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OGM

OGM

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Sommaire

Les OGM, un vrai sujet de société

Organisme génétiquement modifié. Les OGM font l’objet d’un vif débat entre partisans et anti-OGM. Parmi les partisans, beaucoup d’agriculteurs, d’industriels ou, l’Association générale des producteurs de maïs par exemple, et parmi les opposants il y a de nombreux écologistes qui réclament l’application par l’Etat français de la « clause de sauvegarde auprès de Bruxelles » qui permet à un Etat membre d’interdire la culture d’une plante OGM même si les Autorités européennes l’a autorisée et à la condition de prouver scientifiquement qu’il y a un risque. tomateogm.jpg

La Haute Autorité sur les OGM explique qu’il n’y a pas de risque à planter du maïs OGM. En 2007, la question des OGM a été l’une des questions phares du « Grenelle de l’environnement ».

  • 0,9% : Ce nombre représente le seuil de contamination en OGM à partir duquel l’étiquetage d’un produit est obligatoire en Europe, conformément à la législation communautaire, en 2008.
Alors que selon Greenpeace 72% des Français interrogés désirent consommer des produits sans OGM et qu'ils ne veulent aucune trace d'OGM dans les produtits pour 71% d’entre eux, ce seuil de 0,9% est un enjeu crucial pour les écologistes comme pour les industriels. En effet, accepter ce seuil pourrait signifier selon les anti-OGM qu'il y aurait le risque de ne plus avoir de produit sans OGM.

Selon les organisations écologistes, un produit "Sans OGM" est un produit dont la contenance en OGM se situe en deça du seuil de détection de 0,1%. Autrement dit le seuil de tolérance de 0,9% est bien loin du seuil de détection (ou de tolérance pour eux) réclamé par les militants anti-OGM.


Les surfaces en agriculture OGM

2013-2014 - le débat sur le maïs OGM continue

L'Europe va-t-elle donner son feu vert à la culture d'un second OGM sur son sol ? Rappel : en 2010, il y a avait eu l'homologation de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora (dont le producteur allemand, BASF, a arrêté le développement en janvier 2012).

Le débat porte su le maïs TC1507. Produisant un insecticide qui cible un papillon ––– la pyrale du maïs –––, le maïs TC1507 est aussi rendu tolérant à une famille d'herbicides dont le principe actif est le glufosinate d'ammonium. Depuis 2006, le TC1507 est importé en Europe pour l'alimentation humaine et animale.

Les cultures OGM en 2013

  • En 2013, la surface mondiale des cultures OGM a été de 175,2 millions d’hectares. En 2013, 18ème année de commercialisation des plantes génétiquement modifiées, on note un taux de croissance de 3% des surfaces, soit + 4,9 M.ha., ce qui est un record avec 175 200 000 d’hectares.

La progression a ralentit nettement en 2013 : entre 2011 et 2012, les surfaces OGM avaient augmenté de 6%, et entre 2010 et 2011, de 8%.

  • Les Etats-Unis et le Brésil restent les plus grands cultivateurs d'OGM, avec respectivement 70,1 et 40,3 Mha de surfaces en culture OGM.
  • La Chine, l'Inde, l'Argentine et l'Afrique du Sud représentent 41% de la population mondiale, ont cultivé 82,7 millions d'hectares en 2013, soit 47% des surfaces totales cultivées dans le monde.
  • Pour 2013, pour l’Espagne (136 962 hectares), le Portugal (8 171 hectares), la République Tchèque (2 561 hectares), la Roumanie (835 hectares) et la Slovaquie (100 hectares).

Les cultures OGM en 2012

En 2012, d’après les données de l’ISAAA, la surface mondiale des cultures d’OGM a atteint 170,3 millions d’hectares selon le Service international pour l’acquisition d’applications agricoles biotechnologiques (ISAAA), organisme international de promotion des OGM. Cela équivaut à plus de 3 fois la superficie totale de la France métropolitaine. Les OGM atteignent ainsi environ 13 % des cultures mondiales. L’augmentation est de 10,3 millions d’hectares par rapport à l’année précédente.


