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Océans

Océans

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<li>Les b&acirc;teaux rejettent 20 000 tonnes d'eau de ballast par an dans les mers, d&eacute;versant ainsi des quantit&eacute;s d'organismes &eacute;trangers aux oc&eacute;ans.</li>
<li>Les b&acirc;teaux rejettent 20 000 tonnes d'eau de ballast par an dans les mers, d&eacute;versant ainsi des quantit&eacute;s d'organismes &eacute;trangers aux oc&eacute;ans.</li>
<li>80 millions de tonnes de poissons sont captur&eacute;es chaque ann&eacute;e dans le monde ; cette quantit&eacute; n'augmente plus depuis plusieurs ann&eacute;es et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annonc&eacute;e des quantit&eacute;s p&ecirc;ch&eacute;es.</li>
<li>80 millions de tonnes de poissons sont captur&eacute;es chaque ann&eacute;e dans le monde ; cette quantit&eacute; n'augmente plus depuis plusieurs ann&eacute;es et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annonc&eacute;e des quantit&eacute;s p&ecirc;ch&eacute;es.</li>
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*Les sacs plastiques constituent 60% environ de la masse des déchets visibles qui polluent la mer, et provoquent la mort d’un million d’oiseaux, de 100.000 mammifères marins et d’un nombre incalculable de poissons.
=== A lire &eacute;galement sur les océans ===
=== A lire &eacute;galement sur les océans ===
*[https://www.consoglobe.com/ac-environnement-biodiversite_2287_oceans-encore-pire-qu-pensait.html Oc&eacute;ans : c'est encore pire qu'on le pensait]<br />
*[https://www.consoglobe.com/ac-environnement-biodiversite_2287_oceans-encore-pire-qu-pensait.html Oc&eacute;ans : c'est encore pire qu'on le pensait]<br />

Version du 14 novembre 2010 à 16:56

ocean
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Sommaire

Les océans, état des lieux

  • les océans représentent près de 361 millions de km2
  • ils abritent une faune et une flore d’une très grande diversité allant du plancton microscopique au plus grand mammifère, la baleine bleue (30 m, 190 tonnes)
  • Les océans recèlent des ressources vitales (les ressources aquatiques fournissent environ ¼ de l’approvisionnement mondial en protéines animales) et fournit des services écologiques indispensables aux communautés vivantes sur terre, tels que la régulation du climat, des cycles biochimiques ou la production d’oxygène (70% de l’oxygène vient du phytoplancton).
  • L’océan est également le plus grand réservoir de chaleur de la planète. 30 % de l’énergie stockée est restituée à l’atmosphère par évaporation sous forme de chaleur latente pour former les nuages. Les pôles également jouent un rôle fondamental dans la situation géoclimatique de la « planète bleue ».

Les Océans agonisent sous les déchets et les dommages infligés aux ressources halieutiques sont déjà parfois difficilement rattrapables. Alors qu’1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction, que les chalutiers vont toujours plus loin et sont toujours mieux équipés, les eaux de surface de nos océans sont de plus en plus vides et que les modèles informatiques prédisent la disparition globale de tous les stocks de poissons actuellement pêchés pour le milieu du 21ème siècle, c’est un groupe de biologistes et océanographes qui s’émeut.

En effet, selon eux, c’est sur l’ensemble des écosystèmes marins de la planète qu’a été sous-estimé l’impact des activités humaines : seulement 4 % des océans restent intacts , se sont émus ces scientifiques américains le 14 février 2008. Du point de vue de la 'biodiversité', les Océans sont loin de nous avoir révélé tous leurs secrets.

Des tests génomiques menés sur un litre d'eau de mer ont montré que 90% des espèces présentes dans cette eau nous sont encore inconnues(1) ! Donc 90% de la biomasse océanique ne nous sont pas visibles ni à l'oeil nu ni au microscope... Plus de 40 % des océans sont très endommagés et très peu d’eaux marines restent vierges.

