Français et le développement durable
Un article de Encyclo-ecolo.com.
Les Français et le développement durable
- DES CHANGEMENTS profonds et durable dans la perception des Français se confirment année après année, comme on le voit dans les relevés de perceptions et de sensibilité.
L'intégration du développement durable dans les comportements de consommation évolue au fil du temps
Les Français et le développement durable en 2012
Le baromètre annuel de l'Ademe sur les opinions et les comportements des Français sur l'environnement montre une sensibilité accrue au sujet
les Français pourraient en faire plus, se disent prêts à accueillir les énergies renouvelables dans leur quotidien et sont bien conscients du problème du réchauffement. Les Français sondés par l’Ademe dans le cadre de son baromètre annuel, dont les résultats sont publiés lundi, sont toujours plus concernés par le développement durable et la protection de l’environnement, en particulier les jeunes et les cadres. Réduire les emballages, premier acte de consommation durable
Premier résultat marquant du sondage, plus d’un Français sur deux connaît aujourd’hui la notion de «développement durable», même si les cadres sont sur-représentés parmi ceux qui disent la «maîtriser» (87% des cadres contre 37% des ouvriers). C’est la protection de l’environnement que les sondés ont le plus associé au «développement durable», et particulièrement la lutte contre le changement climatique. Pour 53% des Français, «l’effet de serre est une certitude» et pour 31% d’entre eux, il est à l’origine des désordres climatiques comme les tempêtes et inondations. Les jeunes expriment plus fortement ces inquiétudes: les 15-24 ans sont 44% à lier effet de serre et désordres climatiques et 45% d’entre eux considèrent que l’on ne parle pas assez du réchauffement climatique.
Dans leur vie quotidienne, 8 Français sur 10 reconnaissent qu’ils pourraient «en faire plus» pour l’environnement: les actions les plus souvent citées sont la chasse au gaspillage et la consommation de produits locaux.
53% des personnes interrogées déclarent choisir les produits avec peu d’emballage mais seulement 36% des consommateurs identifient facilement les produits «verts» dans les rayons. Pour acheter plus écolo, les Français voudraient être certains que cela ne leur coûte pas plus cher, avoir un plus large choix de produits et être mieux informés sur les produits respectueux de l’environnement.
Les Français et les éoliennes en 2012
- 60% des Français favorables à l’installation d’éoliennes près de chez eux
- Les freins esthétiques reculent: seuls 13% des Français trouvent les éoliennes gênantes, contre 20% en 2010. 60% des sondés seraient ainsi favorables à l’installation d’éoliennes à moins d’1 km de chez eux
Sur la question de l’énergie, les énergies renouvelables ont gagné en notoriété :
- 99% des Français connaissent l’énergie solaire et éolienne,
- La biomasse : 82% des Français connaissent la biomasse contre 74% en 2011
- 81% des Français perçoivent les avantages environnementaux de ces énergies mais leur coût reste trop élevé pour 44% des sondés.
Les Français et l'énergie solaire en 2012
- 94% des Français sont favorables à l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments publics.
- En revanche, les Français restent réservés sur la possibilité de produire une grande quantité d’énergie grâce aux renouvelables: seulement 45% d’entre eux pensent que la quasi-totalité de l’électricité française pourrait être produite à partir de sources renouvelables d’ici à 2020.
Les Français et le développement durable en 2011
Compte rendu de l'étude annuelle Ethicity : les consommateurs français deviennent plus "méfiants, exigeants et plus compétents en matière de compréhension et de comparaison des offres. Ils sont plus autonomes, s'efforcent d'acheter malin et plus qualitatif notamment pour la santé,
La typologie 2011 des consommateurs Français
- Le pouvoir d'achat et les convictions sont déterminants dans les choix de consommation, plus que l'âge, la catégorie socioprofessionnelle ou la situation géographique. Un noyau dur (40 % des consommateurs) a changé sa consommation selon ses convictions. Mais depuis trois ans, ce groupe se fragilise (- 7 points par rapport à 2010) au profit de la famille Sensible (25 %), convaincue de l'enjeu du développement durable mais freinée par les difficultés financières. Le dernier tiers se retrouve dans la famille des consommateurs en Déni, qui considère que le développement durable est une contrainte ou une mode.
Les consommateurs concernés
- La famille des consommateurs Concernés est la plus grande (40 %). Elle est la plus impliquée, dans le changement pour une consommation plus qualitative, à la recherche de plus de bien être et d'équilibre. Elle éprouve un vrai besoin de vivre autrement. Pour elle, consommer n'est pas une finalité mais un moyen de vivre bien, d'être mieux. Cette catégorie comprend les éclaireurs (10 %), des bio beaux (14 %), des verts bâtisseurs (9,4 %) et des bonnes conduites (6,6 %).
- Les éclaireurs sont de loin les plus engagés : ils hésitent entre entre le « devoir de consommation » (emploi) et la contrainte écologique. Pour les éclaireurs, un produit responsable doit répondre à un réel besoin, être produit localement et avec une juste répartition de la valeur.
- Les verts bâtisseurs sont quant à eux plutôt urbains et sensibilisés aux enjeux environnementaux. Ils vérifient la provenance des produits, les valeurs de l'entreprise. (…) Ils déclarent avoir acheté moins que d'habitude et avoir davantage orienté leurs choix vers des produits durables.
- Les bio beaux sont plus centrés sur eux-mêmes. Pour eux, consommation rime avec plaisir et bien-être. Ils recherchent avant tout une consommation saine et n'ont pas réduit leurs achats.
- Les consommateurs bonnes conduites mettent le sens du devoir et des valeurs traditionnelles avant la recherche du plaisir. Ils fuient le gaspillage et recherchent l'économie, l'achat local et l'éthique.
- Les consommateurs Perméables (9,4 %) n'ont pas de convictions très fortes. Ils veulent être rassurés et doivent être encore convaincus de l'importance des enjeux du développement durable. Ils sont principalement sensibles à la dimension locale / sociale du développement durable.
Les consommateurs sensibles et en retrait
- Les consommateurs Sensibles gagnent du terrain (25 %, + 11 points par rapport à 2010), grâce à une réduction de la famille des Concernés. Cette famille a pris conscience des enjeux (pour eux le développement durable est une nécessité) mais elle est limitée par son pouvoir d'achat. Deux membres composent cette famille : les éco-restreints et les perméables.
- Les éco-restreints (15,6 %) sont conscients de la contrainte écologique, mais leur marge d'action est limitée par leur faible budget. Leur implication se concentre sur ce qui leur permet de dépenser moins : réduction des conditionnements individuels, des produits trop emballés, ils font plus de choses eux-mêmes. Ils ont besoin de pédagogie pour comprendre les différents labels et les enjeux.
Les consommateurs en refus
- Les consommateurs en Déni (35 % soit 4 % de moins qu'en 2010) considèrent que le développement durable est soit une mode, soit une contrainte. Pour eux, la consommation en général a une dimension statutaire forte. Ils sont dans un mode de consommation «comme avant » et du coup sont davantage inquiets par la pénurie d'énergie et d'eau. Ils ne sont pas du tout en résistance ou dans la contestation comme les deux autres familles mais plutôt dans le déni et le scepticisme sur l'intérêt de l'action individuelle. Ils ne sont pas demandeurs d'informations, ils vont même la rejeter'.
- Le client Consophage (17,1 %) aime dépenser,pour oublier les soucis quotidiens. Proche de lui, le consommateur Minimiseur (17,9 %) est boursicoteur, la reprise de la croissance constitue pour lui l'enjeu majeur. Il voit le développement durable comme une contrainte. Et parce qu'il trie ses déchets, il considère qu'il fait assez d'efforts. Pour le convaincre, il faut lui parler de croissance durable ou verte.
Les Français un peu moins mobilisés en 2010
- Selon le baromètre annuel sur les Français et les énergies renouvelables de l’Ademe, le soutien des Français aux énergies renouvelables reste sans faille, ceci depuis plusieurs années.
- 97% d’entre eux restent favorables au développement des énergies renouvelables
Mais selon l'enquête annuelle TNS Media Intelligence Ethicity Ademe, 60% des Français déclarent avoir changé leur comportement en faveur du développement durable en 2010, , un pourcentage assez élevé mais un peu en baisse par rapport à 2009.
- Nous étions plus nombreux à nous préoccuper de réduire ou maîtriser notre consommation d'énergie en 2010 qu'en 2009 (76 % contre 71 %) ou d'eau (75 % contre 70 %) ou à privilégier les Transports en commun (30% contre 24% en 2008)
L'implantation d'éoliennes, y compris près de chez eux, est vu favorablement par la majorité des Français.
72% des Français sont intéressés par la possibilité de produire de l’électricité à domicile pour la revendre à EDF (voir "Tarifs rachat électricité par EDF ")
92 % de Français considèrent que c’est la bonne méthode pour faire bouger les choses et 81 % d’entre eux souhaiteraient être encore mieux informés sur les mesures issues du Grenelle Environnement.L'intégralité de l'enquête (PDF - 398 Ko)
L'aspiration des Français pour le Développement durable en 2007
Dès lenquête, réalisée début 2007, "Conditions de vie et aspirations des Français" du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) confirme la sensibilité des consommateurs à la consommation durable et à une palette de thèmes assez variés.
Un faisceau convergent d'aspirations et de sensibilités (https://www.consoglobe.com/ac-shopping-equitable_1777_consommation-durable-francais-confirment.html) se lisent dans les principaux résultats :
- Souffrance animale, travail des enfants risque de pollution : ces 3 thèmes sont pris en compte lors de leurs achats par 44 % des consommateurs.
- L'appréciation de la manière dont les entreprises prennent en compte l'environnement progresse de 6 points entre l’enquête de 2002 et celle de 2006.
- Les jeunes, les clients aisés et les urbains sont les plus sensibles aux arguments environnementaux et éthiques.
- Le non-recours au travail des enfants (50 %) arrive en tête devant la fabrication du produit en France (37 %), l'absence de pollution dans le processus de fabrication (26 %) et le respect des conditions de travail (25 %).
- Le "made in France" peut être un critère de choix, mais l’inverse ne motive pas le refus d’acheter.
- 61 % des personnes interrogées pourraient accepter un supplément de prix de 5 % pour obtenir des entreprises le respect d'engagements "éthiques".
- La qualité est le plus important critère de choix, quasiment à égalité avec le prix.
- La garantie, la marque ou les engagements de citoyenneté suivent assez loin derrière qualité et prix dans la hiérarchie des critères de choix.
- 1 consommateur sur 5 affirme avoir fait un achat citoyen au cours des six mois précédant l'enquête.
- Il ne semble plus y avoir d’opposition de principe chez le consommateur français à mener des boycotts qui seraient justifiés.
Le changement de fond dans la consommation occidentale
- Selon les résultats d’une étude réalisée par le cabinet Axciom en mars 2009 auprès de 400 000 internautes, une très grande majorité des personnes interrogées ont pris conscience des enjeux pour la planète de mener une politique active de développement durable ; la plupart d’entre eux ayant adopté des changements comportementaux favorables à l’écosystème de consoGlobe. Ainsi, parmi la population sensibilisée des enjeux environnementaux :
- 97 % répondent se sentir concernés par les enjeux environnementaux et avoir d’ores et déjà opté pour le tri sélectif de leurs déchets ménagers.
- 94% réduisent leur consommation d’eau en optant pour les douches plutôt que les bains, en ayant mis en place des chasses d’eau à deux vitesses, en réduisant les débits des robinets etc.
- 93% tentent de limiter la consommation d’énergie, en privilégiant notamment les ampoules à basse consommation d’énergie, en régulant automatiquement les thermostats, etc.
- Près de 75% prétendent vouloir faire de réels efforts pour leur planète en adoptant des gestes dits « anti-pollution »
Des changements radicaux de comportement se révèlent au travers de l’usage d’Internet
- Un des effets reconnus de la Révolution Digitale est un fractionnement important des comportements de consommation. Avec un accès libre à l’information, la multiplication des offres et des moyens de distribution et la faculté de comparer les prix, les consommateurs sont devenus experts dans la gestion de leurs attentes et priorités en termes de dépenses et en termes d’achat ou de comportement « militant ».
- La consommation collaborative (social shoppin) permet aux internautes de s’informer et de comparer des produits en s’aidant des avis et conseils et des opinions d’autres internautes. L’internaute, s’il souhaite ensuite acheter le produit, sera redirigé vers des sites marchands, non pas sur la base du prix (comme les comparateurs de prix) mais plutôt sur celle des recommandations générées par les autres internautes. Ce phénomène croissant leur permet d’acheter sans voir le produit en magasin mais aussi d’adopter un comportement militant ou les choix effectués sont de plus en plus le reflet de leurs convictions.
