Recyclage des voitures
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Le recyclage des voitures
Avec un âge moyen du parc automobile français de plus de 9 ans, il reste de la pièce pour environ 1 véhicule sur deux. En moyenne, 19% des pièces sont réutilisées, ce chiffre montant à 30% chez les recycleurs les mieux structurés comme ceux du réseau Caréco.
Le recyclage automobile
Dans la filière, les casses ou ferrailleurs occupent une place particulière et sont souvent les derniers vers lesquels on se tourne pour recycler ou se débarasser de sa voiture (de son épave ...)
La profession des casseurs a connu une véritable révolution et la sélection naturelle a fait son travail. Aujourd'hui, un produit noble et citoyen émerge : La pièce de réemploi n'est plus un tabou, au contraire. Elle est d'ailleurs à 98% strictement d'origine, elle ! Ironie du sort, c'est souvent par accident que nous sommes arrivés là… La plupart des acteurs de la pièce de réemploi sont aujourd'hui de vraies entreprises certifiées et hautement qualifiées. Mais à défaut de « ferrailleurs », ils « font ensemble » maintenant !
« La pièce de réemploi ne sera jamais concurrente de la pièce neuve car elle en est naturellement complémentaire ».
Née de la fusion d'Alliance Auto et de D2A en 2003, D2Alliance est un groupement né dans la démolition dans les années 90, lorsque les professionnels de cette filière ont souhaité structurer leurs achats de pièces neuves. Membre de la FEDA depuis fin 2009, D2Alliance compte aujourd'hui 137 membres, dont près de 60 centres Caréco, dont elle est ainsi devenue la centrale d'achat. Avec près de 259 millions d'euros de CA, et ses actions dans la SAS TF, D2Alliance devient un acteur incontournable de la distribution de pièces autos.
Le président de la FEDA, Michel Vilatte, introduisait la journée avec un constat simple : "La société de consommation nous poussait à remplacer, jeter, éliminer plutôt que de réparer ce qui pouvait l'être. Mais aujourd'hui, il faut vivre avec son temps ". La table ronde était animée par des spécialistes de l'échange standard et de la réparation des « systèmes modernes » comme les pompes à injection, rampes communes ou filtres à particules, et enfin par les recycleurs. « Nous n'avons pas l'habitude de leur donner la parole, mais ils ont toute leur place dans notre table ronde aujourd'hui » annonçait Michel Vilatte.