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Luminothérapie

Luminothérapie

Un article de Encyclo-ecolo.com.

lumière
lumière

Sommaire

La luminothérapie

  • La luminothérapie aussi appelée luxthérapie (lux = lumière en latin) consiste à s’exposer à la lumière grâce des lampes spéciales afin de retrouver le moral (exposition à une lumière intense reproduisant le spectre soclaire).

Ces lampes diffusent jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de lux (unité de mesure d'éclairement lumineux). </p>

La lumière est captée par la rétine puis est ensuite transmise à l’hypotalamus. Cette glande du cerveau contrôle entre autres, grâce à ses liens directs avec l'hypophyse productrice d'hormones, la satiété, l'homéostasie (notre équilibre vital), et les comportements sexuels.

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Comment utiliser la luminothérapie

  • Le traitement de luminothérapie peut se faire dans certains hôpitaux ou à domicile. Cette technique repose sur un fait scientifiquement avéré : la lumière a une influence positive sur notre humeur et agit sur notre biorythme. Lorsque nous manquons de lumière en plein hiver notre corps perd son énergie ce qui a un impact dépressif sur notre moral. Certaines personnes ressentent des troubles du sommeil et de l’appétit. </p>

La luminothérapie permet de compenser ce déficit en lumière pendant les journées les moins éclairées et ainsi de compenser les variations saisonnières naturelles. La luminothérapie est également utilisée chez les personnes souffrant de décalages du sommeil.

  • Pour faire de la luminothérapie, on doit s'exposer quotidiennement à une lumière à spectre et intensité définis. L’intensité lumineuse doit être supérieure à 2 000 lux afin d’agir efficacement. À titre de comparaison, la luminosité d’un bureau bien éclairé est de 300 à 500 lux et celle d’une journée nuageuse d’environ 2 000 lux. Le standard cliniquement recommandé et reconnu est une exposition lumineuse de 10 000 lux, à la hauteur des yeux, durant 30 minutes chaque jour.

Une lampe de luminothérapie vous permet de suivre des séances de luminothérapie au bureau ou chez vous, pendant que vous travaillez.

A la fin de votre séance de luminothérapie (en moyenne 1/2 heure à 10 000 Lux) vous diminuerez l’intensité pour continuer à travailler sous un éclairage de qualité.

Pour conserver notre équilibre interne, cette intensité doit dépasser 2 000 lux au niveau des yeux. En dessous de ce seuil, la glande pinéale secrète de la mélatonine (somnifère) en quantité importante qui peut produire les perturbations suivantes : endormissement et apathie, insomnie, sommeil superficiel, déséquilibre hormonal, baisse de la libido, déprime, diminution d’activité.

Spectre lumineux & Ultra Violet

  • Le spectre des lampes de luminothérapie est proche du spectre de la lumière du soleil, excepté au niveau des ultra-violets. Il est calibré afin de répondre au besoin de métabolisation de la vitamine D
  • 2700 a 3000°K, correspondant à des teintes chaudes.
  • 6 à 10 000° K, à des teintes froides, sont recherchées en luminothérapie.

La lumière est composée de photons, que l'on peut assimiler à des ondes de (faible) énergie . La longueur de la lumière se mesure en nanomètres (nm). La lumière que les humains peuvent voir se situe dans le spectre électromagnétique visible entre 400 et 700 nm. Au-delà de la lumière visible, sur d'autres longueurs d'onde, il y a de la "lumière invisible" : les infrarouges dont la longueur d’onde est de plus de 700 nm.

Chaque longueur d’onde dans ce spectre est associée à une couleur différente et à des effets différents (voir la Chromothérapie)


La luminothérapie contre la dépression saisonnière, et plus

Les jours plus courts et l'arrivée de l’hiver pèse le moral de bien des personnes. Le manque de clarté affecte notre l’horloge biologique de certains individus qui souffrent du trouble affectif saisonnier (TAS).

L'homme a toujours passé son temps à l'extérieur, et il y a quelques siècles et encore au 20ème, l'espèce humaine passait 98% de son temps à lalumière naturelle, à l’extérieur, exposés au plein jour.

De nos jours, nous sommes exposés à la lumière artificielle et passons peu de temps dehors. Nous vivons dans nos maisons, écoles, bureaux, centres commerciaux exposés à un éclairage artificiel. Nous sommes la plupart du temps protégés du soleil et de la chaleur naturelle. Conséquence : sous exposition au soleil, et surexposition à la lumière artificielle : il n’est donc pas étonant de se trouver fatigués, parfois déprimés.


Les symptômes de la dépression saisonnière

Le trouble affectif saisonnier (TAS) entraîne les symptômes suivants : baisse de la libido, humeur dépressive, irritabilité, augmentation de l’appétit, fatigue chronique, baisse de libido.

  • Asthénie : mal être et grande fatigue, s’accompagnant d’une baisse d’énergie, d’une perte d’intérêt
  • Quelquefois, le malade se plaint de troubles de concentration avec irritabilité
  • Les insomnies ne sont pas fréquentes, les malades ont tendance à se plaindre au contraire d’un besoin supplémentaire de sommeil
  • Il n’existe pas de trouble de l’appétit, mais au contraire un besoin d’absorber des sucreries en quantité supplémentaire à la normale

La luminothérapie contre le TAS

  • La principale application de la luminothérapie, et également celle qui est le mieux documentée scientifiquement, concerne la dépression saisonnière. Ce syndrome apparaît à l’approche de l’hiver, à mesure que diminue la clarté extérieure, et a un effet néfaste sur l’horloge biologique interne de certaines personnes. L’origine de ce syndrome demeure inconnue. La luminothérapie est un traitement médical reconnu pour combattre la dépression saisonnière.

Dans les pays nordiques, de 3 % à 6 % des individus, et même jusqu’à 10 %, selon certaines sources. Au Canada, 18 % de la population vit une déprime hivernale, caractérisée par des symptômes dérangeants, mais moins invalidants que ceux de la dépression saisonnière, tandis que 3 % souffrent d’une dépression saisonnière.

