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50 idées reçues sur l'environnement

50 idées reçues sur l'environnement

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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Faux ! Le coton est une culture qui consomme énormément d’eau, et doit donc croître dans des régions où la pluviométrie est abondante ou bien sur sol irrigué. Le coton est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète, après le riz et le blé. Il faut entre 7 000 et 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton, alors que 900 litres sont nécessaires pour un kilo de blé et 1 900 litres pour un kilo de riz. Plus de 50% du coton cultivé dans le monde est irrigué.
Faux ! Le coton est une culture qui consomme énormément d’eau, et doit donc croître dans des régions où la pluviométrie est abondante ou bien sur sol irrigué. Le coton est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète, après le riz et le blé. Il faut entre 7 000 et 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton, alors que 900 litres sont nécessaires pour un kilo de blé et 1 900 litres pour un kilo de riz. Plus de 50% du coton cultivé dans le monde est irrigué.
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De plus de fortes quantités de pesticides sont utilisés pour le protéger des insectes et autres stress de causes exogènes. Selon l'OMS les cultures du coton qui ne représentent que 2% des surfaces cultivées utilisent 25% des insecticides pulvérisées
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De plus de fortes quantités de pesticides sont utilisés pour le protéger des insectes et autres stress de causes exogènes. Selon l'OMS les cultures du coton qui ne représentent que 2% des surfaces cultivées utilisent 25% des insecticides pulvérisées
Pour lutter contre les parasites du coton, les agriculteurs des états unis ont même été jusqu’à utiliser de l’arsenic.
Pour lutter contre les parasites du coton, les agriculteurs des états unis ont même été jusqu’à utiliser de l’arsenic.
Les sols sur lesquels on épand de tels quantité de pesticides ne peuvent qu'être pollué, de même les eaux qui transitent par ces cultures amènent les pesticides jusqu'au bassin versant rendant l'eau impropre à la consommation.
Les sols sur lesquels on épand de tels quantité de pesticides ne peuvent qu'être pollué, de même les eaux qui transitent par ces cultures amènent les pesticides jusqu'au bassin versant rendant l'eau impropre à la consommation.

Version du 28 juillet 2010 à 14:31


Sommaire

Les idées reçues sur l'environnement et l'écologie

Idées reçues et environnement : les questions du quotidien

L'écologie n'est pas noir et blanc, mais quelque chose de complexe ... la preuve, on se trompe souvent.

Florilège d'idées reçues sur l'environnement ... vraies ou fausses ? pas si simple de répondre parfois, oui mais pas trop est souvent la bonne réponse


Idée reçue sur l'environnement, n°1 : Il vaut mieux jeter les cendres de sa cheminée

Oui, utiliser les cendres de sa cheminée dans le jardin plutôt que les jeter directement à la poubelle est très utile. Les cendres de bois sont une précieuse ressource. Mais en trop grande quantité,elles peuvent se montrer nocives. Laissée à la surface du sol, la cendre de bois endommage la structure de la terre qui s'asphyxier. La cendre de bois est donc utile au jardin mais en quantité limitée : 70 g par m2 et par an disent les jardiniers écologiques, soit 2 poignées moyennes. Épandez-la cendre en hiver ou gardez-en pour l'épandre au printemps entre vos plantations. La cendre de bois sur la pelouse La pelouse apprécie la cendre qui, à la dose indiquée, favorise l'activité des micro-organismes et des lombrics, ce qui améliore l'infiltration de l'eau et limite ainsi la mousse. La cendre en elle-même ne détruit pas la mousse, contrairement aux idées reçues.


Non, car vous pouvez en faire aussi de nombreux usages dans la maison : nettoyer les vitres, faire la lessive ou la vaisselle, etc....


Idée reçue sur l'environnement n°2 : La bouillie bordelaise c'est écolo pour le jardin

Vrai et faux à la fois
VRAI : La bouillie bordelaise s’applique avec modération. La bouillie bordelaise est un mélange de sulfate de cuivre et de chaux utilisé en jardinage comme fongicide, pour tuer les champignons des végétaux. Dosez votre bouillie bordelaise en fonction de son usage et des maladies à traiter, sans jamais dépasser les doses de sulfate de cuivre indiquées dans la recette. Trop dosée, votre bouillie bordelaise brûlera le feuillage et vos jeunes pousses. En usage préventif, vous mettez un peu moins de bouillie bordelaise qu'en usage curatif

MAIS La bouillie bordelaise est une solution moins toxique pour la nature que les autres fongicides, mais à utiliser avec modération. En trop grande quantité la bouillie bordelaise conduit à un excès de cuivre et pollue les sols.