Ainsi, selon l’étude EIAA Mediascope Europe 2008, 64 % des internautes européens considèrent qu’il est important de lire les opinions et recommandations laissées par les internautes avant d’acheter un produit.
- Un même consommateur sera dans les « big spenders » dans certaines catégories tout en profitant d’offres dites « Low Cost » dans d’autres (par exemple – Voyager sur une compagnie « low cost » pour passer un weekend dans un 6 Etoiles Luxe, ou garer sa Porsche sur le parking d’un Gigastore – ne sont plus des comportements exceptionnels.).
Cette gestion individuelle du pouvoir d’achat engendre une polarisation des marchés, avec comme conséquence une position très inconfortable pour le milieu de gamme. Alors que le pouvoir d’achat des consommateurs est sous pression et que nous traversons actuellement une crise économique mondiale, ce phénomène ne fait que s’amplifier.
La crise actuelle est une crise de confiance qui touche l’ensemble des catégories de consommateurs. Cette crise implique nécessairement une plus forte attention des internautes à leurs dépenses, et donc renforce encore la polarisation des comportements. Ainsi, 79 % des consommateurs pensent changer leur façon de consommer. (source : OTO Research – octobre 2008).
Les Français face au sujet de l'environnement
Selon une étude menée par BVA, 83% des Français interrogés jugent « très inquiétantes » les menaces écologiques qui pèsent sur la planète. (Etude menée par BVA pour 20 Minutes et Evasol les 24 et 25 novembre 2011).
L'environnement : Une crainte internationale
(https://www.consoglobe.com/ac-actus-developpement-durable_2550_climat-crainte-internationale.html)
Le 9 juillet 2009, les résultats d'une enquête sur les réactions face au changement climatique effectuée au sein de 22 pays,en 2008 pour la 2ème année consécutive par la chaîne d'informations BBC World News ainsi que Synovate, la branche étude de marché du groupe Aegis. Cette nouvelle étude qui s'est principalement concentrée sur le degré d’appréhension des enjeux concernant le changement climatique, évoque une nette évolution depuis 2007 :
- 80% des américains se disent inquiets contre 57% en 2007.
- 88% des Espagnols et 86% des Brésiliens se sentent les plus concernés et ne cachent pas leur crainte.
Ceci peut s’expliquer par l’aridité de certaines régions d’Espagne et par l’impact de la déforestation au Brésil, précise l'étude.
- 85% des Français sont préoccupés par le changement climatique, contre 72% il y a un an.
Par ailleurs, parmi les plus fortes hausses du degré d’inquiétude on compte également:
- le Danemark (62% d’inquiets en 2007, 79% en 2008),
- la Pologne (de 47% à 58%),
- l’Inde (de 59% à 72%),
- la Russie (de 43% à 57%),
- et le Royaume-Uni (de 74% à 85%)
Les États Unis sont évoqués comme étant les principaux responsables de ces changements climatiques pour 61% des sondés ( contre 66% en 2007) ainsi que la Chine pour 18% des personnes interrogées ( contre 14% en 2007).
- De plus, la plupart des Américains interviewés lors de cette étude accusent leur propre pays d’être le plus grand fautif, à 74% (contre 82% en 2007).
Sondage 2006 : le réchauffement, première préoccupation des Français
Les Français estiment à 59% que les entreprises dont ils sont clients doivent se préoccuper de l’environnement.
Réponses à la question : « Parmi les sujets suivants, quels sont ceux qui vous préoccupent le plus ? »
- Réchauffement de la planète : 46%
- Pollutions : 40%
- Insécurité : 36%
- Baisse des réserves naturelles : 36%
- Chômage : 34%
- Inégalités : 33%
- Terrorisme : 32%
- Retraites : 27%
- Immigration : 19%
- En 2006, « l 'environnement devient une préoccupation de plus en plus consensuelle", mais "l'écart entre la sensibilité des individus pour l'environnement, les efforts qu'ils déclarent être prêts à faire et ce qu'ils font réellement" perdure. Ce sont les conclusions d'une étude portant sur les pratiques écologiques de nos concitoyens (Sondage Opinion way, dec 06)
2010, après la crise, le réchauffement fait moins peur
(Source : Sondage Ifop - Le Monde effectué du 8 au 10 novembre 2010 sur un échantillon de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus)
La crise économique est passée par là ... Selon ce sondage, les Français seraient moins tourmentés par le réchauffement climatique fin 2010 qu'en 2008, bien que considérant toujours le [réchauffement climatique] comme la plus importante menace environnementale.
Le réchauffement climatique n'est plus la priorité des Français : ce sondage révèle que pour 41% d'entre eux le réchauffement climatique constitue le danger environnemental et sanitaire le plus inquiétant. (contre 53% en 2008).
Par ailleurs, face aux autres préoccupations internationales, les Français se montrent nettement moins inquiets par le réchauffement climatique (26%) que par la crise économique (54%), le terrorisme (43%) mais aussi l'affaiblissement des ressources naturelles (31%).
Cependant, de manière générale, les Français sont relativement plus sensibilisés au réchauffement climatique que les Américains qui ne sont que 50% à penser que la hausse des températures est due à l'activité humaine, contre 74% pour les Français...
- En 2011, selon l'étude annuelle Greenbrands : "Près d’1 Français sur 2 plus préoccupés par l’environnement que par l’économie - 47% des Français sont plus soucieux de l’état de l’environnement que de celui de l’économie contre 35% en 2010."
2007, L'éthique comme valeur essentielle du développement durable
> Au-delà du bio, c'est de consommation éthique dont il s'agit comme le montrait une étude de mars 2006 sur 6000 personnes* (Sondage Ifop de sept. 07)
- Plus de 6 Français sur 10 pensent et commencent à agir « développement durable »
- 64,8% déclarent privilégier les marques qui ont une véritable éthique
- 31%déclarent choisir des produits respectueux de l'environnement (+14,4 points par rapport à 2004)
L’environnement et la pollution
L’environnement et la pollution sont la troisième préoccupation des Français après le chômage et la santé. (TNS-Sofres dec 06) http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/291106_preocconso_r.htm
Si une catastrophe climatique devait survenir, les Français ne pourront même pas dire qu’ils ne savaient pas.
- Près de deux Français sur trois (62 %) estiment que celui « qui peut vraiment agir pour préserver l’environnement », c’est d’abord lui-même, révèle un sondage 20 Minutes-RMC-LH2 réalisé pour le Manifeste 2007.
- Les actions que pourraient mener les politiques (cités à 21 %) ou les entreprises (14 %) sont jugées moins prioritaires. Beaucoup ont donc le sentiment que trier ses déchets, utiliser les transports en commun ou chauffer plus modérément son logement n’est pas vain pour l’avenir de la planète.
- « Cela montre que les campagnes de sensibilisation que nous menons depuis deux ans portent leurs fruits », se réjouit-on au cabinet de la ministre de l’Ecologie, Nelly Olin. Au-delà du constat, comment limiter le réchauffement et ses dangers (lire ci-dessous) ?
- Interrogés sur les propositions à mettre en œuvre, les sondés plébiscitent l’idée d’imposer le respect de normes environnementales avant dedélivrer un permis de construire (93 % de « oui »).
2008 - La consommation durable n'est pas un phénomène de masse
- Infirmant en partie la conviction de 60 Millions de consommateurs, les études et chiffres ultérieurs montrent que la consommation de produits éthiques ou écologiques est resté relativement marginale.
L'étude 20008 sur les consommateurs français sur le développement durable d'Ethicity auprès de 4400 personnes âgées de 15 à 70 ans témoigne d’un paradoxe.
Si les Français ont intégré le développement durable et compris les enjeux qui lui sont liés, ils ne sont pas plus de 20 % à avoir changé leur mode de consommation. Baisse de pouvoir d’achat, manque de lisibilité de l’offre développement durable, autant de facteurs qui font de la consommation responsable une spécialité des « seniors » et des catégories de la population les plus aisées.
La livraison des chiffres 2008 permet de constater que 90 % des personnes interrogées connaissent le développement durable. Mais que mettent-ils derrière cette notion ?
- Ils sont toujours plus nombreux (66%) à considérer qu’il s’agit en priorité de protection de l’environnement.
- Seuls 36 % pensent qu’il évoque l’équité sociale et la lutte contre les inégalités et 37 % en font une nouvelle forme de croissance économique. Ces chiffres illustrent une approche française du développement durable, amplifiée par le Grenelle de l’environnement qui consiste à privilégier le « pilier vert » de cette notion qui implique, en principe, de donner autant d’importance aux trois dimensions sociale, environnementale et économique.
- Convaincus qu’il s’agit d’une nécessité (75%), beaucoup plus préoccupés par le réchauffement climatique qu’auparavant, les Français ont pris conscience de la nécessité d’agir mais ne sont pas encore convaincus du « pouvoir du caddie ».
- Mettre en cohérence ses convictions et ses choix d’achats reste un comportement adopté uniquement par une population composée de cadres, des professions intellectuelles et des seniors. On ne compte donc pas plus de 20 % de consom’acteurs.
Les promoteurs de l’enquête sont préoccupés par 2 tendances sur la consommation responsable :
1 - le fait que 75 % des Français l’associent à la réduction de leur consommation (19 points de plus qu’en 2006)
2 - l’absence de sensibilisation des jeunes (moins de 35 ans) au concept.
« Ils évoquent des problèmes de pouvoir d’achat mais aussi un manque d’adhésion à cette notion », expliquait Elisabeth Pastore-Reiss, directrice d’Ethicity. « Il est vrai qu’en parlant de développement durable, on met davantage l’accent sur les catastrophes, ce qui peut provoquer un effet « no future » chez les jeunes.
Or il faut donner envie en évoquant un monde à venir attractif plus léger et solidaire. Il est par ailleurs encore difficile de faire le lien entre les enjeux du développement durable et la consommation quotidienne. Les produits qui l’incarnent (ampoules basse tension, alimentation bio ou équitable, produits d’entretien verts..) sont, de plus, perçus comme plus chers. Il y a un gros travail à faire de tous les acteurs pour mettre en avant les « plus produits ».
Des valeurs générales de l'environnement aux notions concrètes du quotidien
Origine des matières premières / Impact sur la biodiversité / Lieu de fabrication
Répartition du prix entre les différents intervenants / Impact du produit sur le changement climatique
Garantie de respect des standards de protection sociale
Eco-responsabilité de l’emballage
- Si les répondants sont sensibles à toutes les dimensions de l‘écocitoyenneté des produits, ils le sont sensiblement plus à celles liées à l'environnement qu’à celles liées au sociétal ou à l’équitable. Au-delà du discours, ils cherchent néanmoins des garanties.
Le bio à la pointe de la consommation durable
- On dénombrait en France 6 500 exploitations d’élevage bio fin 2010 , soit près d'un tiers des exploitations bio françaises et une augmentation de 29% par rapport à 2009. Les cheptels bio de toutes les espèces ont progressé en 2010
La perception du Bio
(8ème édition du baromètre de l'Agence Bio)
- Les Français sont de plus en plus nombreux à s'intéresser au bio. C'est une confirmation qu'apporte la 8ème édition du baromètre de l'Agence Bio, un organisme public dédié au développement de l'agriculture biologique.
- 77% des Français interrogés considèrent l'agriculture biologique comme une solution pour faire face aux problèmes environnementaux et 84% souhaitent qu'elle se développe en France.
- 42% déclarent consommer au moins un produit bio chaque mois contre 37% en 2003,
- 33% déclarent avoir « l'intention d'augmenter leur consommation" de fruits et légumes, viande, produits laitiers et pain.
- Les produits biologiques dont les ventes se sont accrues en 2007 sont les compléments alimentaires, le lait, les produits à base de soja et les œufs.
- Les produits bio qui ont le plus attiré de nouveaux consommateurs sont les petits pots pour bébés et l'épicerie, c'est-à-dire les pâtes, le riz, les céréales.
- Le 1er motif poussant à consommer des articles bio reste la préservation de la santé (96%), suivi de la qualité et du goût des produits (91%) puis la protection de l'environnement (90%).
Le seul bémol à cette satisfaction est que la consommation de produits bio croît plus rapidement que leur production. Conséquence directe, on recourt de plus en plus aux importations. Il est indispensable de développer l'offre nationale de produits bio et le nombre de producteurs est 'offre si on veut atteindre l'objectif issu du Grenelle de l'Environnement : il s'agit en effet d'atteindre 6% de surface agricole utile en culture biologique d'ici 2010 contre 2% en 2006.
- Une des manières de stimuler la production bio et donc d'atteindre l'objectif global est de proposer 20% de produits bio dans la restauration collective d'ici à 2012. De son coté, la grande distribution a promis à augmenter d'au moins 15% la part des produits bio dans le total des ventes alimentaires chaque année. Ces promesses pourront-elles être tenues ?
