Fruit de la passion
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Le fruit de la passion.
Le Fruit de la passion ou Grenadille : ses fruits sont nommés fruits de la passion ou maracuja (mot d'origine tupi pour la forme jaune). En Nouvelle-Calédonie, le fruit de la passion est appelé pomme-lianes
Le fruit de la passion ou grenadille est originaire du Brésil.
Le fruit de la passion ou grenadille est une passiflore à réserver à planter près de la zone de l'oranger (la famille dess passiflores comprend environ elque 400 espèces dont quelques-unes seulement sont comestibles. En France, on trouve principalement la grenadille pourpre (Passiflora edulis) qui possède une peau épaisse se ridant à maturité. Rustique, le fruit de la passion est généralement cultivée dans les régions tempérées, en altitude.). Des acclimatations peuvent être tentées hors de cette zone si on peut garantir que la température ne descendra pas en dessous de -4°C. Même dans ces conditions, il faut une saison chaude suffisamment longue pour garantir la maturation des fruits. La grenadille préfère un sol bien drainé
La pulpe ou "arille" est très molle. Le fruit de la passion, Passiflora edulis, se trouve sur les marchés sous le nom de fruit de la passion. Selon la variété, les fruits sont jaunes (voir Passiflora edulis var. flavicarpa) ou violets. Les fruits jaunes sont généralement transformés en jus tandis que les fruits violets sont plutôt consommés frais.
Les fruits de la passion, aliments santé : selon Wikipédia, ce fruit contient des antioxydants (toujours bons à prendre). Il aurait également un effet apaisant sur l’humeur et les angoisses. Pour finir, elle contient de la vitamine A et C.
Une étude Japonaise vient de démontrer que les fruits de la passion et, plus particulièrement un de ses composants, l’harmine, un alcaloïde végétal contenu dans le fruit, a un impact sur nos cycles biologiques.
Le fruit de la passion favorise le sommeil
Lorsqu’on veut garder la forme, il est important de bien dormir, mais ni trop, ni pas assez. Il est amusant de constater, qu’inversement, ce qu’on mange influence aussi notre sommeil.
Selon l’étude menée par le professeur Yoshiaki Onishi du Biomedical Research Institute, cette molécule modifierait notre perception du temps et transformerait la durée de nos cycles biologiques de 24h. Ils passeraient à 31h.
L'influence d'un composé contenu dans le fruit de la passion a été révélée par une étude du professeur Yoshiaki Onishi du Biomedical Research Institute appartenant au National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST). Cette molécule impacterait directement l'horloge biologique et la perception du temps.
L'horloge biologique ou circadienne peut mesurer en dehors de tout repère extérieur (variations de lumière), l'écoulement du temps avec une périodicité propre mais bien souvent proche de 24 heures. Elle régule également un certain nombre de réactions physiologiques telles que la sensation de faim, les cycles veille-sommeil, la température du corps, les sécretions hormonales, la pression sanguine et le métabolisme. Le principe de l'oscillation circadienne est identique chez toutes les espèces et les mécanismes moléculaires consistent en une autorégulation en boucle de la transcription et de la traduction du matériel génétique.
De nombreuses espèces de plantes Passifloraceae sont utilisées depuis des siècles, notamment comme remède contre l'insomnie. Cependant, le composé végétal influant réellement sur la boucle transcription-traduction et sur la santé du patient restait à identifier.
Afin d'observer des variations potentielles dans cette boucle, les scientifiques ont mis en culture des cellules de souris dont l'ADN, modifié génétiquement, contenait le gène de la luciférase. Cette enzyme entraîne, après oxydation de la luciférine, l'émission de lumière. En réponse aux rythmes circadiens, l'émission de lumière fluctue ce qui a permis aux chercheurs d'observer l'effet de l'harmine, un alcaloïde végétal contenu dans le fruit de la passion. Des Western Blot, Southern Blot et clonage d'ADN par PCR ont également été réalisés. Les chercheurs ont alors constaté une augmentation de l'activité transcriptionnelle durant plusieurs heures. Les rythmes circadiens passaient alors de 24 heures à 31heures.
D'après le professeur Onishi, les résultats de cette étude constituent une avancée notable dans la compréhension des mécanismes régulant l'horloge biologique. D'autres travaux seront menés afin d'appliquer ces découvertes au développement de traitements agissant contre les désagréments du décalage horaire subis à la suite de longs trajets.
Ce serait intéressant pour traiter l’insomnie paraît-il, notamment pour les personnes soumises à des décalages horaires.
A priori, pas plus intéressant que nous les personnes normales…