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Océans et molécules

Océans et molécules

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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Sommaire

Les molécules médicales issues des océans

Les molécules médicales issues des océans sont un espoir pour développer ces nouvelles thérapies, tout comme les molécules découvertes dans la biodiversité des forêts tropicales.

Combien de molécules médicales sont-elles issues des océans ?

Il doit y a environ 15 à 20 molécules d’origine marine en cours d’études cliniques chez l’homme en phase I, II ou III. Et arrivent aujourd’hui sur le marché les premiers composés utilisés contre le cancer.

La société ManRos therapeutics travaille sur des molécules marines dont les kinases.

Notre corps est constitué de 25 000-30 000 protéines. Parmi elles, il y a 518 kinases dont l'unique rôle est de phosphoryler d’autres protéines en transférant un phosphate. Cette réaction, qu’on retrouve dans toutes les cellules, est essentielle à la vie. Elle apparaît dans tous les événements physiologiques… et dans beaucoup de pathologies comme le cancer. Logiquement, l’industrie pharmaceutique s’intéresse à ces kinases comme cible thérapeutique. L’objectif est de bloquer ces protéines kinases anormalement actives dans les cancers et ainsi de ralentir la division cellulaire ou d’induire la mort cellulaire.


ManRos étudie 5 classes de molécules marines, toujours de petits composés d’origine naturelle. Elle les are-synthétisé en les modifiant atome par atome pour optimiser la molécule afin de lui donner une caractéristique précises : celle de combattre la maladie d’Alzheimer, la polykystose rénale ou le cancer.

Les composés les plus prometteurs

Les neuroblastomes

  • Dans les neuroblastomes qui touchent des enfants de 6 mois à 18 mois, il y a des indicateurs de pronostic que l’on peut détecter à partir de biopsie.
  • Les neuroblastomes permettent de déterminer si le pronostic va être très bon (et ne nécessite pas de traitement) ou à l’inverse s’il est très mauvais. Aujourd’hui, on s’aperçoit que ces marqueurs sont contrôlés par phosphorylation. L’idée est donc de bloquer la phosphorylation et donc l’activité de ces marqueurs pour ramener des cellules cancéreuses de mauvais pronostic à une situation de "bon pronostic".

Les cancers du sein HER2+

  • Dans les cancers du sein HER2+, l’espérance de vie à 10 ans est de 40 %. Mais on on peut distinguer 2 populations : les femmes qui ont 80 % de survie à 10 ans, avec une kinase dans une certaine forme ; et les ’autres avec une espérance de vie nettement moindre avec une kinase modifiée. L’idée est également de pouvoir traiter ces malades qui ont une kinase anormale afin de les "ramener" à 80 % d’espérance de vie.


source : Pr. Laurent Meijer, chercheur en biologie cellulaire et pharmacologie, lauréat du Grand Prix Émile Jungfleisch de l'Académie des sciences qui a créé la société de biotechnologie ManRoss en 2007.

Sauver les poissons d'eaux profondes

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