Nutriscore
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Nutriscore
Le Nutriscore (aussi écrit Nutri-score) est un système d'étiquetage 5 couleurs basé sur la valeur nutritionnelle d'un aliment.
Elaboration du Nutriscore
Le Nutriscore a été conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS). Il a notamment été élaboré par le professeur Serge Hercberg. L'objectif était de fournir au consommateur une information claire quant à la valeur nutritionnelle du produit.
Après des tests en septembre 2016 sur plusieurs systèmes d'étiquetage, c'est le Nutriscore qui a été choisi pour être affiché sur les aliments. Il a été adopté à la fin du mois d'octobre 2017, mais son usage reste cependant facultatif.
Information nutritionnelle
Nutriscore est un logo à 5 lettres (de A à E) et 5 couleurs (de vert à rouge), le vert étant le meilleur nutritionnellement parlant.
D'après le PNNS, le comptage des points est élaboré de la façon suivante :
"Pour classer chaque produit, des équipes de recherches internationales ont mis au point un score qui prend en compte, pour 100 grammes de produit, la teneur :
en nutriments et aliments à favoriser : fibres, protéines, fruits et légumes ;
en nutriments à limiter : énergie, acides gras saturés, sucres, sel.
Après calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur."
Adoption du Nutriscore et controverses
L'industrie agro-alimentaire s'est opposée à la mise en place de ce logo, estimant qu'elle défavoriserait certains produits qu'elle met en vente. Cette opposition n'est sûrement pas étrangère à la dimension facultative de cet étiquetage. Les groupes Fleury Michon, Danone, Mc Cain, ainsi que les enseignes Auchan, Leclerc et Intermarché se sont cependant engagées à l'adopter sur leurs produits.
Le Nutriscore a été plébiscité par les consommateurs. Une pétition rassemblant 250.000 signatures a même été réalisée en faveur de la mise en place de ce logo d'information nutritionnelle.
Cependant, l'ANSES considère que ce logo comme les autres systèmes présentés n'est "pas adapté aux enjeux de santé publique", comme l'obésité. Pour l'Agence, il est nécessaire de mettre en place des mesures plus profondes pour lutter contre la malbouffe.
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