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Français et le développement durable

Français et le développement durable

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Quelle est la position des Français sur le développement durable, leur attitude face à la consommation durable et aux engagements éco-citoyens ? Comment évolue cette position au fil des années ?

Sommaire

La typologie des consommateurs français responsables

Selon l'étude Ethicity 2015, un repli net peut être constaté par rapport à la consommation responsable. Les choix se font plus par contrainte que par adhésion, et la part de ceux estimant "en avoir marre de faire des efforts" est en hausse.

Pour aller plus loin :
* Êtes-vous ‘rétracté’ ou ‘share activist’ ? Typologie des consommateurs responsables

Les Français et le développement durable

Les études marketing sur l'attitude des Français face aux questions du développement durable, de la consommation durable, des écogestes et des questions liées à pollution, au réchauffement climatique, ... compilées depuis 2005 par thème et chronologie

  • DES CHANGEMENTS profonds et durable dans la perception des Français se confirment année après année, comme on le voit dans les relevés de perceptions et de sensibilité. L'intégration du développement durable dans les comportements de consommation évolue au fil du temps

> Voir aussi les articles complémentaires : Les [ Français et consommation responsable ] et les [ Français et la voiture ]

Les Français et la crise : les valeurs sociales et environnementales des marques pas vraiment importantes

Les Français et la crise : l'intérêt pour le développement durable est bien réel en 2015, mais axé sur le concret

  • En septembre 2015, l'Agence Toluna a publié une étude sur les Français et les produits bio, publiée dans le magazine LSA. Elle révèle que 65% des Français consomment des produits bio, régulièrement, spécifiquement des légumes, mais également des cosmétiques et des produits ménagers.


Les Français et la crise : moins impliqués dans le développement durable en 2014

  • En Janvier 2014, l'Ademe a publié une étude sur les préoccupations des Français en matière d'environnement, publiée dans le le 38ème numéro de Stratégie & Etudes et menée à partir d'enquêtes menées entre 2012 et 2013 afin de comprendre les pratiques environnementales des ménages.

Les 1ers résultats montrent que la crise économique relègue l'environnement au second plan, les Français étant avant tout préoccupés par le chômage :

> 47 % d'entre eux craignent en effet de « manquer d’argent, de vivre dans la misère ».

La problématique environnementale reste tout de même bien présente dans l'esprit des Français, notamment les enjeux liés aux économies d'énergie et au réchauffement climatique.

  • 73 % des Français eux considèrent que la priorité du gouvernement doit être d’orienter l'économie vers des activités industrielles qui préservent l'environnement.

Retrouvez le détail ici : www.ademe-et-vous.ademe.fr/sites/default/files/strategie-etudes/38/ademetudestrat38.pdf

Les Français voient la vie en vert aussi au boulot

Selon une étude menée par l'entreprise Cart'Touch, 92% des Français estiment que leur entreprise a un rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique.

De plus en plus de Français font rimer « boulot » avec « écolo ». Certains réflexes ont même été acquis au bureau : 87% des employés s'assurent que les lumières soient bien éteintes en fin de journée, 75% impriment recto/verso et 67% trient leurs déchets. 44% vont même plutôt utiliser une tasse qu'un gobelet en plastique pour boire leur café.

Pour ce qui est des transports, 1 Français sur 2 de déplace en voiture ou en deux roues. Dans ces usagers de l'automobile, seuls 6% pratiquent le covoiturage. Cependant, une grande majorité des travailleurs empruntent les transports en commun et 23% se rendent à pied au bureau.

Adeptes des petits gestes écologiques du quotidien, 84% d'entre eux déclarent garder ces mêmes gestes de la maison au boulot.

Il est à noter aussi que 3 Français sur 4 mènent des actions sur leur lieu de travail pour rendre celui-ci plus respectueux de l'environnement. 30% vont même jusqu'à réaménager leur lieu de travail en installant des plantes, des poubelles de tri... et 7% d'entre eux ont crée des groupes de réflexion pour discuter de ces problèmes.

Sur les répondants au sondage, 75% estiment que leur entreprise devrait plus s'engager sur le sujet du développement durable. Il faut dire que 17% des sondés déclarent travailler dans des locaux répondant à la certification HQE (Haute Qualité Environnementale).


Les Européens et l'environnement en 2014


Les Français et la transition énergétique


  • Selon la toute récente enquête Eurobaromètre (2014), 80 % des Français estiment avoir un rôle direct à jouer dans la protection de l’environnement. Réduire leur consommation d’énergie figure au deuxième rang de leurs exigences, juste après le tri des déchets. La loi sur « la transition énergétique pour la croissance verte» qui vient d’être votée entérine l’obligation, pour les gestionnaires, de mettre à disposition de leurs clients le comptage des consommations.

Les études du CRÉDOC sur les comportements des ménages établissent que la possibilité de contrôler chez soi sa consommation est une étape décisive pour faire des Français des acteurs de la [ transition énergétique transition énergétique. Encore faut-il que des dispositifs gérés collectivement favorisent la maîtrise des informations communiquées en les rendant à la fois lisibles et incitatives.

Français et le bien-être durable

  • 13 juin 2013 - Comment les Français définissent-ils le bien-être ? Quels sont les facteurs qui lui sont favorables ? Et comment les marques et les entreprises qui les accompagnent dans leur vie quotidienne peuvent s’impliquer ? Ipsos, pour Link-Up, agence conseil en stratégies d'adhésion, a conçu le 1er Baromètre du bien-être durable®, qui apporte des réponses inédites et esquisse les contours d'une nouvelle relation entre les marques et leurs client.


  • Le bien-être, quelque chose de durable dont les Français sont acteurs

Ni éphémère ni ponctuel, le bien-être est perçu comme quelque chose qui dure dans le temps et qui se construit par soi-même. Si la «bonne santé» est désignée comme le premier facteur de bien-être durable, l’harmonie avec les autres apparaît également comme déterminante. Etre en bonne santé, bien dormir, passer du temps en famille et avec les amis, échanger et avoir un travail et/ou une vie sociale, tels sont les principaux ferments du bien-être durable. Des marques légitimes… mais trop peu impliquées sur le bien-être Si leur légitimité n'arrive qu'après celle des grands services publics (médecine, justice, école…), les marques ont tout de même un rôle à jouer en matière de bien-être pour 52% des Français. En revanche, seuls 5% estime qu’elles agissent efficacement en la matière !

  • Alimentation, technologie, cosmétique : le top 3 des secteurs contributeurs au bien-être

Liés au plaisir, à la convivialité, à l’estime de soi et à la gestion de sa santé tout en induisant une projection dans l'avenir, ces trois secteurs confirment l’aspiration des Français au bien-être durable. Un constat encore plus marqué pour les personnes qui estiment légitime la contribution des marques au bien-être. Un jugement sévère sur l’attitude des marques vis-à-vis de leurs salariés.

Si la qualité, la fiabilité et le prix d’un produit restent les premiers critères d’attachement à une marque, l’opinion réclame davantage aujourd’hui. En particulier, elle attend que les entreprises portent attention à tout leur écosystème : salariés, fournisseurs, populations des pays fournisseurs de ressources naturelles... Or, si 61% des Français considèrent qu'elles choient de plus en plus leurs clients, seuls 31% estiment qu'elles le font pour leurs salariés, 57% dénoncent une dégradation de cette prise en compte en vingt ans, et 42% pensent que ce sera pire dans vingt ans….

  • Pour les Français, le bien-être est quelque chose de durable et dont ils sont acteurs.

