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Energie solaire

Energie solaire

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

L'énergie solaire

L'énergie solaire est transmise à la Terre à travers l'espace sous forme de particules d'énergie, les photons et de rayonnement. L’énergie solaire peut être captée et transformée en chaleur ou en électricité grâce à des capteurs adaptés.

L’énergie solaire est disponible partout : chaque m2 de surface terrestre reçoit en moyenne 2 à 3 kWh/jour en Europe du Nord, 4 à 6 kWh par jour en région méditerranéenne ou inter-tropicales. Les variations saisonnières été/hiver sont de 20% entre les tropiques, mais sont de 2,5 dans le nord de la France par.

Au total, la terre reçoit 15000 fois l’énergie que les hommes n'utilisent .

  • L’énergie solaire est l’une des plus séduisantes et prometteuses pour répondre au défi de l’énergie propre.
  • Elle présente l’avantage par rapport aux autres énergies d’être tout à fait opérationnelle. Les cellules photovoltaïques qui transforment la lumière en électricité, existent depuis 50 ans et sont utilisées dans de nombreux contextes, notamment quant le raccordement au réseau électrique est difficile et coûteux.

Une fois installé un dispositif solaire est tout à fait propre : pas d’émission, aucun déchet.

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Au Nord de la France, à Lille par exemple, une surface horizontale de 1m2 reçoit, par an, une quantité d'énergie solaire d'environ 1000 kWh - soit l'équivalent de 100 litres de fuel ?!

  • 1 m² de cellules photovoltaïques produit environ 100kWh par an en moyenne et jusque 130 kWh dans les régions ensoleillées du Sud.
  • 1 m2 de panneau photovoltaïque économise l'émission de 100 kg de C02 par an : les émissions sont de 85 à 94 % inférieures à celles d'une centrale au charbon ou au fioul dont le rendement plafonne à 35%.


Le tarif de rachat de l'énergie solaire

  • La loi du 10 février 2000 a fixé le principe du tarif d’achat et l’arrêté tarifaire du 12 Janvier 2010 en détermine le tarif et les conditions d’éligibilité.

Ce tarif évolue désormais tous les ans

Le surcoût collectif du tarif d’achat est financé par la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE). La CSPE est un fond de péréquation, financé par chaque consommateur quand il paie ses factures d’électricité.

Tarif rachat énergie solaire

Energie solaire : le parc installé

  • En septembre 2009, le parc français de panneaux solaires photovoltaïques raccordé au réseau électrique, s'élevait à 175 MW contre 54 MW fin septembre 2008.
  • En métropole, 42% de la puissance photovoltaïque installée se situe chez les particuliers, 37% sur des toitures de moyenne surface comme celles des écoles, des mairies ou des hangars. Les 21% restants concernent les grandes toitures telles celles des centres commerciaux ou des usines, et les centrales au sol (exemples : Lauzet-Ubaye dans les Alpes de Haute-Provence, Vinon-sur-Verdon dans le Var, de Lunel et Narbonne dans l'Hérault).
  • 80% des installations solaires photovoltaïques sont en France métropolitaine.

2010, rupture dans la politique de l'énergie photovoltaïque <.H3>

Le revirement du Gouvernement sur l’énergie solaire photovoltaïque ?

Le 9 juin 2009, au Bourget du Lac, en visite à l’Institut National de l’Energie Solaire, le Président de la République a prononcé un discours fondamental pour la filière entière du photovoltaïque en quête de visibilité et de stabilité ; et c’est sur cette base solide et enthousiaste que la plupart des sociétés ont lancé leurs programmes d’investissements et de recrutement, qui devaient porter leur fruits environ 2 ans plus tard en 2011 :

« La France, en tête de tous les pays sur l’énergie nucléaire pensait ne pas avoir besoin des énergies renouvelables. C’est une erreur ! (…) Nous allons prendre les décisions pour les énergies renouvelables aujourd’hui, aussi importantes que celles qui ont été prises dans les années 60 par le Général de Gaulle pour l’énergie nucléaire. Ce n’est pas l’un ou l’autre ; ce n’est pas l’un opposé à l’autre ; c’est l’un et l’autre. »


