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Gaspillage alimentaire

Gaspillage alimentaire

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

Le Gaspillage alimentaire


Le Gaspillage des aliments en France


Les Français gaspillent beaucoup trop


Voila une donnée qui fait froid dans le dos, lorsque l'on sait que des milliers de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim.


En France, chaque habitant jetterait vingt kilos d'aliments chaque année, ce qui représente 1.2 million de tonnes de nourriture qui finissent à la benne.

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Parmi les aliments jetés, près de deux tiers concernent les fruits et légumes abimés, les restes de repas et les aliments non consommés, tandis qu'un tiers concerne des produits emballés.


Une abbération totale pour France Nature Environnement dont le porte-parole Benoit Hartmann a expliqué à l'AFP : "50% de ce que l'on cultive est jeté dans le monde, cela veut dire, en simplifiant, 50% de l'utilisation des pesticides et de l'irrgation faite en vain, un gaspillage alimentaire qui coûte très cher à l'environnement".


De plus, il ne faut pas perdre de vue, que chaque kilo de déchet doit ensuite être transporté et traité pour être détruit, une forte dépense d'énergie et beaucoup d'émissions de CO2.


Gaspillage alimentaire : France Nature Environnement lance une grande opération de coaching

21 mai 2012 - La boite de lardons cachée au fond du frigo, la viande que nous n’avons pas eu l’occasion de cuisiner ou les yaourts qui n’ont pas eu le temps d’être tous mangés avant leur date limite de consommation (DLC)... Chaque année, nous jetons environ 7 kilos de produits non déballés et non consommés par personne. D’après une étude réalisée par Verdicité et FNE, nous pouvons estimer que le gaspillage alimentaire représente 10% des déchets ménagers et assimilés. Les foyers jetent, en moyenne, entre 500 et 1500 € par an de nourriture encore consommable.

Face à ce constat, l’enjeu est donc d’identifier des solutions pour réduire le gaspillage alimentaire et de faciliter leur mise en pratique par tous les acteurs de la chaîne.

Pour cela, FNE et ses associations membres ont décidé de lancer une série d’opérations pilotes qui dureront trois mois et qui concerneront trois sources de gaspillage alimentaire à la consommation :

• Les foyers • les restaurants • la restauration collective



Le gaspillage alimentaire, un gâchis global

En France, tout au long de la chaine de production, le gaspillage alimentaire représente 260 kg par personne et par an, soit près d’un tiers de la nourriture qu’il aura fallu produire. Un rapport à l’alimentation que Bruno LHOSTE place sur le registre du « trop » : « la majorité d’entre nous mange trop ; nous cuisinons trop par rapport à ce que nous mangeons, nous achetons trop par rapport à ce que nous cuisinons ; les acteurs de la distribution nous offrent trop par rapport à ce que nous pouvons acheter ; les mêmes exigent de leurs fournisseurs, industriels comme agriculteurs, une production trop importante par rapport à leurs ventes ».

« On ne règlera pas la question du gaspillage alimentaireen apprenant aux ménages à gérer leur réfrigérateur ou à lire les étiquettes »

Potagers dans les écoles, recettes à base de restes, cuisines mobiles, optimisation des quantités de nourriture distribuées en restauration collective… : des initiatives, relayées dans ce livre, se développent actuellement, contribuant positivement à la prise de conscience du gaspillage alimentaire et permettant de défricher des solutions. Elles ne pourront cependant régler à elles seules la question. Telle est la ligne directrice de ce livre qui affirme que « les pertes et gaspillages ne sont pas liés à un comportement irresponsable des acteurs, ils nécessitent un changement profond de notre système de production alimentaire et de notre mode d’alimentation».


« Créer des boucles vertueuses territoriales »

Ces trois principes que Bruno LHOSTE propose de retenir pourraient, s’ils étaient appliqués simultanément, créer des « boucles vertueuses territoriales ». Le principe de proximité vise à relocaliser la production et la transformation alimentaire et contribuer ainsi à la capacité d’adaptation des territoires aux crises économiques et environnementales. Le principe de qualité vise à consommer moins, mais mieux. Le principe de solidarité marquerait une nouveau mode de collaboration entre les acteurs de la filière, passant notamment par un partage plus équitable de la valeur ajoutée

in 'la grande surbouffe' de bruno Lhoste


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