consoGlobe
  • Catégorie:Développement durable
  • Catégorie:Habitat écologique
  • Catégorie:Environnement
  • Catégorie:Commerce équitable
  • Catégorie:Mode éthique
  • Catégorie:Energies renouvelables
  • Catégorie:Biocarburant et transport
  • Catégorie:Commerce équitable
  • Catégorie:Eco-tourisme
  • Catégorie:Cosmétique bio
  • Catégorie:Alimentation bio
  • Catégorie:Recyclage
  • Catégorie:Composants et ingrédients
  • Catégorie:Consommation Durable
  • Catégorie:Puériculture
  • Catégorie:Jardinage écologique
Lessive écologique

Lessive écologique

Un article de Encyclo-ecolo.com.

(Différences entre les versions)
Ligne 279 : Ligne 279 :
<h4> Des formules enrichies</H4>
<h4> Des formules enrichies</H4>
-
* Les lessives « intelligentes » n'ont pas dit leur dernier mot. Unilever, qui avait exploré cette piste l'an passé avec Skip Active Clean renforcé en détachants, récidive cette année en proposant Skip 2 en 1 avec Cajoline (parfum Fleur de Passion Ylang-Ylang, en liquide dilué ou concentré, en capsules et en tablettes). Ariel (Procter et Gamble) a enrichi son offre fin 2010 avec le nouvel Ariel avec une touche de fraîcheur Fébrèze en format liquide. Les variantes gel et écodoses arrivent ce mois de février dans les rayons.
+
* Les lessives « intelligentes » n'ont pas dit leur dernier mot. Unilever, qui avait exploré cette piste l'an passé avec Skip Active Clean renforcé en détachants, récidive cette année en proposant Skip 2 en 1 avec Cajoline (parfum Fleur de Passion Ylang-Ylang, en liquide dilué ou concentré, en capsules et en tablettes). Ariel (Procter et Gamble) a enrichi son offre fin 2010 avec le nouvel Ariel avec une touche de fraîcheur Fébrèze en format liquide. Les variantes gel et écodoses arrivent ce mois de février dans les rayons.
 +
 
 +
 
 +
<H3> Les ventes de lessives écologiques en France </H3>
 +
 
 +
* "En 2008, les lessives vertes séduisaient 8,6% des ménages français. En octobre 2010, la proportion a atteint 13,9%, selon les données de Kantar Worldpanel. Un véritable bond en avant en l'espace de vingt-quatre mois ! « L'écologie est plus qu'une mode ou une tendance éphémère, elle peut devenir la norme. Même les multinationales commencent à s'y intéresser. Cela va dans le bon sens », avance Florent Coeffec, chef de produits marketing Jacques Briochin.
 +
 
 +
 +
 
 +
Si la question de la protection de l'environnement rencontre un écho grandissant, c'est en premier lieu parce que certains industriels anticipent l'éventuelle pénurie des matières fossiles et se mettent donc à explorer la piste des produits alternatifs. Mais l'écologie se développe à deux niveaux en fonction des acteurs. « Sur ce segment, il y a eu l'arrivée des marques vertes militantes [NDLR : l'Arbre vert, Jacques Briochin, Rainett...], puis des industriels qui ont ouvert le discours environnemental », explique Yvan Bonneton, chez Henkel.
 +
 
 +
Là où les marques écolabélisées tentent de remplacer les ingrédients nocifs par des produits d'origine naturelle, les grands industriels lessiviers jouent, quant à eux, sur l'ensemble de la chaîne de production, en réduisant le transport des marchandises, des packagings, en proposant des produits ultraconcentrés efficaces à froid, utilisant moins d'eau et d'énergie. Selon les multinationales, ce positionnement est légitime, car les consommateurs donnent priorité à l'efficacité plutôt qu'à l'écologie. Cette dernière « n'est pas un déclencheur d'achat, elle vient dans un deuxième temps », explique Isabelle Dresco, chez Procter et Gamble. Pour le lessivier américain comme pour son homologue anglo-néerlandais Unilever, l'Écolabel ne fait donc pas partie des priorités. Mais comme les consommateurs de marques vertes leur sont très fidèles et qu'elles recrutent de nouveaux foyers chaque année, les grandes multinationales devront peut-être s'y mettre un jour ou l'autre." (source :lsa-conso.fr/)
 +
 
 +
 

Version du 22 janvier 2013 à 18:04


Sommaire

La lessive qui ne pollue pas, ça n'existe pas

consoGlobe l’avait déjà expliqué, les lessives ne sont pas un bienfait pour la planète. Vu le nombre de lessives que nous faisons chaque jour en France et dans le monde, (voyez le Planetoscope), ce sont des milliards de litres d’eau qu’il faut purifier des tonnes de détergents utilisés pour nettoyer nos intérieurs.

Une famille française consomme en moyenne par an :

• 3 à 4 litres de liquide vaisselle, • 10 à 20 litres de nettoyants ménager, • réalise 220 lessives, soit 26 litres de lessive liquide ou 40 kg de lessive poudre...

  • Nous, les Français, nous faisons environ 20 millions de lessives par jour et nous utilisons 10 kg de poudre pour lave-vaisselle par an. De quoi tuer l'éco-système d'un étang de 6 hectares et de 1,5 mètre de profondeur.
  • En moyenne, chaque ménage belge fait 228 lessives en machine par an et consomme 40 kg de produit lessiviel non concentré, 13.700 litres d’eau et 230 kWh d’électricité. La Belgique compte plus de 4,4 millions de ménages : il est aisé d’imaginer l’impact que nos lessives exercent sur l’environnement

Ces produits étant rejetés dans nos rivières, via des stations d'épuration, ils entraînent parfois des conséquences très néfastes, il est donc réellement important de bien choisir ses produits d'entretien.