- Selon cette même enquête, d'une manière générale, 2 Français sur 3 déclarent qu'ils privilégient l'achat de produits respectueux de l'environnement ou des principes du développement durable.
Les Français et l'alimentation bio
- 80% des Français sont inquiets des résidus de pesticides présents dans les fruits, les légumes ou les céréales. Ils sont autant soucieux (80%) des contaminants que peuvent contenir le poisson ou la viande. Près d'un Français sur deux (48%) estime à ce sujet que les autorités publiques de l'Union européenne n'entreprennent pas suffisamment d'actions pour protéger les consommateurs de ce risque. (source : Eurobaromètre 354 Food related risk Nov. 2010)
- Enquête CEGMA TOPO, octobre 2010 : Comme en 2009, CEGMA TOPO s’est penché sur l’assiette des Français. Comment mangent-ils ? Quels aliments pensent-ils bons pour leur santé ? Sont-ils bien informés ?… CEGMA TOPO a recueilli l’avis des Français* quant à leurs croyances et pratiques alimentaires.
Conclusion principale 3 Français sur 5 n’ont jamais entendu parler du label bio européen.
- Le label Bio Européen a été relooké en 2010, peut-être pour pallier un déficit de notoriété. Parmi les Français ne connaissant pas ce label, 75% sont pourtant acheteurs de produits Bio !
- Le label ne fait pas consensus au sein de la population française : les « pour » le voient comme une harmonisation européenne tandis que les « contre » comme une uniformisation par le bas.
Près des ¾ des Français sont locavores (même occasionnels) :
- Depuis 2009, plus de Français s’approvisionnent directement aux producteurs locaux, en particulier les femmes. Ce n’est pas le caractère bio des produits qui est ici recherché puisque 65% des locavores achètent indistinctement des produits bio et non bio. A l’avenir, ils seront 80% à consommer local.
Les changements, depuis 2009, dans l’assiette des Français : light, viande, complément alimentaire…
- Les chiffres 2010 sur le light confirment la tendance identifiée en 2009 : les produits allégés sont à exclure de l’alimentation ou à éviter pour près de 30% des Français (23% en 2009).
- Les Français pensent qu’ils doivent modérer leur consommation de viande rouge (50% des Français en 2009 pensaient qu’il fallait en consommer régulièrement ou à volonté. Ce chiffre chute à un peu moins de 40% cette année).
- Les compléments alimentaires ont une meilleure image qu’en 2009 (1 français sur 2 pensait à les exclure de son alimentation ou à les éviter contre 40% aujourd’hui).
- La diffusion récurrente du conseil « Manger 5 fruits et légumes par jour » semble porter ses fruits puisque 1 Français sur 2 a cette règle alimentaire à l’esprit (une progression de 10 points / 2009).
- Les plats cuisinés ne remportent pas le suffrage des français.
« Cette étude révèle notamment que les Français ont de plus en plus de difficultés à respecter les principales règles alimentaires pour préserver leur santé. Ces difficultés peuvent être mises en parallèle avec les attentes très fortes en matière de nutrition des consommateurs vis-à-vis non seulement des industriels de l’agro-alimentaire, des enseignes de la Grand Distribution mais également des institutions telles que le ministère de la Santé et l’Union Européenne » conclut Olivier HERBAUT, Consultant CEGMA TOPO.
Les Français et le vin bio
- Selon une enquête consommateur menée en septembre 2011 par l’institut de sondage ISPOS et Logica Business Consulting à l’initiative de l’AIVB-LR, 1 français sur 3 consomme régulièrement ou de temps en temps du vin bio, ils dépensent en moyenne 10,60€ pour l’achat d’une bouteille de vin bio.
- En 2010, le chiffre d’affaires des vins bio en France s’élève à 322 M€ (+8% en un an)
- Plus de main d’oeuvre, des rendements parfois plus faibles et une prise de risque plus élevée de perte partielle ou totale de la récolte: ces facteurs augmentent le coût de production d'un vin bio par rapport à un vin non bio.
Les Français et la Consommation Responsable
la Consommation Responsable un sujet sérieux, étude juillet 2011
- Pour 7 français sur 10 , consommer des produits respectueux de l’environnement est devenu une "nécessité", d’après une étude d’Emerit (Enquête réalisée en mai 2011 auprès d’un échantillon de 500 personnes représentatif de la population française)*.
Les Français commenceraient-t-ils à prendre la « consommation responsable » au sérieux ?
- sept français sur dix jugent que la consommation de produits respectueux de l’environnement est devenue une « nécessité », alors qu’ils n’étaient que deux sur dix à le penser en 2009. A l’époque, les trois-quarts des personnes interrogées estimaient qu’acheter des produits verts étaient surtout un moyen de « se donner bonne conscience » contre seulement 9 % aujourd’hui.
La majorité des Français (60 %) se disent également prêts à payer plus cher des produits respectueux de l’environnement. En même temps, ils les considèrent de plus en plus accessibles : la moitié des sondés les perçoit comme des produits « milieu de gamme » alors que la même proportion les jugeait « haut de gamme » deux ans plus tôt.
Plus sensibles aux questions environnementales, les Français n’en gardent pas moins leurs distances face au déferlement des arguments écolos utilisés fréquemment par les marques dans leur communication. 80 % estiment que l’usage de ces arguments ne doit pas être systématique au risque de détériorer l’image de l’entreprise. Leur préoccupation est d’être informé sur l’impact environnemental de leurs achats de manière transparente. Ainsi, 63 % se déclarent prêts à consulter l’étiquette carbone indiquant la quantité de CO2 émise lors de la fabrication du produit.
Les Français et la Consommation Responsable : le point en 2011
Faisons le point sur l'attitude des Français vis-à-vis de la consommation responsable à l'occasion de la 9e édition de la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril 2011)
- Le sondage confirme que les enjeux environnementaux planétaires ne suscitent plus autant l’intérêt des Français: 49% d’entre eux y sont encore très sensibles alors qu’ils étaient 55% en 2008. Ils préfèrent consommer local.
- 71% des Français déclarent que le développement durable est une nécessité pour eux,mais ils ont encore besoin d’être guidés. Ils attendent des informations plus complètes, claires et visibles sur l’impact environnemental des produits qu’ils achètent.
- 51% des interrogés disent avoir adopté une consommation plus responsable, en achetant des produits durables, ou en achetant moins (13%), motivés par la recherche d’économies, soit un peu plus qu’en 2010, où les Français n’étaient que 46% à faire attention.
« Si la dimension de protection de l’environnement reste citée en priorité, la dimension économique progresse», montre le baromètre: pour un peu plus de 10% (+3 points par rapport à 2010), le développement durable induit une nouvelle forme de croissance économique.
- 80% des sondés ont également introduit dans leurs habitudes des «comportements en vue de réduire ou de mieux maîtriser leur consommation d’énergie» (+4 points).
- Pour 63% des Français, la santé est une autre préoccupation importante, qui justifie des achats bio et de produits d’une plus grande qualité [2]. « C’est un moyen qui rallie tout le monde surtout si on y ajoute du bien-être, du partage, du plaisir et du goût», a indiqué à ce propos Elisabeth Pastore-Reiss, la présidente d'Ethicity.
On note donc une tendance à vouloir «consommer autrement», mais à condition que les informations disponibles soient claires et accessibles, pour un choix averti. Les consommateurs restent en effet défiants vis-à-vis des discours des marques, ils sont 53% -surtout les plus âgés– à juger qu’il y a « trop de messages publicitaires sur la consommation durable» (en dehors des produits alimentaires). 43% disent même ne plus les supporter.
- Aujourd’hui, il existe près de 60 labels différents, de quoi se perdre dans la jungle des certifications et douter de leur sérieux. De 79% à faire confiance aux certifications sociales et environnementales en 2008, ce chiffre est passé à 65% en 2010, ce qui montre bien la méfiance qui règne.
- 60% des sondés (+15 points par rapport à 2010) seraient donc davantage convaincus d’acheter plus de produits durables s’ils avaient des preuves concrètes de leur meilleure qualité.
« C’est tout l’enjeu de l’affichage environnemental qui sera expérimenté dès juillet prochain», a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre en charge de l’écologie. En effet, 168 entreprises (1.000 produits concernés) ont été sélectionnées afin de tester l’affichage des caractéristiques environnementales des produits (contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, consommation de ressources naturelles ou de l'impact sur les milieux naturels).
Mais attention, trop d'infos tue l'info : 56% considèrent qu’il est difficile de comprendre les informations sur les produits durables. Les entreprises qui souhaitent apporter le plus de détails possible sur les produits devront faire attention à ne pas perdre les acheteurs. L’origine des matières premières et le lieu de fabrication sont les deux premières informations attendues sur les étiquettes des produits.
Les déterminants de l'achat écologique
Selon l'étude Greenbrands 2011 : Le coût demeure un obstacle majeur - Le prix des produits reste le frein majeur à l’achat de produits verts (78% des interrogés).
- 91 % des Français estiment que les produits verts sont plus onéreux que les produits traditionnels
- 36% à refuser de dépenser davantage pour un produit vert.
Le consommateur veut des preuves avant tout :
- 46% des personnes interrogées pensant que l’excès de communication verte nuit à la compréhension
- Plus que dans tout autre pays, les Français se reposent sur les labels et les certifications pour évaluer le caractère ‘vert’ d’un produit (66%)
Alors que les Français se montrent plus soucieux de l’état de l’environnement que de celui de l’économie (47% en 2011 contre 35% en 2010), plus de 3 Français sur 4 (78%) placent le prix comme le principal frein à l’achat de produits verts. C’est ce que révèle l’édition 2011 de l’étude ImagePower® Global Green Brands, réalisée par l’institut PSB pour Cohn & Wolfe et Landor Associates.
Cette « conscience environnementale » des Français résulte dans une attente forte à l’égard du gouvernement qui devrait davantage soutenir l’innovation verte pour 92% d’entre eux. Ils restent par ailleurs vigilants face au coût plus élevé de ces produits (91%) et à la communication environnementale excessive des marques (46%).
La préoccupation de l’environnement
Pour la première fois, depuis le lancement en 2006 de l’étude Global Green Brands, les Français sont plus soucieux de l’état de l’environnement que de l’état de l’économie (47% en 2011 contre 35% en 2010). Un changement d’attitude assez marqué qui peut notamment s’expliquer par le sentiment d’un début de sortie de crise économique combiné avec les dernières catastrophes écologiques et le débat actuel mondial autour de la préservation de l’environnement.
Dans ce contexte, les Français identifient la consommation d’énergie, les produits toxiques, chimiques et la pollution de l’air comme les trois principaux enjeux environnementaux. Ce choix traduit dans l’esprit des Français une prise de conscience particulière autour de questions concrètes ayant un impact direct sur leur vie quotidienne en matière de santé ou de budget. Ainsi, si la nécessité d’économiser l’énergie (+ 9 points par rapport à 2010) est une préoccupation commune à l’ensemble des pays, les Français se différencient par un intérêt moindre vis-à-vis des enjeux du changement climatique (- 7 points en 2011), un thème qui demeure une préoccupation forte de la majorité des autres pays interrogés.
Par ailleurs, les Français accordent un rôle significatif à l’Etat et attendent du gouvernement une implication plus forte auprès des industriels et un soutien conséquent à l’innovation « verte » (92%). Au même titre que les consommateurs des autres pays, ils souhaitent également que les autorités veillent au bon recyclage des emballages par les entreprises (77%) et qu’elles les incitent à prendre en charge la fin de vie des produits (76%). Le public insiste également pour que le gouvernement rende obligatoire un affichage clair de l’origine des produits (73%
[1] baromètre annuel «Les Français et la consommation durable», élaboré par Ethicity [1] en partenariat avec l'Agence de l’environnement et de l'Ademe , mené sur un panel représentatif de 3.557 personnes âgées de 15 à 74 ans entre le 15 février et le 10 mars 2011.
[2] Les ventes de produits alimentaires bio ont progressé de 10% en France l'an dernier par rapport à 2009, avec un chiffre d'affaires record de 3,3 milliards d'euros.
- Selon le 8ème baromètre de l'agence bio en 2010, d'une manière générale, 2 Français sur 3 déclarent qu'ils privilégient l'achat de produits respectueux de l'environnement ou des principes du développement durable
Développement durable entre crise et individualisme
Le concept de développement durable est connu de 97 % des Français dès 2008. Ce qui est plus intéressant est de voir quelles notions chacun met derrière ce terme.
C’est assez « naturel », le développement durable évoque au premier chef l'environnement (87 %). Les autres notions liées au développement durable sont :
- l'activité économique et financière (56 %),
- la solidarité sociale (50 %),
- la gouvernance (45 %),
- la santé (40 %),
- l'éducation (22 %).
En 2008, les sujets qui nous préoccupaient à plus de 90% sont :
- le changement climatique,
- la raréfaction des ressources naturelles,
- les inégalités sociales et la question du logement.
