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Désodorisant d'intérieur

Désodorisant d'intérieur

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

Les Désodorisants d'intérieurs


Les Désodorisants d'intérieurs néfastes à la santé


L'association UFC-Que Choisir a testé 35 d'intérieur : vaporisateurs, encens, diffuseurs, huiles essentielles, bougies parfumées, etc. Certains sont de fait moins dangereux que d'autres, mais tous diffusent dans l'air ambiant des substances chimiques toxiques, au mieux susceptibles de provoquer des allergies, au pire des cancers…

Un grand nombre des désodorisants dégagent des niveaux élevés de substances dangereuses, souvent bien au-delà des seuils recommandés par les organismes de santé publique nationaux ou internationaux. Ces substances ont été classées en quatre catégories : « cancérogène certain » (benzène, formaldéhyde), « cancérogène possible » (toluène, naphtalène), « allergène » (limonène) et « perturbateur endocrinien » (phtalates).

De quoi prendre peur et d'être tenté de débarrasser son logement de tous diffuseurs d'ambiance, bougies parfumées et autre encens, sans oublier la célèbre bombe des WC. Et c'est effectivement ce que conseille l'association. Elle appelle les consommateurs à la vigilance, demande au ministère de la Santé de se saisir de ce dossier en urgence et sollicite la responsabilité des fabricants et revendeurs.

Que Choisir demande de façon très explicite que tous les désodorisants et parfums d'ambiance émettant des substances classées cancérogènes et/ou allergisantes, soient interdits dans les lieux publics et qu'ils portent de façon clairement visible la mention « Peut provoquer le cancer » ou selon les cas « Peut provoquer des allergies ». En outre, il est réclamé la « mise en place d'une réglementation interdisant la mise sur le marché de produits manifestement néfastes pour la santé. »

Lors de ce test, cinq produits ont été purement et simplement affichés au pilori :

  1. Cône bleu IBA Sanaga épices marines ;
  1. Diffuseur Air Wick Décosphère vanille et orchidée ;
  1. Bâton d'encens Bleu d'évasion de Monoprix ;
  1. Lampe Berger orange cannelle ;
  1. Bâton d'encens fleur de vanille Ushuaïa.

En conclusion, oublions les artifices et revenons à bonne veille méthode, qui consiste à aérer quotidiennement chaque pièce de nos logements !


Les dangers principaux des désodorisants

Il mettait en évidence quatre problèmes liés à l’utilisation d’un parfum d’intérieur chimique ou d’un désodorisant :

- risque d’irritation respiratoire ou pulmonaire, - risque d’allergie liée en général aux parfums, - à plus long terme : effets sur la santé liés à la présence de substances cancérogènes ou/et toxiques dans les émanations de ces produits - ils sont également suspectés de perturber le système hormonal.

Les deux substances les plus dangereuses contenues dans la plupart des désodorisants d’intérieur sont le formaldéhyde et le benzène qui sont des cancérogènes pour l’homme selon la classification de l’OMS. Le risque de dépasser les limites tolérables pour l’exposition humaine est aujourd’hui reconnu pour ceux qui utilisent régulièrement ces produits.


Source : Extraits de l'article d'UFC - Que Choisir ? :

Que Choisir allume les désodorisants d'intérieur


Haro sur les encens

Premier constat, qui va à l'encontre de bien des idées reçues, les adeptes du naturel ont tout faux. Brûler de l'encens, c'est à peu près comme respirer au plus près d'un pot d'échappement. Les jolis bâtonnets estampillés Ushuaïa fleur de vanille ou les Monoprix bleu d'évasion figuier des cyclades rejettent un hydrocarbure aromatique dangereux, le benzène, du formaldéhyde, un gaz à la fois très irritant et cancérigène, ainsi que des phtalates, suspectés de perturber le système hormonal, à des teneurs très élevées.

Encore pire que l'encens Monoprix, l'Ushuaïa est un redoutable concentré de toxiques avec des émanations qui atteignent 221 µg/m3 d'air pour le benzène, 125 µg/m3 pour le diethylphtalate et 69 µg/m3 pour le formaldéhyde. Avec de telles teneurs dans l'air ambiant, respirer s'avère dangereux pour la santé.

Quant au Papier d'Arménie, «le plus ancien assainissant naturel» selon son étiquette, il est peut-être naturel mais sûrement pas assainissant. Il charge l'air de la pièce en formaldéhyde et émet du benzène. Le risque sanitaire existe, même s'il est sans commune mesure avec celui des encens.

