Electricité verte
Un article de Encyclo-ecolo.com.
On ne peut garantir que l'électricité que vous consommez est de l'électricité d'origine renouvelable car, au sein du réseau électrique, les électrons renouvelables ou « verts » ne se distinguent pas des électrons produits en centrale nucléaire ou thermique.
Or, d’après les données fournies par la RTE (Réseau de Transport d’Électricité), aujourd'hui la production d’électricité en France se compose à 75 % de source nucléaire, à 17 % de source renouvelable et à 8 % de source fossile. Cette électricité est ensuite distribuée sur chaque réseau afin d’arriver jusqu’aux consommateurs.
Les fournisseurs d'électricité verte s'engagent à réinvestir l’équivalent de ce que vous consommez dans la production d’énergies renouvelables : ainsi, en souscrivant ce type d’offre, vous participerez indirectement au financement de la production d’énergies renouvelables, et agissez en faveur de la transition énergétique.
Pour trouver quel fournisseur d'énergie verte est fait pour vous, rendez-vous sur un comparateur d'offres en ligne.
Energie renouvelable : la production d'énergie renouvelable en France
EN 2018, 21,1 % de l'électricité consommée en France provient de sources d'énergies renouvelables (production hydroélectrique : 10,9 %, éolien : 6,1 %, solaire : 2,0 %, bioénergies : 2,0 %)
En 2019, les énergies renouvelables représentaient 11,7% de la consommation d’énergie primaire avec 339 TWh. Une part en progression d'environ 4 points sur les dix dernières années (7,8% en 2009) dans le bouquet énergétique français. Les énergies renouvelables constituent la 4e source d’énergie primaire, derrière le nucléaire (40%), les produits pétroliers (29%) et le gaz naturel (16%).
Energie renouvelable : la production d'énergie hydraulique
Permanente contrairement à l'énergie éolienne et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, l’hydraulique est une énergie primaire qui utilise la force des cours d’eau. L'hydraulique représente la 3e source de production d'énergie électrique en France et la 1ere source de renouvelables. Avec une capacité de production de 25,5 GW - soit près de 20 % de la puissance électrique installée totale - elle fournit environ 10% de l’électricité française.
Elle s'élève en 2019 à 60,1 Twh (contre 68,9 TWh en 2008), mais la production varie d'une année sur l'autre en fonction des conditions de pluie et d'enneigement…
Energie renouvelable : la production d'énergie éolienne
Avec une capacité installée de 16,5 GW de en 2019, le parc éolien français est le 4e plus important d’Europe. La production d’origine éolienne en métropole atteint 34,1 TWh (contre 1 TWh en 2005) pour une production électrique de 34,1 Twh (soit 21,2 % de plus qu'en 2018)
993 MW ont été raccordés depuis le début de l’année 2020. La production éolienne a été de 39 700 GWh cette année dernire soit 8,9% de la consommation électrique nationale.
Energie renouvelable : la production d'énergie solaire photovoltaïque
En volume, le photovoltaïque a un apport (9,4 GW en 2019 soit une production annuelle de 11,6 TWh) beaucoup plus limité que l’éolien dans l'Hexagone. Le parc photovoltaïque a produit assez d’électricité pour couvrir 2.4 % de la consommation électrique française totale. Mais la croissance de ce secteur reste spectaculaire (+10,4% en 2019 par rapport à 2018).
Energie renouvelable : la production d'énergie d'origine thermique
ENRt : énergies renouvelables d’origine thermique, c’est-à-dire bois-énergie (bois et sous-produits du bois), résidus de récolte, solaire thermique, géothermie, pompes à chaleur, déchets urbains renouvelables, biogaz, agrocarburants. À la production primaire s’ajoute la production d’électricité obtenue par transformation d’une autre énergie.
Après le très haut niveau de production enregistré en 2005 (66,7 TWh, un niveau jamais atteint depuis 1983), la production thermique classique brute s’était inscrite en 2006 en retrait de 9,7 %, avant de progresser de 3,0 % en 2007.
En 2008, elle perd à nouveau 2,7 %, à 60,4 TWh. Le thermique classique constituant le terme de bouclage, la baisse enregistrée en 2008 a été rendue possible, malgré la croissance de la demande, l’effritement du nucléaire et le recul du solde des échanges physiques (- 8,7 TWh), par la plus grande disponibilité de l’hydraulique (+ 4,8 TWh) et, dans une moindre mesure, la hausse de la production éolienne (+ 1,7 TWh). L’électricité produite à partir d’énergies renouvelables thermiques (bois, résidus de bois, part renouvelable des déchets urbains solides, biogaz) croît de 5 % par rapport à 2007, à 3,9 TWh.