Ils sont 1 sur 2 à considérer que les marques ont un rôle à jouer en matière de bien-être.... ...mais seulement 1 sur 20 à estimer qu'elles le font suffisamment aujourd'hui. Ils se déclarent prêts à plébisciter les marques qui prennent en compte des critères essentiels à leur bien-être : envie d’achat (82%), attribution de confiance (81%), prescription à l’entourage (78%), voire prise de défense dans les conversations (67%)… …mais à sanctionner celles qui ne le font pas, notamment sur des critères comme « l’impact des produits sur la santé (73%) et l'environnement (72%) » ou « l’absence de mise en garde sur les risques liés à une consommation excessive des produits (56%) »...

Des consommateurs exigeants et matures, des attentes qui se sophistiquent Outre le rapport qualité/prix – considéré comme un des « fondamentaux –, 8 Français sur 10 considèrent que l’impact de l’usage des produits et marques sur la santé et le bien-être des consommateurs est un critère incontournable dans l'appréciation de l’image d’une marque. Ils sont également attentifs à l’écoute du client, la réponse aux besoins, l’innovation et l’engagement dans la société…

  • Oui à l’information utile, non aux fausses promesses

6 Français sur 10 se renseignent sur la provenance des produits, et près de 4 sur 10 lisent les informations sur leur composition. De façon globale, l’opinion réclame une information plus honnête et plus utile sur l’identité du produit et les engagements de la marque. A contrario, la plupart des Français sont hostiles aux surpromesses (fausse innovation) ou à l’incitation à une consommation excessive.

  • Plébiscite ou sanction : les Français savent sur quels critères prendre leur décision

S’ils n’ont aucun problème à plébisciter les marques prenant en compte leurs attentes en matière de bien-être durable (allant jusqu'à «prendre leur défense dans les conversations»), les consommateurs se déclarent tout autant prêts à renoncer à un achat de produit ou service dans le cas inverse. C’est le cas notamment sur des critères comme «l’impact des produits sur la santé (73%) et l'environnement (72%)» ou «l’absence de mise en garde sur les risques liés à une consommation excessive des produits (56%)»...


Les Français et le tourisme éco-responsable

Dans le cadre de la semaine du Développement Durable du 1er au 7 avril 2014, Best Western France a soulevé la question du tourisme éco-responsable.

À l’heure où les clients accordent de plus en plus d’importance à la protection de l’environnement et où le site de référence TripAdvisor ajoute le « tourisme durable » à son offre en créant son propre label, l’enseigne pose des questions clés. Pour cela, Best Western France s’est tourné vers ses clients et leur a proposé de prendre la parole pour arriver à mieux comprendre leurs comportements et leur rapport au développement durable pendant leurs voyages touristiques.

Ainsi 96.2%* de personnes interrogées s’intéressent à la protection de l’environnement et 73,2%* d’entre elles prennent ce critère en compte lorsqu’elles préparent leurs vacances !


Les Français et l'achat d'occasion


Les Français et la crise : moins impliqués dans le développement durable en 2013

  • Le baromètre qui sert au ministère de l'Ecologie à mesurer la fibre écologique des Français n'est pas au beau fixe. Ils sont « moins enclins que précédemment à mettre en oeuvre des pratiques environnementales », observe le Commissariat général au développement durable (CGDD). Ce constat, fondé sur les résultats de l'enquête de conjoncture que l'Insee réalise chaque mois auprès des ménages, vaut tout particulièrement pour le logement. En 2012, « la volonté d'investir dans des travaux d'amélioration de l'efficacité énergétique reste bien en deçà (- 6 points) du niveau de 2008 ».

Pour les Français, c'est d'abord aux pouvoirs publics de prendre les initiatives

Une tendance que le gouvernement, initiateur, le mois dernier, d'un vaste plan de rénovation énergétique (500.000 logements à isoler par an dans le patrimoine existant), espère modifier. En attendant, le secours des pouvoirs publics est de plus en plus attendu. Pour 47 % des Français, c'est d'abord à l'Etat et aux collectivités locales d'agir en priorité pour la protection de l'environnement. Crise économique oblige, ils sont par contre beaucoup moins nombreux (23 % contre 44 % en 2010) à penser que les entreprises doivent s'engager les premières.

La crise a un effet démobilisateur sur les comportements environnementaux.

Indispensable voiture

  • Eux-mêmes sont devenus un peu plus frileux : seulement 23 % considèrent qu'ils doivent agir en premier pour protéger l'environnement, contre 24 % en 2010. Et le vent de la démobilisation ne souffle pas que sur le logement. Que ce soit pour travailler ou faire les courses, les Français ont déclaré l'an dernier avoir davantage eu recours à l'automobile. Cette situation pourrait ne pas changer de sitôt. Alors que 36 % des Français estimaient en 2009 pouvoir se passer facilement de leur voiture, ils ne sont désormais plus que 28 %. Les experts du CGDD y voient la manifestation d'un « certain pessimisme », lié essentiellement au fait qu'il faille se déplacer de plus en plus loin pour travailler. « Plus d'un tiers des personnes interrogées considèrent que les facteurs économiques et les améliorations de l'offre de déplacements alternatifs ne suffiront pas à modifier leur mobilité quotidienne », rapporte l'étude. Les Français mesurent aussi leur engagement en matière de « consommation responsable » : avant d'acheter des produits respectueux de l'environnement, ils veulent d'abord être sûrs (à 42 %) que cela ne leur coûtera pas plus cher.

Joël Cossardeaux ( lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0202737346651-environnement-les-francais-moins-impliques-563965.php)


Les Français et le développement durable en 2013

  • Les Français et le développement durable au quotidien : plus vertueux, ils font rimer écologie et économies

En période de crise, les Français ont diminué leur consommation d’eau et d’énergie lorsqu’ils font la lessive ou se lavent. Avec des habitudes de consommation plus vertueuses et des points forts par rapport aux autres consommateurs Européens, nos concitoyens s’attribuent néanmoins une note proche d’un « peut mieux faire » et sont en attente de repères.

Alors que le comportement des Français s’est nettement amélioré au fil des années en matière de développement durable, ceux-ci sont dans l’ensemble persuadés de ne pas encore faire suffisamment pour l’environnement. En matière d’achat comme de consommation, ils attribuent à leur contribution personnelle à la préservation de la planète une note moyenne de 5,7/10.

Des Français de plus en plus vertueux au quotidien

Au fil des années, Les Français ont adopté de bons réflexes. Sous la douche, pour se savonner, se laver les cheveux ou appliquer un soin capillaire : 71% des Français coupent l’eau, contre 52 % des Européens. Et si (contrairement à d’anciennes idées reçues) les Français prennent les douches les plus fréquentes (6,26 en moyenne par semaine, contre 5,3 pour les Européens), ils sont également les plus rapides : 8mn53 sous la douche, contre 9mn33 pour les Européens. Lors du brossage des dents, 87% des Français coupent l’eau, soit 16 points de mieux que la moyenne des Européens. Quand les hommes sont économes …

A noter que les hommes en France ne sont pas en reste en termes de bonnes pratiques : Moins experts, ils suivent plus scrupuleusement que les femmes les indications de lavage. 48% font la vaisselle à la main robinet fermé, alors que 60% des femmes la font sous l’eau courante. 80 % ferment l’eau pendant le rasage.

source : sondage Henkel Habits : étude réalisée en 2012 pour Henkel par TNS Italie auprès de 6.400 personnes de 8 pays : France, Belgique, Pays-Bas, Grèce, Italie, Espagne, Angleterre et Suède.