Idée reçue sur l'environnement n°3: Dans le nord, les panneaux solaires ne sont pas efficaces

FAUX L'énergie solaire marche par tous les temps et donc partout : un générateur photovoltaïque installé dans le sud de la France produit en moyenne 30 à 40% plus d’électricité qu’une installation identique implantée dans le Nord. L’énergie moyenne apportée par le rayonnement solaire varie entre 3 kWh/m2 par jour dans le Nord de la France et 5 kWh/m2 par jour dans le sud. Le Nord et l’Est sont donc des régions rentables pour le photovoltaïque

Par exemple une résistance électrique située dans le chauffe-eau solaire, permet d’assurer la disponibilité de l’eau chaude quelles que soient les conditions d’ensoleillement. Le système est donc efficace partout en France. Ainsi, en 2004, la région Pays-de-Loire s’est hissée à la seconde position en termes de nouvelles installations solaires. Et pourtant, elle n’est pas vraiment réputée pour son ensoleillement

La France reçoit en moyenne 2000 heures d'ensoleillement par an ce qui correspond à une énergie solaire incidente sur le plan horizontal de 1300 kWh/m2/an. L’ensoleillement varie entre 1.500 heures/an à Charleville-Mézières, et 2.946 heures/an à Aix-en-Provence, soit une production photovoltaïque comprise entre 1.200 et 2.500 €.

Exemple : si vous habitez dans le Bas-Rhin (Nord de l'Alsace) vous aurez moins de 1750 h d'ensoleillement par an.

En déduisant les aides du prix de l’installation, on obtient bien un retour sur investissement compris entre 6 et 10 ans.

Idée reçue sur l'environnement n° 4  : ll faut laver les boites de conserve

FAUX Cela ne sert à rien de laver les boîtes de conserves avant de les jeter. Laver les conserves, c'est gaspiller de l'eau. Bien vider les restes suffit largement car les traces qui subsistent ne résisteront pas à la chaleur des fours lors du recyclage. Et n'oubliez pas : huit boîtes de conserve en acier recyclées permettent de fabriquer une casserole.

Idée reçue sur l'environnement n°5  : Il vaut mieux faire la vaisselle à la main

Il vaut mieux faire la vaisselle à la main : voir Vaisselle et environnement


Idée reçue sur l'environnement n° 6 : Le diesel pollue moins que l'essence

Le diesel pollue moins que l'essence ? FAUX : le diesel est interdit dans certains pays. Le diesel dégage des particules fines cancérigènes. Un moteur diesel est au final plus nocif pour la santé qu'un équivalent essence. voir Quel moteur pollue le moins : essence ou diesel ?


Idée reçue sur l'environnement n° 7 : il ne faut pas mettre de plante dans sa chambre

Il vaut mieux ne pas dormir avec une plante dans sa chambre ?
FAUX, au contraire : Vous aussi, vous craigniez qu'une plante ne vous intoxique avec le carbone qu'elle rejette la nuit ? C'est une idée reçue ! Contrairement à ce que l'on croit, la photosynthèse ne s'inverse pas la nuit. La photosynthèse s'arrête tout simplement. Le jour, la plante absorbe du carbone et produit de l'oxygène. Donc, la plante respire le jour et la nuit. Une plante dégage donc toujours du carbone, mais en quantité infime – aucun impact sur la santé. Cependant, uUne plante peut quand même assainir l'air d'une pièce. Lire sur les plantes dépolluantes : Les plantes dépolluantes, vous connaissez ?