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Ces personnes présentent alors des symptômes comme une humeur dépressive, de la fatigue chronique, une baisse de la libido, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand, notamment pour le sucre et les hydrates de carbone (pain, pâtes, pommes de terre).

La luminothérapie est aussi utilisée pour contrer d’autres symptômes pouvant être associés à un dérèglement de l’horloge biologique interne, comme les troubles du sommeil et le syndrome prémenstruel ou pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit. Elle pourrait également être utile dans certains cas de dépression comme le post-partum (à la suite d’un accouchement) ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.

La luminothérapie pourrait aussi avoir des vertus préventives contre ces mêmes problèmes. Elle pourrait notamment profiter aux personnes qui ressentent une légère « déprime hivernale » annuelle ou qui travaillent toute la journée sans voir la lumière du jour, que ce soit dans un bureau ou une usine. David Servan-Schreiber en parle dans Guérir ainsi le Dr Norman Rosenthal dans Soif de lumière.


Comment fonctionne la luminothérapie sur notre organisme

En résumé : la luminothérapie bloque la mélatonine, l'hormone qui déclenche le sommeil. La mélatonine est sécrétée dans la journée quand il y a un déficit d’exposition à la lumière, et augmente le niveau de sérotonine, l'hormone de l'énergie ou "du bonheur" qui permet de résister au stress et qui régule l’humeur.

La luminothérapie faute de lumière naturelle

C'est le manque de lumière naturelle que cherche à compenser la luminothérapie.

La lumière naturelle que nous recevons est de :

  • Par une journée d’été ensoleillée : 50 000 à 100 000 lux
  • Par une journée d’hiver ensoleillée : 2 000 à 10 000 lux
  • À l’intérieur d’une maison : 100 à 500 lux
  • Dans un bureau bien éclairé : 400 à 1 000 lux

La luminothérapie et l’horloge biologique interne

  • En pénétrant dans l’organisme par les yeux, la lumière joue un rôle fondamental dans la régulation des rythmes circadiens, c’est-à-dire ceux qui s’échelonnent sur une période d’environ 24 heures (éveil-sommeil, variations de la température corporelle et des taux hormonaux, repas, etc.).

Ces rythmes éveil - sommeil, qui sont gérés directement par notre horloge biologique interne, sont appelés endogènes. Toutefois, plusieurs d’entre eux peuvent ne pas durer exactement 24 heures. Ils se synchronisent avec les indices environnementaux externes, dont la lumière du jour, de façon à conserver le bon rythme. La lumière participe donc à la régulation constante de notre horloge interne. La lumière contrôle également d’autres rythmes biologiques plus ou moins longs (le déclenchement des menstruations chez les femmes, par exemple).

La mélanopsine, protéine de la luminothérapie

Le lien entre dépression saisonnière et manque de lumière en hiver a été démontré avec la découverte de "cellules ganglionnaires à mélanopsine". Ces cellules, situées dans la rétine, sont exposées à la lumière et actives certaines zone de notre cerveau, en circulant via le nerf optique : horloge biologique (qui régule la température, les hormones, le sommeil), centre de l'humeur (dans l'hippocampe), structures impliquées dans la mémoire...

Selon Claude Gronfier, neurobiologiste du département de chronobiologie de l'Inserm (Lyon), une intensité lumineuse trop faible ou trop courte entraîne "une mauvaise stimulation de ces structures cérébrales", surtout sur un terrain génétique favorable.

Selon Aurélie Meyer-Mazel, psychologue au Centre médical veille-sommeil à Paris, "la luminothérapie permet de réguler la surproduction de mélatonine, de resynchroniser notre horloge interne".

La mélanopsine est une protéine photosensible que l'on trouve dans le cerveau. Cette protéine photosensible a un rôle majeur dans la médiation des effets de la lumière et a été l'objet de nombreuses recherches. La mélanopsine aurait un rôle primordial dans la qualité du sommeil.

Selon une étude internationale révélée par le CNRS et publiée dans la revue PlosBiology en juin 2009, "la lumière influence fortement la physiologie humaine et participe notamment à la régulation du sommeil".

Les scientifiques, dont Patrice Bourgin de l'Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS à Strasbourg, en concluent que la luminothérapie peut avoir un rôle très important, notamment dans le traitement des troubles du sommeil.

La lumière qui parvient sur l'œil envoie au cerveau deux types d'informations.

  • l'information visuelle (relayée par 2 types de cellules rétiniennes
  • l'information « non visuelle » issue de la détection de l'intensité lumineuse par l'œil

La mélanopsine transporte cette information non-visuelle au cerveau. Ce qui explique qu'elle est au centre de l'étude.:

"L'étude sur la luminothérapie est basée sur l'analyse du sommeil et l'électroencéphalogramme (EEG) de souris transgéniques: elles sont privées de mélanopsine dans différentes conditions de lumière-obscurité. Chez ces animaux nocturnes, la lumière induit l'endormissement, à l'inverse de l'homme. Les souris privées de mélanopsine sont un modèle de choix pour l'étude des effets non circadiens, non visuels de la lumière sur le sommeil. Les chercheurs ont observé que les effets non circadiens de la lumière variaient au cours de la journée. En effet, l'utilisation de pulses de lumière et d'obscurité tout au long de la journée a permis de montrer que si la mélanopsine agit pendant la phase circadienne d'obscurité, les cônes et bâtonnets interviennent également durant la phase circadienne de lumière.

