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Energies (définitions)

Energies (définitions)

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

L'énergie grise, une énergie cachée


On distingue :

L’énergie primaire


> L’énergie primaire : c’est l’énergie qui n’a été soumise à aucun processus de conversion ou de transformation (définition de la norme EN 15 603). Il s’agit des énergies directement puisées dans les réserves naturelles telles que le gaz naturel, le pétrole, le charbon, le minerai d’uranium, la biomasse, l’énergie hydraulique, le soleil, le vent, la géothermie (norme NF P01-010) ;

L’énergie finale

> L’énergie finale : c’est l’énergie livrée au consommateur pour sa consommation finale (essence à la pompe, électricité au foyer...). Elle comprend, outre l’énergie primaire, l’énergie nécessaire à l’extraction de l’énergie primaire, son transport jusqu’au lieu de transformation, sa transformation et son transport jusqu’au lieu d’utilisation. Il faut de l’énergie pour fabriquer de l’énergie. C’est l’énergie « grise » de l’énergie ;

Les énergies de stock

> Les énergies de stock : elles existent dans la nature en quantité finie et disparaissent une fois la réserve épuisée. Ce sont les ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz) et fissiles (uranium). L’énergie géothermique est parfois considérée comme une énergie de stock mais avec une durée de vie très longue ;


> Les énergies de flux ou renouvelables

> Les énergies de flux ou renouvelables : • selon la norme ISO 21930 (Bâtiments et ouvrages construits - Développement durable dans la construction - Déclaration environnementale des produits de construction de 2007), l’énergie renouvelable est une ressource cultivée, naturellement renouvelable ou naturellement remplacée sur une échelle de temps humaine. Exemples : solaire, éolien, bois, • selon l’INSEE : « Les énergies renouvelables incluent l’énergie d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique, ainsi que le bois de chauffage, les résidus de récolte, les biogaz, les biocarburants, les déchets urbains ou industriels et les pompes à chaleur ».



Les impacts de l’énergie


Quel est l'impact de l'énergie sur la mobilisation de la ressource renouvelable. Pour l’éolien ou l’hydroélectricité, la puissance disponible est limitée sur un même flux et consommer cette énergie réduit la quantité disponible pour d’autres usages. En revanche, poser un panneau photovoltaïque sur un toit ou une façade n’empêche pas les autres d’en faire autant donc cela ne réduit pas la ressource pour les autres.


Épuisement des ressources

On a aujourd’hui conscience de la limite des ré- serves en pétrole, en gaz et en charbon. Cependant, à mesure qu’on les utilise, et à cause du coût croissant de ces ressources, on découvre de nouveaux gisements, plus difficile à atteindre. On améliore les techniques de forage, de raffinage, etc. mais cela a un coût environnemental, humain, financier, énergétique et d’émission de gaz à effet de serre de plus en plus important. Émission de gaz à effet de serre La combustion d’énergie fossile est la première activité humaine responsable de l’émission de gaz à effet de serre. Cela représente, selon l’Agence Internationale de l’Énergie, 29 381 millions de tonnes de CO2

> Le Dossier Epuisement des ressources naturelles

Impact sur les paysages et les écosystèmes

> Pour les énergies fossiles, il s’accroît à mesure que l’on cherche à atteindre des gisements fossiles de plus en plus inaccessibles : marées noires, destruction des sites, pollution par les techniques d’investigation ou de collecte (gaz de schiste), transport passage des pipe-lines ; > pour les énergies renouvelables, il y a aussi un impact des installations : transformation des paysages, des écosystèmes et des populations locales pour les barrages hydrauliques, transformation des paysages pour les éoliennes et le photovoltaïque à grande échelle ; > le transport de l’énergie produite de manière centralisée (lignes haute tension aériennes) transforme le paysage. Impact sur la santé et la sécurité > Production de déchets nucléaires concentrés et diffus, rejets gazeux et liquides, notamment lors du retraitement ; > risques pour le vivant et l’homme dus aux radiations « normales » et accidentelles ; > champs électromagnétiques d’extrêmement basse fréquence émis par les lignes haute tension et les transformateurs. L’énergie avec le meilleur bilan environnemental est celle que l’on ne consomme pas (negaWatt)


Histoire de l'énergie


Un peu d’histoire A la fin des années 60 – début 70, des scientifiques américains (U.S. Environmental Protection Agency) s’intéressent de près à l’épuisement rapide des combustibles fossiles et développent le Resource and Environmental Profile Analysis, REPA. Ils mènent des études pour comprendre les impacts sur l’environnement des processus de fabrication des produits et de l’activité au sein de l’entreprise, à l’échelle de l’industrie. La première entreprise à mener ce type de recherches est la société Coca-Cola® basée à Atlanta (États-Unis) en 1969. Elle demande au Midwest Research Institute d’analyser les impacts environnementaux de la fabrication de la fameuse bouteille de Coca-Cola®


. Cette première Analyse de Cycle de Vie permet de déterminer :

> la part de consommation d’énergie nécessaire à son processus de fabrication ;

> la disponibilité effective des matières premières ;

> les coûts engendrés ;

> le type de bouteille à privilégier : verre ou plastique, recyclable ou non ;

> le lieu de fabrication.

