Enterrement
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Enterrrement
Les mots-clés correspondants :
- inhumation (en priorité)
- crémation (en priorité) - obsèques - coûts des obsèques - assurance obsèques - démarches en cas de décès - enterrement - défunt - pompes funèbres
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Crémation ou inhumation, quel est le bon choix ?
Dans un premier temps, nous aimerions vous confier la rédaction du sujet suivant : « Inhumation ou crémation ?», quelles différences, avoir également une vision économique (combien ça coûte...) et une vision écologique (impact sur l’environnement)...
S'il y a bien un événement familial qu'on n'a guère de plaisir à préparer, c'est bien celui des obsèques. Sans parler du fait que la mort fait peur, les obsèques sont une des plus grandes sources de stress qui peut survenir dans la vie. C'est pourquoi, bien des parents cherchent à soulager leur famille en préparant leur dernier voyage. Dans ce cas, la crémation est perçue comme un moyen de "ne pas embarrasser (leur) famille" dans un tiers des cas.
Obsèques ; la crémation, à la mode, reste minoritaire
Pour leurs obsèques, les Français sont de plus en plus nombreux à faire le choix de la crémation, plutôt que l'inhumation, surtout s'il s'agit de leur propre décès. Presque un tiers des Français (contre 0,5% il y a trente ans) choisissent la crémation mais s'il s'agit d'un enfant décédé, alors, la crémation n'est choisie que dans 15% des cas. Et s'ils faut payer pour les obsèques d'un proche, alors la crémation n'est plus choisie qu'à 47%.*
- Selon un sondage Ipsos réalisé en 2010 auprès de 100 personnes, 32 % des Français (50 % dans les grandes villes) demandent à se faire incinérer après leur décès. En revanche, lorsqu'ils ont le malheur de perdre un enfant, ils ne sont que 15 % à choisir la crémation, indique François Michaud Nérard, directeur général des services funéraires de la Ville de Paris, auteur de Une Révolution rituelle, accompagner la crémation (Editions de l'Atelier, 199 pages, 20 euros). S'ils devaient régler les obsèques de proches, ils préfèreraient à 53 % l'inhumation.
Combien de crémation en France ?
En 1975, le nombre de crémations était de 2100 soit 0.4% des obsèques. En 2006 les crématisés étaient au nombre de 134.500 soit 27% des obsèques
Le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie) estime qu’en 2030 la crémation aura atteint 50% des obsèques. Plusieurs facteurs expliquent cette croissance exponentielle :Les structures sont plus adaptées à cette demande, le nombre de crématoriums qui était en France de 7 en 1975 est passé à 120 en 2006. L’évolution des mentalités et des croyances, le processus de recul des religions, l’exode rural, les cimetières des villes qui deviennent trop petits, les familles qui sont éclatées sont autant d’éléments qui vont dans ce sens.
La crémation, un phénomène relativement nouveau
Les Français choisissent donc la crémation pour eux-mêmes, mais ils font difficilement cette démarche quand ce sont des personnes aimées qui disparaissent. C'est ce que confirme une étude du sociologue Tanguy Châtel sur les Français et la mort, menée pour la Confédération des professionnels du funéraire et de la marbrerie (Cpfm) : lors des entretiens qu'il a eus avec une trentaine de personnes ayant récemment traversé l'épreuve d'un décès, "la crémation a rarement été présentée de manière positive", écrit-il.
"LA CRÉMATION EST UN FAIT NOUVEAU"
Damien Le Guay, philosophe et vice-président du Comité national d'éthique du funéraire, insiste sur la "violence" que constitue la crémation, pour les survivants, dans son livre La Mort en cendres (Cerf, 202 pages, 17 euros) : il y a, avec la crémation, " une violence faite au corps aimé", qui va être "réduit à un tas de cendres" en très peu de temps et non après un processus de décomposition, qui "accompagnerait les phases du deuil" . Il y a aussi "une violence symbolique ", qui tient à l'"effacement de la singularité et des signes distinctifs" réduits à l'"anonymat " des cendres.
