Polluants d'intérieur
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Les polluants d'intérieur et la polllution domestique
Les polluants d'intérieur, qui affectent l'air de la maison, sont potentiellement très nombreux, et la plupart d'origine chimique.
Nos intérieurs ne sont pas exempts de la pollution moderne. 11 polluants de l'air intérieur ont été recensés par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail (AFSSET) que vous pouvez rencontrer dans vos bureaux ou votre logement :
- le formaldéhyde qui est l’un des polluants les plus répandus et qui émane des mousses d'isolation, la colle à moquette, des bois encollés, etc.
- les composés organiques volatils (COV)
- le benzène qui est un solvant que l’on trouve dans les peintures, encres, les matières plastiques ou certains détergents.
- le trichloréthylène, composant fréquent des peintures et des solvants.
- le tétrachloroéthylène
- le monoxyde de carbone,
- les particules de diamètre inférieur à 10 micromètres (PM10),
- le naphtalène,
- le phtalate (2-éthylhexyle) (DEHP),
- le dioxyde d'azote,
- l'acétaldéhyde et enfin l'ammoniac qui peut se trouver dans les dégraissants et dans certains produits de nettoyage des sols.
- le radon : le radon, un gaz radio-actif qui serait la cause de 10% des cancers du poumon et qui se trouve trop souvent dans les vides sanitaires.
Leurs impacts sur la santé sont variés et vont de la simple gorge irritée jusqu’à l’affection du système gastro-intestinal ou du système respiratoire. Pour lutter contre les polluants, vous pouvez utiliser des Plantes dépolluantes
Les enjeux de la qualité de l'air domestique
Un adulte respire 12.000 litres d’air de qualité incertaine chaque jour. Toutes les études le confirment : la concentration en polluants est plus importante à l’intérieur des bâtiments qu’à l’extérieur et les dangers pour la santé sont sous-estimés ! Aldéhydes, benzène, allergènes… Cela est d’autant plus préoccupant que nous passons en moyenne 80% de notre temps à l’intérieur : domicile, travail, école…
L’air intérieur ne se renouvelant pas, il se confine et se charge en polluants entraînant des troubles sur la santé des occupants. Face à cette progression des pathologies et à l’absence de réglementation, les problèmes liés à la qualité de l’air intérieur doivent être traités en priorité dans les espaces où les populations les plus vulnérables – enfants, femmes enceintes et personnes âgées – passent le lus clair de leur temps : crèches, salles de classes, chambres.