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Chauffage domestique

Chauffage domestique

Un article de Encyclo-ecolo.com.

   Chauffage solaire


Sommaire

Le chauffage domestique


Le chauffage est une préoccupation centrale quand on parle habitat durable et économies d'énergie.


radiateur.jpg

Quelle solution de chauffage adopter

Une étude de Bernard Reynier, fondateur du Cluster Batiment Econome dans la région toulousaine.

Chauffage électrique, chauffage au gaz, pompe à chaleur, panneaux solaires : comment s’y retrouver ? Il y a le coût de l’installation et de l’entretien, le coût de la consommation elle-même, et, si l’on est conscient de la lutte pour le climat, le coût en émissions de CO2.

Nous essayons de donner dans le tableau récapitulatif ci-dessous une image comparée de tous ces coûts. Quatre enseignements ressortent :

1) Le tout électrique reste incontestablement le moins cher si l’on intègre sur 20 ans les dépenses d'investissement, d'entretien, de service après-vente.

2) Si on le couple avec les énergies nouvelles –solaire et pompes à chaleur- on fait baisser les coûts de consommation annuels, mais l’investissement au départ est très lourd.

3) Le solaire thermique est l’énergie la plus tentante. Mais il faudrait pour cela stocker la chaleur, suffisamment longtemps –disons 15 jours- pour aller d’un passage ensoleillé à un autre. Or les recherches ne sont pas poussées, c’est le moins qu’on puisse dire ! A noter que ces installations solaires consomment de l'électricité quasiment toute l'année pour faire fonctionner le ou les circulateurs…

4) En matière d’émission de CO2, l’électrique est meilleur que le gaz, mais moins bon que les renouvelables bien sûr.

Nous avons pris le cas d’une maison neuve, de 120 m2,, construite selon les normes dites « économe ou Basse Consommation » telles que le prévoit la future réglementation thermique " 2012 ", donc… non climatisée. Occupée par deux adultes et deux adolescents, on peut estimer qu’elle consommera :

- de l'ordre de 2800 à 3600 KwH pour l'Eau Chaude Sanitaire ( ECS ), l’éclairage, la ventilation, les auxiliaires - de l'ordre de 2500 à 3000 KwH pour le chauffage. (ceci exclut les consommations des appareils électro-ménagers, télévision, box-internet, etc).

Prenons les bornes hautes (3600 et 3000 KwH). Combien cela va-t-il coûter, a court et long terme, selon les solutions employées ?


Coût Euros consommation annuelle

Coût Euros total sur 20 ans

Emissions CO2 en Kg/m²/an


1 Chauffage Electrique Classique749

36.144

7,85


2 Chauffage Electrique Classique + ECS Solaire

602

49.654

6,95


3 Chaudière Electrique + ECS Electrique

743

39.613

7,73


4 chaudière Electrique + ECS Solaire

580

45.400

6,52


5 PAC Air Eau + ECS PAC

444

53.296

3,38


6 PAC Air Eau ou Températion + ECS Electrique

550

50.309

3,98


7 PAC Air Eau ou Températion + ECS PAC + Solaire

361

45.577

2,57


8 PAC Eau Eau + ECS PAC

425

56.398

3,10


9 PAC Eau Eau + ECS Electrique

539

53.673

3,76


10 SSC Solaire + Chaudière Electrique

417

61.556

3,35


11 PAC Panneaux Thermodynamiques

364

68.030

2,48


12 Gaz Naturel avec Ballon ECS GAZ

748

50.041

16,54


13 Gaz Naturel Condensation avec Ballon ECS Gaz

645

47.755

12,95


14 Gaz Condensation + ECS Solaire

507

51.026

8,14


15 Propane Condensation avec Ballon ECS Propane

926

62.192

14,48


16 Bois + ECS Electrique

476

38.349

0,91


17 Bois + ECS Solaire

318

42.598

0,36


18 Chaudière Electrique + ECS Ballon Thermodynamique )

556

39.403

6,34


source de ces informations et de la méthode de calcul : contact@batimenteconome.com


Quelques commentaires :

- Nous démarrons avec le chauffage électrique classique par radiateurs électriques (ligne 1). Il n’est pas recommandé, car très peu évolutif. Couplé à un chauffe eau solaire (ligne 2), il permet une réduction de la consommation annuelle, mais le coût sur 20 ans est beaucoup plus lourd compte-tenu du prix de ces chauffe-eau. Rappelons qu’un cumulus électrique se vend entre 150 à 450 euros et qu’un chauffe eau solaire vous coûtera toujours plus de 3000 euros net après déduction des subventions, aides, crédits d'impôts..

