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Krill

Krill

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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Sommaire

Le krill

  • Le krill, ce sont les crustacés dont se nourrissent les baleines
  • Le mot krill est utilisé par les baleiniers pour désigner les milliards d'animaux planctoniques qui constituent la nourriture des baleines. Le krill est un nom générique (d'origine norvégienne, krill veut direr "menu fretin") de petites crevettes des eaux froides, de l'ordre des euphausiacés. Le krill est un maillon crucial de la chaîne alimentaire des océans et donc de la planète entière.


  • Le krill est composé de petits crustacés de pleine eau, qui constituent la nourriture principale des oiseaux de mer et des

baleines dans les eaux polaires.

  • L’espèce la plus abondante est le « krill antarctique », une petite crevette de l’hémisphère Sud. Il se multiplie avec une rapidité extraordinaire pendant l’été et couvre la mer d’une nappe rouge-brun. Il est abondant sur une couche de 9 mètres, mais on en a trouvé jusqu’à 900 mètres de profondeur.


  • Le plancton végétal (phytoplancton) est mangé par le plancton animal (zooplancton) - dont le krill – par des petits poissons... et par des plus gros : thons,

calmars, baleines ! Ils mangent au total plus de 60 millions de tonnes de krill par an.


L'intérêt des gens de mer pourr le krill, rassemblement en manière d'« essaim » de petites crevettes, si abondant que l'on a pu penser pouvoir, en l'exploitant à grande échelle, doubler, voire tripler, le tonnage annuel des prises maritimes mondiales, lequel est de l'ordre de 100 millions de tonnes par an.

Le krill est en grand danger

Le Krill antarctique (Euphausia superba) est une espèce de krill vivant dans les eaux de l'océan Austral.

Le krill occupe la même place dans l'Antarctique que les sardines et les anchois dans les mers froides de l'hémisphère nord

krill.JPG

La Norvège, ennemie du krill

Voici un extrait du Figaro

"L'année 2010 devrait marquer un tournant dans l'exploitation de cette espèce, affirme le Fishing News International dans une série d'articles publiés dans son édition de décembre 2009 et janvier 2010. Un nouveau navire usine norvégien - le Thorshovdi - va opérer dans l'océan Austral dans quelques semaines pour capturer les miraculeuses petites crevettes. Ce navire de 133 mètres de long peut conditionner 250 tonnes de krills par jour. Il va s'ajouter aux deux chalutiers norvégiens qui opèrent déjà dans la région (la Norvège est le premier pays pêcheur de krill au monde). Les Japonais, les Coréens, les Polonais et les Russes devraient eux aussi envoyer de nouveaux bateaux cette année. Les Chinois et les Ukrainiens sont également sur les rangs.

Le krill antarctique est l'une des dernières grandes ressources sauvages de la planète. Nourriture de base des baleines, des phoques et des manchots, il constitue l'une des espèces les plus abondantes en termes de biomasse. Les petites crevettes stationnant une bonne partie de l'année sous les glaces de mer, l'évaluation des stocks est particulièrement difficile à faire mais certains scientifiques estiment qu'ils pourraient tourner autour de 500 millions de tonnes, répartis inégalement sur les 20 millions de kilomètres carrés de l'océan Austral. Un chiffre à comparer aux 80 millions de tonnes de poissons capturés bon an mal an par la pêche mondiale, selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture).

Dans les années 1970, le krill antarctique apparaissait déjà comme une manne exceptionnelle. On pensait alors pouvoir en capturer plus de 70 millions de tonnes par an. Bien vite, les projets ont été revus à la baisse pour des raisons à la fois techniques et économiques. La carapace des crevettes est si fragile qu'elle est broyée une fois dans le chalut, ce qui occasionne des pertes énormes et limite leur conservation. Les coûts d'exploitation sont très élevés, l'océan Austral étant loin de tout port de débarquement. Les conditions de navigation sont extrêmement dures et, autre facteur limitant, les variations saisonnières peuvent être considérables. Jusqu'alors, la flotte soviétique a été la seule à pêcher le krill à grande échelle avec près de 500 000 tonnes par an, de 1970 à 1980. Les niveaux de capture annuels sont actuellement très faibles par rapport aux stocks, puisqu'ils tournent autour de 100 000 tonnes.

Le regain d'intérêt pour le krill s'appuie d'abord sur une innovation technique. Un système d'aspiration du krill à l'intérieur du chalut évite désormais l'écrasement des carapaces. Les crevettes sont remontées directement par un tuyau sur le pont dès leur capture et peuvent aussitôt être conditionnées sans perte. Plus déterminant encore, les scientifiques ont découvert que le krill est composé de molécules extrêmement précieuses qui peuvent être valorisées dans plusieurs domaines d'activité particulièrement rentables.

Les chercheurs travaillant sur le milieu antarctique suivent de près tous ces changements qui se profilent à l'horizon. En effet, le krill est la clé de voûte de l'écosystème austral. La petite crevette qui se nourrit de phytoplancton et de diatomées est la principale source de nourriture des poissons, des baleines, des phoques et des manchots. Si on touche à la base de ce fragile édifice naturel, il pourrait s'effondrer. Les craintes s'expriment d'autant plus volontiers que le réchauffement contribue déjà à le déstabiliser, comme le montrent les études sur les oiseaux marins publiées récemment.

La pêche au krill dans l'océan Austral est soumise aux recommandations des experts de la CCAMLR (Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique). Ces derniers sont très soucieux de conservation, et les quotas de capture ne réprésentent qu'une quantité infime par rapport aux stocks. Il n'empêche que si le krill devient un jour une source importante de revenus, la pêche illégale pourrait s'y intéresser. On n'en est pas encore là. «Il faut rester vigilant», assure néanmoins Angus Atkinson, du British Antarctic Survey, un des meilleurs spécialiste d'Euphausia superba"


Au sujet du krill

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