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Idée reçue environnement n° 8: Manger de la viande, c'est bon pour l'environnement

FAUX Bien au contraire. Il faut 30.000 à 60.000 litres d'eau pour faire 1 kg de viande de bœuf.
Lire Un rapport effrayant sur la viande ou J'arrête de manger de la viande


Idée reçue sur l'environnement n° 9 : Utiliser des baguettes jetables en bois, c'est écolo

FAUX : On estime que 70 milliards de paires de baguettes jetables en bois sont fabriquées chaque année ... le plus souvent en bambou. soit 1,7 million de m3 de bois. Llire Je n'utilise plus de baguettes jetables

Idée reçue sur l'environnement n°10 : L'encens c'est pour assainir l'air

FAUX Parfums et désodorisants d'intérieur dégagent des substances chimiques et polluent votre maison. L'encens aussi ! L'encens émet du benzène et du formaldéhyde.Le papier d'Arménie, lui, en émet des quantités beaucoup moins importantes. Lire : Alerte aux désodorisants d'intérieur


Idée reçue sur l'environnement n°11 : En ville, il vaut mieux ne pas ouvrir ses fenêtres

FAUX ; la pollution de l'air intérieur est bien supérieur à la pollution de l'air extérieur. Voir Pollution de l'air intérieur

Idée reçue sur l'environnement n°12 : Les gratte-ciels, c'est mauvais pour l'environnement

  • Plutôt FAUX : les gratte-ciels, en proportion, ont un moindre impact sur l'environnement que les zones pavillonnaires ou l'habitat dispersé.

Idée reçue sur l'environnement n° 13: les maisons en bois brûlent plus facilement

FAUX

  • les maisons en bois, en cas d'incendie, résistent plutôt mieux que les autres. Contrairement, à une idée reçue et à l'intuition, le bois s'enflamme certes vite, mais le bois se consume assez lentement. Aussi, les structures de maison en bois conservent plus longtemps que les autres leurs capacités portantes, ce qui retarde l'effondrement en cas d'incendie. Autre qualité du bois : le bois ne produit pas de fumée nocive quand il brûle. Ce qui est important car la première cause des décès lors d'incendies est l'intoxication par les fumées, notamment le monoxyde de carbone. Les maisons en bois brûlent plus facilement

Idée reçue sur l'environnement n°14 : La route tue plus que la pollution

  • FAUX Il suffit de jeter un oeil sur la rubrique mortalité du Planetoscope pour voir que la pollution de l'air est bien plus mortelle. On estime que l’exposition chronique à la pollution atmosphérique est responsable de plus de 30 000 décès par an en France. millions de personnes meurent dans le monde à cause de la pollution atmosphérique. Les accidents de la route ont causé, quant à eux, en 2005, la mort de 4 900 personnes et de 1,9 million de personnes dans le monde. 1 800 vies pourraient être épargnées chaque année en France si la pollution urbaine était réduite, ne serait-ce que de moitié selon le PSAS-9, Programme de surveillance air et santé dans neuf villes françaises.


Idée reçue sur l'environnement n°15  : Les produits écologiques sont plus chers

FAUX Cette "idée reçue" provient essentiellement du secteur du textile bio ou de l'alimentation bio où, c'est vrai, les prix sont plus élevés. Ce n'est pas vrai de la puériculture bio, ou bien des produits de d'entretien écologique. La cosmétique bio, par exemple, est non seulement de meilleure qualité et plus saine, mais en moyenne moins chère que les produits de beauté traditionnels. Pourquoi ? Parce qu'on ne paie pas pour des marques prestigieuses. Pour tout ce qui concerne, les économies d'énergie ou d'eau (chargeurs solaires, réducteurs pour robinet, ...), par définition ils font du bien au porte-monnaie. Autre source d'économie des produits écologiques, la quantité de produits car on consomme moins de produits de meilleure qualité. Chez consoGlobe on sélectionne un produit 'vert' en fonction de son impact budget *et* écologique sur la durée et pas seulement à l'achat :c'est tout au long de sa vie qu'il fait faire des économies.

Idée reçue sur l'environnement n°16 : Les jardiniers polluent moins que les agriculteurs

FAUX car en proportion, les jardiniers "du dimanche" ont la main lourde sur les pesticides et les phytosanitaires en général. Le milieu non-agricole (jardiniers amateurs, collectivités locales) représente 5% des usages de pesticides en France et pourrait être à l’origine d’une part importante de la pollution de l’eau. Pratiquement tous les jardiniers amateurs ont utilisé ou utilisent des pesticides sans avoir conscience de la dangerosité de ces produits pour eux ou la nature.

