Méditerranée) en provenance des 28 senneurs listés en annexe 1 de l’arrêté du 28 janvier 2010.

Cette liste a été établie en tenant compte des impacts économiques et sociaux sur la filière pêche.

Pour le thon rouge, les approvisionnements de Leclerc sont issus à 90% de la pêche nationale et représentent 20% de la pêche artisanale. Notre engagement sur l’arrêt de commercialisation de cette espèce ne peut donc pas être généralisé à l’ensemble de la filière : c’est pourquoi, nous poursuivons la commercialisation du thon rouge issu de la pêche artisanale.

2- Mise en œuvre de plan d’actions pour les espèces à risque :

Listes rouge et orange des espèces issues de la pêche

La liste rouge des espèces pêchées est la suivante :

  • aiguillat commun (Sqaulus acanthias) (Atlantique Nord Ouest),
  • grenadier de roche (Coryphaenoides rupestris) (Atlantique Nord),
  • sébaste (Sebastes mentella) (Atlantique Nord Est).
  • Pour l’ensemble de ces espèces nous nous engageons à ne faire aucune promotion nationale, régionale et magasin (prospectus, ILV,..),

exiger de nos fournisseurs : - le respect des tailles légales, - et les preuves du respect des quotas, - proposer progressivement des espèces de substitution.


La liste orange des espèces (espèces pêchées en Atlantique Nord Est) est la suivante :

  • le cabillaud (Gadus morhua),
  • le flétan noir (flétan du Groënland) (Reinhardtius hippoglossoides),
  • la lotte (Lophius piscatorius et Lophius budegassa),
  • le merlu (Merluccius merluccius),
  • le sabre noir (Aphanopus carbo).


Liste orange des espèces issue de l’aquaculture :

  • la crevette (penaeus vannamei et penaeus monodon),
  • le pangas (pangasius hypophtalmus),
  • le saumon (salmo salar),
  • le tilapia (oreochromis niloticus).


3- Formation de nos équipes sur les problématiques de la pêche et des risques spécifiques à l’aquaculture.

E. Leclerc communique activement auprès de ses acheteurs à travers la diffusion des orientations, des engagements de l’enseigne en matière d’approvisionnements.

4- Participation au comité de pilotage « Ecolabel, Pêche durable et Responsable » initié par FranceAgrimer 1

L’enseigne participe aux réunions des comités de pilotage sur l’élaboration d’un écolabel communautaire et national et sur la marque « pêche durable et responsable ».

5- Coopération européenne dans le cadre de COOPERNIC1

L’Enseigne travaille avec ses partenaires de Coopernic notamment sur la mise en commun de listes d’espèces menacées et de bonnes pratiques de gestion de la filière.


sources : nausicaa, http://www.nausicaa.fr/infos-consommation.html, Leclerc, Planetoscope

Au sujet de l'achat de poisson

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