- les lignes 3 et 4 adoptent la chaudière électrique (moins de 4 KW de puissance, moins de 2.500 euros), reliée à un circuit eau chaude de chauffage par le sol. Le système a des coûts de consommation un peu plus faibles mais a surtout l’intérêt d’être évolutif. Le plancher chauffant pourra être couplé plus tard à des sources d’énergie renouvelable.

- les cinq lignes suivantes prennent en compte les pompes à chaleur (PAC). On distingue les systèmes air-eau et eau–eau. Les PAC eau-eau sont d'un coût plus élevé. Elles sont efficaces pour l’eau chaude sanitaire. Couplées à un chauffe eau électrique, elles font baisser les coûts ( par un investissement réduit ).

- Dans les deux lignes appelées « SSC solaire » ( système solaire combiné ) et PAC panneaux thermodynamiques ( utilisant des fluides caloporteurs autres que l'eau ), on opte pour une véritable installation de chauffage solaire ( et pas seulement l'eau chaude sanitaire ). En raison de la faiblesse de la recherche sur le stockage de la chaleur, il nécessitera toujours une énergie complémentaire (électricité, gaz,, bois etc. ), avec un sur-investissement de matériels et de la complexité technique. Dans ce cas, les coûts d’installation grimpent (environ 15000 à 23000 euros) . On fait baisser le coût annuel de consommation et on améliore beaucoup les émissions de CO2, mais l’amortissement devient maximum, avec des fais de maintenance notables. En outre, les technologies actuelles sont vouées à évoluer fortement dans les 3 à 5 prochaines années.

- Les lignes avec le chauffage à gaz révèlent des coûts en hausse, mais surtout des émissions très fortes de gaz à effet de serre. En outre, le coût du gaz étant indexé sur celui du pétrole, c'est prendre un risque non négligeable que de faire ce choix dans un bâti neuf. A noter qu'il y a des systèmes à gaz qui fournissent l'eau chaude via la chaudière (désagréables car il y a des trains d'eau chaude suivis de trains d'eau froide... ) et d'autres, dit de condensation, plus agréables à l'usage qui comprennent en plus de la chaudière un ballon de stockage d'eau chaude. La durée de vie de la chaudière en est accrue.

- Le bois a beaucoup de qualité bien sûr, en coût et en émissions de gaz. Mais attention : un chauffage au bois nécessitera souvent une surface au sol importante pour le poêle ou la chaudière, une surface de stockage. Cela a évidemment un « coût » en m2. Ces coûts non pas été intégrés aux simulations qui sont présentées. Sans compter la manutention, les poussières… Si ce chauffage n'est pas " par le sol ", le confort thermique au sein de la maison sera souvent moyen…

- Terminons, en dernière ligne 18, sur une installation moyenne : petite chaudière électrique avec chauffage par le sol, et une eau chaude sanitaire dite thermodynamique, c'est-à-dire chauffée par un ballon qui comprend une petite pompe à chaleur intégrée. Si ce type de ballon n'est pas encore éligible au crédit d'impôt, il est légèrement moins onéreux que le ballon solaire pour des rendements quasi identiques. Cette solution présente un compromis intéressant, limitant les émissions de GES et les coûts actualisés.


Chauffage : le foyer de masse

  • Le foyer de masse est l'un des chauffages les plus sains, ecologiques et elegants qui soit. Utilises a travers les pays du nord-est de l'Europe, les foyers de masses sont connus sous plusieurs noms: poeles de masse, foyers russes, foyers de tuile et foyers finlandais. Meme s'ils utilisent tous le meme principe d'accumulation de chaleur dans leur masse, plusieurs variations locales se sont developpees.

