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Electricité verte

Electricité verte

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(Différences entre les versions)

Version du 7 mars 2010 à 10:04

panneau solaire
panneau solaire

On ne peut garantir que l’électricité que vous consommez est de l’électricité d’origine renouvelable car, au sein du réseau électrique, les électrons renouvelables ou « verts » ne se distinguent pas des électrons produits en centrale nucléaire ou thermique. Les fournisseurs d’électricité verte, notamment Direct Energie ou Planete UI que commercialise consoGlobe, vous garantissent en fait que quand vous leur achetez 1kWh, ils injectent 1kWh dans le réseau électrique global.


C’est la même chose pour les certificats électriques verts de Watt Value distribués par consoGlobe : quand vous achetez un certificat labellisé Electricité verte, Watt Value reverse l’argent pour financer la production d’énergie d’origine renouvelable qui est injectée dans le réseau.

Sommaire

Energie renouvelable : la production d'énergie renouvelable en France

Au total, la production d’électricité d’origine renouvelable, quelle qu’en soit l’origine, croît de 11,4 %, à 74,0 TWh. Sur l’accroissement de 7,6 TWh, l’hydraulique (hors pompages) contribue pour 76 %, l’éolien pour 22 %, et les trois filières de biomasse (biogaz, bois-énergie et déchets urbains renouvelables) pour 2 %.

La part de l’électricité d’origine renouvelable dans la consommation intérieure brute d’électricité (métropole uniquement), calculée selon la méthodologie définie par la directive européenne 2001/77, gagne 1,1 point, à 14,1 %.

L’augmentation s’explique par une hausse de la production d’électricité renouvelable nettement supérieure à celle de la consommation électrique totale. Si, pour éliminer les effets météorologiques, on retient pour la production hydraulique la notion de productible (basée sur la capacité moyenne des barrages existants) et en prenant pour hypothèse que le productible de 2008 est le même qu’en 2007, cette part gagne 0,2 point, à 14,2 %.

Energie renouvelable : la production d'énergie hydraulique

En 2008, la production hydraulique brute progresse de 7,6 %, pour s’établir à 68,9 TWh. Cette hausse poursuit la reprise amorcée en 2006 (+ 8,7 % en 2006, + 3,4 % en 2007). Le niveau de production hydraulique s’établit ainsi en 2008 à un niveau supérieur de 12 TWh au point bas de 2005. Il se situe toutefois encore 9,5 TWh en dessous de celui de l’année 2001, où l’hydraulique avait été la plus abondante. On calcule un « indice de productibilité hydraulique » qui mesure la production hydraulique par rapport à une référence sur longue période pour chaque barrage existant. En 2008, cet indice retrouve le niveau normal de 1, alors que, en 2005, il était tombé au niveau historiquement bas de 0,69.

Energie renouvelable : la production d'énergie éolienne

La production d’origine éolienne en métropole atteint 5,7 TWh en 2008, après 4,1 TWh en 2007, 2,2 TWh en 2006 et 1 TWh en 2005. En trois ans, la production d’électricité d’origine éolienne a ainsi été multipliée par six. Sa progression commence à être perceptible dans le total de la ressource, et elle devrait continuer : les puissances raccordées au réseau ont augmenté de 37 % au cours de l’année 2008.

Energie renouvelable : la production d'énergie solaire photovoltaïque

En volume, le photovoltaïque a un apport (36 GWh en métropole) beaucoup plus limité que l’éolien, de l’ordre de 100 fois plus faible. Mais sa croissance est spectaculaire, avec le raccordement des premières installations importantes. Les puissances raccordées ont été multipliées par 3,5 au cours de l’année 2008.

Energie renouvelable : la production d'énergie d'origine thermique

ENRt : énergies renouvelables d’origine thermique, c’est-à-dire bois-énergie (bois et sousproduits du bois), résidus de récolte, solaire thermique, géothermie, pompes à chaleur, déchets urbains renouvelables, biogaz, agrocarburants. A la production primaire s’ajoute la production d’électricité obtenue par transformation d’une autre énergie.

Après le très haut niveau de production enregistré en 2005 (66,7 TWh, un niveau jamais atteint depuis 1983), la production thermique classique brute s’était inscrite en 2006 en retrait de 9,7 %, avant de progresser de 3,0 % en 2007.

En 2008, elle perd à nouveau 2,7 %, à 60,4 TWh. Le thermique classique constituant le terme de bouclage, la baisse enregistrée en 2008 a été rendue possible, malgré la croissance de la demande, l’effritement du nucléaire et le recul du solde des échanges physiques (- 8,7 TWh), par la plus grande disponibilité de l’hydraulique (+ 4,8 TWh) et, dans une moindre mesure, la hausse de la production éolienne (+ 1,7 TWh). L’électricité produite à partir d’énergies renouvelables thermiques (bois, résidus de bois, part renouvelable des déchets urbains solides, biogaz) croît de 5 % par rapport à 2007, à 3,9 TWh.


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