Pour 80% d’entre nous ce sont les inégalités Nord-Sud, l'accès à la santé et les conditions de travail en France qui causent souci :
- 80 % des personnes sondées pensent qu’il est crucial de sensibiliser les gens à la protection de l'environnement, mais 42 % d'entre elles estiment que, dans le contexte actuel, l'emploi est plus important encore.
- 89 % des sondés admettent qu’ils sont individuellement responsable en matière de développement durable. Mais seuls les 2/3 d’entre eux adoptent une attitude de « consomm'acteurs ». Autrement dit, seul 2/3 font le choix d’une boutique écologique et choisissent d’acheter des produits plus respectueux de l'environnement ou de l’éthique.
Consommation durable : les Français confirment (2007)
https://www.consoglobe.com/ac-shopping-equitable_1777_consommation-durable-francais-confirment.html
- Une enquête, réalisée début 2007, "Conditions de vie et aspirations des Français" du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) confirme la sensibilité des consommateurs à la consommation durable. Principaux résultats :
- Souffrance animale, travail des enfants risque de pollution : ces 3 thèmes sont pris en compte lors de leurs achats par 44 % des consommateurs.
- L'appréciation de la manière dont les entreprises prennent en compte l'environnement progresse de 6 points entre l’enquête de 2002 et celle de 2006.
- Les jeunes, les clients aisés et les urbains sont les plus sensibles aux arguments environnementaux et éthiques.
- Le non-recours au travail des enfants (50 %) arrive en tête devant la fabrication du produit en France (37 %), l'absence de pollution dans le processus de fabrication (26 %) et le respect des conditions de travail (25 %).
- Le "made in France" peut être un critère de choix, mais l’inverse ne motive pas le refus d’acheter.
- 61 % des personnes interrogées pourraient accepter un supplément de prix de 5 % pour obtenir des entreprises le respect d'engagements "éthiques".
- La qualité est le plus important critère de choix, quasiment à égalité avec le prix.
- La garantie, la marque ou les engagements de citoyenneté suivent assez loin derrière qualité et prix dans la hiérarchie des critères de choix.
- 1 consommateur sur 5 affirme avoir fait un achat citoyen au cours des six mois précédant l'enquête.
- Il ne semble plus y avoir d’opposition de principe chez le consommateur français à mener des boycotts qui seraient justifiés.
Un écart entre les déclarations et les actions
Comme le confirme le Credoc sur son site au sujet de la consommation durable : Elle montre qu’il y a, dans le domaine, un écart certain entre les discours, volontiers généreux et altruistes, et les pratiques réelles de consommation. Toutefois, cette enquête confirme qu’en quatre ans, même si elle est encore l’apanage des groupes les plus favorisés, la consommation citoyenne a renforcé son assise dans la population et semble plus s’apparenter à une tendance durable qu’à une mode passagère.
> 85% des Français ont le sentiment que dans la vie quotidienne, ils pourraient faire plus pour protéger l'environnement.
> Selon l’étude d’Eco Observer pour le National Geographic Channel, Ouest France et France Info, 97% des Français considèrent qu’il est important pour eux d’adopter des gestes verts au quotidien. Pourtant, 52 % estiment que le cadre de vie est assez contraignant lorsqu’il s’agit d’adopter des gestes verts.
Cet écart entre préoccupations et actions était déjà bien visible en 2006 : « l 'environnement devient une préoccupation de plus en plus consensuelle", mais "l'écart entre la sensibilité des individus pour l'environnement, les efforts qu'ils déclarent être prêts à faire et ce qu'ils font réellement" perdure. Ce sont les conclusions d'une étude portant sur les pratiques écologiques de nos concitoyens (Sondage Opinion way, dec 06)
Les produits écologiques trop chers pour les consommateurs
Le problème du pouvoir d'achat est souvent mis en avant pour expliquer pourquoi les Français ne concrétisent pas plus leurs convictions dans leurs achats et leur vie quotidienne :
- Alors que leur pouvoir d’achat est en berne, plus de 6 Français sur 10 trouvent les prix des produits écologiques trop élevés. Et un sur deux estime qu’il est difficile de savoir s’ils sont vraiment écologiques, selon un sondage réalisé en mars 2009 par LH2/Planète Durable et le Mouvement Vraiment Durable.
- 76% des Français ont entendu parler du développement durable, 51% déclarent pouvoir en donner une définition précise, mais 34% seulement ont entendu parler de la consommation durable.
- 60% estiment pourtant que les produits verts constituent un progrès pour la société. Ils ne sont que 12% à penser que c’est une nouvelle mode qui passera comme les autres.
- Pour 51% des Français, un produit vert ne comporte aucun risque pour la santé. Pour 44%, il génère peu de déchets et pour 43%, il se recycle facilement.
L’utilisation de peu de matières premières et une durée de vie plus longue ne sont pas des caractéristiques très reconnues.
- 46% pensent que les supermarchés et hypermarchés sont les lieux les plus appropriés pour découvrir les produits respectueux de l’environnement.
Selon une autre étude réalisée en 2007 par le cabinet Ethicity avec l’Ademe :
- 90 % des Français sont conscients de l’importance du développement durable, mais 19 % seulement sont prêts à payer plus cher pour des produits plus respectueux de l’environnement.
- La consommation de produits responsables ne décolle pas : 25% des Français achètent régulièrement des produits respectueux de l’environnement. Soit une baisse de 5 points par rapport à 2006. Les consommateurs les plus aisés et les plus âgés sont les plus enclins à modifier leurs pratiques d’achat.
60 millions de consommateurs éthiques… ?
Le magazine « 60 millions de consommateurs » a publié en mars 2006 une enquête "Spécial éthique" sur les comportements d’achat. Conclusion : les consommateurs sont engagés et convaincus.
Les achats éthiques se font surtout dans le domaine de l’alimentaire. Ceci s’explique par l’importance des informations et de l'offre dans ce secteur, plus grande qu'ailleurs comme le montre notre annuaire des sites marchands.
- Les Français confirment un certain engagement pour le respect des droits humains et sociaux notamment lorsqu’il s’agit des enfants. Nous serions plus de 80% à être prêts à payer plus cher, 87% à changer de magasin si celui-ci ne se conforme pas aux droits du travail et plus de 50% à avoir réellement boycotté des marques ne respectant pas les droits des enfants ou les droits sociaux (licenciements abusifs).
- Consommer de façon durable implique que lors de l’achat et de l’utilisation des produits et services ainsi que lors du traitement des déchets, on tienne compte de leur influence sur l’environnement, sur la société et sur le bien-être général de la planète.
- Les plus jeunes sont sensibles aux conditions environnementales de production, alors que les plus âgés s'intéressent davantage aux problèmes économiques et d'intérêt national. Cependant, ils tous se sentent concernés et confirment l’avenir prometteur de la consommation éthique.
Selon une étude Ethicity de mai 2006, vous êtiez 77% à considérer que consommer responsable c’est consommer « mieux ». Vous êtes 20% à considérer que consommer de manière responsable, c’est réduire sa consommation en général ... ce qui fera plaisir aux partisans de la décroissance.
Les Belges aussi
En Belgique, 4 Belges sur 10 achètent des produits durables au moins 1 fois par semaine. 49 % des Belges ont l’intention d’acheter plus de produits durables et ce sont surtout les femmes qui achètent des produits durables. Les 51 – 65 ans achètent le plus souvent des produits durables : 48 % des personnes dans cette tranche d’âge déclare acheter des produits durables au moins une fois par semaine.
Les Français et les Achats responsables
La consommation de produits écologiques a explosé en Europe de 2000 à 2010 (de 400 à 500% sur la période selon les pays) mais elle reste relativement marginale. Cependant, le "verdissement" de la consommation se poursuit massivement car se sont tous les produits de consommation qui deviennent peu à peu, moins polluants, plus légers, moins gourmands en énergie, plus respectueux de l'environnement, avec moins d'emballages, etc.
Enquête sur la connaissance des Français en matière d’initiatives vertes de la part des entreprises
- En 2006, 50% des Français déclaraient être prêts à « acheter responsable». Mais ils attendaient également des efforts de la part des entreprises. En conséquence, de plus en plus d’entreprises ont axé – tout ou partie - leur développement sur ce désir de consommation responsable.
Réponses à la question « L’entreprise dont j’achète les produits ou services doit se préoccuper …» ?
- De la protection de l’environnement : 59%
- De l’égalité de traitement entre salariés hommes et femmes : 56%
- Du respecte des gens qu’elle fait travailler dans le tiers monde : 55%
- De la préservation de la santé publique : 52%
- De l’avenir de la planète : 51%
- De la création d’emplois : 46%
(Source : sondage Opinion Way pour Le Figaro du 28/12/06, novembre 2006)
Pour la Journée Mondiale de l'Environnement du 5 juin 2009 , LinkedIn a mené une enquête exclusive auprès de ses membres Français sur la façon dont ils connaissent et perçoivent les initiatives vertes de leur entreprise. Au total, ils sont plus de 740 à avoir répondu et les résultats sont sans appels.
L'environnement : des initiatives méconnues
- 23% des sondés disent ne pas connaître la politique de leur entreprise en matière de développement durable. Et pourtant, c'est un enjeu qui intéresse : seuls 8% des sondés déclarent ne pas s'y intéresser.
La crédibilité des entreprises est à consolider
- Les entreprises ne sont pas encore pleinement crédibles en vert : 8% des sondés pensent qu'elles font du greenwashing. La critique augmente avec l'âge : cette réponse a été donnée par 4% des 18-24 ans, 10% des 25-34 ans, 13% des 35-54 ans et 33% des 55ans et +.
Une politique environnementale mise en doute par les salariés :
- 46% des répondants trouvent que leur entreprise ne fait rien ou assure juste le minimum légal en matière de développement durable.
Note positive: ils sont 31% à dire que leur entreprise de faire des efforts en matière de développement durable et 22% trouvent qu'elle est très engagée en la matière.
Une confiance qui évolue avec la taille de l'entreprise
- 65% des répondants qui travaillent dans des entreprises de taille moyenne trouvent que leur employeur ne fait rien ou presque pour l'environnement
- 63% des salariés des grandes entreprises ont choisi ces mêmes réponses
- Les petites entreprises (1-9 salariés) sont pointées du doigt par 45% de leurs salariés.
- Les mieux notées : les très grandes entreprises, dont seulement 29% des salariés pensent qu'elles ne font rien ou presque pour l'environnement.
- L’application généralisée du principe pollueur-payeur pour les entreprises fait aussi la quasi-unanimité (91 %) en 2008.
L'ÉCOLOGIE dans le quotidien des Français
Le développement durable, ce n'est pas pour les individus que la consommation responsable : l'écologie se vit aussi comme le comportement plus responsable des citoyens dans leur vie de tous les jours.
Les gestes quotidiens, les bonnes résolutions, comptent au moins autant que les achats "durables"
Les différentes attitudes vis à vis des pratiques pro-environnement
- En 2006, l'IFEN, l'Institut français de l'environnement, a classé les Français en 6 catégories, en fonction du nombre de 14 pratiques environnementales distinctes : les Français les plus impliqués s'impliquant dans plus de « pratiques » que les moins plus éloignés des préoccupations environnementales :
6 catégories de comportements écologiques
- Très engagés pessimistes : mariés, retraités, plutôt âgés, peu diplômés, logements de taille moyenne, propriétaires en ville.
Nombre de pratiques : 9,1 en moyenne.
- Très engagés optimistes : âgés, retraités, mariés ou veufs, peu diplômés, propriétaires, logements de grande taille.
Nombre de pratiques : 8,8.
- Plutôt impliqués pessimistes : revenus élevés.
Nombre de pratiques : 8,9.
- Plutôt impliqués optimistes : hommes, plutôt âgés, retraités, mariés, propriétaires à la campagne en Ile-de-France, logements de grande taille.
Nombre de pratiques : 8,4.
- Intéressés non impliqués pessimistes : jeunes, plutôt des femmes, célibataires, étudiants, diplômés, locataires ou en accession à la propriété, logements de petite taille en ville.
Nombre de pratiques : 6,7.
- Pas concernés : jeunes, faibles revenus, locataires, célibataires, étudiants ou chômeurs, peu diplômés, urbains.
Nombre de pratiques : 6,7.
source : Etude Ifen *"Les pratiques environnementales des Français en 2005" de l'Institut français de l'environnement (IFEN), réalisée avec l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable.
La difficulté des gestes au quotidien
En 2008, les Français déclaraient que depuis 2007 ils avaient :
- économisé de l’énergie (81%, contre 76% en 2007),
- diminué leur consommation d’eau (69% contre 65%),
- recyclé leurs déchets domestiques (70% contre 65%),
- limité l'utilisation d’emballages et de sacs (68% contre 56%),
- se sont procurés des appareils énergétiquement performants (59% contre 53%),
- acheté des produits écologiques (61% contre 53%),
- se sont renseignés sur le réchauffement climatique (58% contre 46%).