De plus, l'analyse a révélé qu'en l'absence de mélanopsine, les souris dorment tous les jours une heure de moins pendant la phase de lumière. Ceci démontre que l'influence non circadienne de la lumière s'exerce sur de longues durées et pas seulement en réponse à un flash lumineux. De plus, chez ces souris, l'altération de certaines oscillations EEG montre que le niveau de vigilance induit par l'obscurité est diminué, les souris ayant une moins bonne qualité d'éveil. Par ailleurs, ces souris privées de mélanopsine qui dorment une heure de moins, devraient présenter une plus forte propension au sommeil que les souris témoins. Or, elles ont, au contraire, une propension au sommeil plus faible (notamment en réponse à une privation de sommeil) prouvant ainsi que l'absence d'un photopigment tel que la mélanopsine pouvait altérer l'homéostasie du sommeil. Par ailleurs, en identifiant les réseaux neuronaux impliqués, les chercheurs ont montré que la lumière agit en activant des neurones « inducteurs du sommeil » de l'hypothalamus antérieur.

Conclusion de ces études : la lumière ne concerne pas que la vision. "Les effets directs de la lumière et de l'obscurité interagissent avec les régulations circadiennes et homéostasiques du sommeil avec pour effet de déterminer la durée et la qualité de l'éveil et du sommeil." Source : Santé Médecine, Le Quotidien du médecin

La mélatonine et la sérotonine au service de la luminothérapie

  • Autre substance essentielle dans les mécanismes de la luminothérapie : la mélatonine.

La mélatonine est une hormone, souvent appelée "hormone du sommeil".

En effet, si les rythmes biologiques qui sont soumis à notre horloge interne ne sont plus synchronisés avec le jour et la nuit, on subit alors des symptômes dérangeants.

Le du décalage horaire en est l'exemple le plus connu : il nous fait somnoler pendant la journée car nos rythmes endogènes sont persuadés que c’est la nuit. En fonction des signaux envoyés par l’horloge interne, l’organisme sécrète la mélatonine, notre hormone du sommeil pendant la journée plutôt que la nuit.

On peut « recaler son l’horloge » en s’exposant à la lumière à un moment précis de la journée. Le but est d' avancer ou de reculer son horloge interne. La prise de mélatonine, également au bon moment, contribue à régler l’horloge interne sur le bon rythme.

De plus, quand la lumière pénètre dans l’oeil, elle est transformée en signaux électriques qui, envoyés au cerveau, agissent sur des neurotransmetteurs. Un de ceux-ci, la sérotonine, souvent appelée « l’hormone du bonheur », régule l’humeur et gouverne la production de la mélatonine, responsable des cycles éveil-sommeil.

Des chercheurs ont montré que le métabolisme de la mélatonine se dérègle chez les personnes affectées de dépression saisonnière. Ces personnes ont un taux trop élevé de mélatonine durant le jour*, même si l'exposition à la lumière en diminue la production.

Le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a été le premier à démontrer, en 1984, le lien entre lumière et dépression. C’est lui qui a défini le Seasonnal Affective Disorder, communément nommé SAD, qu’on traduit par trouble affectif saisonnier (TAS) ou dépression saisonnière.

C’est en constatant que l’exposition à la lumière artificielle à large spectre profite aux personnes subissant des symptômes dépressifs pendant l'hiver que Rosenthal a montré rôle joué par la luminosité sur l'humeur et sur les rythmes circadiens. Rosenthal, qui appartient à la Society for Light Treatment and Biological Rhythms (SLTBR), une organisation internationale de chercheurs qui étudient la luminothérapie et les rythmes biologiques. a décrit cette maladie et publié plusieurs études et livres sur le Trouble affectif saisonnier.

La mise en évidence des dépressions du type dépression saisonnière ou blues hivernal est donc indissociable de l’invention de la luminothérapie elle-même.

* Karadottir R, Axelsson J. Melatonin secretion in SAD patients and healthy subjects matched with respect to age and sex. Int J Circumpolar Health. 2001 Nov;60(4):548-51.


Quand et comment s'exposer à la luminothérapie ?

  • On recommande généralement de faire le traitement le matin plutôt que le soir.
  • Pour le traitement luminothérapie des enfants et des adolescents (qui sont aussi sujets à la dépression saisonnière), la durée doit être moindre, c’est-à-dire, environ 15 à 20 minutes par séance, mais il est important d’être vigilant sur les possibles symptômes d’agitation provoqués par la luminothérapie. Si l’on croit souffrir de dépression saisonnière, il peut être préférable de s'adresser à son médecin afin qu’il établisse un diagnostic clair.
  • En général, les résultats se font sentir dès la première semaine de traitement, mais 4 semaines d’utilisation sont habituellement nécessaires avant d’observer une réponse clinique claire et des changements biologiques mesurables. La luminothérapie est efficace chez environ 2 patients sur 3 souffrant de dépression saisonnière. Dans leur cas, les symptômes sont réduits de 50 % à 80 %18. Ce taux est comparable à celui des antidépresseurs, mais la luminothérapie engendre moins d’effets indésirables et est moins coûteuse.

Le traitement commence dès septembre ou octobre et se poursuit jusqu’au printemps. Certaines personnes peuvent également en ressentir le besoin en été s’il fait gris plusieurs jours d’affilée. Les individus les plus atteints peuvent ressentir un retour des symptômes seulement après 2 ou 3 jours d’arrêt. Ainsi, lorsque les beaux jours du printemps se pointent, il est préférable de diminuer son exposition graduellement.

  • La source de lumière doit être placée à la hauteur des yeux, à une distance de 40 cm à 60 cm.
  • Il n’est pas nécessaire de regarder la lampe directement.
  • Certains programmes d’assurances personnelles ou collectives remboursent en totalité ou en partie le coût de la lampe de luminothérapie, sur ordonnance du médecin.