"Sans en avoir conscience, les jardiniers du dimanche peuvent commettre de gros dégâts. Les 17 millions de Français qui cultivent un bout de jardin, un potager, ou qui entretiennent soigneusement leur pelouse utilisent des pesticides. Au total, le million d’hectares de jardins, privés ou collectifs, reçoit, chaque année, 5.000 tonnes d’herbicides, de fongicides et d’insecticides.

Ce tonnage est, certes, 20 fois inférieur à celui épandu par les agriculteurs. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit inoffensif. En effet, les désherbants utilisés sur des surfaces imperméables ou peu perméables (trottoirs, cours bitumées ou gravillonnées, pentes de garage…) se retrouvent dans les eaux superficielles ou souterraines et entraînent très souvent, du fait d’une faible infiltration une pollution des eaux liée au ruissellement. Par ailleurs ces usages de proximité sont susceptibles d’exposer fortement les jardiniers amateurs, et leurs proches, d’autant plus que ces utilisateurs sont moins conscients des risques posés par ces produits et des bonnes règles d’utilisation.

Conséquence: «Les conséquences potentielles pour l'homme et l'environnement de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques dans les zones non agricoles représentent donc aujourd'hui un enjeu de société majeur», écrit le ministère en charge de l’écologie dans un communiqué.

Pour réduire le risque, la secrétaire d’Etat à l’écologie a signé, vendredi 2 avril, un accord-cadre sur l’usage des pesticides par les jardiniers amateurs. Première concrétisation de l’accord Ecophyto 2018 (qui prévoit la réduction de moitié de l’usage des pesticides d’ici 2018), cet accord entend faire connaître les pratiques culturales sans produits chimiques. Il veut aussi soutenir les démarches permettant d’améliorer la connaissance individuelle des jardiniers, notamment celle des organismes nuisibles, et la formation des vendeurs. Un accord comparable devrait être conclu avec les représentants du monde agricole dans le courant du mois de juin." source JDLE

Voir tous les articles sur les pesticides et les pesticides bio


Idée reçue sur l'environnement n°17: Le lino, c'est un revêtment mauvais pour l'environnement

FAUX. Encore une idée reçue sur les produits écologiques. Voir l'article sur le linoleum

Idée reçue sur l'environnement n° 18 : Le charbon ne représente plus grand chose

FAUX car le charbon est la ressource énergétique la mieux répartie sur tous les continents et ... avec des réserves pour 700 ans encore !
Voir le dossier Energies renouvelables ou Le nucléaire, seule alternative au charbon ?

Idée reçue écologique n°19 : Les animaux domestiquent ne nuisent pas à l'environnement

FAUX les animaux domestiques des pays sont de vrais consommateurs qui ont un impact sur l'environnement Lire l'idée reçue sur les animaux domestiques

Idée reçue sur l'environnement n°20 : sans anti-moustique, impossible de se débarrasser des moustiques

Plutôt FAUX, car en effet si les produits chimiques (Bégon, et autres) ont une puissance que ne peuvent atteindre les produits naturels, il reste qu'il existe bien des méthodes pour lutter contre les moustiques, ou les insectes, sans polluer, ni nuire à sa santé ou à l'environnement avec des produits naturels, voire bio.


Idée reçue sur l'environnement n°21 : Les produits bio sont forcément écologiques

FAUX Il est vrai qu'on associe souvent les produits bio à des produits écologiques mais ce n'est pas toujours le cas. En effet, la qualité et l'empreinte écologiques d'un produit dépendent de plusieurs facteurs, de la conception du produit jusqu'à la fin de son cycle de vie.


Idée reçue sur l'environnement n°22 : Faire un barbecue, c'est très écologique


NON car les barbecue au charbon de bois, ont très polluants et toxiques : en brûlant, ils émettent des gaz à effet de serre et des particules fines. Dans le nombreux pays pauvres, le charbon de bois peut être une catastrophe car il accentue la déforestation en plus de contribuer à la pollution atmosphérique. OUI car au final en terme de C02, le bilan C02 du charbon de bois est neutre au final : en effet, le charbon de bois ne rejette que le CO2 accumulé par le bois durant sa vie. De plus de nombreux charbon de bois produits en France, sont produits à partir de déchets de la filière bois non traités. De plus si vous utilisez un charbon de bois au gaz, la question du charbon de bois ne se pose plus.