Le développement durable dans le vote des Français

Près de 1 Français sur 6 estime que le développement durable compte dans son vote.


Le durable a de l'avenir dans les territoires

"En dépit d'une situation économique toujours difficile, les Français font du développement durable un enjeu majeur pour l'avenir" souligne l'étude dans laquelle 57% des personnes interrogées considèrent que le respect de l'environnement doit être privilégié - d'autant que les bénéfices obtenus par des comportements plus responsables vont de pair avec la perception du développement durable comme une solution pour sortir de la crise (32% des interrogés avouent privilégier des produits locaux ou saisonniers autant par souci d'économies que de l'environnement).

Si 70% des Français (toutes catégories sociales confondues) font rimer politique de développement durable avec facteur d'innovation, 59% d'entre eux affirment que le développement durable comptera dans le choix de la liste pour laquelle ils voteront en mars prochain - une affirmation plus forte parmi les sympathisants de gauche (68%) que parmi ceux de droite (53%), "mais elle est majoritaire dans les deux cas et varie très peu selon la taille de la commune" relève l'étude.

Pour Bruno Jean Bart, le directeur général adjoint d'Opinion Way, "s'il est évident que les thématiques "développement durable" sont plutôt à la baisse au niveau national, ce n’est pas le cas au niveau municipal. De nombreuses thématiques sont concernées en ce sens pour les électeurs au niveau local : déplacements, propreté, espaces verts, qualité de l’air, etc".

Pour 62% des interrogés, c'est aux pouvoirs publics d'agir dans le domaine du développement durable. Chose intéressante: seuls 51% des Français estiment que leur Maire prend suffisamment en compte le développement durable dans son action, mais l'électeur a plus confiance en sa commune qu'en l'Etat pour porter des projets efficaces en la matière. Bien plus encore: 72% pensent surtout que le développement durable est avant tout l'affaire des citoyens, qui doivent agir à leur échelle.

Source : étude réalisée fin 2013 par OpinionWay pour le cabinet de conseil en développement durable Auxilia

Les Français et le développement durable en 2012

Pessimisme : 52% des Français se déclaraient pessimistes quant à l’avenir de la planète et 77% estimaient que, pour empêcher la détérioration de l’environnement, il fallait changer notre mode de vie. source : sondage BVA « Les Français et le développement durable », mars 2012 Recueil On Line (décembre 2011), sur un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Et recueil téléphonique (janvier 2012), sur un échantillon de 500 chefs d’entreprise

2012 - Tous sur le même bateau, on va y arriver mais simplifiez moi la vie ! Une recherche d’optimisme. Crise = opportunité: La crise est un moyen de réviser notre modèle et de revoir nos modes de vie. Les préoccupations restent le bien-être de ma famille et on voit monter une aspiration plus forte à être heureux et à pouvoir donner vie à ses projets. La santé devient moins prégnante dans les réponses.

Les français prennent peu à peu conscience qu’il leur faudra aller chercher le plaisir dans une simplicité déconnectée de la consommation. Elle devient plus pragmatique avec une volonté de plus de local, de savoir ce qui se cache derrière les produits : origine, lieu de fabrication, On agit au quotidien et on veut du concret ! Le ‘On se prend en main ‘ de 2011 se confirme !

Dans ce cadre, la confiance dans les entreprises s’accroît et les marques sont crédibles quand elles s’engagent en matière de développement durable si on a des preuves et un accès facilité à l’information. La préoccupation environnementale reste forte et plus que jamais les français sont conscients qu’ils agissent au travers de leurs achats et de leurs actions qui deviennent plus systématiques. Ils font à la fois dans leur intérêt mais aussi conscients des impacts de leurs choix.

Une conscience connectée au monde mais en mettant son mieux être d’abord au centre. Besoin d’innovation, de sincérité, de liens, et des français prêt à agir et à partager si c’est une solution efficace pour une société en transition.

Une envie de croire en l’avenir en dépit des inquiétudes forte pour soi et les siens :

  • Concernant notre modèle économique et social de société  : 54% déclarent s’inquiéter pour leurs enfants demain
  • 88% des français déclarent que la crise économique devrait être une occasion de revoir nos modes de vie et de consommation (40% sont tout à fait d’accord)

Enquête Ethicity menée en partenariat avec Aegis media Expert par Kantar Media et TNS SOFRES auprès d’un panel représentatif de la société fran- çaise de 4055 individus âgés de 15 à 74 ans. Enquête terrain en auto-administrée par voie postale entre le 20 février et 16 mars 2012. Utilisation de l’échantillon SIMM 2011 en Access Panel.

Les Français et le développement durable en 2012 selon Ethicyty

Intitulée «Autrement, c’est maintenant», l’édition 2012 observe qu’une part croissante de Français (47% contre 40% en 2011) se disent concernés par une consommation plus durable et s’y impliquent.

Majoritairement motivés par la recherche de bien-être et d’équilibre, de plus en plus de jeunes et d’hommes s’engagent dans une consommation plus qualitative. Comme le montrent les chiffres de l’étude, d’année en année, les attentes se font de plus en plus fortes pour une exemplarité des entreprises, notamment sur le plan social. Ils sont de plus en plus attentifs à la question du partage de la valeur entre les différentes parties prenantes (entreprises, salariés, consommateurs, société civile, etc.) et la prennent en compte dans leurs critères d'achat.

Le devoir avant le plaisir : par ailleurs un développement des pratiques responsables au quotidien : la proportion de consommateurs déclarant se préoccuper de leur gestion de l’eau, de l’énergie et des déchets progresse en effet. En parallèle, les motivations fondées sur le sens du devoir gagnent du terrain au détriment de celles uniquement fondées sur la recherche du plaisir.

«Ca progresse», se réjouit Elisabeth Pastore-Reiss, fondatrice et présidente d’Ethicity. En revanche, le noyau dur des consommateurs les plus engagés ne bouge pas depuis dix ans, et un tiers des Français (29%) avouent n’être pas concernés par la consommation responsable. Les affirmations des entreprises en la matière leur inspirent de la méfiance et à leurs yeux les produits «verts» ne sont pas assez innovants. Les hédonistes, s’ils assument leur désir de continuer à profiter de la société de consommation, sont néanmoins de plus en plus sensibles aux arguments santé et bien-être.

Une approche plus globale : on voit émerger une approche plus «holistique» de la consommation, intégrant de multiples critères et reliant mieux entre eux les enjeux : économie, environnement, santé et emploi. Les sujets qui ont le plus progressé sont l'interêt pour la production locale et pour la santé. Elle souligne le fort besoin exprimé par les consommateurs pour une information plus pédagogique.

Cette typologie ne se contente pas d’être un exercice de style, mais peut servir de grille pour concevoir une communication déclinée pour chacune de ces cibles. La marque Lesieur l'a ainsi utilisé pour sa campagne «Fleur de colza», fabriquée à partir de colza cultivé en France et qui vante ses grandes qualités nutitrionnelles (source : La Tribune)


Les Français et le sommet Rio + 20

  • juin 2012 - Selon une l'enquête OpinionWay menée par le Club France Rio+20, 82% des Français étaient favorables à la création d'une Organisation Mondiale de l'Environnement, mais 78% estiment que la société civile n'est pas suffisamment impliquée sur les questions environnementales. 74% souhaiteraient donc faire entendre leur propre voix, si possible. L'étude, réalisée auprès de 1051 personnes, révèle des Français prêts à faire entrer l'environnement au coeur de leurs priorités, et qui considèrent entre autres le réchauffement climatique comme aussi important que le chômage ou la perte du pouvoir d'achat.