La lessive écologique, pour laver plus propre

  • La lessive, en général, c’est pas très propre : le numéro daté novembre 2006 de 60 millions de consommateurs a analysé 35 lessives différentes : l’écotoxicité de l’eau de lavage – celle qui part dans les égouts – est confirmée pour toutes les lessives, qu’elles soient en poudre, en tablette ou liquides.
  • Utilisées en respectant les consignes des fabricants, elles nuisent toutes à la vie aquatique, celle des micro crustacés, et favorisent la prolifération d’algues.
  • Malgré le fait que le laboratoire de 60 millions de consommateurs ne connaît pas la composition exacte des lessives, il estime qu’il faudrait en moyenne diluer 35 fois le bain de lavage pour le rendre biodégradable dans la nature.
  • La plupart des lessives sont élaborées à partir du pétrole et contiennent de 15 à 25 molécules actives : tensio-actifs (dont le savon) anti-salissures, enzymes anti-tâches, …
  • En octobre 2005, la biodégradabilité finale à 60% sous 28 jours est devenu obligatoire mais cette limite semble trop basse et « laisse passer » de nombreux tensio-actifs. Les lessives ne contiennent généralement plus de phosphates dangereux pour les poissons et ils seront définitivement interdits le 1er juillet 2007.

Les produits estampillés Biologiques ou portant l’éco-label européen polluent moins et sont bien plus respectueux de l’environnement.


Les composants des lessives écologiques

Des matières actives d'origine naturelle, issues de ressources renouvelables

Les matières actives, ces fameux "tensio-actifs ioniques ou anioniques" et les conservateurs que nous utilisons, sont tous d'origine végétale ou minérale. Les matières employées sont renouvelables.

Elles peuvent, par exemple, être issues :

  • de la pomme
  • du citron
  • de la betterave
  • de la noix de coco
  • de l'argile

...


Les composants des lessives à éviter ou pas

Composants Rôle/action Remarques

  • Azurant optique Additif blanchissant À éviter
  • Carbonate de sodium Adjuvant anticalcaire Ok
  • Citrate de sodium Adjuvant anticalcaire Ok
  • EDTA (éthylène diamine tétra acétate) Adjuvant anticalcaire, stabilisant À éviter
  • Enzymes Catalyseur (accélérateur de réaction) Allergisants potentiels
  • NTA (nitriloacétate) Adjuvant anticalcaire À éviter
  • Perborate de sodium Agent de blanchiment À éviter
  • Percarbonate de sodium Agent de blanchiment OK
  • Phosphates Adjuvant anticalcaire À éviter
  • Phosphonates Adjuvant anticalcaire, stabilisant Moins mauvais que les phosphates
  • Polycarboxylate Adjuvant anticalcaire À éviter, se trouve dans "Calgon aux polycarboxylates, adoucit votre eau et prévient dès le début, la formation du calcaire. Le plus tôt vous prenez l'habitude d'utiliser Calgon, le mieux c'est !"
  • Silicate Adjuvant anticalcaire Ok
  • Tensioactif amphotère Agent lavant OK si d’origine végétale
  • Tensioactif anionique (LAS, savon,…) Agent lavant OK si d’origine végétale
  • Tensioactif cationique Conservateurs, assouplissants À éviter
  • Tensioactif non ionique (APEO, Agent lavant, émulsifiant, épaississant OK si d’origine végétale
  • Zéolite Adjuvant anticalcaire Ok



Lessives écologiques : des formules biodégradables

  • Petit rappel : une substance est dite " biodégradable " si elle peut se décomposer, sous l'action de micro-organismes comme les bactéries ou les champignons, en éléments tels que de l'eau et le dioxyde de carbone : des éléments dépourvus d'effets nocifs sur l'environnement.

Chez Soluvert ou Ecovert, la formule, dans son intégralité, se dégrade totalement en 28 jours. Ainsi, ce ne sont pas seulement les tensio-actifs qui sont biodégradés (comme la réglementation l'impose), mais bien l'intégralité des formules


Les lessives vertes écologiques portent l'ecolabel

  • Les lessives « vertes » ou « écologiques » qui respectent écolabel sont celles qui imposent une « limitation des substances dangereuses », « une biodégradabilité accrue » et une « réduction des produits issus de la pétrochimie » pour un « lavage efficace ». Alors peut-on avoir confiance dans ces lessives ?

En fait, il n’y a aucune lessive qui peut apporter l’assurance d’être totalement indolore pour l’environnement. On peut choisir entre plus ou moins toxiques.

Pour laver vraiment sans agresser l’environnement, la seule solution aujourd’hui serait d’utiliser les noix de lavage indiennes, ou des balles de lavage, seuls produits « éco-neutres ».

  • Cependant, soyons honnêtes, chez consoGlobe on sait bien qu'on ne peut pas toujours se passer de lessive en poudre ou liquide. C’est pourquoi la boutique Entretien ménager vous propose des lessives en poudre ou en recharge parmi les moins polluantes du marché pour une utilisation en complément des balles et noix présentées ci-après.
  • Par exemple, la lessive poudre écologique ultra concentrée de l’Arbre Vert a été élaborée pour garantir un lavage efficace de tous textiles blancs et couleurs lavables en machine ou à la main. Elles est à base de savon végétal et de bicarbonate de sodium pour augmenter la dissolution des taches et adoucir l’eau et bien sûr, certifiée par l‘Écolabel Européen.


Petits conseils d'utilisation de lessive verte écologique

1. N’oubliez pas d’acheter des recharges de lessive plutôt que des bouteilles de lessives ou packs de lessives neufs,

2. Ne surdosez pas car les produits d'entretien écologiques n’ont pas besoin d’être utilisés en plus grande quantité que les lessives classiques.


Guide achat lessive ecologique

Voici comment l'Arbre vert présente ses conseils d'achat dans un communiqué de presse de dec. 11 :

Comment choisir un produit de lessive verte ? Sûrement pas sur le produit dont le flacon ou le contenu est devenu tout vert, ou qui mettrait en avant un argument qui est une réglementation imposée par la loi (« sans phosphate » pour une lessive par exemple !)… N’est pas « écologique » qui veut !

