Gaz Naturel de Ville, GNV
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Le Gaz naturel de ville, GNV
- Le GNV, cousin du GPL est composé de 90% de méthane (CH4). Le combustion de cet hydrocarbure naturel ne produit ni oxyde de soufre, ni plomb, ni poussières, ni fumées noires et peu d'oxyde d'azote et dégage le moins de monoxyde de carbone. Par ailleurs, ses réserves naturelles sont plus importantes que celles du pétrole.
Plusieurs réseaux de transports en commun (Nice, Poitiers, Montpellier, Strasbourg…) ont choisi le GNV pour plusieurs raisons :
- Le GNV est un gaz non explosif, de par sa composition chimique et son taux de compression,
- C'est un carburant propre composé de gaz naturel comprimé à 200 bars. Il est d’ores et déjà conforme aux normes européennes de l’an 2000 sur les émissions de polluants.
- C'est une énergie primaire, ne nécessitant aucune transformation susceptible de polluer.
- Non polluants, les bus équipés au GNV sont reconnus plus silencieux que les autres bus (- 5 à 8 décibels).
- Le GNV est excellent pour la longévité des moteurs.
Le GNV en chiffres
- Le GNV produit 25% de CO2 en moins qu'un véhicule équivalent fonctionnant à l’essence,
- Il produit 10% de pollution en moins qu’un véhicule équivalent fonctionnant au gazole.
Plus d’un tiers des marchés de renouvellement des transports publics choisissent des solutions basées sur le GNV.
Et plus de 50 % des véhicules de propreté de la ville de Paris roulent au GNV.
Le GNV permet aussi d’anticiper les restrictions de circulation (péages urbains, gestions des pics de pollution) que plusieurs villes européennes ont déjà adoptées. Autre facteur intéressant, c’est également un moyen de réduire les coûts liés aux transports.
Les zones floues du GNV
Si il est moins riche en carbone que le pétrole ou le charbon, le gaz entraîne tout de même des quantités significatives de CO2 lors de son emploi: son utilisation permet une baisse de "seulement" 40% par rapport au charbon.
De plus, en tant que carburant fossile, le gaz naturel ne peut pas être une solution durable, mais le rendre renouvelable est à peu près possible. Il y a déjà en Suède des stations distribuant du GNV non fossile.
Toutefois, même si le GNV a encore des lacunes, notons qu'il est relativement abondant car les estimations des réserves prouvées oscillent entre 65 et 100 ans de production au rythme actuel de consommation. De plus, il est mieux réparti à la surface de la Terre que le pétrole.