Des Français peu convaincus par les grands sommets : si une majorité de Français est au courant de la tenue prochaine d'un Sommet de la Terre, peu d'entre eux (17%) sauraient en définir clairement les enjeux, et 80% doutent que les principes d'une gouvernance mondiale adoptés lors de ce genre d'évènements aient une incidence réelle sur les politiques locales.

La concertation apparaît donc comme nécessaire pour ces Français prêts à contribuer mais peu sensibles aux grands évènements lointains. 74% des sondés se disent ainsi favorables à une consultation via Internet, 46% apporteraient leur contribution via un forum si l'occasion leur en était donnée.

Pour Gilles Berhault, président du Comité 21 et du comité d'orientation du Club France Rio+20: "Quelles que soient les conclusions du Sommet de la Terre Rio+20, le temps est venu de généraliser les démarches. Nous avons engagé une profonde transition économique, sociale et culturelle. Face à la réalité des enjeux, il est urgent de donner un nouveau souffle au développement durable fondé sur l'action collective." Les majorité des Français interrogés se disent prêts à se mobiliser, pour peu qu'on les y invite, mais est-il besoin de rappeler qu'entre ce que l'on déclare, et ce que l'on fait vraiment... la distance est parfois plus grande qu'entre Paris et Rio.

> voir l'article :[ Rio+20 - sommet de ]

Les Français et le bien être au travail

L'IFOP et Nature et Decouvertes ont réalisé un sondage sur les réels attentes des salariés en 2012. Etude réalisée sur un échantillon de 1001 personnes, exerçant dans des entreprises de plus de 10 personnes. L'étude révèle que 79% des salariés estiment que leurs employeurs ne se préoccupent pas assez de leur bien être au travail. Il ne s'agit plus seulement aujourd'hui de faciliter leurs conditions de travail (comme la mise à disposition d'une crèche au bureau...), pour 66% des salariés, être en désaccord avec les valeurs portées par leur entreprise est devenu un véritable obstacle à leur bien-être. On note également que 60% des salariés interrogés seraient prêts à s'engager pour des associations ou des fondations soutenues par leur employeur. Vous trouverez en PJ, le dossier de presse et le communiqué relatif à l'étude avec le témoignage de salariés chez Nature & Découvertes, qui, depuis déjà de nombreuses années, implique ses collaborateurs dans la vie de la Fondation de l'entreprise. Les équipes ont ainsi l’opportunité de prendre part au choix des projets financés par la Fondation Nature & Découvertes : ils sont invités quatre fois par an à délibérer sur les projets à financer. À chacun de ces comités, les salariés viennent défendre un ou deux projets locaux auxquels ils sont sensibles : éducation à l’environnement, préservation d’un milieu ou d’une espèce, projet d'insertion sociale par la nature... Une étude interne réalisée dans l'entreprise montrent que pour 98% des salariés de Nature & Découvertes, cette implication est intrinsèque à leur bien être au travail.

L'attitude par rapport aux marques

Quand les entreprises s’engagent en matière de développement durable, la confiance de leurs clients s’accroît et les marques deviennent crédibles. Mais pour cela, les consommateurs doivent avoir des preuves et un accès facilité à ces informations.

La préoccupation environnementale devient de plus en plus forte et les français sont conscients qu’ils agissent au travers de leurs achats. Pour comprendre aux mieux vos clients, découvrez dans cette étude : Leurs préoccupations en matière d’environnement / Leurs attentes vis-à-vis des entreprises / Leurs comportements d’achats

Il y a trop de messages publicitaires sur la consommation responsable : 2010 :53 % / 2011 : 42 % / 2012 : 43 %

  • Une exigence toujours forte de transparence et de preuves : 51% + 3 points vs 2011déclarent qu’ils seraient très intéressés par des produits de la consommation responsables s’ils avaient plus de transparence sur l’engagement social et environnemental des entreprises produisant ces produits
  • 76% considèrent que « les entreprises me donnent pas assez d’informations sur les conditions de fabrications de leurs produits » (Consolidation vs 2011 et 2010)
  • 28 % des français achètent en priorité un produit respectueux de l’environnement parce qu’il est meilleur pour leur santé (-8.2pts)
  • 85% déclarent privilégier les entreprises qui ont préservé une implantation locale (34% «tout à fait d’accord»)

Les Français et le développement durable en 2012 par l'Ademe

Depuis plusieurs années, le baromètre annuel de l'Ademe sur les opinions et les comportements des Français sur l'environnement montre une sensibilité accrue au sujet. Le baromètre Français et développement durable de 2012 confirme la tendance :

  • Les Français pourraient en faire plus, se disent prêts à accueillir les énergies renouvelables dans leur quotidien et sont bien conscients du problème du réchauffement. Les Français sondés par l’Ademe dans le cadre de son baromètre annuel, dont les résultats sont publiés lundi, sont toujours plus concernés par le développement durable et la protection de l’environnement, en particulier les jeunes et les cadres.

Réduire les emballages, premier acte de consommation durable

  • Premier résultat marquant du sondage, plus d’un Français sur deux connaît aujourd’hui la notion de «développement durable», même si les cadres sont sur-représentés parmi ceux qui disent la «maîtriser» (87% des cadres contre 37% des ouvriers). C’est la protection de l’environnement que les sondés ont le plus associé au «développement durable», et particulièrement la lutte contre le changement climatique. Pour 53% des Français, «l’effet de serre est une certitude» et pour 31% d’entre eux, il est à l’origine des désordres climatiques comme les tempêtes et inondations. Les jeunes expriment plus fortement ces inquiétudes: les 15-24 ans sont 44% à lier effet de serre et désordres climatiques et 45% d’entre eux considèrent que l’on ne parle pas assez du réchauffement climatique.
  • Dans leur vie quotidienne, 8 Français sur 10 reconnaissent qu’ils pourraient «en faire plus» pour l’environnement: les actions les plus souvent citées sont la chasse au gaspillage et la consommation de produits locaux.
  • 53% des personnes interrogées déclarent choisir les produits avec peu d’emballage mais seulement 36% des consommateurs identifient facilement les produits «verts» dans les rayons. Pour acheter plus écolo, les Français voudraient être certains que cela ne leur coûte pas plus cher, avoir un plus large choix de produits et être mieux informés sur les produits respectueux de l’environnement.

Les consommateurs sensibles à l’engagement des marques -2012

Fin juin 2012 est sortie la 5ème étude Edelman Goodpurpose relative aux comportements des consommateurs face aux engagements sociétaux des marques. Menée dans 16 pays (dont des pays émergents) et auprès de 8000 personnes, celle-ci quantifie certaines tendances de consommation françaises et mondiales.

Bien que les gouvernements (51%), « les gens comme moi » (17%) et les ONG (16%) soient considérés en France comme les acteurs les plus légitimes pour contribuer à « un monde meilleur », les consommateurs attendent plus d’engagement de la part des marques.

En effet, 78% des Français pensent que les entreprises ont un rôle à jouer dans la prise en charge des questions sociétales, tout en considérant à 38% leurs performances actuelles comme mauvaises ou très mauvaises, contre 13% de satisfaits.

90 % des français estiment ainsi que les entreprises devraient accorder autant d’importance aux intérêts sociétaux qu’à leur business, sentiment partagé au niveau mondial à 87 %. Mais les marques engagées sont peu reconnues, puisque seulement 11 % des Français, contre 31 % des personnes au niveau monde, disent connaître des marques ou entreprises qui accordent autant ou plus d’importance au soutien d’une bonne cause qu’à la réalisation de bénéfices.