Pourquoi ce qui est accepté sans peine dans certains pays nordiques et protestants, est-il encore mal vécu en France ? "Parce que la crémation est un fait nouveau", répond Marie-Frédérique Bacqué, présidente de la Société de thanatologie, et auteur du livre Apprivoiser la mort (Odile Jacob, 2003) : "Elle n'est tolérée que depuis 1963 par l'Eglise catholique, ce qui a limité les tentatives de l'apprivoiser." Avec le soutien des Pompes funèbres générales et de la Fondation de France, elle a mis au point une plaquette sur la crémation, destinée aux adultes, accessible sur Mort-thanatologie-France.com.
"NE PLUS LA CONFONDRE AVEC LA DISPERSION DES CENDRES"
Apprivoiser la crémation, c'est, d'abord, explique M. Michaud Nérard, prévoir pour le défunt une cérémonie aussi digne que celle à laquelle il aurait droit avec une inhumation, car "la cérémonie permet d'accepter le mort comme mort ", dit-il. "Depuis une dizaine d'années, les crématoriums s'efforcent d'éviter aux familles la violence d'une attente, sans rien faire, pendant une heure et demie, immédiatement suivie de la remise des cendres", observe-t-il. 70% de ces établissements proposent des maîtres de cérémonies, qui procèdent, en présence du corps, au rituel suivant : "Accueillir l'assemblée, nommer le défunt, le relier aux autres, l'évoquer, donner sens à sa mort, organiser l'adieu". C'est le cas au Père Lachaise, depuis 1998 : "Il s'agit souvent de gens qui se reconvertissent, et de quelques anciens prêtres catholiques, indique M. Michaud Nérard. Ils ont une formation de 40 heures, et touchent environ 2 000 euros nets."
Apprivoiser la crémation, c'est aussi "ne plus la confondre avec la dispersion des cendres", constate Nelly Chevallier-Rossignol, déléguée générale de la Cpfm. Seules, 20 % des cendres sont désormais dispersées, estiment les spécialistes - bien qu'aucune statistique n'ait été faite officiellement –, et 80% bénéficient d'une sépulture. "La dispersion pouvait paraître romantique, mais beaucoup de familles endeuillées ont pris conscience de la difficulté qu'il y a à ne pas avoir de sépulture", constate Mme Bacqué. "La tombe, dans laquelle on dépose l'urne, est le support du souvenir. C'est un lieu transitionnel qui va permettre de désinvestir le mort", ajoute-t-elle. La loi du 19 décembre 2008, qui a donné un statut aux cendres, a interdit qu'on puisse les "privatiser", en les gardant chez soi. Si les familles hésitent sur leur destination, elles peuvent les laisser en dépôt pendant une année, le temps de prendre une décision.
Quel regard porte le SCF sur la Crémation ?
Questions - Réponses
Pourquoi choisir la crémation
Le développement de la crémation constitue la principale évolution des comportements funéraires de ces dernières décennies. Cette pratique apparaît en effet de plus en plus en phase avec les modes de vie contemporains :
- Sur le plan matériel, elle permet d’éviter, pour ceux qui n’ont pas accès à une tombe existante, les frais parfois considérables d’achat d’une sépulture.
- Sur le plan du souvenir, les vivants ne se sentant plus prioritairement membres d’une lignée, d’une filiation, ils trouvent dans la crémation le moyen d’exprimer leur autonomie. La vision individualiste de l’existence trouve sa matérialisation post mortem dans le choix de la crémation.
L’augmentation de la demande de crémations n’est donc pas prête de faiblir. Dans ce contexte, le SCF est attentif à tout ce que ce comportement funéraire peut générer comme traumatismes pour les familles qui le vivent.
Depuis 2007, les intentions de crémation ont dépassé celles d’inhumation. C'est presque un phénomène de mode. Alors que, il y a seulement quinze ans, moins de 20% de la population française voulait être incinérée, aujourd’hui nous sommes une majorité dans ce cas là.
- J’apprécie moyennement l’idée d’être enterrée, de “reposer“ dans un espace sombre, froid et confiné. Mais l’idée que le corps disparaisse, la symbolique du feu, de l’air et de la lumière séduit.