Tout ceci dans l'objectif de diminuer l'impact du changement climatique.
Concernant les solutions pour atténuer les conséquences du changement climatique, les sondés ont d’abord suggéré:
1. la modification des comportements individuels (45%)
2. les restrictions et les incitations imposées par les gouvernements (29%)
3. les progrès techniques (20%).
Les Français, la voiture et l’écologie
- Sans surprise, l’attachement à la voiture reste aussi un frein à l’enthousiasme vert. En 2008, les Français ne sont que 53 % à se déclarer favorables à la possibilité de « faire payer plus cher les voitures qui polluent et moins cher celles qui polluent peu ».
- « C’est un résultat qui n’est pas si mauvais quand on connaît la réticence des Français sur ce sujet », estime-t-on dans l’entourage de Nelly Olin. Qui se souvient sans doute que le précédent ministre de l’Ecologie, Serge Lepeltier, s’était cassé les dents en tentant d’imposer un bonus-malus pour les véhicules selon leur degré de pollution. Au-delà du constat, comment limiter le réchauffement et ses dangers ?
(Sondage: 94% des Français intéressés par le fait d'avoir une "voiture propre")
- Diminuer la pollution liée à l'utilisation d'un véhicule se révèle un objectif prioritaire pour la grande majorité des Français. Ils sont ainsi 94% à être intéressés par le fait d'avoir une "voiture propre".
- Pour 60% des personnes interrogées, la voiture idéale est d'abord un véhicule qui consomme moins, mais pour 59%, elle doit moins polluer...
- Près d'un sondé sur deux (46%) estime que l'Etat devrait aider la recherche industrielle pour inciter les Français à rouler avec des voitures propres. Cette aide est préférée à celle des personnes achetant de telles voitures (36%) ou aux marques qui les commercialisent (15%). Pour 60% des personnes interrogées, la voiture idéale est d'abord un véhicule qui consomme moins, mais pour 59%, elle doit moins polluer...
- Près d'un sondé sur deux (46%) estime que l'Etat devrait aider la recherche industrielle pour inciter les Français à rouler avec des voitures propres. Cette aide est préférée à celle des personnes achetant de telles voitures (36%) ou aux marques qui les commercialisent (15%).
- Interrogés sur les propositions à mettre en œuvre, les sondés plébiscitent l’idée d’imposer le respect de normes environnementales avant de délivrer un permis de construire (93 % de « oui »).
Les Français et les fournitures scolaires écologiques
Rentrée des classes 2011 : les fournitures écologiques en 2ème position
- Selon une enquête réalisée par www.consoglobe.com, un site de conseil en consommation durable, l’impact environnemental des fournitures scolaires arrivait en deuxième position des critères d’achat (avec 34,4 % de sollicitation), après l’aspect financier (57,9 %). Il faut dire que le budget de la rentrée est conséquent: 175,33 € pour un élève de 6e en 2010, dixit Familles de France. Et il serait en hausse de près de 7% cette année, toujours selon l’association. Pour pallier la hausse des coûts, le ministère de l’Éducation nationale a gelé le prix de vingt-neuf produits essentiels, dont seuls 20% répondent à des critères écolo pour ConsoGlobe ! Le reste est tourné vers le plastique, le jetable et le non-recyclé.
- Rentrée des classes 2011 : 30 % du budget dédié aux produits écolos pour 64 % des internautes
Alors que certains achètent encore des articles de plage, d’autres sont déjà plongés dans les achats de la rentrée. Quelles sont les grandes tendances de cette année ? La démarche « écolo » touche-t-elle de plus en plus les consommateurs ?
24% des personnes sondées prévoient d’acheter principalement des fournitures issues du commerce équitable ou recyclables. L’importance d’adopter un comportement éco-responsable semble grandissante. Pour preuve, si 24% des internautes sondés pensent s’orienter principalement vers des fournitures recyclées ou issues du commerce équitable plus de 45% d’entre eux pense qu’il faut avant tout faire le tri et récupérer au maximum ses anciennes fournitures.
Les hommes se montrent plus sensibles à cette démarche puisque 30% s’orienteront principalement vers des produits issus du commerce équitable ou recyclables contre 19% des femmes. (voir la suite de ce sondage dans l'article Fournitures écologiques)
Les Français, les Européens et le recyclage
- Le recyclage du verre augmente en Europe. Les ménages recyclent actuellement les2/3 des emballages en verre.
- La quantité de verre ménager recyclé à travers l’Europe a atteint 67% en 2009, avec environ 25 milliards de bouteilles et de pots collectés, selon les dernières données de la FEVE (Fédération Européenne du Verre Emballage)
- . Confirmant la constante tendance à la hausse de ces dernières années, cette augmentation met en évidence la prise de conscience des consommateurs pour l’environnement et les efforts permanents de la part de la Commission et des gouvernements européens pour améliorer les procédés de collecte et de recyclage du verre.
- Les nouvelles données révèlent que onze pays recyclent actuellement plus de 75% de leur verre, avec la Suède, la Suisse, l’Autriche, la Belgique et la Hollande en haut du classement, chacun atteignant un taux exceptionnel de 90%.
- Quant à la France, elle se place au quatorzième rang des pays de l’Union Européenne et seizième en Europe avec un taux de recyclage de 63,23%. Un résultat légèrement en-dessous de la moyenne européenne qui révèle qu’elle doit progresser.
source : étude de FEVE de février 2011; Leader des fabricants de packaging en verre et membre de la FEVE, O-I est le plus important acheteur de verre recyclé au monde, utilisant pratiquement cinq millions de tonnes à l’année et à l’échelle mondiale pour fabriquer de nouveaux contenants. « Le
fait que les taux de recyclages européens aient à nouveau augmenté est une bonne nouvelle pour l’industrie de l’emballage en verre. En accentuant la proportion de calcin (verre recyclé) que nous utilisons, nous sommes capables de réduire la consommation d’énergie et d’offrir un produit encore plus durable. », a déclaré Jose Lorente, Président Europe d’O-I.
.
Les Français et l'énergie
Les Français et les dépenses énergétiques en 2011
Selon l’Ademe, en 2010 les français se disent très préoccupés par la maîtrise de leur budget et s’intéresse plus que jamais à leur dépenses énergétiques, qu’ils sont 46% à trouver trop élevé. Pour 4 français sur 5 la réduction de la part de l’énergie dans le budget de la famille est devenu une priorité
Si les français se sentent concernés par les enjeux énergétiques et climatique, cette tendance ne se ressent pas nécessairement dans leurs comportements ou dans leur connaissance de ces enjeux.
Les Français et Energies renouvelables
Interrogés en 2008, 64% des sondés estiment que les pouvoirs publics devraient privilégier le développement des nouvelles formes d'énergie. Pour 36%, la priorité est aux économies d'énergie. Les énergies renouvelables reçoivent le soutien de 70% de la population interrogée, alors que 22% privilégient le nucléaire et 9% les centrales thermiques.
Concernant les énergies renouvelables, les sondés sont 59% à accepter de payer plus cher leur énergie si elle est issue de sources renouvelables. Ils étaient un peu moins de 50% jusqu'en 2002.
Les Français et les Biocarburants
- selon l'étude Ademe de 2008, l'opinion concernant les biocarburants est plus modérée : Si 22% pensent qu'ils pourraient remplacer les produits pétroliers (dont 54% en partie), 21% considèrent qu'ils ne représentent pas une bonne solution.
- En 2011, 87 % des Français favorables aux biocarburants contre 78 % en 2010 *. Près de 9 Français sur 10 se disent prêts à utiliser les biocarburants, motivés par deux arguments : la lutte contre le réchauffement climatique et l’argument prix. La Collective du Bioéthanol mesure régulièrement les perceptions, les attentes et les comportements des Français sur le bioéthanol et les biocarburants. L e contexte économique n’a pas réduit la sensibilité environnementale des consommateurs, bien au contraire.
• Les Français sont aujourd’hui 87 % à se déclarer prêts à utiliser des biocarburants contre 78 % il y a seulement un an. Ils souhaitent désormais pouvoir bénéficier des économies qu’il permet de réaliser (4 centimes environ par litre pour le SP95-E10 au rapport au SP95, 40 centimes d’économie environ par litre d’essence remplacé pour le superéthanol E85).
• Convaincus de ses qualités, 74 % des Français affirment même que le développement du bioéthanol doit constituer une priorité en matière d'environnement.
• L’investissement dans un véhicule Flex Fuel, roulant indifféremment à l’essence et/ou au bioéthanol, intéresse 2 conducteurs sur 10. Le SP95-E10, n'engendrant pas d'investissements, reste le plus accessible des carburants à base de bioéthanol.
• Une très grande majorité des personnes interrogées (68 %) considère que le développement de la filière aurait de très forts avantages économiques et sociaux et qu'il permet de créer des emplois en France.
• Pour 74 % des Français, cette industrie permet de réduire la dépendance énergétique de la France vis-à-vis du pétrole. 7 Français sur 10 estiment que l'usage du bioéthanol n'augmente pas suffisamment.
• 70 % des Français considèrent qu’il faudrait moins de taxe sur le bioéthanol que sur l’essence pour inciter à sa consommation.
• L’enquête montre le besoin d’une meilleure information sur les biocarburants tout particulièrement dans les stations-service ou en concessions et en garages. Les Français expriment aussi la nécessité d’accroître le nombre de stations délivrant du SP95-E10 et du superéthanol E85 pour une meilleure mise à disposition de ces carburants. Cette demande d'informations dans des lieux pertinents pour l'automobiliste consommateur témoigne du niveau d'intérêt des Français pour le bioéthanol.
(*) Enquête IPSOS réalisée pour la Collective du Bioéthanol, du 5 au 7 novembre 2011, auprès de 983 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Les Français et le Nucléaire
Le sondage montre une opinion globalement favorable au nucléaire : 48% pensent qu'il présente plutôt des avantages pour la production d'électricité, contre 40% qui estiment qu'il présente plutôt des inconvénients. Les personnes sans avis ont gagné deux points entre janvier et juillet 2008.
Les avantages soulignés par les sondés sont avant tout économiques. Les sondés évoquent ensuite l'absence d'impact sur le climat.
Du côté des inconvénients, la gestion des déchets et le risque d'accident restent les principaux motifs d'inquiétude : à 62 et 63%. Par ailleurs, 14% considèrent le nucléaire comme une activité à risque (questions posées avant le incidents du Tricastin).
48% des personnes interrogées citent les risques de radiation, et 14% le moindre recours aux énergies renouvelables.
En 2007, 56% des personnes interrogées pensaient qu'il fallait modifier de façon importante leur mode de vie pour limiter l'effet de serre. 30% pensaient que l'on "n'arrivera pas à limiter l'effet de serre, surtout si tous les pays du monde n'agissent pas ensemble". Les 13% restants s'en remettent aux progrès techniques et à l'avancée de la recherche.
Lorsqu'est posée la question des efforts à fournir, 27% des propriétaires de voitures admettent ne rien changer à leur habitude, et ce, malgré un contexte de prix élevés des carburants (juin 2008). En revanche, 49% disent essayer de réduire leur utilisation de la voiture, 11% de moins se déplacer, et 7% déclarent utiliser davantage les transports en commun.
Intérêt pour l'énergie
En octobre 2007, l'Ifop relevait que 71% des français se disaient assez ou très intéressés par les questions liées à l'énergie, contre 51% en 2002. Dans les faits, ces résultats ne se traduisent pas nécessairement par une bonne connaissance : seuls 20% citent une fourchette juste concernant la part des énergies renouvelables dans la production française. 38% pensent qu'elles occupent une part de 5 à 10% de la production. 70% des français ne connaissent pas l'existence de la technique de capture et de stockage de CO2.
Les Français et les ampoules basse consommation
- En janvier 2010, un sondage CanalEnergie montrait que 12% des consommateurs rejettent les ampoules basses consommation. Un sondage qui confirme la méfiance d'une partie de la population vis à vis d'un produit qui est perçu comme étant un prétexte des industriels pour les faire consommer un produit qui n'est pas la panacée (contient du mercure, s'allume lentement, ne dure pas aussi longtemps qu'on le dit, pas facilement recyclable ...)
(1) Sondage Canal Energie / Lucibel réalisé en janvier 2010 - étude postale réalisée sur une présélection de produits de marque nationale vendus en grandes surfaces, étude administrée par TNS Worldpanel en septembre 2008 auprès d'un échantillon de 10 000 ménages représentatifs de la population française âgée de 15 ans et plus
Les Français et les fournisseurs alternatifs d'energie
- L'ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité, n'est pas une réussite et le consommateur français est perdu. C'est la conclusion du 5ème baromètre annuel Énergie-Info du Médiateur national de l’énergie et de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
- 34 % des personnes interrogées pensent encore qu’EDF et GDF Suez forment une seule et même entreprise,
- Seuls 30 % savent qu’EDF et GDF Suez sont deux entreprises concurrentes.