Au niveau de l’acte d’achat, 1 Français sur 3 achète en moyenne tous les mois une marque qui soutient une cause (une augmentation de 9% en 2 ans), moins qu’au niveau mondial où c’est 1 personne sur 2. Mais cette évolution positive contraste avec le niveau d’investissement personnel des français, lequel est de 38%, en baisse de neuf points depuis quatre ans, contre 60 % au niveau mondial.Parmi les causes auxquelles les Français sont les plus réceptifs, l’amélioration de la qualité des soins de santé est la première (91 %), le respect des droits de l’homme et du citoyen arrive ensuite en deuxième position (89 %) devant la réduction de la pauvreté (87 %) et l’accès à l’eau potable (87 %). En revanche, bien qu’elle reste une préoccupation majeure pour les français, la protection de l’environnement (87%) a régressé de 6 points en quatre ans.

A travers cette étude, différentes tendances de consommation semblent donc émerger.

Notons une baisse de l’investissement personnel des français dans les causes sociétales. Mais au regard des chiffres ci-dessus, cette tendance s’accompagne d’une attente croissante d’engagement social des marques : ainsi au niveau mondial, 72% des consommateurs recommanderaient une marque qui soutient une cause, et 73% sont prêts à changer de marque pour une autre qui serait engagée et de même qualité.

Malgré des pratiques d’achat ciblées inférieures au niveau mondial et une connaissance limitée des marques engagées, on remarque que l’engagement s’affirme progressivement comme une attente et un critère de sélection dans les choix de consommation.

Sur l'étude 2014 : http://www.kpmg.com/fr/fr/issuesandinsights/articlespublications/pages/barometre-2014-entrepreneuriat-social.aspx


Les Français et le développement durable selon l'Ifop

  • L’Observatoire Ifop du développement durable existe depuis 2002,et permet de voir les évolutions sur une période relativement longue, et sur de nombreuses catégories de produits, entreprises et secteurs d’activités. Malheureusement, seule une petite partie des résultats est rendue publique… : on remarque à travers les résultats de l’observatoire Ifop une prise de conscience progressive de la responsabilité des individus dans le développement durable : ainsi, 77 % des Français pensent que “ce chacun fait individuellement contribue vraiment à protéger l’environnement”, un score en progression de 6 points sur un an.

D’autre part, il semblerait que les Français commencent à faire davantage confiance à l’engagement des entreprises dans le développement durable : même s’ils ne se situent pas toujours au niveau de leurs attentes, on constate pour la première fois depuis 2004 que les actions et discours DD mis en œuvre par les entreprises commencent donc à être reconnus par les consommateurs-citoyens.


Les Français et le développement durable en 2012 par BVA

  • L'étude BVA de 2012 analyse les perceptions et attentes des Français en matière de développement durable. Principaux résultats :
  • Les français sont tiraillés entre leurs aspirations individuelles et l’intérêt général : au niveau global, ils expriment le souhait d’un rééquilibrage des enjeux en faveur des dimensions sociales et environnementales. En revanche, dès que l’on aborde les aspirations personnelles des citoyens à court terme, la hiérarchie des priorités change, avec un recentrage sur les éléments individuels : leur santé et de celle de leurs proches et l’amélioration de leur niveau de vie.

Globalement, les Français sont plutôt inquiets pour l’environnement :

  • 52% d’entre eux se déclarent pessimistes quant à l’avenir de la planète, contre seulement 18% d’optimistes !
  • Pour empêcher sa détérioration, changer les modes de vie (77%) apparait plus souvent efficace aux yeux des Français que le progrès technique (43%).
  • Près de 85% des Français déclarent d’ailleurs agir personnellement et concrètement pour le développement durable, à des niveaux assez variables qui vont des éco-gestes individuels simples jusqu’à une modification substantielle de leurs modes de vie.
  • L’éco-consommation (25%) et l’efficacité énergétique (24%) constituent les défis qu’ils jugent prioritaires.

Les Français expriment une certaine défiance vis-à-vis de l’Etat et des entreprises dans leur capacité à faire avancer les choses en matière de développement durable. Alors que 51% des personnes interrogées pensent que c’est l’Etat qui devrait intervenir en priorité :

  • seuls 18% lui accordent leur confiance pour faire avancer les choses dans ce domaine.
  • seuls 46% des Français (contre 43% d’avis contraire) considèrent que les entreprises ont réalisé des efforts importants en faveur du développement durable. Les secteurs perçus comme les moins actifs sont les laboratoires pharmaceutiques, le secteur IT & Telecoms, et enfin les entreprises de la banque et de l’assurance. (source : bva.fr/administration/data/sondage/sondage_fiche/1104/fichier_les_francais_et_le_developpement_durable_fev_2012d9d21.pdf)

Les Français et l'engagement en 2012

  • Courageux (32 %), généreux (31 %), motivant (28 %), porteur de sens (28 %) : à l’heure où l’on entend certains regretter la tiédeur, le je-m’en-fichisme de notre société, les résultats du sondage exclusif réalisé par OpinionWay pour CLÉS démontrent qu’au contraire, en cette aube du XXI° siècle, l’engagement reste une valeur forte pour (...)

Quelques points forts :

  • S’engager est d’autant plus nécessaire que l’État se désengage.
  • La protection de la nature et celle de l’enfance sont prioritaires.
  • Les femmes sont plus soucieuses des autres que les hommes.
  • La politique et le syndicalisme ne mobilisent plus.
  • Sortir du nucléaire n’est pas une préoccupation forte.
  • Priorité à l’action locale ou nationale. Le reste du monde est loin.
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L’époque préfère le réalisme et le concret à l’idéalisme.


Les Français face au sujet de l'environnement en 2011

2011 - Selon une étude menée par BVA, 83% des Français interrogés jugent « très inquiétantes » les menaces écologiques qui pèsent sur la planète. (Etude menée par BVA pour 20 Minutes et Evasol les 24 et 25 novembre 2011).

2010, après la crise, le réchauffement fait moins peur

(Source : Sondage Ifop - Le Monde effectué du 8 au 10 novembre 2010 sur un échantillon de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus)

La crise économique est passée par là ... Selon ce sondage, les Français seraient moins tourmentés par le réchauffement climatique fin 2010 qu'en 2008, bien que considérant toujours le [réchauffement climatique] comme la plus importante menace environnementale.

Le réchauffement climatique n'est plus la priorité des Français : ce sondage révèle que pour 41% d'entre eux le réchauffement climatique constitue le danger environnemental et sanitaire le plus inquiétant. (contre 53% en 2008).

Par ailleurs, face aux autres préoccupations internationales, les Français se montrent nettement moins inquiets par le réchauffement climatique (26%) que par la crise économique (54%), le terrorisme (43%) mais aussi l'affaiblissement des ressources naturelles (31%).

Cependant, de manière générale, les Français sont relativement plus sensibilisés au réchauffement climatique que les Américains qui ne sont que 50% à penser que la hausse des températures est due à l'activité humaine, contre 74% pour les Français...

  • En 2011, selon l'étude annuelle Greenbrands : "Près d’1 Français sur 2 plus préoccupés par l’environnement que par l’économie - 47% des Français sont plus soucieux de l’état de l’environnement que de celui de l’économie contre 35% en 2010."