Les zones les plus touchées sont la Mer du Nord, le sud et l’est de la mer de Chine, le bassin des Caraïbes, la côte est de l’Amérique du Nord, la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de Béring et plusieurs régions occidentales du Pacifique. La mer Baltique est considérée cliniquement morte pour un bon tiers, asphyxiée par l'azote et le phosphore. Les écosystèmes océaniques les mieux préservés sont ceux des régions polaires. Mais ces sanctuaires sont menacés de dégradation rapide par la disparition grandissante de la calotte glaciaire résultant du réchauffement climatique et de la propagation des activités humaines dans ces régions.

Selon la FAO, 2/3 des espèces sont surexploitées dans le monde. On estime qu’une espèce s’effondre quand les prises de pêche ont diminué de 90%, ce qui était le cas de 29% des espèces en 2003. Greenpeace soutient que ce sont 40% de la surface mondiale des océans sur lesquelles il faudrait arrêter de pêcher complètement et soustraire à toute activité humaine. Seuls 0,6% sont exempts d’intervention humaine aujourd’hui. Chaque année, 150 000 tonnes d'hydrocarbures sont déversées dans les océans', soit seulement 2,5% de la pollution marine. Les 97,5% restant proviennent d'un scandale silencieux :

  • ce sont les déballastages illégaux et volontaires des bateaux qui inondent la mer de quelque 1,8 million de tonnes de produits toxiques. Sans parler des 6 millions de tonnes de polluants qui proviennent des fleuves ou bien des métaux lourds, du C02, des nitrates provenant de l'érosion des terres. Au total, la pollution marine provient au 2/3 de la terre. Le danger vient du ciel aussi puisque ce sont 200 000 tonnes d'hydrocarbures dispersés dans les airs qui retombent dans l'océan avec la pluie. A cela s'ajoute la centaine de navires qui, chaque année, font naufrage et sombrent au fond de la mer et dont on ne parle jamais.

Leurs cargaisons finissent elles aussi par s'échapper et polluer l'eau marine. Bien moins médiatisée que les marées noires, cette pollution insidieuse est pourtant la plus dangereuse car elle est permanente et massive. Les scientifiques l'affirment, la pire pollution pour la mer est celle causée par les déchets chimiques de l'industrie et des activités humaines, notamment l'agriculture. Plus de 80% des eaux usées dans le monde finissent dans l'océan.

Un phénomène, appelé « marées vertes », se produit à l'embouchure des fleuves qui charrient des produits chimiques qui favorisent artificiellement la croissance d'algues, qui étouffent la vie sous-marine. Plus insidieux encore, l'invasion massive du plastique. Des chercheurs de l'université de Plymouth ont découvert que des morceaux de plastiques, invisibles à l'œil, sont contenus dans les sédiments des plages, les bas-fonds des zones côtières et le sable. Cette pollution massive risque de durer car les différentes sortes de polymères des sacs vont mettre entre un siècle et 1000 ans pour se dégrader.

Largement le temps de se décomposer en déchets microscopiques qui pourraient passer dans la chaîne alimentaire avec des conséquences encore mal évaluées. Pour l'heure, c'est la faune marine qui souffre, comme par exemple les tortues de mer qui confondent les sacs plastiques avec des méduses et tentent de les ingérer. Résultat, les sacs plastiques provoquent des occlusions intestinales. Rien que dans le golfe de Gascogne, on estime qu'il y a 50 millions de déchets non biodégradables à moyen terme.

Le rejet de déchets radio-actifs constitue une autre menace.On a du mal à le croire mais en 1975, la Convention de Londres a autorisé le rejet de déchets nucléaires dans la mer. Arrêté en 1982 grâce à la pression de l'opinion publique internationale, ce mode de rejet a permis à une douzaine de pays, dont l'Angleterre, de déverser, selon les experts, 75 000 tonnes de fûts radioactifs enrobés dans du bitume ou du ciment. On sait que le risque écologique demeure aujourd'hui mais on ne sait pas pour combien de temps encore ces fûts résisteront aux attaques de l'eau de mer.

