Baleine
Un article de Encyclo-ecolo.com.
La baleine
Cet animal est emblématique de la biodiversité. On n'en est plus à la situation des années 70 et 80 quand les plus gros mammifères du monde étaient menacés de quasi disparition du fait d'une chasse commerciale intensive. Toutes les grandes espèces de baleine étaient alors en danger. Heureusement, cela a été évité et aujourd'hui on peut à nouveau trouver des populations significatives de baleines.Cet animal est emblématique de la biodiversité.On n’en est plus à la situation des années 70 et 80 quand les plus gros mammifères du monde étaient menacés de quasi disparition du fait d’une chasse commerciale intensive.
Toutes les grandes espèces de baleine étaient alors en danger. Heureusement, cela a été évité et aujourd’hui on peut à nouveau trouver des populations significatives de baleines. En hiver par exemple, au large des îles Hawaï dans le détroit de ‘Au’au, où on trouve des baleines à bosse, appelées mégaptères. Ces animaux de 40 tonnes qui avaient été réduits à quelques milliers sur toute la planète ont pu se reconstituer après un moratoire sur leur chasse promu dans les années 60.
- Aujourd’hui, le recensement le plus complet fait sur ces baleines à bosse montre qu’elles seraient à nouveau entre 10 et 25 000 dans le Pacifique Nord….
- Pourtant, chaque année ce sont environ 300.000 baleines, marsouins ou dauphins qui meurent pris dans les filets des flottilles de pêche dans le monde. D’autres meurent tout simplement du fait d’une collision contre des bateaux, toujours plus nombreux sur les mers avec l’explosion du commerce mondial.
Les baleines franches
- « Les baleines franches sont une espèce menacée. Elles sont souvent percutées par les navires et en meurent, mais nous pouvons agir pour les sauver. Cette nouvelle application pour iPad permet de garder les navires à distance des cétacés et d'offrir à ces derniers une chance de survie », explique Patrick Ramage, Directeur du programme baleines d'IFAW. « C'est un peu comme si les baleines pouvaient se servir d'iPads et d'iPhones afin d'alerter les capitaines de navires qu'ils se trouvent sur leur territoire. Ce rêve est aujourd'hui une réalité et IFAW est extrêmement fier de faire partie de l'équipe qui a permis de concrétiser ce projet. »
Les baleines franches de l'Atlantique Nord, qui vivent le long de la côte est du continent nord-américain, de Terre-Neuve à la Floride, comptent parmi les grands mammifères les plus rares au monde, et sont malheureusement au bord de l'extinction. Il en reste si peu (450 environ) que les scientifiques les ont presque toutes identifiées et nommées. La collision avec les navires est la principale cause de mortalité de ce cétacé.
La chasse à la baleine
L'Australie attague le Japon sur la chasse à la baleine
Le 1er juin 2010, l'Australie a porté plainte devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour mettre un terme à la pêche à la baleine pratiquée par le Japon dans l'Antarctique.
Les Japonais sont visées par cette plainte auprès de la CIJ à propos de la pêche à la baleine scientifique. N
"Je pense que c'est extrêmement regrettable", a répondu le porte-parole du gouvernement arguant que la chasse à la baleine est une tradition culturelle ancestrale.
Cet arguement de la tradition culturelle ancestrale est rejeté par les militants de l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd et par son fondateur canadien Paul Watson qui harcèlent chaque année les activités de la flotte japonaise dans l'Antarctique.
Le Japon pêche chaque année plusieurs centaines de baleines au nom de la "recherche scientifique" cette pêche "scientifique" de baleines a été approuvée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui interdit pourtant la chasse commerciale depuis 1986.
Les Etats-Unis contre l'Islande sur la chasse à la baleine
(19 septembre 2011) - Le président des États-Unis, Barack Obama, a annoncé des mesures diplomatiques contre l'Islande pour condamner ses activités liées à la chasse à la baleine.
Alors qu'approche la fin de la saison de la chasse du pays, aucune baleine d'une espèce menacée d'extinction n'a été tuée cette année, un succès qui fait suite aux précédentes mesures diplomatiques prises par les États-Unis.