- Quant à ERDF et GRDF, les gestionnaires de réseau, ils sont inconnus de 42 % des personnes interrogées et 18 % pensent que ce sont des fournisseurs d’énergie.
Seuls un tiers des consommateurs disent avoir entendu parler des tarifs réglementés et parmi eux, 39 % pensent que tous les fournisseurs d’énergie peuvent les proposer.
Une grande méconnaissance qui peut avoir des conséquences négatives pour les ménages, d’autant qu’à 62 % ils jugent préférable de disposer d’un fournisseur unique pour les 2 énergies, gaz et électricité. EDF et GDF Suez exploitent en effet cette envie pour placer leurs offres couplées sur les deux énergies, sans que le client comprenne toujours qu’à cette occasion, il quitte fatalement les tarifs réglementés pour passer à une offre de marché à un prix supérieur !
Les Français, les transports en commun et le covoiturage
Les Français et la mobilité durable en 2011
- A l’occasion de la semaine de la mobilité durable [1], Mobivia Groupe, la SNCF et les Ateliers de la Terre publient les résultats de leur baromètre annuel [2] de l’opinion des français sur la mobilité durable, réalisé cette année par Harris Interactive.
Parmi les principaux enseignements :
> Le véhicule personnel reste la meilleure réponse à des besoins de mobilité croissants.
> Les français accordent une attention toute particulière à l’impact écologique de la voiture.
> En parallèle, ils portent un nouveau regard sur les modes de transport alternatifs.
Une mobilité à la hausse, la voiture reste incontournable
- Interrogés sur leur vision de la mobilité, 57% des Français anticipent des besoins de mobilité croissants d’ici à 2030 (+11 points par rapport à 2010). Dans un souci premier d’efficacité, une courte majorité des personnes sondées prédisent qu’elles continueront à se déplacer plutôt dans un véhicule personnel que dans un véhicule partagé. Cependant, de plus en plus conscients de l’impact écologique des transports (+ 4 points), les Français se montrent ouverts à l’utilisation de véhicules électriques ou hybrides, à la condition d’en maîtriser le coût au regard d’un contexte économique incertain. Ainsi, 35% des personnes interrogées jugent cette solution comme la plus susceptible d’allier économie, environnement et de constituer, dans un avenir proche, une réponse pertinente aux besoins individuels de déplacement. Viennent ensuite le recours plus régulier aux transports en commun (27%) ou encore l’utilisation d’un véhicule éco-entretenu et éco-conduit (19%).
Une ambition : réduire l’impact écologique de la voiture
- Les résultats du baromètre 2011 démontrent la dépendance des Français, pour des raisons pratiques, à l’usage de leur véhicule personnel. En ce qui concerne la réduction de l’impact écologique de la voiture, 88 % des Français déclarent pratiquer l’éco-conduite (+7 points), et 86 % mieux entretenir leur véhicule (+1 point). Si les Français sont attentifs à l’empreinte écologique de leurs déplacements, ils sont cependant 1 sur 2 à préciser qu’ils pourraient faire davantage d’efforts. Néanmoins, ils manifestent le souhait de voir évoluer la voiture d’ici à 2030. Ainsi, 56% des personnes interrogées privilégient la réduction de son impact écologique, devant notamment son coût d’utilisation (52%) ou encore sa sécurité (51%). Par ailleurs, interrogés sur l’efficacité des mesures publiques visant à réduire l’empreinte écologique des déplacements, 67% des Français préfèreraient une incitation à l’éco-entretien des véhicules de plus de cinq ans, juste après les propositions en faveur de la réduction du coût des transports publics supportés par les usagers (85%).
Des solutions alternatives en plein essor
- Nouveauté en 2011, Harris Interactive a calculé un indice de perception des modes de déplacement construit sur la base de leur capacité à répondre aux besoins de déplacement, de leur coût et de leur respect de l’environnement (pondéré par l’importance donnée à chaque critère). Lorsque l’on interroge les Français sur les solutions de transport autres que la voiture qu’ils privilégient au quotidien, ils répondent aujourd’hui d’abord la marche à pied ou le vélo, puis l’usage d’un véhicule hybride ou électrique, suivis par les transports en commun (métro et tramway), le covoiturage et enfin l’auto partage. Ainsi, 68% des sondés déclarent être prêts à abandonner leur véhicule pour certains petits trajets et utiliser des modes doux comme le vélo ou le roller (+ 8 points). De même, 55% des personnes interrogées envisagent de privilégier les transports en commun ou le train (+7 points).
Les Français et le covoiturage en 2010
Selon les résultats d'une enquête réalisée par la MAIF en 2010 sur le comportement des utilisateurs du site Covoiturage.fr :
- 94% des personnes pratiquant le covoiturage le font pour réaliser des économies financières
- 97% des répondants se déclarent satisfaits de leur dernier trajet
- 66% de ceux qui pratiquent le covoiturage le font ponctuellement (quelques fois par an) et pour 56% d'entre eux notamment pour les vacances
Ainsi, dans un contexte économique difficile, le covoiturage est une alternative économique aux moyens de transports habituels (trains, voiture personnelle, autocars…), notamment pour les trajets longs et occasionnels (départ en vacances notamment).
Selon l'enquête annuelle 2010 TNS Media Intelligence Ethicity Ademe, les Français étaient plus nombreux à privilégier les Transports en commun en 2010 (30% contre 24% en 2008).
Les Français et le commerce équitable
1. Selon une étude de mars 2006, la notion de commerce équitable résonne très positivement dans l’esprit des Français (69%), est un critère d’achat prioritaire pour 29% et suscite un rejet très faible (13%) surtout du fait des catégories peu diplômées, rurales et peu impliquées dans la vie sociale. Selon Ipsos, 53 % des Français considèrent que leur consommation a un impact négatif sur l'environnement et 85 % à avoir le sentiment que dans leur vie quotidienne, ils pourraient faire quelque chose pour protéger l'environnement.
2. En 2006, près de 9 Français sur 10 disent connaître les gestes simples et quotidiens qui peuvent être accomplis pour mieux protéger l'environnement et la planète (89%). Parmi eux, 35% disent même que cela correspond tout à fait à leur situation personnelle. Ainsi, 69% d'entre eux considèrent que c'est d'abord en modifiant de façon importante nos modes de vie que l'on empêchera la détérioration de la planète. ? A l'opposé, seulement 19% estiment que la solution sera technique et que l'on trouvera des solutions pour empêcher la détérioration de l'environnement et de la planète.
Voir aussi : https://www.consoglobe.com/_consommation-durable/_commerce-ethique-durable-responsable.html et http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1859.asp
- De là à dire que les Français ont tous la fibre écolo, il y a un pas que les résultats du sondage ne permettent pas de franchir. Dès lors que l’on menace de toucher à leurs loisirs ou à leur confort quotidien, ils résistent. A peine plus d’un sondé sur deux (52 %) accepterait de « payer une redevance proportionnelle au poids des déchets ménagers ».
Le tourisme responsable, ou l'écotourisme et les Français
Le tourisme responsable et les Français en 2011
- Alors qu’un nombre croissant de personnes est chaque année sensibilisée aux problématiques du développement durable, les clientèles touristiques sont-elles aussi vigilantes face à ces enjeux au moment de partir en vacances ? Sont-elles sensibles aux offres des professionnels du tourisme ayant intégré le caractère durable à leur offre ?
Selon l’étude menée par ATOUT FRANCE, 86 % des Français sont prêts à adopter un comportement d’éco-consommateur sur leur lieu de séjour mais seulement 4 % d’entre eux reconnaissent avoir déjà acheté des produits/services relevant du tourisme durable.
- Certains marchés sont plus propices à « éco-consommer » : L’étude de ATOUT FRANCE révèle que 17% des Allemands et des Britanniques interrogés déclarent avoir déjà consommé des produits/services relevant du tourisme durable, soit 4 fois plus que les Français….86 % des Français sont prêts à adopter un comportement d’éco-consommateur sur leur lieu de séjour mais seulement 4 % d’entre eux reconnaissent avoir déjà acheté des produits/services relevant du tourisme durable selon ATOUT FRANCE en février 2011
(source : Tourisme et développement durable. De la connaissance des marchés aux actions marketing »; Collection Marketing touristique ATOUT FRANCE – Février 2011)
Les écogestes dans l'industrie hôtelière
- En septembre 2011, le site web HOTEL.INFO a effectué un sondage sur les pratiques de 2000 de ses clients en matière de protection de l’environnement au quotidien…
L'étude démontrerait largement que celle-ci est au cœur des préoccupations, et ce, même pendant les vacances. Un résultat peut-être obtenu grâce à la communication et sensibilisation de la chaîne envers ses clients ?
Rang Contribution à la protection de l'environnement Pourcentage
1. Tri sélectif 86,4
2. Économies d'énergie et d'eau 78,0
3. Utilisation régulière des transports en commun 42,6
4. Utilisation d'énergies alternatives 17,8
5. Autres, comme l'utilisation du vélo ou l'achat de produits régionaux 5,7
Le tourisme responsable et les Français en 2009
- Réalisée pour le compte de Voyages-sncf.com et du Guide du Routard, cette étude révélait que de plus en plus de voyageurs français sont sensibles au concept de tourisme responsable.
- Près de 60% d'entre eux affirment ainsi connaître ce type de loisirs, contre 27% en 2007, et 87% se disent intéressés, principalement pour des raisons de respect de l'environnement et de développement local.
- Si la notion de tourisme responsable est mieux comprise, 78% des voyageurs s'estiment encore mal informés.
- Perçu par 44% des sondés comme un voyage au confort rudimentaire, le tourisme responsable reste donc encore marginal même si les chiffres sont à la hausse (7% des voyageurs l'ont pratiqué en 2008 contre 2% en 2007). Enfin, 65% des voyageurs français se déclarent, comme en 2007, prêts à compenser leurs émissions de CO2
Les Français et les entreprises en matière de développement durable
- Les Français sont méfiants vis à vis des entreprises qu'ils soupçonnent de vouloir profiter de la mode du développement durable pour faire du greenwashing, tout en pensant que les entreprises ont en la matière un rôle important à jouer.
Consommation durable : des entreprises trop en retrait
mars 2011 : les Français jugent l'entreprise trop en retrait
- 82% des salariés français souhaitent un plus fort engagement de leur entreprise sur le développement durable. Les principaux enseignements :
- 82% des salariés français veulent que leur entreprise consacre plus de temps et dʼargent au développement durable mais à peine un sur deux (55%) se considère bien informé sur lʼaction de son entreprise, alors quʼils sont 74% à vouloir en savoir plus.
Si ces questions occupent une place importante dans entreprise pour 62% (+7 points vs 2009) des salariés, ils ne sont que 53% à être incités par leur entreprise à changer leur comportement et lorsque cʼest le cas, nous sommes encore majoritairement sur des indications de type « gestes utiles » (tri sélectif, économie énergie,…) alors que les principales attentes concernent les bénéfices attendus, les résultats obtenus et le rôle que les salariés peuvent jouer. Si en 2009, les principaux objectifs étaient de valoriser lʼimage et de répondre aux clients, en 2011, le 1er objectif est de répondre aux attentes des salariés eux-mêmes, et améliorer les relations sociales à intérieur de entreprise.
Lʼétude révèle également que les salariés français estiment que leur entreprise évolue positivement sur les aspects environnementaux, mais régresse sur les aspects sociaux.
En conclusion, les salariés sont assez indulgents en accordant une note de 5,8/10 à leur propre entreprise sur ces questions de développement durable, en légère progression depuis 2009.
« Lʼenjeu est aujourd’hui de mobiliser plus que d'informer, et de passer à lʼaction avec une implication plus forte des managers. Après sʼêtre adressé au salarié citoyen, il faut sʼadresser au salarié en tant que professionnel, et ceci à travers des actions les plus spécifiques possibles à lʼentreprise et à son secteur dʼactivité » analyse Alain Renaudin, directeur général de DDB Live for people.
Timidité personnelle et rôle de l'Etat
- Une étude du CREDOC (b) Etude Credoc 2007 (Centre de recherche pour l'étude et l'organisation des conditions de vie) souligne également les consommateurs sont toujours plus nombreux à consommer "écolo » et à s'engager".
- 44% tiennent compte dans leurs achats des engagements éthiques pris par les entreprises dans la fabrication de leurs produits, contre 38% en 2002. Pourtant, la grande majorité estime que les entreprises ne se mobilisent pas assez et reste plutôt méfiante.
