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Montée des eaux

Montée des eaux

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Tout le débat qui a eu lieu entre le 4ème et le 5ème rapport du GIEC c'porte sur cette contribution du Groënland et de l'Antarctique qui a tendance à s'accélérer. Nous n'avions pas tenu compte de cette accélération dans le 4ème rapport du Giec, alors que ces résultats plus récents en tiennent compte.
Tout le débat qui a eu lieu entre le 4ème et le 5ème rapport du GIEC c'porte sur cette contribution du Groënland et de l'Antarctique qui a tendance à s'accélérer. Nous n'avions pas tenu compte de cette accélération dans le 4ème rapport du Giec, alors que ces résultats plus récents en tiennent compte.
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4 - Les aquifères - Le réchauffement climatique ne serait donc pas le seul responsable de l’augmentation de 30 à 100 cm du niveau des mers prévue d’ici à 2100. La fonte des glaces ne suffit donc pas à expliquer la montée des océans

Version du 14 mai 2014 à 16:15


Sommaire

La montée des eaux

Le réchauffement climatique a pour effet de faire monter le niveau des eaux.


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Quel niveau d'élévation des eaux ?


La hausse du niveau de la mer est estimée à plus de 3 millimètres par an selon les satellites Topex-Poseidon, Jason-1 et Jason-2. Mais, selon le CNRS : les scientifiques du Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS) disposent d'outils d'observations et de modélisations du réchauffement climatique. Le récent rapport de l'Intergovernmental Panel on Climate Changes (IPCC) sur l'état de notre planète souligne que les estimations issues des modèles sont généralement plus faibles que celles fondées sur les observations. Cette contradiction proviendrait d'une répartition géographique des marégraphes inadaptée à une estimation globale. Ainsi, l'élévation du niveau de la mer de 1,5 à 2 mm/an, traditionnellement proposée pour le XXe siècle à partir des enregistrements marégraphiques, pourrait effectivement être surestimée.


L'élévation possible, la plus probable, à la fin du siècle, est d'environ 70 cm, soit un peu plus que ce qu'avait dit le 4ème rapport du Giec, dont les projections maximales étaient de l'ordre de 60 cm.

Quand on parle de projection d'élévation du niveau de la mer à la fin du XXIe siècle, on doit tenir compte de deux éléments. Cette augmentation de la température fait fondre les calottes glaciaires mais dilate aussi l’eau des océans qui prennent donc de plus en plus de volume.


1 - D'abord, la dilatation thermique de l'océan qui résulte directement de la dilatation des eaux océaniques à mesure que leur température augmente, très légèrement, de quelques dixièmes de degrés, mais suffisamment pour participer à l'élévation du niveau de la mer, à peu près pour un bon tiers. En effet, l'eau chaude est plus volumineuse que l'eau froide). Autre phénomène explicatif : les changements du contenu en eau des océans causés par les échanges avec les autres réservoirs de surface (atmosphère, réservoirs d'eau continentale, glaciers et calottes polaires). Actuellement, chaque année cette élévation "thermique" est de l'ordre de 3 mm.

2 Puis la fonte des glaciers : tous les glaciers de cette planète hors Groënland et Antarctique, contribuent à la montée des eaux pour un autre tiers.

3 - On a longtemps pensé que le Groënland et l'Antarctique étaient à l'équilibre, qu'ils ne contribuaient pas à l'élévation du niveau de la mer. Mais, à cause du réchauffement climatique surtout, en ce qui concerne l'Antarctique et le Groenland de l'Ouest surtout, on constate que ces régions contribuent clairement à l'élévation du niveau de la mer, peut-être pour un bon tiers, voire 40%, soit largement 1 mm par an.

Tout le débat qui a eu lieu entre le 4ème et le 5ème rapport du GIEC c'porte sur cette contribution du Groënland et de l'Antarctique qui a tendance à s'accélérer. Nous n'avions pas tenu compte de cette accélération dans le 4ème rapport du Giec, alors que ces résultats plus récents en tiennent compte.

4 - Les aquifères - Le réchauffement climatique ne serait donc pas le seul responsable de l’augmentation de 30 à 100 cm du niveau des mers prévue d’ici à 2100. La fonte des glaces ne suffit donc pas à expliquer la montée des océans

  • [La hausse du niveau des mers enfin expliquée par les aquifères]


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La montée des eaux des océans

D’ici la seconde partie du XXIe siècle, tout l’Arctique sera libre de glace de mer au moins 2 mois par an. Aujourd’hui, dans les périodes naturelles de fonte, il en reste au minimum 3 à 4 millions de km2 soit 6 à 7 fois la superficie de la France.

Source : Jean Jouzel, Institut Pierre Simon Laplace / Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, CEA-CNRS-UVSQ CE Saclay. Planetoscope : litres d’eau perdus par la calotte antarctique

La montée des eaux dans le monde


La Floride menacée : selon l’ONG World Resources Institute, la Floride a perdu 30 cm de côtes depuis 1870. Et d’ici à 2060, la mer devrait avoir encore gagné de 23 à 61 cm... Plus inquiétant : la ville de Miami ne se trouve seulement qu'à 1,22 m d’altitude par rapport au niveau de l'océan. A Miami, les biens immobiliers menacés ont une valeur totale de 14,7 milliards de dollars.

Il n'y a pas que les îles Tuvalu, dans le Pacifique, qui soient menacées aujourd'hui de submersion. 136 grandes villes côtières sont dans le même cas partout sur la planète, y compris aux Etats-Unis.

Selon une étude financée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), parue le 18 août 2013 dans la revue Nature Climate Change, en 2050, le coût des inondations pour les 136 plus grandes villes côtières de la planète pourrait être de 1.000 milliards de dollars - environ 750 milliards d'euros- si elles ne se protègent pas mieux.


La montée des eaux en France


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