On peut aussi évoquer le cimetière des sous-marins à propulsion nucléaire russes, restes de la flotte soviétique, de Mourmansk, connu pour ses navires à l'abandon. Une trentaine de navires lanceurs d'engins, de satellites équipés de générateurs nucléaires ou de carcasses d'avions porteurs de missiles, abandonnés à la corrosion, laissent échapper une radioactivité importante : sans doute de millions de milliards de becquerels qui reponsent au fond de l'eau, soit plusieurs fois « la dose » de Tchernobyl. Une paille …. Au niveau global, un autre phénomène menace du fait du réchauffement climatique. Le taux de PH - ou d'acidité - des océans augmente régulièrement du fait d'un surdosage en C02. A la fin du siècle, aux pôles, cela pourrait amener à ce que les coquilles de certains crustacés soient dissoutes. . (1) Laboratoire d'océanographie de Villefrancher-sur-Mer cité par Sciences et Vie 1090.

L'augmentation du C02 dans les eaux

Les océans absorbent d'énormes quantités de C02 atmosphérique mais cette absorption a une limite. Plus le C02 contenu dans l'eau augmente, plus l'eau devient acide.</p>

Plus l'eau devient acide avec l'augmentation du C02 dans l'eau, plus la croissance des coquilles des mollusques est ralentie. Si on continue à absorber autant de C02 dans les océans qu'aujourd'hui, on estime qu'il ne restera en 2100 que 30% des récifs coraliens des eaux froides. Cela aura des conséquences énormes sur le monde animal et accélèrera la disparition des espèces.


 
Le saviez vous ?

  • 400 000 tankers parcourent les eaux du globe pour transporter des marchandises.
  • Les bâteaux rejettent 20 000 tonnes d'eau de ballast par an dans les mers, déversant ainsi des quantités d'organismes étrangers aux océans.
  • 80 millions de tonnes de poissons sont capturées chaque année dans le monde ; cette quantité n'augmente plus depuis plusieurs années et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annoncée des quantités pêchées.
    • Les sacs plastiques constituent 60% environ de la masse des déchets visibles qui polluent la mer, et provoquent la mort d’un million d’oiseaux, de 100.000 mammifères marins et d’un nombre incalculable de poissons.



    L'océan Pacifique

    L’océan Pacifique (180 000 000 km²) est le plus vaste du globe terrestre. C’est là que se situent les fosses les plus profondes et plusieurs dorsales forment en surface des archipels linéaires exhibant les plus beaux atolls. Il abrite de nombreux récifs coralliens qui s’étendent sur 116 000 km², soit 40% de la surface totale des formations récifales peu profondes. Avec la seconde plus grande barrière récifale située en Nouvelle-Calédonie et près de 120 îles et atolls coralliens en Polynésie française, la France a une responsabilité particulière dans cette région.


    Le lagon de Nouvelle-Calédonie est réputé pour sa diversité estimée à plus 15 000 espèces. Il est le plus riche en poissons récifaux de tout l’Outre-Mer. Sur les 3000 espèces connues dans l’océan Pacifi que tropical, environ 1700 y ont été répertoriées. Le caractère exceptionnel de ce lagon a conduit la Nouvelle-Calédonie à déposer, en janvier 2007, une demande d’inscription de ses récifs coralliens au Patrimoine Mondial de l’Humanité

Les zones côtières fragilisées

  • Selon l’Ifremer, les pollutions des eaux côtières ont coûté près de 12,8 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2006. La pollution marine résulte des produits rejetés dans les mers et les océans essentiellement par l’homme: rejets domestiques (égouts et ordures, polluants contenus dans les eaux de ruissellement...), industriels (hydrocarbures, métaux, substances chimiques et organiques de synthèse, radionucléides...) et agricoles (engrais, pesticides...). Elle comprend la pollution de l'eau et des sédiments marins, et plus généralement toutes les atteintes aux écosystèmes marins causées par des rejets de substances nuisibles par leur nature ou leur quantité.


  • La majorité de la pollution provient du continent, transportée par les fleuves et les vents, et se concentre dans les eaux côtières, qui fournissent 99% de la production totale de poisson. Les pollutions en haute mer, de type industriel, sont surtout le résultat d’accidents ou de malveillances: naufrages, déballastage, dégazage, les marées noires, spectaculaires et catastrophiques lorsqu’elles touchent les côtes, intervenant pour une faible part.