- Quant à mes cendres, j’aimerai qu’elles soient dispersées dans la nature, et plus précisément dans la mer. C’est d’ailleurs le cas de la majorité des personnes qui veulent être incinérées : elles sont 47% à préférer la dispersion (plutôt que de rester dans une urne, surtout qu’il est désormais interdit de conserver une urne funéraire chez soi, elle doit être placée dans un colombarium ou dans une tombe), de préférence dans la nature.
> D’un point de vue purement technique, i la notion de “pleine nature“ n’est pas définie juridiquement. Votre jardin, par contre, n’est pas considéré comme la nature (même si vous avez plein de fleurs) et il est donc interdit d’y déposer des cendres. Pratiquement cependant, comment on pourrait vous en empêcher, mais surtout comment on pourrait réparer le “tord“.
Les raisons qui poussent un nombre grandissant d’individus à s’orienter vers la crémation.
- nombreux sont ceux qui s’imaginent que la crémation est non seulement moins chère, mais aussi plus écologique que l’inhumation.
Deux idées reçues qui énervent les syndicats de pompes funèbres
Le coût moyen pour organiser des obsèques se situe autour de 4 000€. C’est très cher, surtout si on prend en plus en compte le fait qu’on est obligé d’engager la dépense (dans les six jours qui suivent le décès) et qu’on n’est généralement pas en état de réagir sereinement et rationnellement quand on vient de perdre un proche.
La crémation n’est pas une solution de facilité : aussi bien au niveau de l’organisation que du prix, la différence avec l’inhumation n’est pas flagrante.
Quant à l’aspect écologique… faire brûler un corps demande une quantité d’énergie très importante. Sans parler des rejets de dioxydes de carbone dans l’atmosphère. On n’y gagne pas vraiment.
Le sociologue Tanguy Chatel a mené une étude très intéressante sur la fin de vie, sur les cérémonies et des rites qui entourent la mort dans la société française. Selon lui, la crémation ne va pas reléguer l’enterrement au rang de pratique marginale.
La crémation, trop froide, pas assez marquante ?
Certains “optimistes“ estiment que, dans quelques années, on sera sur un rapport de 75% de crémation pour 25% d’inhumation. Mais Tanguy Chatel n’est pas d’accord. Selon lui, les personnes qui ont participé à une cérémonie crématoire l’ont assez mal vécu : d’une, la salle est souvent perçue comme froide, sans âme. Comparé à une église qui a une histoire et une chaleur qui ont un sens, les salles de crématoriums ont l’air vide. De deux, une urne, c’est beaucoup plus petit que ce qu’on imagine. La différence entre la taille d’une urne et celle d’un corps a souvent été très choquante pour les proches, qui n’arrivent pas à faire le lien entre le défunt et l’objet qu’ils tiennent entre les mains. Je n’ai participé qu’à deux cérémonies d’obsèques. La première prenait place dans une église. C’est vrai que le lieu concourrait à l’émotion, parce qu’il veut dire quelque chose. La seconde s’est passé dans un crématorium. Et clairement, même si cela n’a pas remis en cause mon choix, l’ambiance était étrange. Je n’avais pas l’impression d’assister à des funérailles, parce que la salle ressemblait presque à une pièce de réunion lambda, neutre et froide. Mais de plus en plus, les crématoriums prennent conscience de ce manque. Une amie me racontait récemment avoir visité un bâtiment tout de glace et de mur blanc, situé au milieu des bois. Peut-être que dans vingt ou trente ans, ces endroits auront réussi à créer et faire accepter leur propres codes architecturaux et leur propre âme.
Se faire enterrer en France : combien ça coûte?
Vous disposez d’un délais de 6 jours pour organiser l’enterrement. Il est donc recommandé de ne pas se précipiter. Les entreprises de pompe funèbre peuvent profiter de ce moment difficile pour vous faire payer des services facultatifs à votre insu.
Un comparatif entre différents opérateurs de votre commune est nécessaire, car il permet de s’assurer de la qualité des services proposés.
Procurez vous la liste des prestataires auprès de votre mairie, puis, posez ces questions par téléphone afin de sélectionner deux ou trois entreprises :
- Le premier prix d’un cercueil destiné à la crémation et d’un cercueil en chêne.
- Le coût des honoraires pour les démarches effectuées par la société de pompe funèbre
- Le coût du corbillard et des porteurs ainsi que leur nombre.