Les marques et la préoccupation de l’environnement

2010 - Pour la première fois, depuis le lancement en 2006 de l’étude Global Green Brands, les Français sont plus soucieux de l’état de l’environnement que de l’état de l’économie (47% en 2011 contre 35% en 2010). Un changement d’attitude assez marqué qui peut notamment s’expliquer par le sentiment d’un début de sortie de crise économique combiné avec les dernières catastrophes écologiques et le débat actuel mondial autour de la préservation de l’environnement.

Dans ce contexte, les Français identifient la consommation d’énergie, les produits toxiques, chimiques et la pollution de l’air comme les trois principaux enjeux environnementaux. Ce choix traduit dans l’esprit des Français une prise de conscience particulière autour de questions concrètes ayant un impact direct sur leur vie quotidienne en matière de santé ou de budget. Ainsi, si la nécessité d’économiser l’énergie (+ 9 points par rapport à 2010) est une préoccupation commune à l’ensemble des pays, les Français se différencient par un intérêt moindre vis-à-vis des enjeux du changement climatique (- 7 points en 2011), un thème qui demeure une préoccupation forte de la majorité des autres pays interrogés.

Par ailleurs, les Français accordent un rôle significatif à l’Etat et attendent du gouvernement une implication plus forte auprès des industriels et un soutien conséquent à l’innovation « verte » (92%). Au même titre que les consommateurs des autres pays, ils souhaitent également que les autorités veillent au bon recyclage des emballages par les entreprises (77%) et qu’elles les incitent à prendre en charge la fin de vie des produits (76%). Le public insiste également pour que le gouvernement rende obligatoire un affichage clair de l’origine des produits (73%)

Les Français un peu moins mobilisés en 2010

  • 97% d’entre eux restent favorables au développement des énergies renouvelables

Mais selon l'enquête annuelle TNS Media Intelligence Ethicity Ademe, 60% des Français déclarent avoir changé leur comportement en faveur du développement durable en 2010, , un pourcentage assez élevé mais un peu en baisse par rapport à 2009.

  • Nous étions plus nombreux à nous préoccuper de réduire ou maîtriser notre consommation d'énergie en 2010 qu'en 2009 (76 % contre 71 %) ou d'eau (75 % contre 70 %) ou à privilégier les Transports en commun (30% contre 24% en 2008)
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L'implantation d'éoliennes, y compris près de chez eux, est vu favorablement par la majorité des Français. Les Français et l'éolien : 3 Français sur 4 sont favorables à l’installation d’éoliennes dans leur région. La perception de l’éolien est positive et continue de s’améliorer, selon l’enquête menée par l’ADEME en juillet 2011. L’éolien compte parmi les énergies renouvelables préférées des Français.

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72% des Français sont intéressés par la possibilité de produire de l’électricité à domicile pour la revendre à EDF (voir "Tarifs rachat électricité par EDF ")

92 % de Français considèrent que c’est la bonne méthode pour faire bouger les choses et 81 % d’entre eux souhaiteraient être encore mieux informés sur les mesures issues du Grenelle Environnement.L'intégralité de l'enquête (PDF - 398 Ko)


Le changement de fond dans l'attitude face au développement durable

2009 - Des valeurs générales de l'environnement aux notions concrètes du quotidien : Origine des matières premières / Impact sur la biodiversité / Lieu de fabrication / Répartition du prix entre les différents intervenants / Impact du produit sur le changement climatique / Garantie de respect des standards de protection sociale / Eco-responsabilité de l’emballage

  • Si les Français sont sensibles à toutes les dimensions de l‘écocitoyenneté des produits, ils le sont sensiblement plus à celles liées à l'environnement qu’à celles liées au sociétal ou à l’équitable. Au-delà du discours, ils cherchent néanmoins des garanties.
  • Selon les résultats d’une étude réalisée par le cabinet Axciom en mars 2009 auprès de 400 000 internautes, une très grande majorité des personnes interrogées ont pris conscience des enjeux pour la planète de mener une politique active de développement durable ; la plupart d’entre eux ayant adopté des changements comportementaux favorables à l’écosystème de consoGlobe. Ainsi, parmi la population sensibilisée des enjeux environnementaux :
  • 97 % répondent se sentir concernés par les enjeux environnementaux et avoir d’ores et déjà opté pour le tri sélectif de leurs déchets ménagers.
  • 94% réduisent leur consommation d’eau en optant pour les douches plutôt que les bains, en ayant mis en place des chasses d’eau à deux vitesses, en réduisant les débits des robinets etc.
  • 93% tentent de limiter la consommation d’énergie, en privilégiant notamment les ampoules à basse consommation d’énergie, en régulant automatiquement les thermostats, etc.
  • Près de 75% prétendent vouloir faire de réels efforts pour leur planète en adoptant des gestes dits « anti-pollution »


Des changements radicaux de comportement se révèlent au travers de l’usage d’Internet

  • Un des effets reconnus de la Révolution Digitale est un fractionnement important des comportements de consommation. Avec un accès libre à l’information, la multiplication des offres et des moyens de distribution et la faculté de comparer les prix, les consommateurs sont devenus experts dans la gestion de leurs attentes et priorités en termes de dépenses et en termes d’achat ou de comportement « militant ».
  • La consommation collaborative (social shopping) permet aux internautes de s’informer et de comparer des produits en s’aidant des avis et conseils et des opinions d’autres internautes. L’internaute, s’il souhaite ensuite acheter le produit, sera redirigé vers des sites marchands, non pas sur la base du prix (comme les comparateurs de prix) mais plutôt sur celle des recommandations générées par les autres internautes. Ce phénomène croissant leur permet d’acheter sans voir le produit en magasin mais aussi d’adopter un comportement militant ou les choix effectués sont de plus en plus le reflet de leurs convictions.

Ainsi, selon l’étude EIAA Mediascope Europe 2008, 64 % des internautes européens considèrent qu’il est important de lire les opinions et recommandations laissées par les internautes avant d’acheter un produit.

Un même consommateur sera dans les « big spenders » dans certaines catégories tout en profitant d’offres dites « Low Cost » dans d’autres (par exemple – Voyager sur une compagnie « low cost » pour passer un weekend dans un 6 Etoiles Luxe, ou garer sa Porsche sur le parking d’un Gigastore – ne sont plus des comportements exceptionnels.).

Cette gestion individuelle du pouvoir d’achat engendre une polarisation des marchés, avec comme conséquence une position très inconfortable pour le milieu de gamme. Alors que le pouvoir d’achat des consommateurs est sous pression et que nous traversons actuellement une crise économique mondiale, ce phénomène ne fait que s’amplifier.

La crise actuelle est une crise de confiance qui touche l’ensemble des catégories de consommateurs. Cette crise implique nécessairement une plus forte attention des internautes à leurs dépenses, et donc renforce encore la polarisation des comportements. Ainsi, 79 % des consommateurs pensent changer leur façon de consommer. (source : OTO Research – octobre 2008).


L'environnement : Une crainte internationale - 2009

(https://www.consoglobe.com/ac-actus-developpement-durable_2550_climat-crainte-internationale.html)

Le 9 juillet 2009, les résultats d'une enquête sur les réactions face au changement climatique effectuée au sein de 22 pays,en 2008 pour la 2ème année consécutive par la chaîne d'informations BBC World News ainsi que Synovate, la branche étude de marché du groupe Aegis. Cette nouvelle étude qui s'est principalement concentrée sur le degré d’appréhension des enjeux concernant le changement climatique, évoque une nette évolution depuis 2007 :

  • 80% des américains se disent inquiets contre 57% en 2007.
  • 88% des Espagnols et 86% des Brésiliens se sentent les plus concernés et ne cachent pas leur crainte.

