Slow cosmétique
Un article de Encyclo-ecolo.com.
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La slow cosmétique
La Slow Cosmétique est un terme inventé par le cosméticien-aromatologue Julien Kaibeck, qui a posé les bases fondatrices de ce concept en 2012 dans un livre devenu best-seller : Adoptez la Slow Cosmétique. Depuis l'association sans but lucratif Slow Cosmétique et ses bénévoles, travaillent à faire connaître ce mouvement, dans le but de faire évoluer les habitudes dans les salles de bain.
La Slow Cosmétique est en effet, une invitation à consommer la beauté moins mais mieux. Il s’agit d’un mouvement qui prône un retour à l’essentiel : consommer moins de produits cosmétiques et opter pour des ingrédients nobles, peu transformés et sans risque pour la planète ainsi que pour les vivants.
La Slow Cosmétique est avant tout une cosmétique bio sensée. C'est-à-dire :
- Écologique : sans pollution, aucune toxicité, pétrochimie ni chimie plastique. Les ingrédients sont naturels et bio si possible, peu transformés et approvisionnés localement.
- Saine : priorité absolue au respect du vivant (humains, végétaux et animaux) et en cas de doute, application du principe de précaution (vis-à-vis des perturbateurs endocriniens, substances polémiques...).
- Intelligente : centrée sur les besoins réels de la peau dans la logique de consommer moins mais mieux. Chaque ingrédient doit apporter quelque chose de positif à la peau.
- Raisonnable: le marketing lié au produit doit formuler des promesses réalistes, sans greenwashing ni manipulation. Le prix du produit reflète la qualité réelle de sa formulation et est fixé dans le respect de l’éthique.
Pour reconnaître un produit Slow, on peut se fier au logo avec sa petite tortue : c’est celui de la Mention Slow Cosmétique, remise gratuitement par les bénévoles de l’Association. Cette récompense félicite des marques vraiment engagées avec à la fois des formules « propres » (dénuées de tout ingrédient polémique pour l’environnement ou la santé) et un marketing « raisonnable », c’est-à-dire un positionnement prix juste et un rapport au client honnête, sans surenchère ni manipulation.
La Mention Slow Cosmétique fonctionne un peu comme une étoile au Guide Michelin pour un restaurant : la marque est strictement évaluée sur plus de 80 critères qui concernent évidemment la formule, mais aussi le prix, le discours marketing, l’emballage, la localisation, l’éthique… Après examen minutieux, la marque reçoit de 1 à 3 étoiles à la Mention en fonction de son adéquation avec les critères de l’Association.
Êtes-vous slow cosmétique ou pas slow ?
Ça, c’est slow :
- Bien connaître le fonctionnement de sa peau et ne pas paniquer à la moindre imperfection (l’accepter telle qu’elle est et ne pas la considérer comme une ennemie à dompter).
- Utiliser le moins de produits possible pour répondre d'abord aux besoins essentiels de la peau.
- Lire les étiquettes de ses produits pour savoir ce que l’on consomme et pourquoi.
- Adopter une attitude globale pour la beauté : une alimentation saine, de l’exercice physique et des pensées positives.
- Hydrater son visage avec de l’huile végétale pure ou aromatisée aux huiles essentielles.
- Fabriquer si on en a envie, ses propres produits de beauté pour les soins de base du quotidien.
- Se maquiller pour sublimer notre personnalité profonde.
- Opter pour un déo sans aluminium bien adapté à son type de peau et si possible lauréat de la Mention Slow Cosmétique.
- Faire de la gym faciale chaque jour pour muscler le visage et le garder jeune plus longtemps. Masser le visage tous les jours.
- Se protéger du soleil en portant des vêtements, en préférant l’ombre ou en utilisant des filtres UV qui respectent l’environnement.
Ça, c’est pas slow cosmétique
- Croire que la peau idéale existe et qu’elle a besoin de mille et un produits pour rester belle.
- Utiliser un lait démaquillant, un gommage, un masque, un contour des yeux, une crème pour le cou, un sérum liftant, un anticernes, une crème de jour, une crème de nuit… et se demander ce qu’il nous manque.
- Croire aux publicités sans réfléchir à ce qui se cache derrière.
- Vouloir constamment changer de peau, rechercher la perfection.
- Penser que les cosmétiques sont la clé de la jeunesse éternelle et de la beauté ultime.
- Appliquer un sérum plein de silicones, puis une crème occlusive par-dessus.
- Ne faire confiance qu’aux grandes marques de cosmétiques parce qu’on les voit dans les magazines.
- Se maquiller pour camoufler.
- Acheter le déo qui a tout faux : des gaz propulseurs, de l’aluminium et des parfums synthétiques.
- Penser que les crèmes antirides sont capables de regonfler la peau de l’intérieur et de maintenir intact l’ovale du visage.
- Bronzer des heures durant en oubliant d’appliquer les mille et un filtres UV qu’on avait pourtant achetés au prix fort.