Les principales cultures OGM sont le soja, le maïs, le coton et le colza. En 2012, 81 % du soja, 81 % du coton, 35 % du maïs et 30 % du colza cultivés dans le monde étaient OGM.

Entre 1996 et 2012, la tolérance aux herbicides est de loin le caractère dominant exploité pour les plantes OGM. La tolérance aux herbicides, que l’on retrouve dans le maïs, le soja, le colza, le coton, la betterave sucrière et la luzerne, représentait environ 59 % de la surface totale des cultures transgéniques en 2012 ; la résistance aux insectes environ 15 %. La combinaison de deux caractères (tolérance aux herbicides + tolérance aux insectes) continue sa progression et atteint environ 26 % de la superficie mondiale des plantes OGM.

Les pays grands producteurs d'ogm

Les 6 principaux pays producteurs d’OGM sont les Etats-Unis (69,5 millions d’hectares), le Brésil (36,6 millions), l’Argentine (23,9 millions), le Canada (11,6 millions), l’Inde (10,8 millions) et la Chine (4,0 millions). Ensemble, ils ont cultivé en 2012 près de 92 % de la surface totale consacrée à ces plantes transgéniques.

La surface des plantes OGM croît actuellement principalement dans les pays en développement. D’ailleurs en 2012, pour la première fois, les surfaces d’OGM plantées dans ces pays sont supérieures (52 %) à celles des pays industrialisés (48 %).

17,3 millions d’agriculteurs ont utilisé des plantes génétiquement modifiées dans le monde en 2012 selon l’ISAAA. Plus de 87 % d’entre eux étaient des exploitants de petites fermes de pays en voie de développement.

Les pays grands producteurs en Europe

Dans l’Union Européenne, 5 pays ont cultivé plus de 129 000 hectares de maïs Bt, en hausse de 13 % par rapport à 2011. Il s’agit de l’Espagne, du Portugal, de la République Tchèque, de la Slovaquie et de la Roumanie. L’Allemagne, la Pologne et la Suède ont cessé de cultiver des OGM.

- Il n'y a plus de cultures OGM en France depuis 2007.

Les cultures OGM en 2011

Les cultures OGM en 2011 dans le monde

En 2011, les principales cultures GM couvraient globalement 160 millions d’hectares. Depuis 2011, la superficie cultivée en OGM a augmentée de 12 millions d’hectares. Ceci correspond à une augmentation de 8 % depuis 2010.

Le soja GM continue en 2011 d’être la culture GM la plus utilisée occupant 47% des 160 millions d’hectares d’OGM à travers le monde (soit 75,4 millions d’hectares).

Suit le maïs GM avec 32 % de la superficie totale en cultures GM, soit 51 millions d’hectares; le coton GM avec 15 % de la superficie totale en cultures GM, soit 24,7 millions d’hectares et le canola GM avec 5 % de la superficie totale en cultures GM, soit 8,2 millions d’hectares.

En 2011, les pourcentages de cultures GM cultivées à travers le monde par rapport à celles non-GM s’estiment ainsi :

  • 75 % du soja étaient GM;
  • 83 % du coton étaient GM;
  • 26 % du canola étaient GM;
  • 32 % du maïs étaient GM.


Les cultures OGM en 2011 en Europe

  • Pour 2013, pour l’Espagne (136 962 hectares), le Portugal (8 171 hectares), la République Tchèque (2 561 hectares), la Roumanie (835 hectares) et la Slovaquie (100 hectares). Les données officielles sont disponibles ici: foeeurope.org/who-benefits-gm-crops-industry-myths-280314
* Selon l’association Inf’OGM, 114.229 hectares ont été cultivés en OGM dans l’Union européenne en 2011. Une surface en croissance sur 2010 : les cultures OGM représentaient en 2010, 82.250 ha (ou 91.099, en fonction des surfaces comptées en Espagne). Cette augmentation des surfaces en cultures transgéniques OGM provient de 2 pays, l’Espagne et le Portugal, qui cultivent à eux deux plus de 90% des cultures OGM de l’Union européenne.