1er réflexe : Vérifier les labels

  • Tout d’abord, précisons qu’un label officiel confère à un produit un certain nombre de garanties minimales essentielles pour le consommateur. Concernant les produits d’entretien, l’Ecolabel Européen prouve que le fabricant a effectué une démarche volontaire pour minimiser l’impact

environnemental du produit.

L’Arbre Vert a fait le choix de ce label car il repose sur une approche globale du cycle de vie produit et sur un principe d’efficacité. Néanmoins, la marque va au-delà avec un cahier des charges encore plus exigeant pour l’environnement et la personne.

2ème réflexe : Comparer les doses

  • Produit écologique = Produit concentré ! Un produit plus concentré permet de réduire non seulement la dose lors de l’utilisation mais aussi le transport nécessaire du produit. Comparez les doses moyennes d’utilisation (en eau dure et pour du linge moyennement sale) et le nombre moyen de lavages pour les produits lessiviels ! Le must, c’est d’utiliser ensuite les recharges correspondantes qui permettent également de réduire le poids et le volume de déchets ménagers et de produits transportés.

3ème réflexe : S’informer sur le lieu de fabrication

  • Made in … ? Est-il précisé où le produit est fabriqué ? « Fabriqué en France », c’est bien, car cela permet là aussi de réduire le transport jusqu’aux points de distribution. Par une entreprise française comme L’Arbre Vert, c’est encore mieux car cela contribue aussi à maintenir l’emploi local !

Sur quels éléments faut-il être vigilant ?

  • Il faut attirer l’attention du consommateur sur un élément visuel important de l’étiquette : le symbole de danger. En effet, des symboles et indications de danger sont obligatoires pour l'étiquetage des substances et préparations dangereuses. Ces symboles figurent donc sur bon nombre de produits d’entretien, qu’ils soient issus de la chimie verte (produits « verts ») ou de l’industrie pétrochimique (produits « classiques »).

Y a-t-il des idées fausses sur les lessives écologiques?

  • Oui, un exemple bien connu : le pictogramme n’est pas l’indicateur de la recyclabilité mais le logo Eco emballages, organisme responsable de la gestion de la fin de vie des emballages. Seule la boucle de Moebius signifie que l’emballage est recyclable. Tous les produits L’Arbre Vert sont recyclables. Pour qu’un produit soit recyclé, il faut ensuite qu’il soit collecté et traité à cet effet, selon les consignes de tri déterminées par Eco emballages. Il est nécessaire que localité où le produit est jeté dispose des bacs de tris adéquats.

D’autre part, les produits dits « verts », « écolo », « bio » privilégient les compositions d’origine naturelle, pour un meilleur respect de l’environnement. Pourtant, même une substance d’origine naturelle peut présenter un risque allergène, ou de sensibilisation pour l’utilisateur. L’Arbre Vert a pris position en excluant dans ses compositions les substances qui présentent ce risque.


Henkel et les lessives écologiques

  • Le groupe Henkel concentre ses lessives liquides et accompagne les consommateurs dans la réduction de leur impact carbone

Depuis fin mars 2011, Henkel propose en rayon des formules de lessives liquides concentrées sur l’ensemble de ses marques Le Chat, XTra et Super Croix. Désormais, 75ml de lessive par lavage suffisent contre 120ml jusqu’à présent[1]. Les flacons, plus petits et plus légers, facilitent le dosage. Objectif : réduire l’impact des lessives sur l’environnement tout en encourageant les consommateurs à adopter une démarche plus écologique par des gestes simples du quotidien.

En proposant désormais des formules de lessives liquides concentrées, avec une excellent efficacité, Henkel franchit une nouvelle étape dans son engagement en faveur de l’environnement et se fixe des objectifs clairs : réduire de 22% les rejets de CO2 liés au transport, de 28% le volume d’eau utilisée (production et produit), de 26% la quantité de plastique par bouteille, et de 9% l’énergie consommée lors de la production.

Henkel accompagne les consommateurs dans leur démarche environnementale avec un dispositif digital inédit

L’utilisateur pourra directement calculer les économies de CO2 qu’il peut faire en adoptant un écogeste à la place de son geste habituel à la maison, dans les transports, ou via ses habitudes alimentaires.

Par exemple, s’il choisit « Je m’engage à prendre une douche plutôt qu’un bain », l’application calcule les économies de CO2 et permet de se rendre instantanément compte des bienfaits pour l’environnement.

Afin de mesurer les réductions de CO2 engendrées par ces engagements, Henkel met en place dans ses locaux à Boulogne-Billancourt un compteur calculant la quantité de CO2 économisée grâce aux eco-gestes sur lesquels les consommateurs se sont engagés et aux ventes des lessives « nouvelle formule ».


Des nouvelles gammes pour couvrir tous les besoins Afin d’aider les consommateurs à se repérer dans les rayons et à les accompagner dans cette démarche, Henkel met en place différentes signalétiques sur les produits :

  • Un bandeau « formule plus concentrée » sur l’étiquette,
  • Des stickers sur les bouteilles rappelant qu’une seule dose d’un bouchon suffit par lavage, pour une propreté éclatante,

« Henkel a repensé ses gammes de lessives liquides avec un vrai souci d’accompagner le consommateur dans ce changement de repères important. Ainsi, pour chacune des marques, nos consommateurs pourront choisir : soit d’acheter le même nombre de lavages, donc dans une plus petite bouteille, soit de continuer à acheter la même bouteille, et donc de bénéficier d’un nombre de lavages plus important.», déclare Yvan Bonneton, Directeur Marketing pour la Division Détergents et Produits d'Entretien de Henkel France.


Les lessives concentrées

La lessive concentrée compacte, nouveau standard ?

  • Les lessives liquides classiques ont connu une petite révolution : en 1997, il fallait mettre 180 grammes de lessive en poudre dans sa machine pour un lavage. En 2008, il n'en faut plus que 80.

