Surpêche
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(peche, surpeche, extinction des espèces de poissons, chiffres de la peche, pêche et aquaculture) |
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Version du 1 janvier 2012 à 18:16
Sommaire |
Pêche et surpêche
Les Océans agonisent sous les déchets et les dommages infligés aux ressources halieutiques sont déjà parfois difficilement rattrapables. La surpêche des pays industriels accentue la dégratdation des océans. La pêche moderne a conduit, en 50ans, à la disparition de 90% de la biomasse des grands prédateurs océaniques (thons, baleines, requins...).
Aujourd’hui, le développement des activités maritimes doit prendre en compte la situation économique mondiale, les enjeux environnementaux majeurs et les aspects sociaux.
titre du lienhttps://www.consoglobe.com/bp85-1824_acheter-poisson-menacer-biodiversite.html Acheter du poisson sans menacer la biodiversité]
La surpêche en quelques données clés
- 130 millions de tonnes de poissons sont capturées chaque année dans le monde ; cette quantité n'augmente plus depuis plusieurs années et seule la pisciculture permettra de compenser la baisse annoncée des quantités pêchées.
- La flotte mondiale de bateaux de pêche atteint plus de 1,3 million de bateaux en 2010, contre 600.000 en 1970.
- En France, le secteur maritime représente plus de 600 000 emplois directs et indirects et 53,7 milliards de valeur produites.
- Plus de 40 % des océans sont très endommagés et très peu d’eaux marines restent vierges.
- Les zones les plus touchées sont la Mer du Nord, le sud et l’est de la mer de Chine, le bassin des Caraïbes, la côte est de l’Amérique du Nord, la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de Béring et plusieurs régions occidentales du Pacifique.
- Les écosystèmes océaniques les mieux préservés sont ceux des régions polaires. "Mais ces sanctuaires sont menacés de dégradation rapide par la disparition grandissante de la calotte glaciaire résultant du réchauffement climatique et de la propagation des activités humaines dans ces régions", explique un scientifique qui a participé à au projet d’atlas planétaire.
- Selon la FAO, 2/3 des espèces sont surexploitées dans le monde. On estime qu’une espèce s’effondre quand les prises de pêche ont diminué de 90%, ce qui était le cas de 29% des espèces en 2003.
- Greenpeace soutient que ce sont 40% de la surface mondiale des océans sur lesquelles il faudrait arrêter de pêcher complètement et soustraire à toute activité humaine. Seuls 0,6% sont exempts d’intervention humaine aujourd’hui.
- Alors qu’1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction, que les chalutiers vont toujours plus loin et sont toujours mieux équipés, les eaux de surface de nos océans sont de plus en plus vides et que les modèles informatiques prédisent la disparition globale de tous les stocks de poissons actuellement pêchés pour le milieu du 21ème siècle, un groupe de biologistes et océanographes explique c’est sur l’ensemble des écosystèmes marins de la planète qu’a été sous-estimé l’impact des activités humaines : seulement 4 % des océans restent intacts , se sont émus des scientifiques américains le 14 février 2008.
Ces biologistes et océanographes ont construit, pour la première fois, un atlas planétaire montrant l’impact de 17 types de perturbations liées aux activités humaines comme la pêche, la pollution ou le changement climatique sur tous les océans et mers.
Leur rapport fait le point sur les données que l’on connaît au niveau mondial mesurant l’impact humain sur les récifs coralliens, le plancton et l’écosystème des fonds océaniques …entre autres.
- Surpêche, Le saviez vous : Un groupe d'experts de l'Université allemande de Kiel a fait une étude sur la pêche et la désertification des océans : bilan accablant ! Actuellement, seules 3 espèces de poisson sur 54 ont un "stock" à la taille requise, c'est à dire une taille suffisante pour permettre reconstituer ou maintenir la population de poissons. Conclusion, il sera impossible de reconstituer les populations de poissons pour assurer une pêche durable avant 2040 ... et encore, uniquement si on stoppe la politique insensée de la surpêche.
La surpêche
source :geo.fr
- Depuis la fin des années 1980, les stocks de poissons stagnent ou s’épuisent, malgré l’augmentation de l’effort de pêche pour répondre à la demande. Un exemple. Dans les années 1960, 1,5 million de tonnes de sardines étaient pêchées au large des côtes namibiennes, contre seulement deux sardines en 2007…
Résultat : selon la Banque Mondiale, le manque à gagner de la pêche mondiale s’élève aujourd’hui à 51 milliards de dollars pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 85 milliards de dollars.