Dans les autres pays, les surfaces OGM tendent à se réduire, ce qui correspond à une forte réduction des surfaces dédiées à la pomme de terre Amflora et au maïs Bt Mon810 .

En Suède, selon les chiffres officiels, les cultures de pommes de terre OGM Amflora ont fortement diminué. Ces pommes de terre sont autorisées à la culture pour la seconde année et déjà les surfaces apparaissent extrêmement réduites. La totalité des surfaces OGM en Suède atteint seulement 25 ha, répartis sur 4 champs (contre 103 ha dans 20 champs en 2010).


En Allemagne, les surfaces en OGM baissent très nettement, et ne représentent plus qu'un unique champ OGM de 2 hectares... contre 15 en 2010 (soit -87%), Les essais de plantes OGM représentent un peu moins de 7,4 ha. en 2011


Selon le site du ministère allemand de l’agriculture, la République tchèque n’aurait pas cultivé de pommes de terre Amflora en 2011. Côté République tchèque, le ministère de l’agriculture annonce ne pas encore avoir publié les données officielles pour 2011. En ce qui concerne la Slovaquie et la Pologne, aucune donnée officielle n’est disponible

En Roumanie, malgré le soutien aux OGM du gouvernement dans les instances européennes, les cultures de maïs Bt ont baissé à nouveau en 2011, passant de 823 ha en 2010 à 588, d’après le ministère de l’agriculture roumain. Les surfaces sont en baisse continue depuis 2008, où plus de 6.000 ha étaient alors cultivés avec du maïs Bt.? Selon Inf’OGM, «le Mon810 est génétiquement modifié pour produire un insecticide contre la pyrale (Ostrinia nubilalis), un parasite qui n’a pas une présence significative en Roumanie. Cet OGM n’a donc pas vraiment d’intérêt pour les agriculteurs roumains. Par ailleurs, l’ONG Green Agent précise qu’en 2007, dans le comté de Lasi, le maïs Mon810 a très mal supporté la sécheresse».



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Les surfaces en agriculture OGM en 2010

En 2010, 10 pays ont cultivé plus d'un million d'hectares : États-Unis (66,8 M), Brésil (25,4 M), Argentine (22,9 M), Inde (9,4 M), Canada (8,8 M), Chine (3,5 M), Paraguay (2,6 M), Pakistan (2,4 M), Afrique du Sud (2,2 M) et Uruguay (1,1 M).


  • Selon le Service international pour l'acquisition d'applications agrobiotechnologiques (ISAAAen anglais), les surfaces plantées en OGM ont augmenté en 2010 et surtout dans les pays en développement...
  • Les plantations d'OGM, organismes génétiquement modifiés, ont cru de 10% en 2010 par rapport à 2009,
  • En 2010, 15,4 millions d'agriculteurs de 29 pays ont planté des OGM sur une surface de 148 millions d'hectares,

Les surfaces en agriculture OGM en 2009

  • En 2009, les surfaces plantées en OGM représentaient 134 millions d'hectares dans 25 pays
  • 8 pays représentent 97% des surfaces OGM
  • USA : 64 millions d'hectares en cultures génétiquement modifiées
  • Brésil : 21,4 m ha OGM
  • Argentine : 21,3
  • Inde : 8,4
  • Canada : 8,2
  • Chine : 3,7
  • Paraguay : 2,2
  • Afrique du Sud : 2,1

(source : International service for agri-biotech applications, Isaaa)