La pollution des océans : les faits et les chiffres

  • De 75 à 80% des pollutions marines sont d'origine terrestre, notamment agricole, parmi lesquelles environ 30% sont apportées par l’atmosphère. La responsabilité du transport maritime se situe autour de 12%.
  • En Amérique du Sud, 98% des eaux usées domestiques finissent dans la mer sans traitement.
  • Les pays qui bordent la Méditerranée y rejettent 50 millions de tonnes de déchets chaque année et, chaque jour, les chinois rejettent 60 millions de tonnes de déchets dans la mer Jaune.
  • Les déversements d’hydrocarbures proviennent pour plus de la moitié des continents, pour 5% des accidents de pétroliers, pour 20% des rejets et accidents des autres navires, pour 4% de l’exploitation en mer, et, pour 11 à 15%, ont une origine naturelle.
  • Les pollutions accidentelles par hydrocarbures sont en fortes diminutions, ne représentant que quelques pourcents des rejets par dégazage estimés entre 1,5 et 3 millions de tonnes de pétrole par an.
  • En 2003, d’après le WWF, entre 0,7 et 1,3 million de tonnes de pétrole auraient été répandues par dégazage en Méditerranée.


La protection des océans

La sécurité maritime, la réduction des pollutions et la protection des milieux marins font l’objet de nombreux traités et conventions, à tous les niveaux, internationaux, régionaux et nationaux.

  • Dans les années 70, à l’initiative de l’Organisation maritime internationale, sont adoptés les principaux textes sur la prévention de la pollution des eaux de la mer par les hydrocarbures et toutes autres substances, produits chimiques, déchets, eaux usées, polluants atmosphériques: en 1972, la Convention de Londres, et en 1973, la Convention internationale MARPOL pour la prévention de la pollution depuis les navires et les plateformes pétrolières.
  • Aux Etats-Unis, en 1990, avec l’Oil Pollution Act, seuls les pétroliers dotés d’une double coque peuvent entrer dans les ports américains. En 1976, avec la Convention de Barcelone, l’Union européenne se penche sur la Méditerranée avec l’objectif de réduire la pollution dans la zone de la mer Méditerranée et de protéger et améliorer le milieu marin.
  • L’UE crée, en 2002, l’Agence européenne de sécurité maritime.


Océans et Marées noires


Voici quelques unes des dernières marées noires.

2007: pétrolier Hebei Spirit, 10.500 tonnes de pétrole brut déversé, 300 km de côtes touchées, Corée du sud 2006: bombardement israélien des cuves de la centrale électrique de Jiyyeh, Liban, 15.000 t 2003: pétrolier Tasman Spirit, plus de 12.000 t, Pakistan 2002: pétrolier Prestige, 64.000 t de fioul lourd, 2.600 km de côtes touchées, Galice (Espagne) 2001: plate-forme pétrolière P-36, 350.000 t, Bacia de Campos, Brésil 1999: pétrolier Erika, 20.000 t de fioul lourd, 400 km de côtes touchées, Bretagne (France) 1996: pétrolier Sea Empress, 73.000 t, Pays de Galles 1993: pétrolier Braer, 84.500 t, Iles Shetland 1992: pétrolier Aegean Sea, 67.000 t, Galice (Espagne) 1991: pétrolier Haven, 144.000 t, Gênes (Italie) 1991: pétrolier ABT Summer, 260.000 t, Angola 1991: guerre du glofe, 800.000 t, Koweit 1989: pétrolier Exxon-Valdez, 38.500 t de pétrole brut, 800 km de côtes touchées en Alaska (Etats-Unis) 1983: pétrolier Castillo de Belver, 250.000 t, Afrique du sud 1983: puits offshore de Nowruz (Iran), 250.000 t 1980: pétrolier Irenes Serenade, 103.000 t, Grèce 1979: pétrolier Atlantic Empress, 276.000 t, Caraïbes 1979: plate-forme de forage Ixtoc, Golfe du Mexique, entre 500.000 et 1.500.000 t 1978: pétrolier Amoco-Cadiz, 227.000 t de pétrole brut, 360 km de côtes touchées, Bretagne (France) 1976: pétrolier Urquiala, 101.000 t, Galice (Espagne) 1972: pétrolier Sea Star, 115.000 t, Glofe d’Oman 1967: pétrolier Torrey-Canyonn, 121.000 t de pétrole brut, 180 km de côtes touchées, Pays de Galles

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