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Océans

Océans

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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<li>Les b&acirc;teaux rejettent 20 000 tonnes d'eau de ballast par an dans les mers, d&eacute;versant ainsi des quantit&eacute;s d'organismes &eacute;trangers aux oc&eacute;ans.</li>
<li>Les b&acirc;teaux rejettent 20 000 tonnes d'eau de ballast par an dans les mers, d&eacute;versant ainsi des quantit&eacute;s d'organismes &eacute;trangers aux oc&eacute;ans.</li>
<li>80 millions de tonnes de poissons sont captur&eacute;es chaque ann&eacute;e dans le monde ; cette quantit&eacute; n'augmente plus depuis plusieurs ann&eacute;es et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annonc&eacute;e des quantit&eacute;s p&ecirc;ch&eacute;es.</li>
<li>80 millions de tonnes de poissons sont captur&eacute;es chaque ann&eacute;e dans le monde ; cette quantit&eacute; n'augmente plus depuis plusieurs ann&eacute;es et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annonc&eacute;e des quantit&eacute;s p&ecirc;ch&eacute;es.</li>
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<H2> L'océan Pacifique</H2>
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L’océan Pacifique (180 000 000 km²) est le plus vaste du globe terrestre. C’est là que se situent les fosses les plus
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profondes et plusieurs dorsales forment en surface des archipels linéaires exhibant les plus beaux atolls. Il abrite de nombreux récifs coralliens qui s’étendent sur 116 000 km², soit 40% de la surface totale des formations récifales
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peu profondes. Avec la seconde plus grande barrière récifale située en Nouvelle-Calédonie et près de 120 îles et atolls coralliens en Polynésie française, la France a une responsabilité particulière dans cette région.
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Le lagon de Nouvelle-Calédonie est réputé pour sa diversité estimée à plus 15 000 espèces. Il est le plus riche en poissons récifaux de tout l’Outre-Mer. Sur les 3000 espèces connues dans l’océan Pacifi que tropical, environ 1700 y ont été répertoriées. Le caractère exceptionnel de ce lagon a conduit la Nouvelle-Calédonie à déposer, en janvier 2007, une demande d’inscription de ses récifs coralliens au Patrimoine Mondial de l’Humanité
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Version du 25 juin 2009 à 17:59

ocean
ocean

Les Océans agonisent sous les déchets et les dommages infligés aux ressources halieutiques sont déjà parfois difficilement rattrapables. Alors qu’1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction, que les chalutiers vont toujours plus loin et sont toujours mieux équipés, les eaux de surface de nos océans sont de plus en plus vides et que les modèles informatiques prédisent la disparition globale de tous les stocks de poissons actuellement pêchés pour le milieu du 21ème siècle, c’est un groupe de biologistes et océanographes qui s’émeut.

En effet, selon eux, c’est sur l’ensemble des écosystèmes marins de la planète qu’a été sous-estimé l’impact des activités humaines : seulement 4 % des océans restent intacts , se sont émus ces scientifiques américains le 14 février 2008. Du point de vue de la 'biodiversité', les Océans sont loin de nous avoir révélé tous leurs secrets.

Des tests génomiques menés sur un litre d'eau de mer ont montré que 90% des espèces présentes dans cette eau nous sont encore inconnues(1) ! Donc 90% de la biomasse océanique ne nous sont pas visibles ni à l'oeil nu ni au microscope... Plus de 40 % des océans sont très endommagés et très peu d’eaux marines restent vierges.

Les zones les plus touchées sont la Mer du Nord, le sud et l’est de la mer de Chine, le bassin des Caraïbes, la côte est de l’Amérique du Nord, la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de Béring et plusieurs régions occidentales du Pacifique. La mer Baltique est considérée cliniquement morte pour un bon tiers, asphyxiée par l'azote et le phosphore. Les écosystèmes océaniques les mieux préservés sont ceux des régions polaires. Mais ces sanctuaires sont menacés de dégradation rapide par la disparition grandissante de la calotte glaciaire résultant du réchauffement climatique et de la propagation des activités humaines dans ces régions.

Selon la FAO, 2/3 des espèces sont surexploitées dans le monde. On estime qu’une espèce s’effondre quand les prises de pêche ont diminué de 90%, ce qui était le cas de 29% des espèces en 2003. Greenpeace soutient que ce sont 40% de la surface mondiale des océans sur lesquelles il faudrait arrêter de pêcher complètement et soustraire à toute activité humaine. Seuls 0,6% sont exempts d’intervention humaine aujourd’hui. Chaque année, 150 000 tonnes d'hydrocarbures sont déversées dans les océans', soit seulement 2,5% de la pollution marine. Les 97,5% restant proviennent d'un scandale silencieux :

  • ce sont les déballastages illégaux et volontaires des bateaux qui inondent la mer de quelque 1,8 million de tonnes de produits toxiques. Sans parler des 6 millions de tonnes de polluants qui proviennent des fleuves ou bien des métaux lourds, du C02, des nitrates provenant de l'érosion des terres. Au total, la pollution marine provient au 2/3 de la terre. Le danger vient du ciel aussi puisque ce sont 200 000 tonnes d'hydrocarbures dispersés dans les airs qui retombent dans l'océan avec la pluie. A cela s'ajoute la centaine de navires qui, chaque année, font naufrage et sombrent au fond de la mer et dont on ne parle jamais.