Une fois ce premier contact téléphonique établit, demandez un devis. La loi stipule que les entreprises de pompes funèbres ont obligation de présenter un devis gratuit et détaillé, différenciant les prestations obligatoires et facultatives. Le total peut être multiplié par cinq, selon les prestations choisies et le lieu de sépulture. Il est donc important de prendre le temps de comparer.
Crémation - inhumation, combien ça coûte ?
Le coût des obsèques oscille entre 1 300 et 6 101€ , il faut donc compter en moyenne 3 098€ hors caveau.
Ce prix élevé est dû, selon UFC Que Choisir, à une trop faible concurrence dans le secteur des pompes funèbres. Organiser des funérailles, une démarche coûteuse, facilitée grâce à quelques conseils simples.
Être inhumé : Comptez en moyenne 100€ pour une inhumation. Les prix varient en fonction de l’option choisie. On peut en effet être enterré seul ou dans un caveau familial.
Être Incinéré : Une crémation coûte 30 à 40 % moins cher qu’une inhumation. Les cendres peuvent être dispersées dans un columbarium ou un cavurne pour environ 500€ par personne. La dispersion des cendres peut aussi être réalisée dans la nature. Il est également possible de placer les cendres dans le caveau familial, ou de les disséminer dans le jardin du souvenir d’un cimetière. Depuis peu, la loi interdit de conserver les cendres dans un lieu privé.
Solution économique prisée des français, le nombre d’incinération a doublé en 20 ans. Si vous recherchez un endroit réellement atypique pour la dispersion de vos cendres, Celestis, Inc. vous offre la possibilité de répandre vos cendres dans l’espace pour 10 000 dollars l’aller simple. A noter que la cérémonie est incluse dans le prix.
Faire don de son corps à la science : La démarche doit être effectuée de son vivant par la biais d’une lettre et lors du décès, il est indispensable de posséder la carte du don. De nombreuses universités de médecines en France accepte les dons de corps. Les restes mortuaires sont soit inhumés, soit incinérés. La loi stipule que les établissements qui acceptent de recevoir un don, doivent prendre à leur charges les frais d’inhumation ou de crémation du corps, ainsi que le transport avant mise en bière. Savoir différencier prestations obligatoires et facultatives
Les prestations obligatoires
- Le cercueil : son prix se situe entre 950 et 1 300€. La loi exige un cercueil de 22mm d’épaisseur, une garniture étanche, quatre poignées et une plaque d’identification. En dehors de ces critères, les prestations proposées sont facultatives
- Le transport du corps après mise en bière 180€
- La redevance de crémation ou la taxe d’inhumation : elle peut varier de 10 à 100€ selon l’endroit
- Les scellés de Police (inclus dans les coûts par le prestataire)
- Le corbillard : 125€
- Les démarches administratives : 110 à 263€.
Les prestations facultatives
- Les soins au défunt : 90 à 150€
- Les fleurs : 30 à 250€
- La chambre funéraire : 250 à 400€
- Le faire- part : 50€
- La cérémonie : 100€
- La plaque souvenir : 30 à 250€
- La pierre tombale : 1 000 et 3 500€
Le contrat de prévoyance funéraire?
Le contrat de prévoyance funéraire
Prévoir le financement de ses obsèques à l’aide d’un contrat de prévoyance funéraire permet d’éviter de faire supporter ce coût élevé à ses descendants. Il existe deux types de contrat :
- Le contrat de prestation : Il permet d’organiser et financer ses funérailles à l’avance. Ce contrat s’établit entre une personne et un établissement funéraire. Tout est posé par écrit, du caractère civil ou religieux des obsèques jusqu’au mode de sépulture retenue. L’intégralité des sommes disponibles seront affectées aux obsèques lors du décès.
- Le contrat en capital, souvent commercialisé par des assurances et des banques, s’assimile à l’assurance-vie. Le souscripteur constitution un capital, versé au bénéficiaire désigné, lors de son décès. Ici, les obsèques ne sont pas organisées et le bénéficiaire n’a pas obligation d’utiliser cette somme pour l’organisation. 7 contrats signés sur 10 sont des contrats en capital.
Coralie Pierre