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Rio+20 - sommet de

Rio+20 - sommet de

Un article de Encyclo-ecolo.com.

(Différences entre les versions)
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L’échec de la lutte contre la désertification La troisième convention de Rio, sans doute la moins connue, est celle sur la désertification. Laissée de côté par les décideurs et pourvue de peu de moyen, cette convention n’a pas permis, contrairement à son objectif, « d’atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique ». Comme l’illustre le graphique suivant, la dégradation des sols, et la perte de fertilité des sols agricoles, qui constituent pourtant l’un des piliers fondamentaux de l’économie verte se sont accélérées au cours des 20 dernières années.
L’échec de la lutte contre la désertification La troisième convention de Rio, sans doute la moins connue, est celle sur la désertification. Laissée de côté par les décideurs et pourvue de peu de moyen, cette convention n’a pas permis, contrairement à son objectif, « d’atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique ». Comme l’illustre le graphique suivant, la dégradation des sols, et la perte de fertilité des sols agricoles, qui constituent pourtant l’un des piliers fondamentaux de l’économie verte se sont accélérées au cours des 20 dernières années.
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<H3> Les Français avant le sommet de Rio + 20 </H3>
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juin 2012 - Selon une l'enquête OpinionWay menée par le Club France Rio+20, 82% des Français étaient favorables à la création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement, mais 78% estiment que la société civile n'est pas suffisamment impliquée sur les questions environnementales. 74% souhaiteraient donc faire entendre leur propre voix, si possible. L'étude, réalisée auprès de 1051 personnes, révèle des Français prêts à faire entrer l'environnement au coeur de leurs priorités, et qui considèrent entre autres le réchauffement climatique comme aussi important que le chômage ou la perte du pouvoir d'achat.
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Des Français peu convaincus par les grands sommets : si une majorité de Français est au courant de la tenue prochaine d'un Sommet de la Terre, peu d'entre eux (17%) sauraient en définir clairement les enjeux, et 80% doutent que les principes d'une gouvernance mondiale adoptés lors de ce genre d'évènements aient une incidence réelle sur les politiques locales.
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La concertation apparaît donc comme nécessaire pour ces Français prêts à contribuer mais peu sensibles aux grands évènements lointains. 74% des sondés se disent ainsi favorables à une consultation via Internet, 46% apporteraient leur contribution via un forum si l'occasion leur en était donnée.
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Pour Gilles Berhault, président du Comité 21 et du comité d'orientation du Club France Rio+20: "Quelles que soient les conclusions du Sommet de la Terre Rio+20, le temps est venu de généraliser les démarches. Nous avons engagé une profonde transition économique, sociale et culturelle. Face à la réalité des enjeux, il est urgent de donner un nouveau souffle au développement durable fondé sur l'action collective." Les majorité des Français interrogés se disent prêts à se mobiliser, pour peu qu'on les y invite, mais est-il besoin de rappeler qu'entre ce que l'on déclare, et ce que l'on fait vraiment... la distance est parfois plus grande qu'entre Paris et Rio.

Version du 18 juin 2012 à 08:26


Sommaire

Le sommet Rio + 20

La conférence Rio + 20 sur le climat de 2012


20 ans après le « Sommet de la Terre », l’heure est au bilan des 3 conventions (sur le changement climatique, la biodiversité et la désertification). Si l’on s’en tient aux indicateurs environnementaux, et malgré l’immense effort de sensibilisation des citoyens, des entreprises et des collectivités territoriales, ce bilan est assez catastrophique. Les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi élevées, l’érosion de la biodiversité se poursuit, et la qualité dégradée des sols agricoles menace à moyen terme la sécurité alimentaire mondiale. La crise économique et financière a rejeté ces préoccupations au second plan.

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Rio face à son bilan

  • "L’échec des politiques internationales de protection de l’environnement. Des émissions de gaz à effet de serre en hausse : Alors que l’objectif de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) pose depuis 1994 l’objectif de « stabiliser les émissions de GES à un niveau empêchant toute perturbation anthropique du système climatique », ces dernières ont battu un nouveau record en 2010. Les émissions n’ont jamais été aussi élevées. Pire encore, la trajectoire d’émissions sur laquelle nous nous situons se place dans les plus mauvais scénarios du GIEC, et pourrait conduire à un réchauffement supérieur à 6°C d’ici la fin du siècle.