En juillet dernier, Gary Locke, le ministre du commerce, avait invoqué l'amendement Pelly et certifié l'Islande pour le massacre de rorquals communs et de baleines de Minke, déclarant qu'un tel mépris de l'embargo international sur la chasse commerciale à la baleine était « inacceptable ». Il avait ensuite recommandé une série de six mesures diplomatiques, proposant notamment d'ajuster la coopération des États-Unis dans le cadre des projets arctiques en fonction de la politique islandaise de chasse à la baleine. Il invitait également à s'assurer que les délégations et les responsables de l'administration américains soulignent les préoccupations des États-Unis sur le sujet, à évaluer le bien-fondé des visites en Islande et à surveiller les activités de chasse. Le président Obama a aujourd'hui donné son accord sur l'ensemble des six mesures.
« Espérons que ces événements encourageront le gouvernement islandais à rejoindre une fois pour toutes les conclusions de son propre secteur touristique, à savoir que l'observation des baleines demeure "l'utilisation" la plus lucrative que l'on puisse faire de ces animaux au XXIème siècle. Lorsque les baleines sont observées plutôt que tuées, les animaux, les hommes et les économies côtières partout dans le monde ne s'en portent que mieux. » a-t-il ajouté.
Kristjan Loftsson est un pêcheur de baleine islandais solitaire, responsable à lui seul de la mort de 280 rorquals communs, une espèce menacée, au cours des cinq dernières années. En mai dernier, il a annoncé le licenciement de 30 membres de son personnel et le report de l'ouverture de la chasse aux rorquals à juillet, au plus tôt, du fait des difficultés de commercialisation de la viande au Japon imputables au tsunami qui a frappé l'archipel.
La chasse au petit rorqual a bien eu lieu cette saison en Islande, mais dans des proportions moindres par rapport aux années précédentes. Cette année, le pays a massacré 51 petits rorquals sur le quota de 216 qu'il s'était alloué. L'année dernière, plus de 200 baleines avaient trouvé la mort, dont 148 rorquals communs.
La Norvège et la chasse à la baleine
la Norvège ne considère pas la chasse comme une menace pour la survie des baleines (Bergen, Norvège - le 29 novembre 2011) - L'organisme de protection intergouvernemental représentant plus de 100 pays a échoué dans son objectif de reconnaître la chasse à la baleine comme une atteinte réelle à la protection des cétacés. Cette décision intervient suite aux objections avancées par la Norvège, l'un des trois derniers pays au monde à poursuivre la chasse à la baleine pour des raisons commerciales.
Lors de la dixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CMS) qui s'est tenue vendredi à Bergen, en Norvège, les parties ont adopté une résolution dans le cadre d'un programme international de lutte contre les effets délétères des activités humaines sur les cétacés. La chasse à la baleine a toutefois été exclue de la résolution à la demande de la Norvège, qui a remis en cause la légitimité du forum pour traiter de cette thématique.
Patrick Ramage, Directeur du programme international sur les baleines d'IFAW, a déclaré : « La Norvège vient de réduire à néant les efforts déployés pour que la CMS reconnaisse l'ampleur de la menace que constitue la chasse commerciale à la baleine. Alors même que ce pays s'est engagé à lutter contre d'autres menaces d'importance qui pèsent sur la survie des cétacés à l'occasion du forum, il a réussi à faire disparaître toutes les mentions de chasse à la baleine qui auraient dû apparaître dans cette résolution internationale décisive. »
« La chasse commerciale à la baleine est une industrie moribonde qui menace gravement les baleines. La survie de ces animaux est pourtant aujourd'hui plus compromise que jamais. IFAW regrette que ce forum international n'ait pas reconnu les dangers liés à cette pratique en raison des agissements de certains. »
Dans l'un des avant-projets de la résolution, la chasse commerciale à la baleine était pourtant bien mentionnée comme l'une des menaces les plus graves compromettant l'avenir des baleines. IFAW s'est réjoui de voir que la version finale de la résolution faisait cas des prises accessoires, de la pollution et de la détérioration des zones d'alimentation mais déplore la tentative réussie de la Norvège pour en exclure la chasse à la baleine.
Ces événements sont un nouveau coup dur dans la lutte contre la chasse à la baleine, alors même que la flotte des baleiniers japonais s'apprête à mettre le cap sur le sanctuaire protégé de l'océan Austral. Ils pourraient y abattre jusqu'à 935 baleines de Minke et 50 rorquals communs en dépit de l'opposition mondiale et des différentes lois internationales qui l'interdisent.