Leurs cargaisons finissent elles aussi par s'échapper et polluer l'eau marine. Bien moins médiatisée que les marées noires, cette pollution insidieuse est pourtant la plus dangereuse car elle est permanente et massive. Les scientifiques l'affirment, la pire pollution pour la mer est celle causée par les déchets chimiques de l'industrie et des activités humaines, notamment l'agriculture. Plus de 80% des eaux usées dans le monde finissent dans l'océan.

Un phénomène, appelé « marées vertes », se produit à l'embouchure des fleuves qui charrient des produits chimiques qui favorisent artificiellement la croissance d'algues, qui étouffent la vie sous-marine. Plus insidieux encore, l'invasion massive du plastique. Des chercheurs de l'université de Plymouth ont découvert que des morceaux de plastiques, invisibles à l'œil, sont contenus dans les sédiments des plages, les bas-fonds des zones côtières et le sable. Cette pollution massive risque de durer car les différentes sortes de polymères des sacs vont mettre entre un siècle et 1000 ans pour se dégrader.

Largement le temps de se décomposer en déchets microscopiques qui pourraient passer dans la chaîne alimentaire avec des conséquences encore mal évaluées. Pour l'heure, c'est la faune marine qui souffre, comme par exemple les tortues de mer qui confondent les sacs plastiques avec des méduses et tentent de les ingérer. Résultat, les sacs plastiques provoquent des occlusions intestinales. Rien que dans le golfe de Gascogne, on estime qu'il y a 50 millions de déchets non biodégradables à moyen terme.

Le rejet de déchets radio-actifs constitue une autre menace.On a du mal à le croire mais en 1975, la Convention de Londres a autorisé le rejet de déchets nucléaires dans la mer. Arrêté en 1982 grâce à la pression de l'opinion publique internationale, ce mode de rejet a permis à une douzaine de pays, dont l'Angleterre, de déverser, selon les experts, 75 000 tonnes de fûts radioactifs enrobés dans du bitume ou du ciment. On sait que le risque écologique demeure aujourd'hui mais on ne sait pas pour combien de temps encore ces fûts résisteront aux attaques de l'eau de mer.

On peut aussi évoquer le cimetière des sous-marins à propulsion nucléaire russes, restes de la flotte soviétique, de Mourmansk, connu pour ses navires à l'abandon. Une trentaine de navires lanceurs d'engins, de satellites équipés de générateurs nucléaires ou de carcasses d'avions porteurs de missiles, abandonnés à la corrosion, laissent échapper une radioactivité importante : sans doute de millions de milliards de becquerels qui reponsent au fond de l'eau, soit plusieurs fois « la dose » de Tchernobyl. Une paille …. Au niveau global, un autre phénomène menace du fait du réchauffement climatique. Le taux de PH - ou d'acidité - des océans augmente régulièrement du fait d'un surdosage en C02. A la fin du siècle, aux pôles, cela pourrait amener à ce que les coquilles de certains crustacés soient dissoutes. . (1) Laboratoire d'océanographie de Villefrancher-sur-Mer cité par Sciences et Vie 1090.

L'augmentation du C02 dans les eaux

Les océans absorbent d'énormes quantités de C02 atmosphérique mais cette absorption a une limite. Plus le C02 contenu dans l'eau augmente, plus l'eau devient acide.

Plus l'eau devient acide avec l'augmentation du C02 dans l'eau, plus la croissance des coquilles des mollusques est ralentie. Si on continue à absorber autant de C02 dans les océans qu'aujourd'hui, on estime qu'il ne restera en 2100 que 30% des récifs coraliens des eaux froides. Cela aura des conséquences énormes sur le monde animal et accélèrera la disparition des espèces.


 
Le saviez vous ?

  • 400 000 tankers parcourent les eaux du globe pour transporter des marchandises.
  • Les bâteaux rejettent 20 000 tonnes d'eau de ballast par an dans les mers, déversant ainsi des quantités d'organismes étrangers aux océans.
  • 80 millions de tonnes de poissons sont capturées chaque année dans le monde ; cette quantité n'augmente plus depuis plusieurs années et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annoncée des quantités pêchées.

  • L'océan Pacifique

    L’océan Pacifique (180 000 000 km²) est le plus vaste du globe terrestre. C’est là que se situent les fosses les plus profondes et plusieurs dorsales forment en surface des archipels linéaires exhibant les plus beaux atolls. Il abrite de nombreux récifs coralliens qui s’étendent sur 116 000 km², soit 40% de la surface totale des formations récifales peu profondes. Avec la seconde plus grande barrière récifale située en Nouvelle-Calédonie et près de 120 îles et atolls coralliens en Polynésie française, la France a une responsabilité particulière dans cette région.


    Le lagon de Nouvelle-Calédonie est réputé pour sa diversité estimée à plus 15 000 espèces. Il est le plus riche en poissons récifaux de tout l’Outre-Mer. Sur les 3000 espèces connues dans l’océan Pacifi que tropical, environ 1700 y ont été répertoriées. Le caractère exceptionnel de ce lagon a conduit la Nouvelle-Calédonie à déposer, en janvier 2007, une demande d’inscription de ses récifs coralliens au Patrimoine Mondial de l’Humanité

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