Les engagements pris par les pays industrialisés et émergents lors du sommet de Copenhague en décembre 2009 sont donc loin d’être suffisants, et il ne faut pas attendre les conclusions du nouvel accord de 2015 pour inverser la tendance, puisque selon la communauté scientifique il faudrait que les émissions piquent avant cette date pour avoir une chance de maintenir le réchauffement en dessous de 2°C, seuil au-delà duquel les conséquences du réchauffement risquent de devenir incontrôlables " : source Fondation Nicolas Hulot

L’échec de la lutte contre la désertification La troisième convention de Rio, sans doute la moins connue, est celle sur la désertification. Laissée de côté par les décideurs et pourvue de peu de moyen, cette convention n’a pas permis, contrairement à son objectif, « d’atténuer les effets de la sécheresse dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique ». Comme l’illustre le graphique suivant, la dégradation des sols, et la perte de fertilité des sols agricoles, qui constituent pourtant l’un des piliers fondamentaux de l’économie verte se sont accélérées au cours des 20 dernières années.

Les Français avant le sommet de Rio + 20

juin 2012 - Selon une l'enquête OpinionWay menée par le Club France Rio+20, 82% des Français étaient favorables à la création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement, mais 78% estiment que la société civile n'est pas suffisamment impliquée sur les questions environnementales. 74% souhaiteraient donc faire entendre leur propre voix, si possible. L'étude, réalisée auprès de 1051 personnes, révèle des Français prêts à faire entrer l'environnement au coeur de leurs priorités, et qui considèrent entre autres le réchauffement climatique comme aussi important que le chômage ou la perte du pouvoir d'achat.

Des Français peu convaincus par les grands sommets : si une majorité de Français est au courant de la tenue prochaine d'un Sommet de la Terre, peu d'entre eux (17%) sauraient en définir clairement les enjeux, et 80% doutent que les principes d'une gouvernance mondiale adoptés lors de ce genre d'évènements aient une incidence réelle sur les politiques locales.

La concertation apparaît donc comme nécessaire pour ces Français prêts à contribuer mais peu sensibles aux grands évènements lointains. 74% des sondés se disent ainsi favorables à une consultation via Internet, 46% apporteraient leur contribution via un forum si l'occasion leur en était donnée.

Pour Gilles Berhault, président du Comité 21 et du comité d'orientation du Club France Rio+20: "Quelles que soient les conclusions du Sommet de la Terre Rio+20, le temps est venu de généraliser les démarches. Nous avons engagé une profonde transition économique, sociale et culturelle. Face à la réalité des enjeux, il est urgent de donner un nouveau souffle au développement durable fondé sur l'action collective." Les majorité des Français interrogés se disent prêts à se mobiliser, pour peu qu'on les y invite, mais est-il besoin de rappeler qu'entre ce que l'on déclare, et ce que l'on fait vraiment... la distance est parfois plus grande qu'entre Paris et Rio.


La conférence de Rio sur le climat de 1992

Le sommet de la Terre

  • La Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), deuxième "Sommet de la Terre", s'est tenue à Rio de Janeiro en juin 1992, sous l'égide de l'ONU. La Déclaration de Rio sur l'environnement et le développement est un texte fondamental. En 27 principes, il développe ce que doit être un Développement durable équilibré. Principe 1 : "Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature". Exemples de quelques principes:

Principe 2 Conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, les Etats ont le droit souverain d'exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et de développement, et ils ont le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de dommages à l'environnement dans d'autres Etats ou dans des zones ne relevant d'aucune juridiction nationale.

Principe 3 Le droit au développement doit être réalisé de façon à satisfaire équitablement les besoins relatifs au développement et à l'environnement des générations présentes et futures.

Principe 4 Pour parvenir à un développement durable, la protection de l'environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considérée isolément.

Principe 5 Tous les Etats et tous les peuples doivent coopérer à la tâche essentielle de l'élimination de la pauvreté, qui constitue une condition indispensable du développement durable, afin de réduire les différences de niveaux de vie et de mieux répondre aux besoins de la majorité des peuples du monde.

Principe 6 La situation et les besoins particuliers des pays en développement, en particulier des pays les moins avancés et des pays les plus vulnérables sur le plan de l'environnement, doivent se voir accorder une priorité spéciale. Les actions internationales entreprises en matière d'environnement et de développement devraient également prendre en considération les intérêts et les besoins de tous les pays.


Les autres conférences sur le climat


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