Ce régime minceur s'applique à tous les formats de lessive liquide, qui perdent ou vont perdre un tiers de leur taille. Concrètement, la dose pour une lessive de 5 kg environ, passe de 110/120 ml à 75 ml.

A plus petite dose, les lessives concentrées sont aussi efficaces que les produits classiques. Les quantités nécessaires sont réduites de 30% à 50%. Pour une famille de 4 personnes qui fait 228 lessives par an, utiliser une poudre à lessiver concentrée, cela représente 23 kg de poudre en moins. Les lessives concentrées sont moins polluantes, moins chères par lessive et génèrent moins de déchets d’emballage. Plus légères et moins encombrantes, elles sont faciles à transporter et à stocker. Il faut cependant veiller à les doser correctement et résister à la tentation d’en mettre un peu plus. Les indications de dosage sont toujours reprises sur l’emballage. Mettre plus de produit que nécessaire est inutile et coûte cher. Les résidus de lessive, insuffisamment rincés, s’incrustent dans les fibres, ce qui abîme les textiles et irrite la peau.

  • Le projet de « compaction » de l'Association internationale de la savonnerie de la détergence et des produits d'entretien recommande notamment aux compagnies (adhérentes ou non) de concentrer leur lessive liquide standard pour obtenir un dosage recommandé de 75 ml de matières actives par lavage (entre 110 et 120 ml actuellement). Objectif : faire passer le message que les consommateurs pourront avoir la même efficacité de lavage avec moins de lessive. Les gains environnementaux attendus par an (par rapport à 2008) sont de 400 000 t de lessives liquides et 16 000 t de matériaux d'emballages. Sur le marché français, Henkel annonçait en mars 2011 la vente de formats de 1,9 l, de 3 l et de 4 l.

« La majorité de gens sont attachés à leur format, c'est pourquoi nous maintenons le 3 l. Quant au 4 l, il a vocation à se substituer au 5 l, mais sans arriver à une valeur faciale trop élevée », indique Yvan Bonneton, directeur marketing de Henkel. Unilever s'était déjà engagé dans cette voie avec Petit et Puissant, en 2007, et va continuer à communiquer sur ces produits. « C'est le segment du futur. Des pays comme la Grande-Bretagne ont déjà entièrement basculé sur le trois fois concentré », note Jérôme Du Chaffaut, directeur marketing homecare d'Unilever. Les bidons d'Omo 2,64 l vont passer en 2 l. Et Procter et Gamble annonce une forte actualité autour de ce nouveau standard au premier semestre 2011.

Les adoucissants concentrés

  • Les produits prédosés ne remportent toutefois pas, sur la catégorie des adoucissants, le succès rencontré en lessives. Les bulles et capsules affichent en effet - 23 % en valeur et - 22,6 % en volume (en CAM à fin décembre 2010, selon Nielsen). Un segment met toutefois tout le monde d'accord, c'est celui des concentrés. D'autant plus qu'avec l'arrivée du nouveau standard pour les lessives, il est promis à faire l'actualité en 2011. Soupline (Colgate-Palmolive) se focalise aussi cette année sur ses formats concentrés 1,5 l et doit doubler ses investissements médias pour convaincre les utilisateurs du bien-fondé de la concentration.

Les marques écolos ont déjà, depuis plusieurs années, mis à leur programme ce mouvement vers la concentration et l'éducation du consommateur. « Nous avions déjà de l'avance car nous nous positionnons sur un dosage moyen de 75 ml par lavage, ce qui devrait devenir dans peu de temps la norme du marché , souligne Géraldine Séjourné, responsable marketing de L'Arbre vert (Novamex). On doit éduquer les consommateurs qui ont longtemps été habitués à surdoser. Il faut faire varier le dosage en fonction du degré de salissure du linge et du degré de dureté de l'eau. »

La marque a conçu à cet effet des livrets pédagogiques distribués pendant les mises en avant en magasins. Ces informations sont rappelées sur internet et par le service clients. L'Arbre vert actionne aussi le levier du soin du linge à proprement parler. Ses tablettes anticalcaire, qui sortiront en mars, formulées à partir d'ingrédients naturels, vont ainsi permettre d'avoir la main moins lourde sur la lessive puisqu'elles minimisent la dureté de l'eau.

Les lessives diluées : un marché en mutation

  • Le marché des lessives diluées représente 51%[2] du marché des lessives en valeur. La démarche d’Henkel, aujourd’hui n°2[3] de ce marché en France, de s’inscrire dans l’initiative de l’AISE (Association Internationale de la Savonnerie, de la détergence et des produits d’Entretien), est donc un signal fort de l’entreprise en faveur de la réduction de l’empreinte carbone de son activité.

Cette initiative incite les fabricants de lessives liquides à réduire la dose de lavage recommandée à un maximum de 75ml. Cette démarche globale vise à réduire la quantité de détergents liquides de 140 000 tonnes, celle d’emballages de 6 000 tonnes et de réduire la circulation de 5 000 camions en un an.


Les lessives diluées : un marché en mutation Le marché des lessives diluées représente 51%2 du marché des lessives en valeur. La démarche d’Henkel, aujourd’hui n°23 de ce marché en France, de s’inscrire dans l’initiative de l’AISE (Association Internationale de la Savonnerie, de la détergence et des produits d’Entretien), est donc un signal fort de l’entreprise en faveur de la réduction de l’empreinte carbone de son activité. Cette initiative incite les fabricants de lessives liquides à réduire la dose de lavage recommandée à un maximum de 75ml. Cette démarche globale vise à réduire la quantité de détergents liquides de 140 000 tonnes, celle d’emballages de 6 000 tonnes et de réduire la circulation de 5 000 camions en un an.

Quels bénéfices pour le consommateur ?

■Un stockage et un transport facilités (plus de lavages par flacon), ■Un dosage plus facile, ■Des prix calculés au plus juste. Quels bénéfices pour l’environnement ?