La luminothérapie à la maison

  • La plupart des séances de luminothérapie se déroulent chez soi (même s'il existe des cliniques ou insituts spécialisés dans la luminothérapie) . On trouve, dans les magasins de luminaires, dans les magasins d’appareils orthopédiques et en pharmacie, des lampes tout aussi efficaces que celles utilisées en clinique. Assurez-vous que l’appareil n’émet pas de rayons UV et que l’intensité de la lumière atteint environ 10 000 lux (ou 2 500 lux dans les cas des lampes DEL). Le champ lumineux doit également être suffisamment grand pour que vous ne soyez pas confiné à un espace restreint pendant l’exposition. Pendant une séance, rien n’empêche alors de poursuivre ses activités normales : lecture, travail, repas, télévision, etc., dans la mesure où le visage reste baigné par la lumière.

Lorsque le traitement est prescrit par un professionnel de la santé, certaines compagnies d’assurances remboursent le coût des appareils. Vous pouvez encourager votre médecin à communiquer directement avec la compagnie d’assurance pour faire valoir qu’une lampe de luminothérapie est moins chère à long terme que la prise d’un antidépresseur, tout en étant aussi efficace.

Peut-on utiliser les ampoules DEL pour la luminothérapie ?

  • Des lampes portatives utilisant la technologie des ampoules « DEL » (diodes électroluminescentes) sont récemment apparues sur le marché.
  • L'intensité lumineuse des lampes de luminothérapie portative DEL (2500 lux) n’est pas aussi élevée que celle des lampes "normales" parce qu’elles émettent une lumière bleue à laquelle les récepteurs oculaires sont plus sensibles.
  • Une récente semble démontrer que ces lampes sont aussi efficaces que les autres lampes pour atténuer les symptômes de dépression saisonnière. Cependant, certains médecins craignent, qu’à long terme, la lumière bleue ne porte atteinte à l’oeil. Il faut donc utiliser ces lampes sans excès.
  • Les lampes de luminothérapie portatives DEL sont moins chères à l’achat et plus économiques en énergie.


La luminothérapie pour les enfants et les adolescents

  • La luminothérapie se pratique aussi pour les enfants et les adolescents : pour eux la durée des séances de luminothérapie doit être moins longue : 15 à 20 minutes par séance. Pour eux, les résultats des séances de luminothérapie sont équivalents à la luminothérapie pour adultes.

La luminothérapie est-elle efficace ?

  • Les études démontrent que, grosso modo, la luminothérapie est efficace chez environ 2 patients sur 3 ayant des symptômes de dépression saisonnière hivernale.

Ces symptômes de dépression disparaissent de 50 % à 80 %. Cette réduction est tout aussi bonne que celle obtenue par l'utilisation d'antidépresseurs, avace l'avantage de ne pas avoir d'effets secondaires néfastes et d'être bien moins cher.


La luminothérapie pour soigner la peau

  • "Les affections dermatologique" les plus fréquentes comme l'eczéma, les allergies, la dematite, l'acné, la dermatopathie, l'eczéma, l'enflure, l'érythème avec rougeurs, l'urticaire, l'insolation, le psoriasis, etc., sont la plupart du temps soulagées par exposition au soleil.

Le soleil ayant un effet vasodilatateur, ces affections cutanées reprennent et s'aggravent durant les mois d'été causant des brûlures ou des sensations douloureuses. C'est pourquoi, la luminothérapie permet d'avoir un complément de lumière, donc d'avoir les bénéfices du soleil sans en avoir les inconvénients. La luminothérapie doit donc être un coup de pouce utile pour la prise en charge des maladies dermatologiques,en éradiquant les bactéries responsables de plusieurs de ces affections.

La luminothérapie infrarouge

Pour faire des soins spécifiques pour la peau, vous pouvez utiliser une lampe de luminothérapie à infrarouge. L'utilisation de ce type de lampe sert notamment pour faire des soins cosmétiques ou des soisns du visage, surtout pour ceux qui ont des souci de peau.

La lumière infrarouge a les les mêmes caractérisitiques positives que la lumière rouge à ceci près qu'elle pénètre plus profondément dans la peau jusqu’aux os, muscles et tendons. L’infrarouge est donc utile pour le soulagement de la douleur.


Pour nettoyer la peau en profondeur, la lumière de votre lampe de luminothérapie infrarouge soit se porter sur une peau bien nettoyée et nature : il faut enlever toute trace de maquillage du visage.

Sachez aussi qu'il existe des appareils de massage infrarouges, qui ont à la fois les avantages de la lumière rouge et des massages : lLe massage infrarouge permet une diffusion de la chaleur dans les couches tissulaires profondes du corps. Un massage vibrant de 2000 a 3000 impulsions / minute apporte une stimulation et une relaxation des douleurs musculaires. Ces appareils servent à décontracturer et à soulager les douleurs articulaires".


Le simulateur d’aube

  • Les simulateurs d’aube reproduisent les conditions d’un lever de soleil, et servent de réveille-matin. Plutôt que de vous tirer du sommeil brusquement par une alarme ou la radio, l’appareil vous éveille en douceur en commençant à éclairer progressivement la chambre, à une heure préprogrammée. Par exemple, pour un lever à 7 h, la lumière pourra s'allumer doucement dès 6 h ou 6 h 30, et atteindre son maximum d'intensité à 7 h.

La simulation de l’aube n’agit pas de la même façon que la luminothérapie, puisque l’intensité lumineuse n’est pas très élevée. Mais, chez certaines personnes, elle réduirait les symptômes d’insomnie ou de dépression. Pour les gens souffrant de dépression saisonnière, il semble que le traitement soit efficace, mais les études sont moins nombreuses que dans le cas de la luminothérapie.

Lorsque l’on veut se procurer un simulateur d’aube, il faut s’assurer de pouvoir programmer la durée de la progression de « l’aube ». Certains appareils possèdent leur propre source lumineuse, tandis que d’autres modèles permettent de simplement y brancher sa propre lampe de chevet. La plupart incluent aussi un réveille-matin classique.

Les Applications thérapeutiques de la luminothérapie

La luminothérapie s’applique surtout aux troubles associés au dérèglement des rythmes biologiques, dont le plus connu est la dépression saisonnière.