Idée reçue sur l'environnement n°23 : ne pas laver sa voiture pollue moins que la laver régulièrement


  • Plutôt FAUX. Tout d'abord, laver sa voiture c'est vrai peut ne pas être écologique : il faut en moyenne 400 litres d'eau pour un lavage de voiture (l'équivalent de 3 bons bains) et cette eau, si elle n'est pas récupérée et filtrée comme dans certaines stations de lavage, va charrier les polluants de votre voiture dans le réseau d'eau général. Ceci dit, aujourd'hui, il existe des produits nettoyants pour voiture, sans eau et tout à fait écologiques, à base de produits naturels bet bio. On pourrait penser que le mieux est somme toute de ne pas nettoyer sa voiture... pour ne pas polluer. Et bien non car votre voiture accumule, sur la carrosserie, dans les jantes, tout un tas de polluants qui à chaque fois qu'il pleut vont ruisseler et polluer, où que vous soyez. Il vaut donc mieux nettoyer votre voiture pour que ces polluants soient canalisés et ne finissent pas dans les bas côtés et dans la nature.

Idée reçue sur le solaire n°24 : les panneaux solaires se valent tous

FAUX ! Il existe différents types de panneaux : des monocristallins aux polycristallins, en passant par les panneaux à silice amorphe, la gamme s’est largement étendue. Tous ne possèdent pas les mêmes caractéristiques, notamment au niveau du rendement. Les panneaux monocristallins ont un rendement de l’ordre de 19 %, tandis que les polycristallins tournent autour de 16 %. La silice amorphe possède le plus bas taux d’efficacité avec un rendement compris entre 5 et 10 %. De même, ils ne sont pas tous égaux face au recyclage, et pour le coup n’ont pas le même impact sur l’environnement.

Idée reçue sur le solaire n°25 : Les tarifs de rachat d’EDF changent tous les ans

FAUX ! Les tarifs de rachat du kWh sont déterminés entre le producteur (vous) et l’acheteur (EDF ou autre)à la signature du contrat de production. Ces tarifs restent valables pendant 20 ans sur l'intégralité de la durée du contrat. Cela ne veut pas dire que les prix sont immuables : ils fluctuent très légèrement. En effet, les tarifs de rachat varient cependant en fonction du coût du travail et l’indice des coûts de production. En conclusion, au niveau actuel des aides et du prix de rachat de 0,58 €/kWh pour une installation de 3 kWc, il est recommandé de réaliser les démarches d'installation en 2010.

Idée reçue sur le solaire n°26 : il vaut mieux consommer l'électricité qu'on produit soi-même que l'acheter à EDF

FAUX ! La consommation de sa propre production photovoltaïque n'est pas plus avantageuse que de la revendre à EDF. Donc il vaut mieux produire du photovoltaïque pour le vendre et acheter de l'électricité pour la consommer. Prenons un exemple avec une production standard de 3.500 kWh d’électricité par les panneaux solaires photovoltaïques.

Consommer votre propre électricité (à un tarif de vente par EDF de 0.08 €/kWh) correspond à économiser 280 €/an. Revendre cette production électrique rapporte 2.030 € grâce au tarif de rachat à 0.58 €/kWh. Si on enlève à ces recettes le coût de l’électricité que vous auriez consommé (280 €) on obtient une différence en votre faveur de 1750 €. Comme les panneaux reviennent au même prix dans les deux cas, la différence de prix concerne le coût du raccordement au réseau ERDF et la batterie qui sert à stocker votre électricité la nuit. Le prix de telle batterie pour une autonomie d’une nuit est d’environ 400 € et il faut en racheter une tous les 4 à 5 ans. Ainsi tout compris, le coût du raccordement au réseau est d'environ 1.000 € ... CQFD

Idée reçue sur l'environnement n°27 : Il ne faut jeter pas les bouteilles plastique avec leur bouchon


Faux ! Il n’est pas utile d’enlever les bouchons des bouteilles plastiques puisque comme les bouteilles ils sont recyclables. Il est conseillé d’enlever le bouchon dans un premier temps pour compresser la bouteille mais une fois la bouteille aplatie, remettre le bouchon permettra de maintenir la bouteille aplatie puisqu’aucun gaz ne pourra ni entrer ni sortir.