■Moins de déchets : la production de lessives concentrées nécessite moins de matériaux d’emballage ■Moins de transport : le conditionnement plus petit des lessives concentrées permet de transporter davantage de flacons par trajet et donc moins de CO2.


Les Lessives concentrées sont-elles écologiques

Quand vous achetez un pack de lessive en supermarché, vous achetez 40 % d'eau.

A partir de la mi juin 2011, les lessives devront être plus concentrées, selon la recommandation de l'AISE (Association internationale de la savonnerie, de la détergence et des produits d'entretien). Sauf que concentrées ne veut pas dire écologiques ! La biodégradabilité d'une lessive dépend de sa composition. Or dans les lessives on retrouve trop de pétrochimie, avec des substances qui ne sont pas du tout biodégradables et qui continuent de polluer gravement nos rivières et nos cours d'eau (1/3 des rivières polluées en France, avec des phénomène d'eutrophisation des cours d'eau).

Certes, le consommateur sera invité à utiliser moins de produits (là où il mettait 180 g de lessive en 1997, il ne mettra plus que 75 g en 2008 avec une lessive classique).

Même si les flacons vont diminuer d'un tiers, même si cela représente au final 4 millions de tonnes de Co2 en moins rejetés, avec au passage une économie de 28 millions de litres de lessives pour Unilever (1.000 tonnes de packaging et 30.000 palettes) la lessive ne sera pas moins chère. Le défi N°1 reste celui de la composition de ces lessives classiques qui sont polluantes à cause des résidus issus du pétrole. La mention de l'Ecolabel Européen reste très insuffisante, rien à voir avec la certification Ecocert détergence écologique. (source : aboneobio)

Le marché des lessives diluées représente 51%2 du marché des lessives en valeur. La démarche d’Henkel, aujourd’hui n°23 de ce marché en France, de s’inscrire dans l’initiative de l’AISE (Association Internationale de la Savonnerie, de la détergence et des produits d’Entretien), est donc un signal fort de l’entreprise en faveur de la réduction de l’empreinte carbone de son activité. Cette initiative incite les fabricants de lessives liquides à réduire la dose de lavage recommandée à un maximum de 75ml. Cette démarche globale vise à réduire la quantité de détergents liquides de 140 000 tonnes, celle d’emballages de 6 000 tonnes et de réduire la circulation de 5 000 camions en un an.


1 Dosage de référence pour un linge moyennement sale et une eau moyennement dure. 2 Source : panel distributeurs, année 2010 3 Source : panel distributeurs, année 2010



Laver mieux avec moins de lessive

<source : LSA Le 17 février 2011 par MARIANNE BAILLY)

  • Largement majoritaires, les formes liquides sont aussi celles qui concentrent les innovations. Un des enjeux principaux est de convaincre les consommateurs de diminuer les dosages, tout en préservant, voire en améliorant, les performances des produits.

Si les formes liquides sont maintenant bien installées sur le marché des lessives (plus de 50 % du chiffre d'affaires et de plus de 70 % des volumes à fin 2010, selon SymphonyIRI), c'est aussi leur montée en puissance qui permet au secteur de se renouveler. « Les consommateurs traditionnels abandonnent la poudre pour des formats liquides, qui permettent une innovation variée sur tous les types de linge », expliquent Isabelle Dresco, chef de groupe soin du linge, et Aurélie Valogne, chef de groupe Ariel. L'innovation se situe clairement sur ces segments. » De fait, poudres et tablettes semblent quelque peu délaissées par les marques comme les consommateurs, et voient leurs ventes en volume, mais aussi en valeur, dégringoler. Cette concentration des investissements sur les formes liquides ne fait pas non plus le bonheur des marques de distributeurs, dont les parts de marché en volume perdent 2 points, pour se fixer à 26 % (à fin 20120, selon Nielsen).

Il est vrai que les marques nationales ont dans leur manche un atout maître, avec les produits prédosés, qui trouvent leur public et affichent une croissance record. Qui plus est très bien valorisée car, quand les volumes grimpent de 76 %, le chiffre d'affaires du segment bondit, lui, de 80,6 % (en CAM à fin 2010, selon Nielsen, tous circuits confondus). Un vrai jackpot pour les lessiviers, qui croient beaucoup en l'avenir des unidoses. Procter et Gamble en particulier s'est monté précurseur avec ses écodoses lancées en 2003. Mais elles étaient peut-être justement arrivées un peu en avance.

Les lessives liquides

  • Les formes de lessive liquides sont entrées dans les usages des consommateurs. De plus, les préoccupations écologiques n'ont cessé de grandir, favorisant la demande de produits prédosés, qui minimisent l'impact environnemental des lavages. Ariel mise toujours gros sur les écodoses et a engagé sur le deuxième semestre 2010 un vaste plan de « relancement » avec de l'échantillonnage pour recruter. Pour mémoire, le groupe américain avait également mis sur le marché en 2009 Ariel Gel, une formule trois fois plus concentrée qu'une lessive liquide et très bien valorisée. « Toutes les unidoses en formes concentrées vont représenter un axe important dans les années à venir. Il faut éviter le surdosage et offrir de la praticité au consommateur »

Le segment des capsules a, en outre, été dopé par l'arrivée de nouveaux intervenants. Henkel a débarqué l'an dernier avec ses Bulles lancées sur trois marques : Le Chat (Expert et Sensitive), Super Croix (Secret D'ailleurs Bora Bora et Maroc) et Mir Couleurs. Pour Le Chat et Super Croix, ces nouveautés ont permis de gagner 0,5 point de part de marché en valeur, ce qui n'est pas rien sur le marché de la lessive. « Nous avons contribué à dynamiser ce segment. Les bulles évoquent la légèreté et associent un concept plaisir à la praticité », décrypte Yvan Bonneton, directeur marketing de Henkel.