En Europe, les surfaces ont reculé en 2009 de 11 % à 94 750 hectares (décision de l’Allemagne de ne plus autoriser la culture du maïs MON 810). Ce maïs OGM – la seule autorisée en Europe – a été interdit en France, en Autriche, en Grèce, au Luxembourg et en Hongrie. Avec 76 000 hectares, l’Espagne est le principal pays producteur d’OGM dans l’Union européenne, devant le Portugal et la République Tchèque

  • 114 millions d’hectares étaient occupés par des cultures OGM dans le monde en 2008
  • Selon l’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-biotec Applications) , en 2007, la superficie occupée par les cultures biotechnologiques a augmenté de 12 %. Ainsi, 12 millions d’agriculteurs à travers le monde ont cultivé 114,3 millions d’hectares de champs OGM. Après 12 ans de commercialisation, les Etats-Unis, l’Argentine, le Brésil, le Canada, l’Inde et la Chine continuent d’être les utilisateurs principaux d’OGM et pourrait être rejoints par le Burkina Faso, l’Egypte et potentiellement le Vietnam. © ISAAA (Rediffusion du 14/02/08)

Acheter avec ou sans OGM ?

IFOP : Les français et les OGM

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  • Selon une étude Ifop*, (Etude IFOP réalisée du 12 au 15/10/2010 sur un échantillon de 1000 personnes âgés de 18 ans et plus représentatif de la population française.) 63% des Français indiquent qu’ils arrêteraient leur consommation s’ils savaient que ces produits sont issus d’animaux nourris avec des OGM.

Ils sont, de plus, 96% à considérer nécessaire de mentionner sur l’emballage la présence ou l’absence d’OGM dans l’alimentation animale. organicfoodcad.jpg Les étiquettes des produits mentionnent « issu de tel produit génétiquement modifié » à partir de 0,9 % d’OGM dans le produit alimentaire en question. Attention car rien ne signale les produits issus d’animaux nourris avec des OGM.

Un scientifique change d'avis sur les OGM

Mark Lynas après des années à lutter contre les OGM a changé d'avis –et il compte bien le faire savoir. Son laïus prononcé, jeudi 3 janvier, à l'occasion de l'Oxford Farming Conference ne pouvait être plus clair: au sujet des OGM, il était dans l'erreur la plus totale.

Et comme on peut le voir dans cette vidéo et la retranscription qui l'accompagne, dès son préambule, il est très clair : marklynas.org/2013/01/lecture-to-oxford-farming-conference-3-january-2013/

http://vimeo.com/56745320

«Je voudrais commencer par présenter mes excuses. J'aimerais qu'on sache, ici et maintenant, que je m'excuse d'avoir passé tant d'années à déchiqueter des semences OGM. Je suis aussi désolé d'avoir contribué à la naissance du mouvement anti-OGM, au cours des années 1990, et d'avoir ainsi concouru à diaboliser une option technologique de première importance et potentiellement très utile pour l'environnement.

En tant qu'écologiste, persuadé que toute personne sur cette planète a le droit de choisir l'alimentation saine et nutritive qui lui convient, je n'aurais pas pu opter pour une trajectoire plus contre-productive. Et c'est ce que je regrette aujourd'hui, absolument.

Bien sûr, vous devez vous demander ce qui m'est arrivé entre 1995 et aujourd'hui pour que je change non seulement d'avis, mais que je veuille le reconnaître et le faire savoir publiquement. La réponse est relativement simple: j'ai découvert la science et par la même occasion, j'espère être devenu un meilleur écologiste.»