Ceci peut s’expliquer par l’aridité de certaines régions d’Espagne et par l’impact de la déforestation au Brésil, précise l'étude.

  • 85% des Français sont préoccupés par le changement climatique, contre 72% il y a un an.

Par ailleurs, parmi les plus fortes hausses du degré d’inquiétude on compte également:

  • le Danemark (62% d’inquiets en 2007, 79% en 2008),
  • la Pologne (de 47% à 58%),
  • l’Inde (de 59% à 72%),
  • la Russie (de 43% à 57%),
  • et le Royaume-Uni (de 74% à 85%)

Les États Unis étaient évoqués comme étant les principaux responsables de ces changements climatiques pour 61% des sondés ( contre 66% en 2007) ainsi que la Chine pour 18% des personnes interrogées ( contre 14% en 2007). De plus, la plupart des Américains interviewés lors de cette étude accusent leur propre pays d’être le plus grand fautif, à 74% (contre 82% en 2007).


L'aspiration des Français pour le Développement durable en 2007

Dès lenquête, réalisée début 2007, "Conditions de vie et aspirations des Français" du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) confirme la sensibilité des consommateurs à la consommation durable et à une palette de thèmes assez variés.

Un faisceau convergent d'aspirations et de sensibilités (https://www.consoglobe.com/ac-shopping-equitable_1777_consommation-durable-francais-confirment.html) se lisent dans les principaux résultats :

  • Souffrance animale, travail des enfants risque de pollution : ces 3 thèmes sont pris en compte lors de leurs achats par 44 % des consommateurs.
  • L'appréciation de la manière dont les entreprises prennent en compte l'environnement progresse de 6 points entre l’enquête de 2002 et celle de 2006.
  • Les jeunes, les clients aisés et les urbains sont les plus sensibles aux arguments environnementaux et éthiques.
  • Le non-recours au travail des enfants (50 %) arrive en tête devant la fabrication du produit en France (37 %), l'absence de pollution dans le processus de fabrication (26 %) et le respect des conditions de travail (25 %).
  • Le "made in France" peut être un critère de choix, mais l’inverse ne motive pas le refus d’acheter.
  • 61 % des personnes interrogées pourraient accepter un supplément de prix de 5 % pour obtenir des entreprises le respect d'engagements "éthiques".
  • La qualité est le plus important critère de choix, quasiment à égalité avec le prix.
  • La garantie, la marque ou les engagements de citoyenneté suivent assez loin derrière qualité et prix dans la hiérarchie des critères de choix.
  • 1 consommateur sur 5 affirme avoir fait un achat citoyen au cours des six mois précédant l'enquête.
  • Il ne semble plus y avoir d’opposition de principe chez le consommateur français à mener des boycotts qui seraient justifiés.

2007, L'éthique comme valeur essentielle du développement durable

> Au-delà du bio, c'est de consommation éthique dont il s'agit comme le montrait une étude de mars 2006 sur 6000 personnes* (Sondage Ifop de sept. 07)

  • Plus de 6 Français sur 10 pensent et commencent à agir « développement durable »
  • 64,8% déclarent privilégier les marques qui ont une véritable éthique
  • 31%déclarent choisir des produits respectueux de l'environnement (+14,4 points par rapport à 2004)


Sondage 2006 : le réchauffement, première préoccupation des Français

L’environnement et la pollution sont la troisième préoccupation des Français après le chômage et la santé. (TNS-Sofres dec 06) http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/291106_preocconso_r.htm

Si une catastrophe climatique devait survenir, les Français ne pourront même pas dire qu’ils ne savaient pas.

  • Près de deux Français sur trois (62 %) estiment que celui « qui peut vraiment agir pour préserver l’environnement », c’est d’abord lui-même, révèle un sondage 20 Minutes-RMC-LH2 réalisé pour le Manifeste 2007.
  • Les actions que pourraient mener les politiques (cités à 21 %) ou les entreprises (14 %) sont jugées moins prioritaires. Beaucoup ont donc le sentiment que trier ses déchets, utiliser les transports en commun ou chauffer plus modérément son logement n’est pas vain pour l’avenir de la planète.
  • « Cela montre que les campagnes de sensibilisation que nous menons depuis deux ans portent leurs fruits », se réjouit-on au cabinet de la ministre de l’Ecologie, Nelly Olin. Au-delà du constat, comment limiter le réchauffement et ses dangers (lire ci-dessous) ?
  • Interrogés sur les propositions à mettre en œuvre, les sondés plébiscitent l’idée d’imposer le respect de normes environnementales avant dedélivrer un permis de construire (93 % de « oui »).


Sondage 2006 : les entreprises n'en font pas assez

Les Français estiment à 59% que les entreprises dont ils sont clients doivent se préoccuper de l’environnement. Réponses à la question : « Parmi les sujets suivants, quels sont ceux qui vous préoccupent le plus ? »

  • Réchauffement de la planète : 46%
  • Pollutions : 40%
  • Insécurité : 36%
  • Baisse des réserves naturelles : 36%
  • Chômage : 34%
  • Inégalités : 33%
  • Terrorisme : 32%
  • Retraites : 27%
  • Immigration : 19%
  • En 2006, « l 'environnement devient une préoccupation de plus en plus consensuelle", mais "l'écart entre la sensibilité des individus pour l'environnement, les efforts qu'ils déclarent être prêts à faire et ce qu'ils font réellement" perdure. Ce sont les conclusions d'une étude portant sur les pratiques écologiques de nos concitoyens (Sondage Opinion way, dec 06)



Développement durable entre crise et individualisme

2008 - Le concept de développement durable est connu de 97 % des Français dès 2008. Ce qui est plus intéressant est de voir quelles notions chacun met derrière ce terme. C’est assez « naturel », le développement durable évoque au premier chef l'environnement (87 %). Les autres notions liées au développement durable sont :

  • l'activité économique et financière (56 %),
  • la solidarité sociale (50 %),
  • la gouvernance (45 %),
  • la santé (40 %),
  • l'éducation (22 %).

En 2008, les sujets qui nous préoccupaient à plus de 90% sont :

  • le changement climatique,
  • la raréfaction des ressources naturelles,
  • les inégalités sociales et la question du logement.

Pour 80% d’entre nous ce sont les inégalités Nord-Sud, l'accès à la santé et les conditions de travail en France qui causent souci :

  • 80 % des personnes sondées pensent qu’il est crucial de sensibiliser les gens à la protection de l'environnement, mais 42 % d'entre elles estiment que, dans le contexte actuel, l'emploi est plus important encore.
  • 89 % des sondés admettent qu’ils sont individuellement responsable en matière de développement durable. Mais seuls les 2/3 d’entre eux adoptent une attitude de « consomm'acteurs ». Autrement dit, seul 2/3 font le choix d’une boutique écologique et choisissent d’acheter des produits plus respectueux de l'environnement ou de l’éthique.



Enquête sur la connaissance des Français en matière d’initiatives vertes de la part des entreprises

  • En 2006, 50% des Français déclaraient être prêts à « acheter responsable». Mais ils attendaient également des efforts de la part des entreprises. En conséquence, de plus en plus d’entreprises ont axé – tout ou partie - leur développement sur ce désir de consommation responsable.

Réponses à la question « L’entreprise dont j’achète les produits ou services doit se préoccuper …» ?