- 66% des personnes interrogées estiment que les entreprises sont « peu mobilisées » et 88% font confiance aux associations de consommateurs comme « garants du changement », contre seulement 36% aux entreprises. Ce manque d'engagement leur paraît d'autant moins acceptable que le développement durable est compatible avec les impératifs économiques pour près de la moitié d'entre eux (Sondage Ifop pour La Poste, mars 2007, Etude TNS Mediaintelligence et Aegis media expert)
- 60% des personnes ne parviennent pas à se rappeler une entreprise ou une marque particulièrement innovante en matière de développement ou de consommation durable, soulignant les marges de progrès offertes à la communication des entreprises.
La demande de consommation durable n'est pas satisfaite
- Parmi les critères d'achat "citoyen, le critère le plus souvent invoqué reste le non travail des enfants (50%), la fabrication du produit en France (37%), puis l'absence de pollution (26%) et enfin le respect des conditions de travail des salariés (25%).
- L'étude estime c'est d'abord population plus jeune, plus aisée et urbaine que la moyenne qui se sent concernée.
- 31% des sondés ont boycotté un produit en 2006, soit 5 points de plus qu'en 2002.
Les entreprises dans l'écobaromètre 2010
- 68% des participants à l’Ecobaromètre® 2010 jugent que les entreprises ne sont pas sincères dans leur communication durable (octobre 2010)
Plébiscitée par une majorité de Français, la consommation responsable prend plusieurs visages et influe de plus en plus sur les comportements d’achat. L’offre se développe constamment et les annonceurs rivalisent d’arguments pour conquérir et fidéliser les consommateurs citoyens en attente de développement durable.
De cette vague de fond naissent des sentiments partagés, aux effets encore mal mesurés. L’objectif de l’écobaromètre est d’apporter régulièrement cette mesure des comportements et des attentes des consommateurs citoyens :
- leur perception sur les démarches des entreprises en matière de développement durable
- leurs comportements dans leurs décisions d’achat à dimension responsable
- leur dimension d’influence auprès de leurs pairs, essentielle à l’ère du 2.0.
(Etude inédite réalisée auprès d’une population représentative des nouveaux consommateurs responsables, l’écobaromètre s’est intéressé pour sa première vague à la communication verte et à ses effets.)
La communication D Durable des entreprises pas assez bien perçue
- Le 10ème baromètre des marques Éthique et Environnement permet de voir comment évolue la perception de l'image de marque des grandes marques dans l'esprit du consommateur français.
- La communication des entreprises sur le thème du développement durable est fortement ressentie. Mais si plus de 50% des répondants la considère en hausse ou en forte hausse, ils jugent pourtant majoritairement que les entreprises communiquent plus sur des produits que sur une démarche générale de RSE. Il sont encore plus nombreux à juger qu’il y a trop peu de communication sur des actions concrètes.
DES SECTEURS INEGAUX : 4 secteurs sont perçus comme les plus communicants :
- l’énergie
- l’alimentation
- l’automobile
- Les cosmétiques
Dans la perception du public comme dans les faits, les secteurs ne communiquent pas tous avec la même intensité. A l’opposé, 3 secteurs sont perçus comme très peu présents sur les thèmes du développement durable:
- le luxe
- les assurances
- les produits financiers
Les européens et l’emballage en 2010
- Attentes et perceptions des consommateurs de 6 pays européens, interrogés par IPSOS en septembre 2010
(source "Sondage Ipsos pour le salon EMBALLAGE ‐ novembre 2010")
Auparavant perçu comme utile pour préserver le produit, l’emballage est aujourd’hui également porteur de valeurs sociales et environnementales Rendez‐vous international des professionnels du secteur de l’emballage du 22 au 25 novembre à Paris Nord Villepinte, le salon EMBALLAGE s’est associé à l’institut IPSOS, pour interroger les consommateurs européens sur leurs attentes et leurs perceptions en matière d’emballage.
Réalisé en septembre 2010 dans 6 pays (France, UK, Allemagne, Belgique, Italie et Espagne) auprès d’un échantillon représentatif de 6 150 personnes (1 000 personnes par pays), âgées de 16 à 64 ans1, cette étude a pour thème « Les Européens et l’emballage en 2010 ».
L’étude montre clairement que l’emballage connaît aujourd’hui une nouvelle évolution : il porte désormais des valeurs sociales et environnementales.
1er enseignement : L’emballage, au même titre qu’il protège ou préserve, doit pour tous les Européens, être recyclable ou en matériau recyclé. La recyclabilité est ainsi devenue une fonction attendue.
Si la majorité des consommateurs perçoit l’emballage comme une partie intégrante du produit, qui doit permettre :
- sa préservation (77%),
- son ouverture pratique (71%),
- son stockage (62%)
- et son transport (59%)
- et 59 % des personnes interrogées mettent en avant la recyclabilité des emballages comme une fonction à part entière.
Le principe de recyclabilité s’impose désormais comme une évidence. Il figure également dans le
TOP 3 des attentes, sur l’ensemble des pays interrogés.
1 - Découpage par pays : France : 1020, UK : 1035, Allemagne : 1029, Espagne : 1020, Italie : 1021, Belgique : 1025.
2 - Sur la question des « pratiques vertes2 », l’Allemagne et la Belgique font, les latins aspirent ! Tandis que la France occupe une position particulièrement performante….
Les citoyens et l'emballage, une Europe à 2 vitesses
- Nous sommes face à une Europe à 2 vitesses sur la question des « pratiques vertes ».
Trier ses emballages est un eco‐geste massivement partagé par les euro‐consommateurs questionnés (à 77%), les Belges étant toutefois les champions européens du tri des emballages vides tous matériaux confondus : la pratique du tri couronne de succès les dispositifs légaux mis en place dans les différents pays en ce qui concerne la fin de vie des emballages.
Les 2 derniers pays européens en matière de pratique du tri des emballages (l’Italie et l’Espagne), se montrent, à l’inverse, les tous premiers à aspirer à des « pratiques vertes » : 34% pour l’Italie et 26% pour l’Espagne.
De leur côté, les consommateurs Français occupent la situation la plus performante sur le sujet : non seulement ils trient, mais en plus, ils continuent à aspirer aux pratiques vertes (à 25%)….
Chez les consommateurs Belges (20%), Allemands (16%) et Britanniques (16%), l’aspiration à ces pratiques est bien moindre, dans la mesure où elles sont devenues des réalités du quotidien. La véritable innovation serait celle d’un emballage plus « juste » : réutilisable, en matériau végétal, avec moins d’emballage…
La contribution de l’emballage à la protection de l’environnement est devenue une réalité pour une majorité d’euro‐consommateurs sensibles aux alternatives qui leur sont proposées. Emballages réutilisables et systèmes de recharges sont les innovations les plus connues par 56 % et 54 % des euro‐consommateurs et essentiellement en Allemagne et en Belgique.
Mais on constate également que les systèmes de recharges sont jugés comme des innovations moins enthousiasmantes que les emballages réutilisables (45% versus 53%) et que, si les emballages en matériaux végétaux sont moins connus (35%), ils enregistrent de l’intérêt pour l’avenir pour plus de 4 européens sur 10.
L’innovation technologique ? Elle doit prouver un bénéfice clair et essentiel avant tout Les packagings portant un indicateur de conservation ou de pastille de couleur (par exemple, avec des puces indiquant la fraicheur des aliments), l’emballage qui, après réchauffage au four, se transforme en assiette… représentent, en l’occurrence, des innovations enthousiasmantes (38% pour les premiers, et 22% pour les seconds).
A l’inverse, des emballages à codes permettant, grâce à son Smartphone, d’avoir accès à des informations sur internet, ou des emballages ludiques permettant aux enfants de jouer virtuellement en 3D sur internet sont jugés beaucoup moins enthousiasmants (15 et 10%).
Bonne nouvelle pour les marques : l’argument de la marque est le 2ème élément qui attire l’oeil en rayon En ce qui concerne l’attractivité de l’emballage sur les linéaires de 2010, on constate que :
- si tous les européens se rejoignent sur l’importance des mentions « premiers prix » et/ou « offre spéciale », en premier lieu,
- l’argument de la marque est le 2ème point qui attire l’euro‐consommateur
- en 3ème position, on retrouve la couleur du packaging : ce sont surtout les Anglais et les Allemands qui y sont sensibles, à l’opposé des Belges, nettement moins sensibles.
Personnes préoccupées par l’avenir de la planète, pour qui il est important de faire ce qu’elles peuvent pour protéger l’environnement aussi souvent que possible, et qui sont prêtes à payer plus pour des produits bons pour l’environnement.
Cette décennie marque donc une nouvelle évolution de l’emballage : d'élément pratique, qui permettait de rendre plus longue la conservation des produits, l’emballage est devenu progressivement :
- le vendeur visuel, porteur de signaux au service du marketing,
- puis un support de communication dont les messages ont créé le lien entre marques et
consommateurs, pour développer des fonctions d’usage facilitant l’utilisation des produits en apportant du sens.
Aujourd’hui, l’emballage porte des valeurs sociales et environnementales. Il a pour mission d’aider toutes les parties prenantes à mieux gérer leurs responsabilités entre citoyenneté et consommation.
Les Français et les cartouches d'encre
- Près de 9 français sur 10 pensent que le recyclage des cartouches d’encre usagées fait partie du rôle des grandes marques d’imprimantes
Paris, le 23 novembre 2011 – Sur les 81 millions de cartouches d’encre utilisées par les français, seule 1 sur 2 est réutilisée ou recyclée (Source : Etude Bio Intelligence Service sur la collecte et le traitement des cartouches réalisée en 2010). Mais si les grandes marques d’imprimantes organisent bel et bien la collecte et leur recyclage, ces activités restent méconnues du grand public. A l’occasion de la semaine des déchets qui se déroule jusqu’au 27 novembre, Cart’Touch, l’initiative lancée par 13 fabricants d’imprimantes, révèle les résultats d’une étude menée les 4 et 5 novembre dernier auprès de 1018 français pour en savoir plus sur la perception et les attentes des français en matière de recyclage.
Le recyclage des cartouches d’encre, l’affaire des fabricants !
La grande majorité des Français (88%) pense qu’organiser des collectes pour le recyclage des cartouches d’encre usagées fait partie intégrante du rôle des grandes marques d’imprimantes. 59% d’entre-eux sont même tout à fait de cet avis. Les sous-populations les plus convaincues de cette responsabilité sont les 35-49 ans, les professions intermédiaires et les employés, contrairement aux personnes les plus âgées.
Cependant, le rôle des marques d’imprimantes est différent lorsqu’elles sont comparées à d’autres acteurs. Bien que sollicitées par les hauts revenus et les plus diplômés, elles sont au global et avec 76% de citations talonnées par les réseaux associatifs pour la collecte et le recyclage au profit de projets caritatifs (74%) et par les pouvoirs publics comme les mairies ou les déchetteries (73%).
83% des français pensent que la mise en place de points de collecte est la mesure la plus efficace pour le recyclage des cartouches d’encre usagées
Selon les Français, la première action à mettre en œuvre pour favoriser le recyclage des cartouches d’encre est très concrète : il s’agit de l’installation de points de collecte de proximité (63% de citations en 1er; 83% de citations au total), loin devant les mesures informatives. En effet, la mise à disposition d’informations sur le tri et le recyclage des cartouches d’encre usagées (17% ; 49%) et la mise à disposition d’informations sur les moyens de collecte existants (14% ; 51%) paraissent moins prioritaires.
La création d’un site d’informations sur le recyclage des cartouches d’encre usagées jugée utile par 8 français sur 10
La création d’un site d’informations sur le recyclage et la collecte des cartouches est jugée utile par 80% des sondés, et même très utile par près d’un tiers d’entre eux (31%), les plus intéressés étant les catégories socioprofessionnelles dites inférieures (87%) et les personnes non diplômées (92%), moins informées
Peut-on préserver la croissance avec un idéal de décroissance ?
Sur la question de la préservation des ressources dans un contexte de consommation responsable, voir l'article sur la décroissance
L’Etat doit agir avant l’individu
- Sans pour autant prôner clairement la décroissance, les Français sont nombreux à penser que baisser le niveau de consommation collective serait une solution. Limite de cette belle idée appliquée au niveau individuelle, seuls 46 % à accepteraient que leur soit appliqués le principe du pollueur-payeur qui reviendrait à faire payer aux citoyens au prorata de leur consommation. S’engager individuellement au niveau collectif au profit de la collectivité n’est envisageable que par 37 % des sondés.
En revanche, ils attendent des Pouvoirs publics une mise en place des politiques de sauvegarde de l'environnement (pollution, déchets, énergie, transports, …), de solidarité et d'action sociale ou de développement économique. Les Français ont foi en l'efficacité d'une action conjointe de tous les acteurs de la société, associations, Pouvoirs publics, entreprises, individus. Ils pensent qu’une action collective peut être efficace notamment en ce qui concerne les sujets concernant le logement, l'accès à la santé, les conditions de travail ou la lutte contre le changement climatique.