Les Français et le chauffage


Enquête consommation de novembre 2011 - Les Français et leur chauffage d'aujourd'hui et de demain

Enquête initiée par l'association Via sèva avec le soutien de l'Ademe -menée par MV2 en octobre 2011, auprès d'un échantillon représentatif de 1000 personnes en zones urbaines de plus de 30 000 habitants.


Budget serré, pollution des villes, précarité énergétique, place du nucléaire... l'actualité pousse les Français à se préoccuper de leur chauffage. Alors, comment le perçoivent-ils ? Quels sont leurs souhaits pour demain ? Les solutions de chauffage collectif de la ville attirent-elles les citadins ? C'est à ces questions que Via sèva répond à travers cette enquête.

Le chauffage d'aujourd'hui : les grandes tendances

98 % des citadins connaissent leur mode de chauffage et 93 % l'énergie qui l'alimente. Ils sont plus de trois quarts à citer l'électricité et le gaz sur les neuf énergies couramment utilisées.

Concrètement, l'électricité est perçue comme trop chère pour plus de 60% de l'échantillon mais se distingue positivement pour sa sécurité (45%). En revanche, le gaz séduit 43 % d'entre eux pour son prix mais fait peur à 40%.

Une connaissance avérée sur leur mode de chauffage en contradiction avec leur connaissance du prix à payer: en effet, un tiers d'entre eux ne sait pas dire le montant de sa facture et presque un sondé sur deux n'a pas conscience de l'augmentation des prix de l'énergie (malgré une hausse de 12% entre août 2010 et août 2011 selon l'Insee).

L'enquête révèle également leur intérêt grandissant pour les énergies vertes. 39% placent en effet le respect de l'environnement dans leurs premières préoccupations.


Le chauffage de demain : résolument écolo

Lorsqu'il est question d'avenir, les citadins plébiscitent majoritairement les énergies renouvelables.

Plus encore, ils sont conscients que le chauffage de demain passera par l'indépendance énergétique: 40 % d'entre eux voient plus de trois énergies pour alimenter leur chauffage.

La majorité des sondés est pour le chauffage collectif. La préférence va même au collectif de la ville via les réseaux de chaleur par rapport à la chaudière de l'immeuble. Toujours avec le souci d'une maîtrise individuelle d'utilisation.


Les réseaux de chaleur : méconnus mais attractifs

Aujourd'hui, les réseaux de chaleur couvrent les besoins de chauffage de 6% de la population française - contre près de 50% dans les pays nordiques, référents dans ce domaine (Enquête 2011 de Euroheat & Power). A l'occasion du Grenelle de l'environnement, les pouvoirs publics ont pris conscience du rôle que ces derniers devaient jouer dans la politique énergétique de la France. Jean-Louis Borloo - Ministre de l'écologie de 2007 à 2010 - a notamment annoncé l'objectif d'alimenter l'équivalent de 6 millions de logements d'ici 2020 ce qui revient à tripler le nombre de logements actuellement raccordés.

Sept Français sur dix ne savent pas ce qu'est un réseau de chaleur. Cependant, dans leur vision du chauffage d'avenir, ils font ressortir inconsciemment leurs avantages :

· Géothermie, déchets et bois -énergies renouvelables plébiscitées- sont déjà utilisées à hauteur de 31% dans le bouquet énergétique des réseaux de chaleur. Le solaire a également une part minoritaire mais grandissante. C'est là une des clés de l'accès plus rapide du plus grand nombre aux énergies renouvelables.

· Les sondés veulent acheter groupés mais ils veulent aussi garder leur autonomie. Pouvoir déclencher soi-même son chauffage à n'importe quelle période de l'année et être facturé individuellement à la consommation réelle. Ce sont des axes d'amélioration sur lesquels les professionnels du secteur travaillent actuellement avec la généralisation de systèmes de compteurs individuels.

C'est probablement pour ces raisons que, si seuls 7% des répondants déclarent être chauffés par un réseau de chaleur, plus d'un sondé sur deux marque un intérêt pour ce mode de chauffage.

[modifier] sur le chauffage domestique

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