« La surcapacité est à la fois le moteur de la surexploitation et le fruit d’une « course au poisson » qu’on ne parvient pas à stopper », estiment les auteurs du rapport « Marée amère ».
- L’inaction politique
Le cas du thon rouge de Méditerranée, menacé de disparition à court terme, illustre le renoncement politique à contrôler efficacement la pêche, en fixant des quotas raisonnables et en sanctionnant les pirates. Le rapport parle même dans cette affaire du « mépris de l’avis scientifique pour des bénéfices à court terme ».
- La pollution humaine
Les océans souffrent d’une pollution croissante, venue pour l’esssentiel des continents. Au large du Pacifique, une immense île de déchets plastiques grande comme 1,25 fois la France s’est formée, rejetant des matériaux chimiques dans l’eau qui menacent la survie des espèces marines.
- Le changement climatique
Le réchauffement de la couche de surface des océans accroît leur désertification. Depuis 1998, les « zones désertiques » de l’océan - sans algues ni poissons - ont progressé de 6,6 millions de km2 (+15%), notamment dans l’Atlantique No
Surpêche - Les Espèces de poissons menacées.
L’effort de pêche mondial et la capacité de pêche par rapport aux stocks de poissons est disproportionné. Il y a beaucoupt trop de bateaux et d’engins au regard des ressources naturelles.
Surpêche, l'exemple du thon rouge
Exemple, un moratoire a été réclamé par les ONG sur la pêche au thon rouge, espèce surexploitée dont la France est l'un des principaux pays pêcheurs, n'a été pas été validé. Mais le gouvernement demandera son inscription sur les listes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), avant fin août. "Ce revirement est une avancée, analyse Charles Braine, au nom du WWF. Mais il faudra batailler pour convaincre les autres pays membres de la convention. Si la France y parvient, cela signifiera la fin de la surpêche." La même demande sera effectuée pour le requin-taupe. Cette espèce continuera pourtant à être pêchée au large de l'île d'Yeu, jusqu'à la retraite des pêcheurs en exercice, dont la licence ne sera pas renouvelée.
Surpêche - la Pêche en eau profonde.
Le chalutage au-delà de 500 mètres de profondeur a un impact démultiplié, les poissons qui vivent en eau profonde ayant un cycle de reproduction très lent. Une mission, confiée à l'ancien ministre PS de la mer, Louis Le Pensec, devra examiner les conditions de la gestion durable de ces pêcheries et les pistes de diversification et de reconversion des pêcheurs qui la pratiquent. La question, très sensible, sera traitée lors des Assises de la pêche, prévues à l'automne.
Surpêche - Démantèlement des navires.
Le ministre a retenu l'idée, fortement défendue par les syndicats, les ONG et les industriels, de créer une filière française de démantèlement des navires en fin de vie. Aujourd'hui, l'activité se déroule essentiellement en Asie. Cette option, évoquée au moment du débat autour de l'ancien porte-avions Clemenceau, avait été écartée car jugée trop coûteuse.
Les solutions pour lutter contre la surpêche
Des progrès importants ont été entamés dans plusieurs régions aux Etats-Unis, en Islande ou encore en Nouvelle-Zélande pour reconstituer des stocks dévastés par des décennies de surpêche en mettant en oeuvre des stratégies de gestion prudentes.
Il existe un nivellement de toutes les zones de pêche du monde vers l'appauvrissement et la surêche. Seuls les pays forts et riches peuvent résister à l'exploitation "fuite en avant". Les États-Unis, en Alaska, ont une très bonne gestion de la pêche.Leur "surpêche" est conservatrice : l’effort de pêche est faible par rapport à la taille de la ressource disponible dans leurs eaux.
Pour avoir agi avant d’atteindre un seuil irréversible, les autorités qui gèrent la pêche dans le nord-est des Etats-Unis, près de la Californie et en Islande ont renversé la tendance: les stocks de pêche y seraient désormais au dessus de la moyenne relevée à long-terme. Ce serait aussi le cas au large de l’Alaska et de la Nouvelle-Zélande.
Des chercheurs soulignent qu’au Kenya, la décision de fermer certaines zones de pêche et d’interdire plusieurs types de filets a permis d’augmenter la taille moyenne des prises, et le revenu des pêcheurs. Les chercheurs ont d’ailleurs listé, région par région, les principales actions entreprises pour réduire l’impact de la pêche (quotas, mailles de filets, fermeture de régions, certification de pêcheries, etc.) Ils soulignent aussi le poids des flottes de pêche des pays riches qui croisent au large de l’Afrique, et donc le rôle qu’ils doivent jouer dans la préservation des stocks.