L'efficacité de la luminothérapie

La luminothérapie aussi efficace que les antidépresseurs

  • Des chercheurs du Sunnybrook Health Sciences Centre à Toronto ont déterminé que la luminothérapie pouvait être tout aussi efficace que les antidépresseurs pour le traitement de la dépression saisonnière. Les symptômes de ce trouble, qui commence à l'automne, incluent la dépression et le manque d'énergie.
  • Dans leur étude, publiée dans le numéro de mai de l'American Journal of Psychiatry, le Dr. Robert Levitan et Anthony Levitt de l'Université de Toronto, ont comparé l'utilisation d'un antidépresseur appelé fluoxétine à la luminothérapie pour le traitement des patients dans quatre villes canadiennes pendant trois hivers. Les participants à l'étude ont reçu une luminothérapie et un comprimé de fluoxétine chaque jour. Un groupe a reçu une exposition de faible intensité lumineuse en addition d'un antidépresseur. Un autre groupe a reçu un placébo antidépresseur en addition à une exposition lumineuse de 10 000 lux pendant 30 minutes par jour.
  • La luminothérapie s'est révélée aussi efficace que la fluoxétine dans 67% des cas, tout en produisant moins d'agitation, de troubles du sommeil et de palpitations chez les patients. Ce résultat ouvre de nouvelles voies thérapeutiques pour les patients qui souffrent de dépression saisonnière.

La luminothérapie s’avère efficace chez 50 à 80 % des gens qui souffrent de dépression saisonnière, un taux comparable à celui des antidépresseurs. Les symptômes réapparaissent si on interrom les séances d'exposition.

information extraite du BE Canada numéro 300 du 17/05/2006 rédigé par l'Ambassade de France au Canada.

A quelle vitesse agit la luminothérapie ?

La luminothérapie est généralement très rapidement efficace.

  • Soit vous faire partie des 80% de personnes sur lesquelles la luminothérapie est efficace et alors vos séances de luminothérapie feront effet dès 24 à 48 heures.
  • Si vous souffrez du Trouble affectif saisonnier, alors la luminothérapie agit rapidement et quasiment dans tous les cas.
  • Soit vous faire partie des 10% de personnes sur lesquelles la luminothérapie n'est pas efficace : vous vous en apercevez après une semine de luminothérapie quotidienne car vous ne ressentez aucun bienfait. Vous n'est pas sensible à la luminothérapie.

Contre-indications de la luminothérapie

Si elle efficace pour la plupart, la luminothérapie peut parfois avoir des effets secondaires :

Contre-indications possibles de la luminothérapie.

  • La luminothérapie peut causer certains problèmes ou des douleurs oculaires. Les personnes prenant du lithium, ou ayant un traitement contre le glaucome, et les personnes âgées devraient vérifier l'innocuité de luminothérapie auprès d'un ophtalmologiste avant de faire des séances de luminothérapie.
  • La luminothérapie peut être provoquer de l'agitation, être la la cause des maux de tête, ou bien avoir un effet sédatif. Ces effets sont généralement légers et disparaissent rapidement en diminuant légèrement le temps d’exposition à la lampe de luminothérapie.

La luminothérapie est-elle bonne pour les yeux ?

  • La luminothérapie n’entraînerait pas de dommages ni à court, ni à long terme, sur les yeux. Toutefois, il faut prendre quelques précautions même si les effets secondaires de la luminothérapie sont très rares (possibilité de maux de tête, d’agitation et d’insomnie).

Si vous prenez du lithium ou tout autre médicament aux effets photosensibles, vous devez éviter la luminothérapie.

Il faut savoir que les rayons ultraviolets (UV) peuvent être dommageables pour l’oeil et c'est pourquoi il faut vérifier que la lampe de luminothérapie n'émet pas d'UV ou dispose d'un filtre UV.

Il est plutôt déconseillé de faire des séances de luminothérapie aux personnes souffrant de certaines maladies affectant la rétine (par exemple le diabète). Idem pour les personnes ayant certains problèmes oculaires (rétinite pigmentaire, dégénérescence maculaire et glaucome,cataractes).


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Les recherches sur les bénéfices de la luminothérapie

Luminothérapie et la dépression saisonnière

* La dépression saisonnière. La luminothérapie est le traitement le mieux documenté pour traiter la dépression saisonnière. Trois méta-analyses publiées en 1997, en 1999 et en 2005 ont conclu à l’efficacité de la luminothérapie et de la simulation artificielle de l’aube pour diminuer la gravité des symptômes de dépression chez des sujets souffrant de dépression saisonnière.

3 nouveaux essais cliniques aléatoires ont été publiés ensuite Les auteurs du premier essai laissent entendre que les personnes qui ne réussissent pas à éliminer leurs symptômes de dépression saisonnière avec des traitements de luminothérapie pourraient bénéficier de l’ajout d’une psychothérapie cognitivo-comportementale.

Dans le 2ème essai, les sujets ont reçu soit un traitement de luminothérapie (10 000 lux, 30 minutes par jour) combiné à des médicaments placebo, soit de la luminothérapie placebo (100 lux) combinée à un véritable antidépresseur (20 mg par jour de fluoxétine). Les chercheurs ont constaté que le taux de rémission était à peu près le même dans les deux cas, soit d’environ 50 %.

>La luminothérapie aurait donc la même efficacité que l’antidépresseur.

Les auteurs de la dernière étude ont suivi, pendant 2 saisons hivernales consécutives, 50 adultes atteints de dépression saisonnière. Les sujets ont été divisés au hasard en 2 groupes : luminothérapie (5 séances par semaine, durant 2 semaines) et témoin (placés sur une liste d’attente). 54 % des sujets du groupe luminothérapie ont montré des améliorations de plus de 50 % de leurs symptômes. Aucun sujet du groupe témoin n’a connu une telle amélioration. De plus, les améliorations étaient encore observables 1 mois après la fin des traitements.

* La luminothérapie contribue au traitement de la dépression.