En ce qui concerne les inégalités sociales, la raréfaction des ressources naturelles, ou bien les inégalités Nord-Sud, les Français doutent plus de capacité collective à résoudre les problèmes.
Vers un nouvel ordre économique écologique ?
Le processus de Grenelle avait soulevé l’espoir d’une révolution écologique, d’un vrai tournant dans notre approche de l’économie. Mais, malgré un processus qui a associé de nombreuses personnalités, ONG, associations écolo au pouvoir parlementaire et exécutif, la montagne de Grenelle a accouché d’une souris.
De l’aveu même des Verts, pourtant bienveillants envers le Grenelle, les résultats ont été en demi-teinte, loin des objectifs évoqués de révolution (écologique) de société. « Le Grenelle de l’environnement [a été] un épiphénomène déjà loin des soit-disant « révolution » ou même « mutation » promis par Borloo. […] Après le travail titanesque des associations pour le Grenelle, et devant l’enjeu planétaire que nos choix induisent aujourd’hui en la matière, le souriceau qui vient de naître n’est guère plus qu’une politesse faite à l’environnement »
Pourtant les attentes restent fortes encore aujourd’hui : 9 personnes sur 10 pensent qu’il est nécessaire de repenser les modèles économiques, soit par la mise en place de nouvelles règles d'encadrement (59 %), soit, pour 31 % via une complète remise à plat du système. 89% sont favorables à l’utilisation de règles éthiques
86 % sont favorables au sauvetage de l'industrie française et la régulation économique internationale (80 %).
Loin de ces chantiers collectifs, beaucoup pensent que c’est une vision de l’action et de la promotion individuelles du changement qui fera avancer les choses. Nous ferons un point sur cette vision dans un prochain article.
sources : Anne Souyris, porte-parole nationale des Verts, dépêche AFP du 21-10 -2008. / Enquête Ipsos dans le cadre des cinquièmes assises nationales du développement durable à Lyon en janvier 09 / http://www.latribune.fr/entreprises/green-business/121333/les-francais-ont-une-vision-sociale-de-lecologie.html, .etudegreenbrands.fr/
Les Français et la sensibilité environnementale : 1980/2010
Voila environ vingt ans que la question de l'environnement se pose sérieusement au cœur de la société française.
Mais si beaucoup reprochent aux Français d'avoir de jolies intentions sans jamais vraiment passer à l'action, il apparait dans une nouvelle étude du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) que les mentalités changent peu à peu, notamment auprès des jeunes générations.
L'eau : une réelle prise de conscience
Longtemps, l'eau n'a pas été vraiment une source de préoccupation pour les Français. Utiliser le robinet était facile et ne constituait pas réellement un acte réfléchi.
Mais ces dernières années, faire attention à sa consommation d'eau est devenu plus courant. Ainsi, en 1995, 52% des Français expliquaient avoir volontairement économisé l'eau les douze derniers mois, 48% pour traduire une volonté financière, et 44% pour éviter le gaspillage.
En 2010, les Français étaient 66% à avoir volontairement économisé l'eau, 45% pour diminuer le montant de leur facture et 54% pour préserver la ressource naturelle. Des petits gestes qui se traduisent par une baisse des prélèvements d'eau pour les particuliers de 3% entre 1995 et 2007.
Les Français et la consommation d'eau en 2012
- 89% DES FRANÇAIS SONT SENSIBLES À LA CONSOMMATION D’EAU DANS LEUR FOYER. A NOTER QUE STATISTIQUEMENT, LES FEMMES, LES PERSONNES AGÉES ET LES PROPRIÉTAIRES SONT LES PLUS CONCERNÉS. et seuls 1,36% n’ont pas le souci d’économiser l’eau.
Pour 89% des personnes interrogées au cours de cette étude, les WC sont classés parmi les équipements consommant le plus d’eau dans le logement. Et pour 21% d’entre eux, il est le second équipement le plus « aquavore » (après la baignoire 23% et le lave-linge 23%).
Les WC sont perçus comme la seconde source de gaspillage d’eau par 77% des personnes interrogées, la 1ère étant l’activité de bain ou de douche (82%) et la troisième, les fuites (74%).
La chasse au gaspi : 64% DES INTERVIEWÉS PENSENT QU’UNE CHASSE D’EAU DOUBLE TOUCHE PERMET DE RÉDUIRE SENSIBLEMENT LA CONSOMMATION DOMESTIQUE DU FOYER.
- Les gestes écologiques sont devenus naturels, 84% des interviewés prennent une douche plutôt qu’un bain, ferment le robinet lorsqu’ils se brossent les dents etc…, en revanche s’équiper d’appareils permettant d’économiser l’eau comme installer un mitigeur, un stop douche ou encore une chasse d’eau à double débit est une démarche moins courante.
- Seuls 64 % des interviewés possèdent un système double touche pour réaliser des économies d’eau. 1/3 des WC domestiques français sont encore équipés de système simple touche, très gourmand en eau. La répartition des WC domestiques à double touche est inégale, la plupart des propriétaires en sont équipés contre la moitié des usagers locataires.
Autre indice dans la chasse au gaspillage : un WC équipé d’une double touche permet de réaliser une économie d’eau de 45 à 60% soit plus de 5000l/an/personne !
- L’importance des WC dans les foyers français. Les WC sont une pièce à vivre comme les autres. Le design y trouve même à présent un champ d’expression. On soigne le modèle, les plaques de déclenchement de la chasse d’eau peuvent y être personnalisées, et les systèmes installés sont de plus en plus perfectionnés et éco-responsables. Les chiffres sont d’ailleurs éloquents :
- 58% des Français considèrent les WC comme une pièce importante dans leur confort de vie (car nous passons tout de même en moyenne 3 ans de notre vie au WC !).
- Ils constituent dans 71% des cas une pièce indépendante.
- 39% des Français en possèdent au moins deux.
- Par ailleurs, les toilettes ne sont pas que pratiques, 47% des français en profitent même pour y lire ;
- et pour 37 % d’entre eux, c’est un lieu adéquat pour profiter d’un peu de sérénité !
Sources : * Etude menée par Cohesium pour Geberit en décembre 2011, auprès d’un échantillon représentatif de 1 100 français âgés de plus de 25 ans
Baromètre sur l'eau 2011
Premier baromètre de l’opinion sur l’eau Préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques : qu’en pensent les Français ? Les Français sensibles aux enjeux écologiques de l’eau
Le Ministère du Développement durable, les Agences de l’eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux aquatiques (ONEMA), en partenariat avec l’Institut IFOP, ont présenté aujourd’hui au Salon des maires, les résultats du premier baromètre d’opinion des Français sur l’eau[1]. Ce nouvel outil permettra, chaque année, de recueillir l’avis du grand public sur les politiques de gestion de l’eau et leur efficacité.
Pour Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, « Les résultats de ce premier baromètre montrent bien l’intérêt et les attentes fortes des Français pour la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques. Je me réjouis de constater qu’ils prêts à accompagner par leurs changements de comportement les efforts menés depuis quatre ans par les pouvoirs publics avec le Grenelle de l’Environnement pour mettre aux normes les stations d’épuration, protéger les captages d’eau, préserver les zones humides, … ».
Alors que d’importants programmes de préservation, soutenus par des moyens publics, sont mobilisés pour la reconquête du bon état des eaux superficielles et souterraines, des zones humides, des eaux côtières, … l’opinion des français sur la connaissance et la pertinence de ces actions est un indicateur indispensable pour les acteurs de la politique de l’eau (élus, pouvoirs publics, agences de l’eau, …). 1er enseignement :
Les Français sont particulièrement sensibles aux enjeux écologiques et de santé publique liés à l’eau et aux milieux aquatiques.
Ils placent avant la question du prix de l’eau (32 %), 4 enjeux écologiques prioritaires en tête de leurs préoccupations :
- la bonne gestion de l’eau de « la planète » : 51 %,
- la préservation de tous les milieux aquatiques : 49 %,
- la qualité de l’eau du robinet : 48 %,
- la réduction de la pollution de l’eau des rivières : 47 %.
2ème enseignement :
Les Français établissent une relation directe entre les diverses activités humaines et la dégradation des milieux aquatiques et les risques liés à l’eau en mentionnant en priorité :
pour la dégradation de la qualité :
- les pesticides dans les champs et les jardins : 75 %,
- les substances dangereuses : 49 %,
- mais aussi l’usage des produits domestiques : d’entretien et de bricolage : 56 %, de jardinage : 49 %,
pour les causes principales d’inondation: les constructions dans les zones à risques : 69 %, l’urbanisation et l’imperméabilisation des sols : 62 %.
Les grands « remèdes » à envisager sont aussi cernés : traiter les eaux usées : 94 %, réduire les substances dangereuses : 92 %, mieux gérer les usages de l’eau : 90 %, mieux gérer les eaux de pluie en ville : 89 %, réduire les obstacles sur les cours d’eau : 83 %, redonner à la rivière son cours naturel : 80 %.
3ème enseignement :
Au-delà de cette perception « planétaire » des enjeux et des remèdes, le lien entre l’eau potable et la qualité des ressources en eau dans le milieu naturel n’est (toujours) pas véritablement fait.
Les Français sont : fortement préoccupés par la qualité de l’eau potable : 52 %, et (paradoxalement…) moins nettement par l’état des rivières, des lacs et du littoral : 29 %. Cela implique, à l’évidence, de la part des responsables, davantage d’explications sur la réalité et l’importance de cette relation.
4ème enseignement :
Les Français sont majoritairement satisfaits de la gestion de l’eau dans leur région (74 %).
La perception qu’ont les Français de la gestion de l’eau, au vu de sa complexité, reste encore imprécise, et c’est pourquoi leur priorité pour garantir durablement une bonne gestion de l’eau et des milieux aquatiques va d’abord à l’éducation, la sensibilisation et la formation de tous les publics (41 %), avant le renforcement des contributions financières (25 %) et l’application de la réglementation (14 %).
5ème enseignement :
61 % des Français font d’abord confiance aux maires et présidents d’intercommunalités en matière de gestion de l’eau.
On peut souligner la bonne compréhension des Français de la dualité de l’eau entre des enjeux globaux et des solutions qui ne peuvent qu’être locales, d’où la qualité de la confiance accordée à leurs élus.
6ème enseignement :
Les Français souscrivent majoritairement aux solutions novatrices qui leur sont proposées comme :
- l’entretien des espaces verts sans pesticides : 96 %,
- l’effacement de barrages : 54 %,
- la modification d’un méandre d’une rivière : 52 %.
Ils se disent prêts, à titre personnel, à adopter des comportements favorisant la préservation des ressources en eau :
- respecter les limitations d’eau : 95 %,
- acheter des équipements économes en eau : 60 %,
- acheter des produits bio ou non polluants : 60 %.
Cela devrait conforter les élus, qui engagent des initiatives innovantes et veulent impulser des changements de pratiques dans leur commune et sur leur territoire. Notons également que 70 % des Français approuvent les actions de solidarité Nord-Sud des agences de l’eau et des collectivité
Les jeunes et la voiture
- Lorsque l'on parle environnement et pollution, l'attention se tourne généralement vers la voiture. Mais la nouvelle génération de chauffeurs semble accorder de moins en moins d'importance à l'usage ou la propriété d'un véhicule à quatre roues :
Une consommation alimentaire plus réfléchie
Autre donnée très intéressante de l'étude menée par le Crédoc : les Français consomment de plus en plus de produits Bio.
Il y a encore quelques années, le Bio était considéré comme réservé à une certaine élite, ou du moins aux classes sociales bénéficiant d'un revenu confortable.
Aujourd'hui, le Bio est plus accessible et les Français s'y intéressent, et cela peu importe leurs revenus. Par exemple, alors que seulement 20% des ménages gagnant moins de 900€/mois avaient acheté des produits bio en 1995, ils étaient 52% en 2010.
Une augmentation qui se traduit dans l'ensemble des classes sociales, et notamment chez les personnes gagnants plus de 3100€/mois qui en 2010 étaient 75% à avoir acheté du Bio pour 44% en 1995.
De la même façon, les Français sont de plus en plus nombreux à boycotter des produits fabriqués à l'étranger par exemple.
Les Français sont donc plus soucieux et attentifs à leur consommation, que cela soit pour des raisons économiques ou de réelles convictions. Néanmoins, le CREDOC apporte un bémol : les Français s'inquiéteraient davantage de la biodiversité, du souci de prévenir les catastrophes naturelles et du développement durable plutôt que du réchauffement climatique. Mais ces résultats sont tout de même prometteurs, ouvrant la porte sur un monde de consommation raisonnée et raisonnable.