Les recharges plébiscitées

  • Le lessivier compte bien, d'ailleurs, continuer à pousser ses pions dans ce sens, et lance fin mars des recharges (capsules vendues dans un sachet souple) sur Super Croix Bora Bora afin de donner une deuxième vie à ses boîtes rondes spécifiquement créées pour les bulles. « C'est la première fois qu'il y a aura des recharges sur ce segment. Pendant les phases de tests, nous avons constaté une vraie demande sur les recharges », explique Yvan Bonneton. Henkel va également proposer des Bulles pour Mir Black, avec une communication en direction des hommes.

De son côté, Unilever est déjà présent depuis deux ans sur le segment des capsules. Mais, comme le souligne Jérôme Du Chaffaut, directeur marketing homecare, « la capsule en tant que telle n'est pas une innovation pour Unilever. On doit innover également sur les formules ». Démonstration, par exemple, avec Skip Active Clean, dont la formule à l'efficacité renforcée combine en un seul produit lessive et détachant. Unilever récidive cette année en relançant Skip 2 en 1 avec Cajoline, qui associe lessive et adoucissant. Ce produit va être soutenu par un plan média et par de l'échantillonnage.


Des lessives qui s'améliorent toujours

  • Rainett révise régulièrement ses formules pour se mettre en conformité, voire devancer, les normes de l'Écolabel. La marque de Werner et Merz entend communiquer tout au long de l'année (internet, presse) et être visible en magasins (promotions, box et displays) pour inciter à l'achat de produits écologiques, qui sont déjà sur un standard concentré. Elle pousse en outre le curseur un cran plus loin que celui de la concentration. Rainett a ainsi relancé un de ses assouplissants en le proposant uniquement en sachet souple avec bouchon-doseur. « Notre philosophie est de ne pas démultiplier les références, mais d'améliorer constamment nos produits en termes de respect de l'environnement et de la personne », conclut Mathilde Monnerie, chef de produit Rainett.

Vers un nouveau standard de lessive

  • Les lessives écolos ont le vent en poupe (elles avaient séduit 13,9 % des ménages français en octobre 2010, selon Kantar Worldpanel). Les pionniers (Rainett ou L'Arbre vert) sont bien implantés sur ce segment, ce qui n'empêche pas de nouvelles offres d'arriver sur le marché. À l'instar de Mousse de Lin, qui a lancé l'été dernier sa lessive Mousse de Lin éco concentrée élaborée à partir d'huile de lin naturelle. Dr Beckmann (Werner et Merz) a mis au point une lingette antidécoloration réutilisable jusqu'à 30 lavages. L'Arbre vert sort des tablettes anticalcaire écologiques à employer en complément de la lessive. Et Colgate a mis sur orbite en 2010 sa plate-forme de produits ménagers conçus avec des formules biodégradables Natura Verde, qui comprend deux variantes Soupline.

Un souci d'innocuité

Surfant sur les craintes des Français, les formules « sans » (sans paraben, sans colorant...) prolifèrent dans l'univers des cosmétiques. Le soin du linge se préoccupe aussi de plus en plus de ces considérations. Henkel va mettre sur le marché en mars Le Chat O %, un adoucissant sans parfum, sans colorant et sans conservateur. Procter et Gamble étend pour sa part les gammes Lenor avec trois variantes hypoallergéniques destinées aux peaux sensibles et recommandées par l'Association française pour la prévention des allergies.

Repenser l'emballage des lessives

  • Preuve que l'innovation rencontre les attentes des consommateurs, l'engouement pour les capsules, bulles et unidoses, qui pulvérisent les records de croissance sur le marché de la lessive (+ 80,6 % en valeur, + 76 % en volume, en CAM à fin décembre 2010, selon Nielsen, tous circuits confondus).
  • Ariel continue de capitaliser sur ses écodoses.
  • Henkel mise sur ses Bulles pour lesquelles le lessivier a conçu une boîte spécifique.

Mais les monodoses ne sont pas la seule piste de différenciation des emballages. Pour ses assouplissants, Rainett a ainsi opté pour les sachets souples avec bouchon. Enfin, Henkel va décliner Le Chat Éco Efficacité en bouteille PET 3 l fabriqué à partir de 25 % de plastique recyclé.

Des parfums de lessives très composés

  • Le jeu des fragrances et des variétés recèle encore des possibilités d'innovation. Pour Brin de Mystère, lancé en novembre 2010, Cajoline a travaillé avec une grande maison de composition pour imaginer deux parfums très construits et très sensoriels (Vanille et Orchidée noire ; Jasmin et Gardénia noir). Chez Procter et Gamble, Lénor joue un peu sur le même registre avec Soupçon d'Elégance (Lotus et Diamant noir) et Souffle précieux (Orchidée et Feuille d'Or). Colgate-Palmolive avait aussi amené du nouveau avec Soupline Moments magiques (sorti en 2009), qui offre une rémanence du parfum beaucoup plus longue, jusqu'à plusieurs mois après le lavage.

Des formules enrichies

  • Les lessives « intelligentes » n'ont pas dit leur dernier mot. Unilever, qui avait exploré cette piste l'an passé avec Skip Active Clean renforcé en détachants, récidive cette année en proposant Skip 2 en 1 avec Cajoline (parfum Fleur de Passion Ylang-Ylang, en liquide dilué ou concentré, en capsules et en tablettes). Ariel (Procter et Gamble) a enrichi son offre fin 2010 avec le nouvel Ariel avec une touche de fraîcheur Fébrèze en format liquide. Les variantes gel et écodoses arrivent ce mois de février dans les rayons.


Les ventes de lessives écologiques en France

  • "En 2008, les lessives vertes séduisaient 8,6% des ménages français. En octobre 2010, la proportion a atteint 13,9%, selon les données de Kantar Worldpanel. Un véritable bond en avant en l'espace de vingt-quatre mois ! « L'écologie est plus qu'une mode ou une tendance éphémère, elle peut devenir la norme. Même les multinationales commencent à s'y intéresser. Cela va dans le bon sens », avance Florent Coeffec, chef de produits marketing Jacques Briochin.