Les pays en développement ont besoin des OGM

Sans oublier les inconvénients de la première vague des OGM, des peurs suscitées par la Frankenfood, les maïs résistants aux herbicides et les pratiques de Monsanto, on doit constater que les nouveaux organismes OGM mis sur le marché répondent aux besoins des pays pauvres. Ces pays recourent à la manipulation génétique pour doper leur production agricole et protéger leurs récoltes des nuisibles, du changement climatique et des agents pathogènes. Ces nouvelles récoltes sont plus résistantes, plus saines et plus stables, comme par exemple :

Des pommes de terres sud-africaines qui repoussent les papillons,

  • La laitue brésilienne qui contient plus de d'acide folique, une source naturelle de vitamine B propice au développement neurologique des bébés,
  • Le riz chinois qui supporte la sécheresse et les inondations, etc.
  • L'Inde utilise les biotechs pour améliorer les bananes, les choux-fleurs; le maïs doux, l'okra, ...
  • L'institut agronomique brésilien Embrapa met au point des haricots noirs capables de déjouer le virus mosaique qui endommage jusqu'à 90% des récoltes.
  • La Malaysie fortifie les papayes contre le virus "ringspot" (PRSV), transmis par des insectes. Indéniablement un changement d'attitude se voit dans le monde entier malgré les dérives passées.

Dans les pays en développement 13 millions de fermiers plantent des OGM sur un total de 125 millions d'hectares, soit le triple de la surface OGM de l'an 2000. 20 des 25 pays qui cultivent des plants OGM sont des pays émergents. Les gouverments de l'Inde, du Brésil des Philippines subventionnent la "révolution des gênes".

  • L'Afrique du Sud est en 2009 le 8ème producteur mondial de semences OGM ;
  • L'Inde est le 4ème producteur de coton OGM ,
  • La Chine est le 1er investisseur dans l'agriculture OGM après les Etats-Unis.

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Les OGM, organismes génialement modifiés

Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) font beaucoup parler d’eux depuis qu’ils ont été introduits dans le domaine agroalimentaire. Mais les OGM ont d’autres domaines d’application et de ce fait, d’autres facettes. Aussi ne faut-il pas tout mélanger.

En recherche fondamentale ou en médecine, ils constituent des outils pour étudier la fonction des gènes ou produire des protéines d’intérêt pharmaceutique. Dans le premier cas, l’OGM est une “éprouvette biologique”, dans le second, une « usine à médicaments ».

Dans le domaine agroalimentaire, en revanche, la situation est totalement différente. D’abord, il s’agit d’OGM utilisés non plus en espaces confinés, mais destinés à être disséminés en plein air. Ensuite, dans l’agroalimentaire, l’OGM n’est pas utilisé comme un outil mais comme un organisme à part entière, ce qui implique la nécessité de maîtriser parfaitement son impact, non seulement sur l’organisme lui-même, mais également sur ses interactions avec l’environnement. Le manque de contrôle de ces paramètres et l’absence de confinement engendrent des risques incontrôlables tant sur le plan sanitaire qu’écologique.

Les insectes et les OGM

Les insectes résistent de mieux en mieux aux OGM : la nature reprend ses droits et balaye les « prouesses » scientifiques de l’homme. C’est désormais une certitude, les insectes développent une résistance à la protéine Bt contenue dans les cultures OGM. Les OGM s étaient d’après certains un moyen révolutionnaire de réduire l’utilisation de pesticides : la plante, grâce à l’introduction dans son code génétique d’une protéine toxique pour les insectes ravageurs, serait capable de se défendre seule contre leurs attaques.

C’était sans compter sur l’évolution animale, qui a permis à ces petites bestioles de survivre à des millions d’années de changements en tout genre, là ou d’autres espèces se sont éteintes.

Au total, 77 études ont été menées dans 8 pays et 5 continents, et toutes convergent vers le même résultat. Sur les 13 espèces de ravageurs étudiés, 5 sont résistantes en 2013 contre seulement une seule en 2005.En l’espace de 8 ans, 4 espèces supplémentaires de coléoptères et lépidoptères ont développé une résistance à la protéine Bt, rendant obsolète un concept mis au point après des décennies de recherches scientifiques. Et la résistance croît à mesure que l’on intensifie la culture transgénique.

