Indice National de Biodiversité (NBI)

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Sommaire

1 L'Indice National de Biodiversité (NBI)

L'Indice National de Biodiversité (NBI)

La biodiversité est un concept clé de l'écologie.

Près de 274 000 espèces animales marines ont été recensées, ce qui correspond à 14% des 1,8 million d’espèces décrites sur notre planète. Le nombre d'espèces de poisson actuellement connu est d'environ 15 000 sur les 28 000 comptabilisées. Des chercheurs américains ont cependant estimé entre 10 et 100 millions, le nombre total d’espèces animales présentes dans l’océan, ce qui représente un énorme potentiel de richesse biologique pour l’humanité

Certains scientifiques pensent qu’il y en a en fait 50 à 100 millions d'espèces. Autrement dit, on n'en n’a étudié que 2 à 3 %.

Parmi les espèces non encore découvertes se trouvent les molécules de demain, pour de nouveaux médicaments ou pour améliorer la productivité des plantes cultivées.

l'Index National de Biodiversité (INB)

Un groupe de travail scientifique, mis en place suite à la ratification de la Convention sur la Diversité Biologique sous l’égide de l’ONU en 1994, a élaboré l'Index National de Biodiversité (INB). L’INB se base sur des estimations de la richesse et de l’endémisme dans les différents pays. Il varie de 0,000 la valeur minimale (Groenland) à 1,000 le maximum en Indonésie. Compte tenu de ce qui précède, ces valeurs doivent néanmoins être considérées avec beaucoup de précaution.

Les régions chaudes et humides s’avèrent les plus riches en biodiversité, en raison de la multiplicité des espèces qui vivent dans ces nombreux écosystèmes et notamment dans les forêts équatoriales ou tropicales.
Les régions désertiques ou froides ont les index biodiversité les plus bas : Qatar (0,189), Canada (0,299), mais cela ne signifie pas pour autant que leurs espèces ou écosystèmes soient moins précieux.
L’Indonésie, la Colombie, le Mexique, le Brésil, l’Équateur et le Venezuela obtiennent les meilleurs scores entre 1,000 et 0,850.
Même des pays de taille réduite comme Panama ou Brunei peuvent avoir des niveaux élevés.
Certains grands pays à l’interface de régions ou isolés climatiquement comme la Chine (0,839) ou l’Afrique du Sud (0,714) présentent de bons potentiels de biodiversité.
En sens inverse, les chiffres plutôt faibles de l’Afrique tropicale sont étonnants. Ces chiffres sont peut-être le signe d'un manque de recherche plus qu’un réel déficit de biodiversité ?