La conclusion publiée en 2004 et revue en 2009 a conclu, à partir de l’analyse de 20 essais cliniques (incluant 620 sujets au total), que la luminothérapie montre une efficacité modeste, mais prometteuse, pour contribuer au traitement de la dépression non saisonnière.

En 2008, une revue systématique a été publiée à partir de 15 essais cliniques. Les résultats sont inconsistants lorsque la luminothérapie est utilisée comme source de traitement unique. Par contre, chez les personnes sous thérapie pharmacologique, l’ajout de traitements de luminothérapie était efficace dans la gestion des symptômes de la dépression.

2 essais cliniques ont évalué les effets de la luminothérapie auprès de personnes souffrant de dépression majeure. Dans ces 2 tests, tous les sujets étaient aussi traités avec un antidépresseur. Les résultats indiquent que la luminothérapie (10 000 lux) diminue de façon significative les symptômes de dépression et améliore le bien-être général comparativement à un placebo ou à un traitement de luminothérapie d’intensité moyenne (4 000 lux). Les auteurs ont conclu que la luminothérapie pourrait être une intervention thérapeutique efficace pour diminuer les symptômes de dépression et pourrait être utilisée comme adjuvant à la thérapie pharmacologique.


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Luminothérapie et le syndrome prémenstruel

  • Peut-on diminuer les effets dépressifs dus au syndrome prémenstruel par la luminothérapie ?

Une synthèse systématique publiée en 2005 a repéré 4 essais cliniques réalisés en chassé-croisé (55 sujets en tout), ayant évalué l’efficacité de la luminothérapie contre les symptômes dépressifs relatifs au syndrome prémenstruel. Comme ces essais présentaient des résultats contradictoires, les auteurs concluent qu’il n’y a actuellement pas de preuves de l’efficacité de la luminothérapie pour diminuer les symptômes dépressifs liés au syndrome prémenstruel.

Krasnik C, Montori VM, et al. The effect of bright light therapy on depression associated with premenstrual dysphoric disorder. Am J Obstet Gynecol. 2005;193(3 Pt 1):658-61.

Luminothérapie et sommeil

Si vous souffrez d'insomnie, d'éveil matinal précoce faut-il vous recommander un simulateur d'aube ?

Plutôt oui. Pourquoi ?

Car la luminothérapie joue un rôle dans la régulation des rythmes circadiens,et donc elle peut contribuer à faciliter le sommeil. A tel point qu'on peut qualifier la luminothérapie de "somnicament" D'une manière générale, la lumière fait partie des éléments qui synchronisent le temps de sommeil sur l’alternance cyclique du jour et de la nuit. La lumière agit sur la production de la mélatonine et c'est qui aide par exemple à s'adapter aux décalages horaires provoqués par les voyages en avion.

Les résultats de quelques essais cliniques aléatoires ont montré que, comparé à un placebo, des séances de luminothérapie, en général, sont efficaces pour améliorer différents problèmes de sommeil, comme l’insomnie initiale, l’éveil matinal précoce ou le syndrome du sommeil en délai de phase qui se maniferste par la tendance à ne s’endormir que très tard la nuit.

Le cycle de sécrétion la cortisone, une hormone, est rythmé par le sommeil. C’est normalement l’hormone du matin. Le dosage du cortisol urinaire peut ainsi être perturbé pendant plus de 3 mois au retour d'un séjour de 3 semaines aux Antilles

Lumière et sommeil
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Une étude de l’IVS (l’institut Vigilance et Somnolence) a montré que la durée du sommeil est inversement proportionnelle à la durée du jour : on dort plus longtemps en hiver qu’en été.

Idem, les capacités d’apprentissage sont bien supérieures l’été que l’hiver.

Ce n'est pas un hasard si le fondateur de l'école obligatoire, Jules Ferry, a choisi de laisser les enfants libres d’aider au travail des champs durant les mois d’été, dans la France d'alors, rurale à 80%

source : La condition tropicale - Une histoire naturelle, économique et sociale des basses latitudes(Actes Sud) le biologiste Montpellierain Francis Hallé défend une conception qui met en avant l’influence des saisons sur le développement des humains sur terre. "Il avance une hypothèse biologique fondée sur la sensibilité de l’homme aux variations de longueur des jours, celle-ci expliquerait les différences comportementales qui, entre les tropiques et les latitudes tempérées, influencent profondément les structures psychologiques, les progrès scientifiques et les constructions sociales."(source : www.decitre.fr) / sommeil-mg.ne


Luminothérapie et les crises de boulimie associées à l’influence des saisons

  • Trois essais cliniques incluant 17,34 et 18 femmes souffrant de boulimie associée à la saison (augmentation des crises pendant l’hiver) ont été publiés. Les résultats des 2 premiers essais montrent que des traitements de luminothérapie pourraient diminuer la fréquence des crises comparativement à un traitement placebo.

En revanche, les conclusions du 3ème test n'ont pas montré d’effets positifs meilleurs que ceux du placebo. Cependant l’intensité de la lumière n’était, dans ce cas, que de 2 500 lux contre à 10 000 lux pour les 2 premiers tests. Les résultats d’une étude sans groupe témoin menée sur 22 femmes montrent que la luminothérapie peut être efficace pour réduire la fréquence de crises boulimiques.

Lam RW, Goldner EM, et al. A controlled study of light therapy for bulimia nervosa. Am J Psychiatry. 1994;151(5):744-50. / Braun DL, Sunday SR, et al. Bright light therapy decreases winter binge frequency in women with bulimia nervosa: a double-blind, placebo-controlled study. Compr Psychiatry. 1999;40(6):442-8 / Blouin AG, Blouin JH, et al. Light therapy in bulimia nervosa: a double-blind, placebo-controlled study. Psychiatry Res. 1996;60(1):1-9. / Lam RW, Lee SK, et al. An open trial of light therapy for women with seasonal affective disorder and comorbid bulimia nervosa. J Clin Psychiatry. 2001;62(3):164-8.