IFAW s'oppose à la chasse à la baleine car elle juge cette pratique cruelle et inutile. Il est impossible de tuer une baleine de façon humaine. Les vidéos des baleiniers japonais analysées par les scientifiques d'IFAW montrent que l'agonie des cétacés peut parfois durer plus d'une demi-heure. IFAW promeut l'observation responsable des baleines, une activité inoffensive et lucrative pour profiter de ces animaux et mettre un terme à la cruauté de la chasse.
Une nouvelle application sur iPad et iPhone pour protéger les baleines menacées
- Désormais, grâce à votre smartphone, vous pouvez agir et contribuer à la protection des fameux mammifères marins.
(Yarmouth Port, Massachussetts, États-Unis - le 11 avril 2012) - Une nouvelle application pour iPad et iPhone alliant science et technologie concourt désormais à la protection des baleines franches de l'Atlantique Nord, aujourd'hui gravement menacées. Le but est de réduire les risques de collision avec les grands navires le long de la côte est du continent nord-américain. L'application gratuite Whale Alert (Alerte Baleine) est le résultat d'un travail mené conjointement par des organisations gouvernementales, des universités, des entreprises du secteur privé et IFAW (Fonds international pour la protection des animaux - www.ifaw.org).
Whale Alert regroupe tous les systèmes de localisation des baleines sur une carte ergonomique. L'application fournit ainsi aux marins les données les plus récentes en matière de détection des baleines et informe les utilisateurs lorsque leur bateau pénètre dans des eaux fréquentées par ces mammifères marins.
L'un des principaux atouts de Whale Alert réside dans sa capacité à relier un système de bouées acoustiques - qui écoutent et localisent les baleines en temps quasi-réel - à un iPad ou un iPhone situé sur le pont d'un navire. Cela permet aux capitaines des navires empruntant les couloirs de navigation situés dans le sanctuaire marin de Stellwagen Bank et ses environs de connaître la position d'éventuelles baleines.
Mais ce système d'écoute ne représente qu'une partie des fonctionnalités de l'application Whale Alert. L'application utilise également les systèmes GPS et SIA (Système d'Identification Automatique), Internet et les technologies de cartes marines numériques afin d'informer les marins sur les mesures de protection de la NOAA (l'Administration nationale américaine des océans et de l'atmosphère) en vigueur à proximité de leur position.
L'étude des baleines
L'Ifaw étudie les baleines à bosse près du Massachusetts
- Du 17 au 28 juin, IFAW se rendra dans le sanctuaire marin national de Stellwagen Bank à l'occasion du 20e anniversaire de sa création en vue d'étudier, aux côtés d'une équipe internationale, les baleines à bosse et les rorquals communs évoluant au large des côtes du Massachusetts.
Ces recherches permettront aux scientifiques de mieux comprendre comment les baleines utilisent la colonne d'eau, que ce soit pour chasser en groupe, allaiter ou chanter.
« Les menaces pesant sur les baleines n'ont jamais été aussi nombreuses qu'aujourd'hui, mais nous pouvons les sauver », a déclaré Patrick Ramage, Directeur du programme Baleines d'IFAW. « Afin de les protéger, il est essentiel de mener des recherches non-invasives sur les baleines dans leur habitat. Cette équipe de chercheurs et de scientifiques de premier plan montre aussi qu'il est parfaitement inutile de tuer les baleines pour les étudier. »
Le Song of the Whale est un bateau à voile de 22 mètres de long, spécialement conçu pour étudier les baleines sans les blesser grâce à des méthodes acoustiques passives et à des techniques non-invasives. Ce bateau, l'un des plus silencieux au monde, constituera un atout indispensable pour le suivi des baleines, surtout de nuit. Outre la photogrammétrie, une technique photographique qui permet de mesurer avec précision la longueur des baleines au moyen de lasers, l'équipe d'IFAW utilisera des hydrophones pour détecter sous l'eau les sons émis par les baleines, collectera des données d'identification photographique et aidera les autres membres de l'équipe à fixer des émetteurs sur les baleines. Les émetteurs qui enregistrent les mouvements et les sons des baleines sont appelés des D-tags. Ces appareils sont conçus pour enregistrer simultanément les sons et les mouvements effectués par l'animal, permettant ainsi d'obtenir une image de l'activité sous-marine ainsi que les sons que la baleine émet ou entend. L'équipe va fixer ces émetteurs aux baleines grâce à un système de ventouse tandis qu'une balise radio VHF lui permettra de suivre les baleines et de récupérer le moment venu l'appareil et les informations qui s'y trouvent. Dans le sillage de cette étude sur les baleines aux États-Unis, l'équipe d'IFAW mettra le cap sur l'Islande, à la recherche de l'insaisissable baleine franche de l'Atlantique Nord, afin d'en savoir plus sur les migrations estivales de cet animal. Une fois en Islande, ils poursuivront leurs recherches précédentes sur les effets de l'observation des baleines et effectueront une surveillance acoustique des baleines bleues, une espèce gravement menacée qui se trouve aussi être l'animal le plus gros de notre ère.