Il reste qu’en dépit des succès, moins de 1% des océans voient leurs stocks de pêche repartir à la hausse. A l’Est du Canada, la morue n’est toujours pas revenue. A l’Ouest de l’Europe, la pression des pêcheries reste forte, ainsi que dans la mer Baltique. Les scientifiques demandent donc aux gouvernements et organismes de régulation des pêches d’accroître leurs efforts. Il en va de l’état des océans, mais aussi de la survie d’une activité économique précieuse. source, science & vie, août 09
La restauration marine contre la surpêche
Des chercheurs espagnols et anglais ont étudié 89 projets de restauration marine dans des écosystèmes variés. Ils ont montré que la biodiversité a été renforcée en moyenne de 44%, et que des éléments utiles à l'écosystème comme l'eau, les sols ou le stockage de carbone avaient connu une amélioration de 25%. "Néanmoins, les valeurs des deux sont restées inférieures (de 14 et 20% respectivement) dans les zones restaurées par rapport aux écosystèmes intactes de référence", souligne Jose Rey Benayas de l'université espagnole Alcala, principal auteur de l'étude.
Les oiseaux marins victimes de la surpêche
- C'est le résultat d'une étude étude internationale montre le lien direct entre la surpêche et la diminution des populations d'oiseaux marins. Publiée le 22 décembre dans la revue Science, une étude internationale, reprenant le travail de recherche de des dizaines d'années (soit au total « 438 années » cumulées de données), met en lumière ainsi l'existence d'un seuil critique des populations de poissons, en-dessous duquel la survie des oiseaux serait remise en question.
Coordonnés par Philippe Cury, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), cette étude a été réalisée en partenariat avec de nombreuses universités et instituts comme l'Ifremer, le British Antarctic Survey, le Norwegian institute for nature research ou l'université de Glasgow. Selon selon Philippe Cury, qui a coordonné l'étude, tous de Bassan, manchots, macareux ou encore mouettes… , les oiseaux marins sont les victimes collatérales de la surpêche. En tout, 14 espèces d’oiseaux marins ont été étudiées et ont été rapportés à l’évolution de la biomasse de poissons dans sept régions du globe, de la Californie à la Nouvelle-Zélande, en passant par la mer du Nord, l’Alaska ou l’Afrique du Sud. « Ce travail est inédit par son ampleur« , relève M. Cury
Pourquoi ? Parce que quand les stocks de poissons baissent en-deçà du tiers de leur niveau maximum, les oiseaux font beaucoup moins de poussins.
"Dans à peu près tous les écosystèmes étudiés, on voit que le seuil a été franchi à un moment ou un autre", souligne le chercheur français.
"Ce qu'il faut, c'est absolument ne pas rester longtemps sous ce seuil, car cela hypothèque alors le devenir des populations d'oiseaux", ajoute-t-il, citant des exemples de baisse importante de populations constatée chez des manchots en Afrique du Sud ou des macareux en mer du Nord. Il a déclaré à l'AFP que "Il y a une énorme tension" sur les espèces de poissons concernées, pêchées principalement pour servir d'alimentation à d'autres espèces en aquaculture et qui représentent près de 40% des captures mondiales, souligne-t-il. Ce sont, rappelle-t-il, "des espèces cruciales dans l'écosystème qui jouent un rôle extrêmement stabilisateur."
L'étude à mis en évidence la relation proie-prédateur dans 7 écosystèmes concernant 14 espèces d'oiseaux côtiers à travers le monde. Chaque écosystème a été suivi sur des périodes allant de 15 à plus de 40 ans, ce qui au final, a permis de compiler plus de quatre siècles d'observation. Cette collecte d'informations à travers le monde avait pour objectif de comparer l'évolution de la biomasse de poissons et du succès de reproduction des oiseaux marins.
Actuellement, les oiseaux marins et les pêcheurs sont en compétition directe pour cette ressource, "les uns comme les autres consommant environ 80 millions de tonnes de poissons par an". Utilisés pour l'alimentation mais surtout pour la production de farines et d'huiles utilisées en aquaculture, les petits poissons côtiers de type sardines ou anchois représentent plus de 30 % des prises mondiales. Comme l'aquaculture est en plein essor, la demande pour ces organismes marins est de plus en plus importante, et impacte fortement la survie des oiseaux.
La survie de ces oiseaux marins est donc menacée par la surpêche. Ces oiseaux n'ont plus assez de nourriture et leurs effectifs ont tendance à décliner fortement.
La définition d'un seuil critique de biomasse de poissons essentiel pour la survie des oiseaux pourrait favoriser les pratiques de pêche durable.
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