Luminothérapie et décalage horaire

  • Si vous souffrez de problèmes liés au décalage horaire suite à des voyages en avion et du fait d'horaires de nuit, faut-il faire de la luminothérapie ?

Les résultats de quelques essais cliniques de luminothérapie ont montré que, comparé à un groupe contrôle de patients, la luminothérapie peut s'avérer efficace pour modifier les rythmes biologiques internes. La luminothérapie peut ainsi aider à diminuer le décalage horaire du transport aérien et améliorer le sommeil des travailleurs de nuit. Cependant, d’autres études devront valider définitivement ces conclusions

Luminothérapie et la Dépression du trouble bipolaire

  • la luminothérapie pourrait être efficace contre la dépression du trouble bipolaire à en croire une recherche de l'Université de Pittsburgh publiée dans le journal Bipolar Disorders.

La luminothérapie pourrait traiter la dépression bipolaire chez certaines personnes : "Les traitements efficaces pour la phase de dépression du trouble bipolaire sont limités.

9 femmes souffrant de dépression bipolaire et continuant à prendre leur médication ont utilisé pendant 2 semaines des lampes de luminothérapie pendant 15, 30 ou 45 minutes par jour. Six de ces femmes ont montré des résultats bénéfiques. Chez certaines, les symptômes de dépression ont disparus.

3 des femmes dont les séances de luminothérapie avaient lieu le matin ont développé un épisode mixte avec des symptômes de dépression et de manie en même temps, tels que les pensées qui se bousculent, l'irritabilité, le manque de sommeil, l'anxiété et l'humeur dépressive. Les chercheurs se demandent si les séances étaient trop matinales perturbant ainsi l'horloge biologique. Les gens souffrant de trouble bipolaire sont très sensibles à la lumière du matin" Le groupe dont les séances avaient lieu en mi-journée avait une réponse plus stable. Les recherches sur le sujet doivent se poursuivre, cette recherche ayant été réalisée avec un petit groupe. "


Luminothérapie après 65 ans

  • L'exposition à une lampe de luminothérapie est tout à fait efficace sur les personnes de 65 ans ou plus  : les traitements de luminothérapie réalisés sur cette tranche d’âge ont démontré que ces personnes réagissent de la même manière que les patients plus jeunes atteint par un TAS, le trouble Affectif Saisonnier.

Cependant, il est vrai que si le trouble affectif saisonnier augmente avec l’âge jusqu’à environ la cinquantaine,les personnes de 50-55 ans et plus sont beaucoup moins sensible à la dépression hivernale. On considère qu’il y a peu de cas de TAS chez les plus de 65 ans

Luminothérapie et le sommeil des personnes âgées démentes

  • La luminothérapie peut-elle améliorer le sommeil des personnes âgées souffrant de démence ?'.

La luminothérapie pourrait diminuer l’agitation de leur sommeil et en améliorer la qualité. Une étude sur 48 personnes exposées à la lumière(artificielle) pendant 90 minutes chaque jour durant 8 semaines montrerait des effets positifs. Pour une moitié ce groupe, il s’agissait d’une source lumineuse standard et pour l’autre d’une lampe de luminothérapie. Des améliorations similaires de la durée du sommeil ont été observées dans les 2 groupes.


(Shub D, Darvishi R, Kunik ME. Non-pharmacologic treatment of insomnia in persons with dementia. Geriatrics. 2009;64(2):22-6.).

La luminothérapie contre le cancer

Le laboratoire GEMTEX et l'INSERM développent un nouveau procédé de luminothérapie.

L'Ensait et son laboratoire de Recherche le Gemtex travaillent depuis longtemps sur les diffuseurs de lumière textile (TLD). Un projet, des plus novateurs, sur le traitement de certains cancer vient d'être mis en place par le Serge Mondon Chercheur à l'Inserm, Cédric Cochrane, enseignant chercheur à l'Ensait et Vladan Koncar directeur du laboratoire Gemtex.

En 2011, le professeur Serge Mordon de l'INSERM rencontre L'Ensait. Depuis une formidable collaboration s'est construite. Les travaux de recherche de Serge Mordon portent sur les Thérapies interventionnelles assistées par l'image et la simulation (ThIAIS) et la thérapie photodynamique (PDT) Actuellement, les traitements contre certains cancers de la peau se font par l'application d'un photosensibilisant (pommade dont les molécules vont se positionner dans les cellules malades) et d'une lumière issue de panneau de LED (lumière rouge ou bleue dont la longueur d'onde va interagir avec la molécule et détruire la cellule malade). Un problème majeur se posait jusqu'alors : comment traiter efficacement une surface courbe (certaines parties de la peau sont fortement irradiée, d'autre le seront moins) ?

En effet, la quantité de lumière délivrée par les panneaux de LED n'est pas homogène (la dose de lumière est 25 % moins irradiante à certains endroits qu'à d'autres).

Le partenariat avec l'Ensait consiste à réaliser un illuminateur souple (textile) plus performant que les produits déjà existants.

L'Ensait maitrise le tissage des fibres optiques. Cédric Cochrane missionné sur le projet et son équipe ont permis rapidement de tisser des panneaux de fibres optiques parfaitement flexibles et permettant d'intégrer des sources lasers. Ces diffuseurs sont plus puissants et ramènent les 25 %d'inhomogénéité (pour les panneaux de LED) à un très performant 13 %.

A delà de collaborations réussies entre chercheurs d'univers différents, et de vrais résultats scientifiques établis, ce projet a permis de mettre en avant le GEMTEX et ses chercheurs au travers de multiples valorisations : ainsi Clarins, le premier partenaire a avoir accompagné le développement de produits pour la cosmétique, a depuis déposé un brevet. Trois conférences et deux articles ont été co-rédigés avec L'INSERM. Enfin, le montage d'un projet ANR LEXITERALIGHT intégrant le CHR de Lille (une équipe de cancérologues et de dermatologues privés pour les tests cliniques) et l'Ensait est lancé.