« C’est un engagement historique de tous les pays, dont la France, d’avoir en 2020 23% de notre énergie en énergies renouvelables. Nous sommes à 10%, en 2020 nous serons à 23% de notre consommation énergétique issue d’énergies renouvelables. C’est ça la bataille historique. C’est ça l’enjeu. Il faut respecter cela. C’est de mon point de vue un minimum. (…) Ce n’est pas un maximum inatteignable, c’est une orientation majeure. »


« Je vous le dis de la façon la plus claire, l’Etat est derrière vous, ce que vous avez fait ici est remarquable, allez, passez à la seconde étape, faites INES 2, la France décide d’investir sur le photovoltaïque sur la durée, sur le long terme. (…) Donc, vous aurez un fort soutien public au travers de l’engagement d’un rachat de l’énergie produite, à bon prix, (…) ; il n’y aura pas de baisse dans les tarifs de rachat d’ici à 2012 ; vous voulez de la visibilité, m’avez-vous dit ; incitatif et pérenne, m’avez-vous dit très exactement ; et bien moi je prends un engagement jusqu’à 2012, après on sait pas, en tous cas de vous donner une visibilité pluriannuelle ; il n’y aura pas de baisse. »

Le 3 septembre 2010, à peine 1 an après ce discours, et suite à deux baisses des tarifs de rachat de l’électricité (le 12 janvier 2010 et le 1er septembre 2010), un rapport de l’Inspection Générale des Finance était publié, dont les principales préconisations constituent une sentence de mort pour la filière photovoltaïque française.


Aucune tentative d’explication n’est convaincante :

  • La France n’a installé que 416 MWc dans l’intervalle (contre plus de 6.000 MWc en Allemagne),
  • La file d’attente des projets non encore réalisés est largement surestimée par le Rapport de l’IGF, et jamais officiellement communiquée,
  • La France demeure en retard par rapport à la plupart des ses homologues européens et mondiaux,
  • La menace que le photovoltaïque ferait peser sur l’équilibre du réseau ERDF n’est pas sérieuse et mise en doute publiquement par de nombreux spécialistes,
  • Des études récentes démontrent que le coût de revient du photovoltaïque est en train de passer en dessous de celui du nucléaire dans certaines régions du monde,
  • Le photovoltaïque ne pèse que 5,7% de la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité),
  • Les industriels français du secteur ont tenu leur parole et commencé à investir des millions d’euros dans des unités de production de modules,
  • Le photovoltaïque a déjà créé plus de 10.000 emplois pérennes en France, et pourrait en créer 40.000 supplémentaires d’ici à 2020,
  • L’équilibre de la balance commerciale de l’industrie photovoltaïque ne s’est pas fondamentalement aggravé, et est même en train de s’inverser,
  • Les objectifs de 23% d’énergie renouvelable en 2020 sont très loin d’être atteints, et ne pourront pas l’être sans un développement plus massif du photovoltaïque,
  • Les conditions réglementaires et tarifaires françaises, compte tenu de l’ensoleillement, sont parmi les moins favorables du monde, et génèrent des rentabilités bien inférieures aux 25% évoqués par l’IGF.


  • En conclusion, ce revirement du Gouvernement dans sa perception du photovoltaïque entre juin 2009 et septembre 2010 est inexplicable. Il ne s’appuie ni sur des modifications majeures dans les équilibres de la filière, ni sur des conditions externes profondément différentes.

En transformant l’objectif de 5.400 MWc du Grenelle de l’Environnement, en un plafond à ne surtout pas dépasser, et les investissements lourds mais nécessaires du Discours du Président de la République de juin 2009, en un péril financier majeur, le Rapport de l’IGF donne des arguments biaisés et mensongers au Gouvernement pour sacrifier une des seules filières économiques aujourd’hui créatrice d’emplois et de valeur. Et ce, sans raison claire…


=== Au sujet du solaire et de l'énergie solaire thermique ===

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