Achetés dans des magasins bio, les deux autres désodorisants naturels s'en tirent sans honte mais sans brio. «Respirez la nature», clame le diffuseur d'arôme orange douce de Florame, «l'excellence bio» en direct du très chic village de Saint-Rémy-de-Provence (13). Le propos n'est en rien mensonger puisque nous le pénalisons pour ses fortes émissions de limonène, un constituant tout à fait naturel du citron. Ce diffuseur possède néanmoins un pouvoir irritant et allergisant sérieux aux teneurs que notre laboratoire a mesurées (911µg/m3 d'air).

Florame devrait donc se garder de parler «d'atout pour votre bien-être». L'autre désodorisant bio, l'aérosol assainissant Phytaromasol aux essences de plantes, affiche lui aussi des prétentions louables : «Cuisine, chambre d'enfant ..., une à deux pulvérisations suffisent pour respirer un air sain et vivifiant.» Mais, là encore, un air qui se charge en limonène à raison de 675µg/m3 ne peut être qualifié de sain. En revanche, ces deux produits naturels ne contiennent ni substances cancérigènes ni perturbateurs endocriniens. En dépit de leur caractère allergisant, ce risque apparaît presque comme un moindre mal face à de nombreux autres désodorisants.

Trop de substances nocives

On l'aura compris, tous ces désodorisants et parfums d'intérieur qui prétendent enlever les mauvaises odeurs et purifier l'air sont trompeurs. En réalité, ils le chargent en substances chimiques nocives, voire dangereuses. L'absence de réglementation concernant les émissions des produits permet en effet de vendre à peu près n'importe quoi sans avertir le consommateur.

Certains parfums d'intérieur comme l'Air Wick Crysta l'Air fleurs de pêcher, l'Air Wick diffuseur électrique portable, le Brise pomme croquante, la bougie Air Wick épices et cannelle ou l'Ambi Pur diffuseur Odyssey précisent en petits caractères qu'ils peuvent déclencher une réaction allergique alors que d'autres désodorisants, tout aussi problématiques sur ce critère, voire pires, ne le signalent pas.


Il faudrait imposer un étiquetage sur les émissions. Tous ces produits, à quelques exceptions près, mettent la santé des familles en danger, en particulier s'ils sont utilisés régulièrement ou en permanence. Les concentrations que nous avons mesurées sont susceptibles de déclencher crises d'asthme et allergies, et exposent à des substances cancérigènes. Les émissions de ces seuls désodorisants suffiraient à expliquer l'augmentation spectaculaire de l'asthme chez les enfants, de 40% sur les quinze dernières années.

La mode est aux procédés qui diffusent 24 heures sur 24.

Le diffuseur liquide Air Wick pomme verte annonce huit semaines de fraîcheur, les diffuseurs électriques fonctionnent en continu. Certains sont même équipés d'un ventilateur intégré pour mieux diffuser. Les substances allergènes ou cancérigènes se trouvent ainsi inhalées en permanence. Il s'agit d'un processus d'intoxication à petit feu mais à grande échelle. Il exige une réaction rapide des pouvoirs publics. La mention «peut provoquer le cancer» s'impose aux encens et à plusieurs désodorisants, «peut déclencher des allergies» à bon nombre de parfums d'intérieur présents sur le marché.

Un ajout de polluants

Au-delà de ces avertissements qui devraient figurer en bonne place comme sur les paquets de cigarettes, il importe de savoir si ces produits ont une réelle utilité.

Les désodorisants d'intérieur ne font que masquer et n'éliminent pas les odeurs

Le succès des désodorisants repose sur une idée reçue ou un très commun malentendu. Les désodorisants éliminent les mauvaises odeurs, croit-on. Mais, non, en fait ils ne font que les masquer avec un parfum plus fort.

La différence est lourde de conséquence ! les désodorisants rajoutent des substances dans l'air sans avoir supprimé celles qui gênent.

>> benzène, le toluène et le formaldéhyde des encens s'ajoutent au cocktail toxique de la fumée de tabac sans le supprimer, si bien que le problème reste entier. De la même façon, utiliser un désodorisant pour cacher une odeur persistante de moisissure tient de la fuite en avant.

Les dégâts vont en s'aggravant tandis que le parfum d'intérieur rajoute des polluants à l'air déjà insalubre de la pièce. À l'issue de ces analyses menées sur 35 produits, le constat de Que choisir est clair et net. Il faut supprimer parfums d'intérieur et désodorisants de toutes sortes, de toute urgence si votre logement compte un allergique, un asthmatique, une femme enceinte ou un nourrisson. Les mauvaises odeurs n'arrivent jamais seules, elles trahissent un sérieux manque de ventilation ou une dégradation du bâti. Autant de problèmes que les parfums d'intérieur ne savent pas corriger.


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