Si la question de la protection de l'environnement rencontre un écho grandissant, c'est en premier lieu parce que certains industriels anticipent l'éventuelle pénurie des matières fossiles et se mettent donc à explorer la piste des produits alternatifs. Mais l'écologie se développe à deux niveaux en fonction des acteurs. « Sur ce segment, il y a eu l'arrivée des marques vertes militantes [NDLR : l'Arbre vert, Jacques Briochin, Rainett...], puis des industriels qui ont ouvert le discours environnemental », explique Yvan Bonneton, chez Henkel.

Là où les marques écolabélisées tentent de remplacer les ingrédients nocifs par des produits d'origine naturelle, les grands industriels lessiviers jouent, quant à eux, sur l'ensemble de la chaîne de production, en réduisant le transport des marchandises, des packagings, en proposant des produits ultraconcentrés efficaces à froid, utilisant moins d'eau et d'énergie. Selon les multinationales, ce positionnement est légitime, car les consommateurs donnent priorité à l'efficacité plutôt qu'à l'écologie. Cette dernière « n'est pas un déclencheur d'achat, elle vient dans un deuxième temps », explique Isabelle Dresco, chez Procter et Gamble. Pour le lessivier américain comme pour son homologue anglo-néerlandais Unilever, l'Écolabel ne fait donc pas partie des priorités. Mais comme les consommateurs de marques vertes leur sont très fidèles et qu'elles recrutent de nouveaux foyers chaque année, les grandes multinationales devront peut-être s'y mettre un jour ou l'autre." (source :lsa-conso.fr/)



Henkel et Unilever, Procter & Gamble concentrent leurs lessives


Procter compacte ses lessives

  • L’année 2011 est celle d’un tournant majeur pour la catégorie des lessives liquides diluées.
  • En juin 2011, Procter & Gamble a lancé des versions concentrées de ses gammes actuelles sur Ariel, Dash 2en1 et Gama.

>>>> Cette concentration se traduira par le passage d’une dose recommandée de 110 ml à 73 ml par lavage. Cette initiative a été prise par les industriels membres de l’AISEE (Association internationale de la savonnerie, de la détergence et des produits d’entretien) dans une volonté de réduire l’empreinte environnementale des détergents. Cette recommandation entrera en application dans tous les pays européens au plus tard le 30 juin 2011.

  • Procter va encore plus loin en proposant, en plus d’un changement de dosage, de nouveaux bénéfices. Ariel arrive avec une formule améliorée qui permet d’enlever les tâches rouges, Dash 2en1 lance un nouveau produit à la Pivoine et Gama avec une formule encore plus éclatante de blancheur. Cette compaction s’accompagne d’une bouteille beaucoup plus design avec une forme ergonomique, un nouveau bouchon doseur et un clapet. (source : Le 29 avril 2011 par CAMILLE HAREL in LS)

Unilever signe la fin des lessives grand format

  • Unilever est le premier a lancé sur le marché des lessives concentrées qui remplacent les lessives liquides standards.

La marche sera longue vers l’omniprésence des lessives super concentrées mais la révolution est amorcée avec Unilever. L’Association Française de la Savonnerie, de la détergence et des produits d’Entretien (AFISE), qui regroupe l’ensemble des acteurs du marché, a lancé une initiative auprès de ses adhérents pour engager des actions concrètes en matière de développement durable afin de diminuer l’impact environnemental des lessives liquides standards. Les industriels ont jusqu’au mois de juin 2011 pour passer les bidons de lessives liquides standards en formule concentrée, c'est-à-dire pour passer d’une dose nécessaire de 110 ml par lavage à 75 ml. Une manière d’éduquer le consommateur pour le faire passer ainsi à termes à l’utilisation des lessives ultra concentrées à 35 ml par lavage.

Unilever qui lance ses nouveaux formats en mars en grandes et moyennes surfaces alimentaires est donc le premier acteur à opérer ce changement. Les bidons de 5 litres sont désormais remplacés par des bidons de 3 litres pour un nombre de lavages identiques (environ 40) et les bidons de 3 litres passent ainsi en 2 litres pour 26 lavages. Avec ces nouveaux formats, Unilever économise ainsi 34 % d’emballage en moins, 38 % d’eau en moins et 19 % de transport. Les nouvelles bouteilles seront disponibles sur les marques Skip, Omo et Persil. (source : Le 04 mars 2011 par CAMILLE HAREL - LSA)


Lessives diluées, quels bénéfices pour l’environnement ?

  • Moins de déchets : la production de lessives concentrées nécessite moins de matériaux d’emballage
  • Moins de transport : le conditionnement plus petit des lessives concentrées permet de transporter davantage de flacons par trajet et donc moins de CO2.

Les fabricants de lessive européens ont suivi les recommandations de l'Association Internationale de la Savonnerie, de la détergence et des produits d'Entretien (AISE) leur demandant de commercialiser depuis juin 2011 des lessives liquides plus concentrées afin de réduire d'un tiers les emballages, pour le même nombre de lavage.

  • Selon l'AIS, les économies, pour toute l'Europe, seraient de 400 000 tonnes de liquide, 16 000 tonnes de matériaux d'emballage et un volume équivalent à 140 000 camions. L'Association fournit de nouveaux logos à apposer de chaque côté des flacons, qui prouvent au consommateur que le produit répond aux nouvelles normes et qui précisent les nouveaux dosages à utiliser : 75 ml de produit pour 5 kilos de linge au lieu des 110 à 120 ml ajoutés actuellement, ceci , à l'instar des lessives en poudre pour lesquelles il fallait compter 180 g de produit pour 5 kilos de linge en 1997, contre 80 g seulement en 2008. Selon Unilever, un des trois grands fabricants avec Henkel et Procter & Gamble, cela correspond à 4 millions de tonnes de CO2 épargnées.
  • Les lessives liquides gagnent sans arrêt des parts de marché en France, et représentent actuellement 75 % des produits de lessive achetés.
  • Les achats de lessive se montent ainsi à 1,3 milliard d'euros pour environ 5,7 milliards de lavages annuels.