Naturellement, pour lutter contre ces petits mutants, les agriculteurs se tournent vers la solution classique, les insecticides. On se retrouve donc avec des plantations d’Organismes Génétiquement Modifiés traités aux insecticides. Un jeu à somme nulle aux conséquences graves.

Pour éviter le développement de résistances chez les insectes ravageurs, les spécialistes prônent un élargissement des espaces refuges. Un espace refuge, qui doit normalement représenter 20% de la surface totale de culture transgénique, est une zone de culture classique sans OGM. Les ravageurs qui s’y trouvent n’ont pas été en contact avec la protéine Bt, et leur présence est censée limiter le développement des résistances. En d’autres termes, pour qu’un insecte soit immunisé contre la protéine Bt, il faut que ses deux parents aient été en contact avec cette toxine. La présence d’espace refuge est donc la meilleure solution pour enrayer les résistances. (source : bioalaune.com/fr/actualite-bio/7451/insectes-resistent-de-mieux-en-mieux-aux-ogm)

Les glaces et les OGM

De nombreuses glaces de grandes marques contiennent des OGM : voir l'article :Glaces et OGM, la liste qui refoirdit

OGM : les idées reçues et les idées fausses

Voici les idées reçues sur les OGM selon http://www.ogm.ch/ :


La production d'OGM est entre les mains des multinationales

  • FAUX. S’il est vrai que la production actuelle est dominée par des semences produites par Monsanto et Syngenta, le développement des OGM est surtout assuré par des organismes de recherche publics. La Suisse est un bon exemple de cette situation ; les Stations fédérales de recherche agronomique et l’EPF de Zürich sont connues pour leur contribution au développement des pommes de terre résistantes au mildiou, de blé résistant aux champignons et du fameux riz enrichi en vitamine A. La même situation prévaut dans l’UE et dans des pays tels que l’Inde et la Chine. Aux USA, les variétés de papaye résistantes aux virus ont été développées par l'Université de Hawaï et l'Université Cornell.

Les semences OGM sont plus chères que les semences conventionnelles

  • VRAI. Les OGM sont le produit d’une technologie plus complexe que la sélection traditionnelle, ce qui en justifie le prix ; les coûts engendrés par une législation très restrictive et le nombre élevé de test de sécurité exigés s’ajoutent au coût de production Toutefois, pour le paysan, le budget semences est en général inférieur au 5% du budget total d’une culture, le surcoût des variétés PGM est donc largement compensé par la diminution des quantités de pesticides utilisés et par un travail moindre dans les cultures.

Les OGM sont inutiles

  • FAUX. Les OGM permettent d’augmenter le nombre de variétés cultivées à disposition des agriculteurs. Elles s’ajoutent aux variétés existantes en apportant des caractéristiques nouvelles, difficiles ou même impossibles à obtenir pas les moyens classiques de la sélection. En Suisse, le développement des PGM est envisageable dans les cas suivants: maladies virales et bactériennes, septoriose du blé, rouille des céréales, mildiou de la vigne et de la pomme de terre.

Confrontés aux problèmes de santé des cultures, agriculteurs, arboriculteurs et maraîchers demandent toujours et encore des variétés végétales nouvelles.

Les OGM sont dangereux pour la santé humaine

  • AUX. Les multiples contrôles auxquels elles sont soumises, font des variétés PGM les variétés végétales les plus sûres sur le marché. La loi impose d’ailleurs aux autorités sanitaires d’exiger du producteur de variétés PGM tous les tests nécessaires pour garantir une sécurité alimentaire maximale. Ce n’est pas le cas pour les variétés végétales obtenues par les méthodes traditionnelles.

La production de médicaments par des OGM (pharming) présente un danger pour l’homme et l’environnement

  • FAUX. Aujourd’hui la production de médicaments par les plantes se concentre sur les espèces non alimentaires. Il est possible d’utiliser le tabac pour produire des vaccins ou des anticorps. Le tabac n’est pas utilisé pour l’alimentation et il n’est pas susceptible de se répandre dans l’environnement. Les cultivateurs de tabac sont particulièrement bien adaptés à s’occuper de cultures délicates et exigeantes. Ils pourraient trouver avec les OGM une source de revenu nouvelle.