Idée reçue sur l'environnement n°28  : Porter de la fourrure n'est jamais écolo


Idée reçue sur l'environnement n°29  : Les vêtements en coton, c'est écolo


Faux ! Le coton est une culture qui consomme énormément d’eau, et doit donc croître dans des régions où la pluviométrie est abondante ou bien sur sol irrigué. Le coton est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète, après le riz et le blé. Il faut entre 7 000 et 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton, alors que 900 litres sont nécessaires pour un kilo de blé et 1 900 litres pour un kilo de riz. Plus de 50% du coton cultivé dans le monde est irrigué. De plus de fortes quantités de pesticides sont utilisés pour le protéger des insectes et autres stress de causes exogènes. Selon l'OMS les cultures du coton qui ne représentent que 2% des surfaces cultivées utilisent 25% des insecticides pulvérisées Pour lutter contre les parasites du coton, les agriculteurs des états unis ont même été jusqu’à utiliser de l’arsenic. Les sols sur lesquels on épand de tels quantité de pesticides ne peuvent qu'être pollué, de même les eaux qui transitent par ces cultures amènent les pesticides jusqu'au bassin versant rendant l'eau impropre à la consommation. Aujourd’hui on essaie de trouver des cultures avec de bons rendements et de réduire la quantité de pesticides utilisés, on trouve des cultures OGM qui présentent de bons rendements mais dont on se méfie à cause des transferts de gènes probables, et on trouve des cultures bios dont les rendements sont plus faibles pour une même surface mais qui ne consomme pas de pesticides par contre la charge de travail est plus élevée.


Idée reçue sur l'environnement n°30 : Cyclistes et piétons sont plus exposés à la pollution, les automobilistes sont protégés de la pollution dans leur voiture


Faux ! Airparif a effectué un test grâce à un vélo équipé de détecteurs d’oxyde d’azote et de particules et a mesuré la pollution subie par un cycliste, il s’avère que grâce aux bandes cyclables, aux pistes cyclables ou aux couloirs de bus, le cycliste est moins confronté à la pollution que s’il était dans le trafic que l’automobiliste dont l’habitacle n’est pas une protection contre la pollution puisque si l’air y pénètre moins vite, il y reste aussi plus longtemps. Pour illustrer ce propos on peut citer un exemple : un cycliste qui emprunte une piste cyclable le long des quais, sur la rive droite de la Seine (entre le 1er et le 4e arrondissement) est 30 à 45% moins exposé aux polluants qu’un individu se déplaçant dans le flux de circulation On peut étendre ce constat aux piétons… Le cycliste et le piéton ont donc l’avantage d’éviter d’être aux plus proches des polluants, pas les automobilistes


Idée reçue sur l'environnement n : Utiliser du plastique, c'est sans risque



Idée reçue sur l'environnement n : Utiliser du papier favorise la déforestation


Idée reçue environnement n° : L’air est plus pollué en ville qu’à la campagne


Idée reçue sur l'environnement : Un sapin artificiel, c'est mieux pour l'environnement


Idée reçue sur l'environnement n° : Il n'y a pas de produit vraiment bio


Idée reçue sur l'environnement n° : On peut utiliser n'importe quel bois, c'est toujours écologique


Idée reçue sur l'environnement n° : Les éoliennes tuent les oiseaux et font du bruit


Idée reçue sur l'environnement n°: Ne pas utiliser de bouchons en liège, c'est mieux pour la nature


Idée reçue sur l'environnement n° : Cyclistes et piétons subissent moins la pollution


Idée reçue sur le solaire n° : les panneaux solaires ne sont pas rentables du fait d'une durée de vie trop courte

FAUX ! Les panneaux en eux-mêmes ont une durée de vie comprise entre 20 et 35 ans suivant les modèles. Le minimum de 20 années de fonctionnement correspond à la durée du contrat proposé par EDF. Donc, à moins d’un dysfonctionnement, les panneaux ne posent statistiquement pas de problèmes pour que l’opération soit rentable. La question du recyclage des panneaux se pose tout naturellement après. Il faut savoir que de grands progrès ont été fait à ce niveau, car désormais l’empreinte écologique d’un panneau standard est compensée en 3 ou 4 ans. Ainsi, une grande partie du panneau est revalorisable.



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