L’Argent Colloïdal
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Savez-vous pourquoi autrefois les riches étaient en meilleure santé que les autres ? On a longtemps pensé que c’était tout simplement… parce qu’ils étaient riches, jusqu’à ce que l’on découvre que c’était bien plus vraisemblablement parce qu’ils mangeaient et buvaient dans des couverts en argent. Eh oui ! En restant quelques temps dans des gobelets ou des plats en argent, leurs aliments et leurs boissons s’imprégnaient en effet quelque peu du précieux métal. Pas assez pour en modifier le goût ou la saveur, mais suffisamment pourtant pour faire bénéficier l’organisme des qualités de l’argent…
Les qualités de l’argent étaient vraisemblablement déjà connues dans l’Antiquité, puisque les Egyptiens soignaient leurs plaies avec un mélange de lait, de miel et d’argent. Plus tard, Hippocrate, le père de la médecine, Pline puis Paracelse, tous conseillaient l’usage de l’argent à des fins thérapeutiques. Et si, à l’heure de la conquête de l’Ouest, si les pionniers mettaient une pièce d’argent dans leur eau, c’était bel et bien pour ralentir la prolifération des bactéries.
Pour faire bref, disons simplement qu’avant 1938, une centaine de remèdes contenant de l’argent permettaient de répondre à tout autant de situations. Quelle que soit l’époque, les exemples ne manquent pas… jusqu’à la découverte de la pénicilline !
[modifier] Qu’appelle-t-on Argent Colloïdal ?
L’argent est l’un des oligo-éléments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Présent en infime quantité (environ 1 mg) dans notre corps, il y joue cependant un rôle très important. La farine complète, les champignons, ainsi qu’en principe l’eau naturelle en sont de bonnes sources. L’appauvrissement des sols a cependant, entre autres conséquences, celle de diminuer la quantité des minéraux, et donc de l’argent, dans l’eau ainsi que dans les différents aliments, céréales, fruits et légumes. Un petit supplément n’est donc pas toujours superflu ! Quant au mot « colloïde », il définit une particule invisible à l’œil nu, qui ne se dissout pas mais reste en suspension.
Dans le cas de l’argent colloïdal, il s’agit donc de minuscules particules d’argent chargées électriquement, en suspension dans de l’eau déminéralisée. Le terme de « colloïdal » concerne ici des particules d’argent de taille comprise entre un nanomètre et un micron, c’est-à-dire entre un millionième de millimètre et un millième de millimètre. Minuscules, et pourtant dotées de si grands pouvoirs !
Différentes recherches et découvertes ont en effet mis en évidence les exceptionnelles propriétés anti-infectieuses de l’argent colloïdal. Largement utilisé jusqu’à la moitié du 20e siècle, l’argent colloïdal s’est trouvé relégué, voire mis aux oubliettes à partir de 1938, au moment de la découverte de la pénicilline, lorsque les médicaments antibiotiques ont fait leur entrée en force sur le marché.