L'avenir de cette collaboration pourrait perdurer au travers du projet MESODYLUX, le complément et la suite de FLEXITERALIGHT : plus ambitieux, ce travail de recherche permettrait un traitement du cancer poumon / plèvre plus efficace et le traitement curatif et prophylactique du cancer de l’ovaire. Les recherches de financements sont lancées. (source : Gemtex janvier 2013)


La lumière ultraviolette contribue à réduire la pression artérielle

octobre 2013 - Des scientifiques ont démontré que la lumière ultraviolette favorise la production d’oxyde nitrique, ce qui contribue à réduire la pression artérielle.

D’après l’Organisation mondiale de la santé, environ un milliard de personnes dans le monde souffrent actuellement d’un excès de pression artérielle (hypertension). Plus de 9 millions d’individus décèdent chaque année des conséquences de cet état de santé, qui peut entrainer entre autres des arrêts cardiaques, des AVC et des insuffisances rénales. L’hypertension est souvent le résultat d’un mode de vie moderne impliquant un excès de graisses et de sel dans les aliments, un excès d’alcool et de nicotine, une insuffisance d’exercice physique et, comme le démontre une étude récente réalisée par des chercheurs écossais, une insuffisance de lumière solaire.

Une équipe dirigée par le Dr Weller à l’université d’Edimbourg a invité 24 volontaires à exposer leur épiderme à la lumière ultraviolette d’une lampe à rayons infrarouges pendant une première séance de 20 minutes. Au cours de la seconde séance, le spectre de lumière ultraviolette a été filtré et les volontaires n’ont été exposés qu’à la chaleur de la lampe. Alors que leur pression artérielle est restée inchangée après une exposition à la chaleur de la lampe uniquement, elle a baissé de manière significative après leur exposition à la lumière ultraviolette. D’après les chercheurs, ce résultat est dû à une production accrue d’oxyde nitrique stimulée par la lumière ultraviolette. L’oxyde nitrique provoque une dilation des vaisseaux sanguins, ce qui a ensuite pour effet de réduire la pression artérielle. La contribution des compléments alimentaires de vitamine D est nulle à cet égard, car l’effet constaté est déclenché uniquement par la lumière solaire.

« Comme le Dr Weller, je crois que les bienfaits pour la santé d’une exposition modérée à la lumière du soleil sont supérieurs au risque de développer un cancer de la peau. Les chercheurs ont démontré que la réduction de la pression artérielle n’est pas liée au taux de vitamine D, mais à d’autres effets de la lumière solaire. Cette étude apporte donc de nouveaux éléments à l’appui de notre recommandation en faveur d’une exposition modérée au soleil », explique Ad Brand du Sunlight Research Forum (SRF).


Témoignages sur la luminothérapie


  • René-Paul : "'Ma femme me dit quelle ressent très nettement une « sensation de pêche, de dynamisme » après quelques jours avec ses séances de luminothérapie".


  • Nathy "Bonjour irène, pour ma part, j'ai fait une luminothérapie "forte" (10 000 lux ) depuis 2 semaines. J'en suis déjà contente car je me sens déjà sens mieux. Ce n'est peut-être qu'une impression mais j'ai le sentiment d'avoir plus de tonus et de moins m'endormir devant mon écran. Je n'ai pas encore de recul mais à long terme, je sens que ça va marcher. Petit plus, j'adore la lumière de cette lampe de luminothérapie qui me parait plus agréable, moins jaune, moins artificielle, plus douce."

Voir les autres témoignages sur : Luminothérapie : témoignages


Luminothérapie : le saviez vous ?

La Finlande, paradis de la luminothérapie ?

Bien que le déficit en luminosité naturelle soit un phénomène caractéristique de la Scandinavie, la luminothérapie est utilisée dans le monde entier et pas seulment près du cercle polaire. La luminothérapie est appréciée partout où l’automne et l’hiver sont longs et la lumière naturelle fait défaut.

En Finlande les lampes de luminothérapie ont déjà des centaines de milliers d’utilisateurs, qui ont trouvé là un remède à leur fatigue hivernale et un moyen d’améliorer leur qualité de vie grâce aux lampes.


  • S’exposer environ ½ heure à 2500 lux ou plus a un effet similaire au Prozac = 70% d’amélioration et 50% de rémission.
  • En Allemagne et en Suisse, les lampes de luminothérapie sont remboursées par la sécu.
  • 3 à 6% de la population sont sujets à la dépression saisonnière hivernale selon la Fondation de la recherche médicale.
  • 15 à 20% de la population ressentiraient ces pertes de tonus du fait notamment du manque de lumière.


source : passeportsante.com , consoglobe, nature
Autres ouvages sur la luminothérapie : Terman M, Terman JS. Light therapy for seasonal and nonseasonal depression: efficacy, protocol, safety, and side effects. CNS Spectr. 2005;10(8):647-63; quiz 672./ Lee TM, Chan CC, et al. Spectral properties of phototherapy for seasonal affective disorder: a meta-analysis. Acta Psychiatr Scand. 1997;96(2):117-21./ Lee TM, Chan CC. Dose-response relationship of phototherapy for seasonal affective disorder: a meta-analysis. Acta Psychiatr Scand. 1999;99(5):315-23./ Golden RN, Gaynes BN, et al. The efficacy of light therapy in the treatment of mood disorders: a review and meta-analysis of the evidence. Am J Psychiatry. 2005;162(4):656-62.

A lire également sur la luminothérapie

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Le Dossier Luminothérapie


Autres termes sur la luminothérapie : simulateur d'aube, simulateur de crépuscule, lux, lumière, dépression hivernale, Trouble affectif saisonnier TAS, lampes de limunothérapie, cure de luminothérapie, chromothérapie

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