La Commission Baleinière Internationale rejette la création d'un nouveau sanctuaire baleinier
(Londres - le 4 juillet 2012) - La 64e réunion annuelle de la Commission baleinière internationale (CBI) à Panama a finalement survécu aux tactiques déloyales des partisans de la chasse à la baleine, qui auraient pu l'enterrer dès le jour d'ouverture. Néanmoins, une proposition visant à fournir un cadre pour protéger les baleines à long terme a été rejetée.
L'année dernière, la réunion organisée par l'organisme officiel de protection des baleines avait tourné court : le Japon et les autres pays favorables à la chasse à la baleine avaient claqué la porte de la Commission, empêchant ainsi le quorum d'être atteint et mettant fin à tout espoir de progression sur les questions relatives à la conservation des baleines.
C'est donc sous des auspices peu prometteurs que les délégués se sont réunis cette année à Panama avant le début de la réunion. Les rumeurs allaient bon train quant à la tournure des événements : la réunion de la CBI saurait-elle revenir dans des eaux plus calmes ou serait-elle coulée avant même d'avoir débuté ?
Le premier point d'importance à l'ordre du jour concernait la proposition de sanctuaire baleinier de l'Atlantique Sud, qui avait été évincée brutalement l'année dernière.
Cette proposition, présentée dès 1999, promettait un plan de gestion pour répondre aux menaces qui pèsent sur les baleines dans cette région et privilégiait l'observation des baleines à la chasse commerciale que continuent de mener le Japon, la Norvège et l'Islande. En l'absence de consensus sur ce sujet, la proposition a été soumise au vote des délégués, obtenant la majorité simple des pays alors présents (38 voix pour, 21 voix contre et deux abstentions) mais échouant à remporter la majorité des trois-quarts nécessaire pour l'entériner. Patrick Ramage, Directeur du programme Baleines chez IFAW, a déclaré : « Nous sommes particulièrement déçus de voir que le bloc pro-chasse a réussi à faire rejeter la proposition de sanctuaire alors qu'une nette majorité des membres de la CBI s'est prononcée en faveur. IFAW soutient depuis longtemps les propositions de création d'un sanctuaire baleinier dans l'Atlantique Sud afin de protéger les cétacés, dont l'avenir n'a jamais été aussi compromis qu'aujourd'hui. Le résultat du vote montre bien qu'une majorité des pays membres souhaite que cette résolution voie le jour, mais c'est impossible en raison de l'opposition menée par le Japon, un pays pourtant absent dans cette région. » Un groupe de travail a été mis en place pour se pencher sur la définition du quorum, mais n'a pu trouver de solution acceptable dans les mois qui ont suivi la crise de Jersey. Cette année toutefois, les pays favorables à la chasse à la baleine, Japon en tête, n'ont pas quitté la réunion et ont pris part au vote. P. Ramage explique : « Un vote des trois-quarts en faveur du sanctuaire de l'Atlantique Sud aurait donné un élan positif à cette réunion. Cela dit, maintenant que le problème du quorum est résolu, nous espérons que la majorité des pays membres fera peser ses voix pour protéger les baleines au nom des générations futures. » IFAW s'oppose à la chasse à la baleine parce qu'elle est cruelle et inutile. Il n'existe tout simplement aucun moyen de tuer une baleine de façon humaine. Nous sommes en faveur d'une pratique responsable de l'observation des baleines, un choix plus humain et économiquement viable dont profiteraient les cétacés mais aussi les hommes, qui en tireraient un revenu plus durable. Notes aux rédacteurs La réunion de la CBI qui se tient actuellement est historique à plusieurs égards : cela fait 30 ans que le moratoire sur la chasse à la baleine commerciale a été adopté, et 25 ans que le programme japonais de « chasse scientifique » a vu le jour.