Unilever et Henkel ont déjà adopté depuis quelques semaines ces nouveaux formats, en proposant des flacons de 3 litres au lieu de flacons de 5 litres. Le prix ne change pas pour autant : selon les fabricants, cette concentration supplémentaire est le fruit « d'énormes investissements » de recherche. Pourtant une marque comme Procter & Gamble va pouvoir, grâce à ce système, économiser quelques 28 millions de litres de liquide, 1 000 tonnes de packaging et 30 000 palettes.

Mais lessive plus concentrée ne signifie pas pour autant plus écologique : la biodégradabilité dépend de la composition, et de ce côté-là, rien de neuf. La lessive, surtout moins diluée, polluera tout autant. Il reste à espérer que les personnes vont réellement limiter les doses utilisées, et suivre les recommandations d'utilisation. Mais déjà les fabricants sont passés à autre chose et travaillent sur des améliorations comme une efficacité renforcée contre les taches, de nouvelles senteurs ou encore la possibilité de réduire le temps de lavage.

On le voit, ces mesures ne portent vraiment que sur l'emballage, et par conséquent sur les transports : c'est déjà un bon point, mais orienter les recherches vers des formules de lessive ayant un moindre impact environnemental serait encore mieux. (source : blog ecoCO2)

Lessives diluées, Quels bénéfices pour le consommateur ?

  • Un stockage et un transport facilités (plus de lavages par flacon),
  • Un dosage plus facile,
  • Des prix calculés au plus juste.


Colruyt, un distributeur belge à fait le ménage dans ses rayons de lessive

Le distributeur belge ne propose plus que des lessives concentrées ou superconcentrées. Dans un communiqué de presse, Colruyt explique :

"Chez Colruyt, nous sommes toujours à la recherche de produits plus écologiques ou plus efficaces », explique Jean-Pierre Roelands, directeur commercial. « C’est pourquoi, début 2009, en collaboration avec nos fournisseurs, nous avons été la première chaîne de supermarchés à proposer plus de lessives concentrées, c’est-à-dire des produits qui contiennent 2 ou 3 fois moins d’eau que les produits dilués classiques, et qui sont tout aussi efficaces. Et aujourd’hui, moins de 2 ans plus tard, nous avons reçu la dernière livraison de lessives diluées.

Nous proposerons donc désormais exclusivement des lessives concentrées. » Jean-Pierre Roelands se réjouit que les clients aient suivi Colruyt dans cette initiative : « Actuellement, 9 de nos clients sur 10 optent déjà pour des lessives liquides concentrées ou superconcentrées. En nous suivant dans ce choix, nos clients contribuent à faire évoluer le marché dans le bon sens. Grâce à leur contribution, nous pouvons supprimer les lessives diluées de notre assortiment et nos fournisseurs en ont arrêté la production. Nous avions franchi le pas pour nos marques propres il y a plus longtemps ; nous pouvons aujourd’hui faire de même pour les marques nationales.»

Cette démarche, au-delà de l'aspect écologique permet notamment de bien mettre en avant la lessive de marque Colruyt comme ci-dessous dans le magasin de Knokke :

Elle permet aussi de communiquer sur un prix à la dose, plus pertinent pour comparer et aussi très souvent plus bas que sur le marché traditionnel de la lessive.


Enfin, et c'est le principal argument de l'enseigne, cela permet depuis février 2009 en 2 ans d'avoir économisé selon Colruyt le transport de 7039 palettes soit une économie de 37 600 kilomètres de trajet en camions et cela a aussi évité 133 tonnes de déchets plastiques.

Un plus pour l’environnement : moins de déchets et moins de transport Les emballages, plus petits, des lessives (super)concentrées engendrent moins de déchets ; ils prennent aussi moins de place et nécessitent moins de transport. Jean-Pierre Roelands : « Grâce à ce passage à plus de produits concentrés, nous avons déjà économisé le transport de 7 039 palettes depuis février 2009. Cela représente une économie de 235 trajets de camions complets, soit 37 600 km. Nous avons également évité 133 tonnes de déchets plastiques. »

C’est le prix par dose qui compte En magasin, depuis 2 ans déjà, Colruyt indique le prix par dose sur ses étiquettes de prix (la quantité de lessive nécessaire pour un lavage), et non le prix par litre. Le prix par dose est en effet la manière la plus correcte de comparer les prix des produits de lessive présentant des degrés de concentration différents.

Écologie, économie et société : tout le monde y gagne Le choix des lessives (super)concentrées présente de nombreux avantages pour l’environnement. Il s’accorde donc parfaitement avec le programme Green Line de Colruyt, qui traduit l’engagement de la firme pour un meilleur environnement. C’est aussi un bel exemple de la façon dont Colruyt veille à maintenir, dans chacune de ses initiatives, un juste équilibre entre écologie, économie et société. Car moins de déchets et moins de transport, cela signifie aussi moins de coûts, et cette économie peut être investie dans les meilleurs prix. De plus, le fait qu’il y ait moins de camions sur les routes contribue à réduire les embouteillages et à améliorer la mobilité


colruyt.be/colruyt/static/1024/assets/infocolruyt/info_Sep09_02_f.pdf



[1] Dosage de référence pour un linge moyennement sale et une eau moyennement dure. [2] Source : panel distributeurs, année 2010 [3] Source : panel distributeurs, année 2010



A lire également au sujet des lessives propres écologiques

  • Outil pratique : [Produits de lessive écologiques : le guide d'achat Le GUIDE D'ACHAT lessives écologiques]

Vous êtes spécialiste d'un sujet ? Vous avez une info ? Complétez ou créez un article sur encycloÉcolo.