Les OGM contribuent à une perte de la biodiversité

  • FAUX. Les PGM ne diffèrent en rien des autres plantes cultivées. Ce sont certaines pratiques agricoles qui affectent la biodiversité. Bien au contraire, l’utilisation des PGM peut favoriser la biodiversité en diminuant l’usage des pesticides et en augmentant la variété des agro-systèmes. La technologie PGM permet d’envisager la préservation de certaines variétés cultivées anciennes, aujourd’hui abandonnées à cause de leur manque de résistance aux maladies.

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L’agriculture traditionnelle ne peut pas coexister avec les OGM

  • FAUX. Une étude récente de la Station fédérale de recherches en agroécologie et agriculture de Reckenholz montre que cette coexistence est possible dans le cas de l’agriculture suisse. Pour certaines plantes comme la betterave, la pomme de terre et le blé, le problème ne se pose même pas, dans les autres cas, une bonne gestion et une collaboration entre agriculteurs permet aux divers types de cultures de coexister sans problème. La pratique de la coexistence est déjà une réalité pour certaines cultures : tournesol (cf le cas des tournesol riches en acide oléique), colza [ cf. les colza riches en acide oléïque)], maïs (cf. le cas du maïs sucré), etc. .

Le paysan devient dépendant des multinationales pour son approvisionnement en semences

  • FAUX. La liberté de ne pas utiliser d'OGM existe. Les semenciers produisent surtout des semences non-OGM. D’ailleurs pour des questions de qualité, il est pratiquement hors de question qu’un agriculteur produise ses propres semences ; il dépend déjà des semenciers pour son approvisionnement en semences conventionnelles.

Le paysan ne pourra pas utiliser sa propre production de semences OGM pour ensemencer son champ

  • VRAI. Ceci est dû à deux facteurs :

a) l’existence des droits (brevets) détenus par le producteur de semences
b) la législation en vigueur qui, dans le but de protéger le consommateur, restreint l’usage des PGM et exige un contrôle de la dispersion des OGM dans l’environnement. organicvegetabl.jpg


L’agriculture biologique doit être favorisée car elle n’utilise pas de pesticides

  • FAUX. L’agriculture biologique utilise de nombreux pesticides dont les plus dangereux pour l’environnement sont le sulfate de cuivre et les insecticides naturels à base de pyréthrines et de roténone. L’utilisation massive d’huile végétale pour lutter contre les insectes a entraîné l’asphyxie et la stérilisation de certains sols. L’insecticide Bt a provoqué des intoxications chez les utilisateurs et l’apparition d’insectes résistants. Les méthodes de lutte biologique caractérisées par l’introduction d‘espèces exotiques, ont souvent engendré, faute de contrôle, de nombreuses catastrophes écologiques. L’agriculture « bio » n’est donc pas vraiment une agriculture durable, c'est d'abord un "business"; c'est aussi une agriculture limitée par des principes idéologiques et fondamentalistes ; pour devenir durable, elle devra évoluer, accepter et assimiler les biotechnologies favorables à l’environnement. Seule une approche intégrée de l’agriculture faisant appel à toutes les méthodes à disposition peut être considérée comme durable.


Du maîs OGM

  • Le maïs est l'un des aliments qui contient des OGM le plus fréquemment :


Du maïs OGM adapté à la sécheresse sera bientôt semé dans des champs expérimentaux kényans et ougandais. Développé par Monsanto et des partenaires publics africains, son rendement agricole serait supérieur de 24 à 35 %. Un atout capital pour un continent menacé par le réchauffement climatique. Si les tests en champs s'avèrent positifs, les grains seront distribués aux fermiers sans paiement de royalties. (Le point, oct 2010)


A lire également sur les OGM

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