Le choix de Coca-Cola® s’est finalement porté sur la bouteille en plastique plutôt qu’en verre. Jusqu’à quel point l’aspect environnemental a-t-il impacté le choix ?

En 1972, au Royaume-Uni, Ian Boustead s’intéresse de près à l’énergie totale utilisée dans la fabrication des emballages de boissons en verre, plastique, acier et aluminium. Par la suite, il consolide sa méthodologie pour la rendre applicable à une plus grande variété de produits et en 1979, il publie le Handbook of Industrial Energy Analysis (Manuel d’Analyse d’Énergie Industrielle).

En 1973, le monde connaît sa première crise pétrolière. Entre 1970 et 1975, l’US EPA amé- liore la « Resource and Environmental Profile Analysis » et développe un processus de suivi pour conduire des études d’Analyse de Cycle de Vie des matériaux. Cependant les progrès sont lents et il faudra attendre le milieu des années 80, voire le début des années 90, pour percevoir un réel engouement pour la démarche d’ACV.

En 1984, l’Empa, laboratoire fédéral suisse d’essai et de recherche sur les matériaux, publie avec le soutien de l’OFEFP (Office Fédé- ral Suisse de la Forêt, de l’Environnement et des Paysages) un premier rapport concernant l’écobilan des matériaux d’emballages. Dans les années qui suivent, cette réflexion s’étend à d’autres produits tels que les matériaux de construction.

En 1992, l’outil d’Analyse de Cycle de Vie est présenté officiellement pendant le Sommet de la Terre à Rio.

En 1993, Sustainability Ltd, les associations SPOLD (Society for the Promotion Of Life cycle Development) et « Business in the Environment » publient The LCA Sourcebook - a European business guide to Life Cycle Assessment - inventaire international des concepts, outils, compétences et bibliographie sur les ACV. Vers le milieu des années 90, l’Empa développe le logiciel EcoPro destiné aux spécialistes de la construction, pour la comparaison des produits et des technologies de substitution, tandis que d’autres logiciels généralistes apparaissent : aux Pays-Bas, SimaTool développé à Leiden par CML et SimaPro développé par PréConsultancy, en Suède à Göteborg, LCA-Tool développé par Chalmers Industriteknik et EcoLab, enfin en France, la base de données Deam et le logiciel Team développé par la société Ecobilan grâce au soutien de l’ADEME et du Ministère de l’Environnement.

Les premières normes internationales traitant des différentes étapes de méthode d’ACV voient le jour à la fin des années 90 : ISO 14040, 41, 42, 43, 44 dont seules subsistent aujourd’hui les normes ISO 14040 et 14044 (les normes ISO 14041, 42 et 43 ont été regroupées dans la norme ISO 14040).

À la même époque, la Commission Européenne finance plusieurs projets sur les ACV et crée un réseau de compétences européen, LCAN, tandis que la SETAC (Society for Environmental Toxicology & Chemistry) organise des congrès internationaux annuels sur les ACV, et que Walter Klöpffer publie en Allemagne The International Journal of LCA (diffusé par Springer), la première revue internationale qui reste aujourd’hui la revue de référence sur les ACV. En 1996, l’École Polytechnique Fédérale de Zürich (EPFZ) élabore une base de données d’inventaires de cycle de vie sur les systèmes énergétiques suisses et européens qui, bien que documentée en allemand, devient rapidement une référence internationale. En 1998, après la dispersion de l’équipe qui a réalisé ce travail remarquable, un de ses membres, Rolf Frischknecht, prend la tête du « Centre suisse pour les inventaires de cycle de vie écologiques », en abrégé Centre Ecoinvent, qu’il dirigera pendant 10 ans avant de passer la main en 2008 à Bo Weidema. Ce centre, une initiative commune de l’EPFZ, de l’EPFL (Lausanne), de l’Empa, de l’Institut Paul Scherrer et de l’Agroscope Tänikon-Reckenholz, met à jour et diffuse une version actualisée et complétée de la base de données initiale de l’ETHZ . Une version 2, remise à jour et enrichie, voit le jour entre 2005 et 2008. Aujourd’hui, cette base de données offre 4000 fichiers de données à plus de 1200 clients de plus de 40 pays. La thématique d’Analyse de Cycle de Vie et l’intérêt porté sur la part de l’énergie dans le processus de fabrication restent des sujets « jeunes » dont l’exploration ne fait que commencer…


[modifier] Vpir aussi au sujet de l'énergie

[ Energie grise ] [ Kilowattheure kWh ] [ Certificat de performance énergétique ] [ Empreinte écologique ] [ D3E ]

[modifier] A lire également au sujet de l'énergie grise

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