  • De la protection de l’environnement : 59%
  • De l’égalité de traitement entre salariés hommes et femmes : 56%
  • Du respecte des gens qu’elle fait travailler dans le tiers monde : 55%
  • De la préservation de la santé publique : 52%
  • De l’avenir de la planète : 51%
  • De la création d’emplois : 46%

(Source : sondage Opinion Way pour Le Figaro du 28/12/06, novembre 2006)

Pour la Journée Mondiale de l'Environnement du 5 juin 2009 , LinkedIn a mené une enquête exclusive auprès de ses membres Français sur la façon dont ils connaissent et perçoivent les initiatives vertes de leur entreprise. Au total, ils sont plus de 740 à avoir répondu et les résultats sont sans appels.


L'environnement : des initiatives méconnues

  • 23% des sondés disent ne pas connaître la politique de leur entreprise en matière de développement durable. Et pourtant, c'est un enjeu qui intéresse : seuls 8% des sondés déclarent ne pas s'y intéresser.

</H4>La crédibilité des entreprises est à consolider</H4>

  • Les entreprises ne sont pas encore pleinement crédibles en vert : 8% des sondés pensent qu'elles font du greenwashing. La critique augmente avec l'âge : cette réponse a été donnée par 4% des 18-24 ans, 10% des 25-34 ans, 13% des 35-54 ans et 33% des 55ans et +.

Une politique environnementale mise en doute par les salariés :

  • 46% des répondants trouvent que leur entreprise ne fait rien ou assure juste le minimum légal en matière de développement durable.

Note positive: ils sont 31% à dire que leur entreprise de faire des efforts en matière de développement durable et 22% trouvent qu'elle est très engagée en la matière.

Une confiance qui évolue avec la taille de l'entreprise

  • 65% des répondants qui travaillent dans des entreprises de taille moyenne trouvent que leur employeur ne fait rien ou presque pour l'environnement
  • 63% des salariés des grandes entreprises ont choisi ces mêmes réponses
  • Les petites entreprises (1-9 salariés) sont pointées du doigt par 45% de leurs salariés.
  • Les mieux notées : les très grandes entreprises, dont seulement 29% des salariés pensent qu'elles ne font rien ou presque pour l'environnement.
  • L’application généralisée du principe pollueur-payeur pour les entreprises fait aussi la quasi-unanimité (91 %) en 2008.



L'ÉCOLOGIE dans le quotidien des Français

  • 2012-2013 Le développement durable, ce n'est pas pour les individus que la consommation responsable  : l'écologie se vit aussi comme le comportement plus responsable des citoyens dans leur vie de tous les jours.

Les gestes quotidiens, les bonnes résolutions, comptent au moins autant que les achats "durables"

Les Français et les travaux d'économies d'énergies - Baromètre Ademe 2013

> Pour voir les résultats de ce baromètre publié le 19 sept 13 : 10 000 ménages au bord de la crise… d’énergie

10 000 ménages scrutés depuis 1986 : L’étude barométrique « 10 000 ménage » s’intéresse depuis 1986 à l’évolution des comportements des ménages français à l'égard de la maîtrise de l’énergie dans leur logement et à l’évaluation de l’impact des politiques menées par les pouvoirs publics en la matière.

Les Français et les écotravaux

  • 23% des sondés disent ne pas connaître la politique de leur entreprise en matière de développement durable. Et pourtant, c'est un enjeu qui intéresse : seuls 8% des sondés déclarent ne pas s'y intéresser.

</H4>La crédibilité des entreprises est à consolider</H4>

  • Les entreprises ne sont pas encore pleinement crédibles en vert : 8% des sondés pensent qu'elles font du greenwashing. La critique augmente avec l'âge : cette réponse a été donnée par 4% des 18-24 ans, 10% des 25-34 ans, 13% des 35-54 ans et 33% des 55ans et +.

Une politique environnementale mise en doute par les salariés :

  • 46% des répondants trouvent que leur entreprise ne fait rien ou assure juste le minimum légal en matière de développement durable.

Note positive: ils sont 31% à dire que leur entreprise de faire des efforts en matière de développement durable et 22% trouvent qu'elle est très engagée en la matière.

Une confiance qui évolue avec la taille de l'entreprise

  • 65% des répondants qui travaillent dans des entreprises de taille moyenne trouvent que leur employeur ne fait rien ou presque pour l'environnement
  • 63% des salariés des grandes entreprises ont choisi ces mêmes réponses
  • Les petites entreprises (1-9 salariés) sont pointées du doigt par 45% de leurs salariés.
  • Les mieux notées : les très grandes entreprises, dont seulement 29% des salariés pensent qu'elles ne font rien ou presque pour l'environnement.
  • L’application généralisée du principe pollueur-payeur pour les entreprises fait aussi la quasi-unanimité (91 %) en 2008.


Les éco-travaux, un sujet perçu comme complexe…

  • Selon un sondage BVA sur la perception et le comportement des Français vis-à-vis de l’efficacité énergétique

En juillet 2012; 94% des Français se disent préoccupés par les factures énergétiques qui explosent et où 76% d’entre eux s’intéressent à la valeur verte de leur bien immobilier, EVASOL, premier installateur de solutions d’économies d’énergie pour l’habitat, a commandé auprès de l’institut de sondage BVA un sondage * portant sur la perception et le comportement des Français vis-à-vis de l’efficacité énergétique.

Les Français en attente de conseils pratiques pour faire face à l’évolution des prix de l’énergie. à 94% des Français pensent que l'énergie va devenir de plus en plus chère d'ici 2 ans et qu’il est indispensable de réduire ses consommations.

  • Pour consommer moins, 82% des Français pensent changer leurs habitudes de consommation et 56% pensent faire réaliser des travaux permettant de faire des économies d’énergie.
  • à 90% des Français disent manquer d’information sur les solutions et 53% sur les aides disponibles pour faire des économies d’énergie.

En période de crise, les Français se posent beaucoup de questions : • Comment baisser mes factures d’énergie sans sacrifier mon confort ? • Quelles sont les solutions réalisables chez moi ? • Est-ce rentable chez moi ? • Puis-je bénéficier des dernières aides de l’État et du crédit d’impôt 2012 ? • Quel est l’impact sur le budget de mon foyer ?


Quelles sont les principales motivations des Français pour réaliser des améliorations de leur habitat ?

1. Des économies et du confort : La maîtrise de l’énergie constitue une préoccupation qui traverse l’ensemble de la population poussée par des motivations principalement économiques. Le confort constitue également un levier arrivant juste avant les aspects environnementaux. Les principaux travaux réalisés et envisagés concernent le changement des fenêtres, l’isolation des combles, le changement de chauffage et l’isolation des murs et sols.


2. La valeur de revente d’un bien immobilier peut être majorée grâce à l’éco-rénovation : à 20% des ménages ont réalisé un diagnostic de performance énergétique (DPE). Une démarche qui influence les comportements : près de 2/3 ont ou envisagent de réaliser des travaux suite au diagnostic pour améliorer la note énergétique de leur logement.

L’étiquette énergétique reste encore méconnue par la moitié des ménages français (54%). Mais elle apparaît comme un critère important de valorisation de l’habitat et un critère de choix non négligeable lors de la décision d’achat. Dans l’ancien, selon une étude de l’ADEME**, la surcote liée à une meilleure performance environnementale du bien immobilier peut représenter jusqu’à 30% de la valeur du bien.


*sondage sur un échantillon de 1000 interviewés, représentatifs de la population française âgés de 18 ans et plus, avec une segmentation préalable par région et zone d’habitat, et la mise en place de quotas concernant le sexe, l’âge, la profession du chef de ménage, le type de logement et le statut de propriété. L’étude a été effectuée du 30 novembre au 6 décembre 2011. ** « Analyse préliminaire de la valeur verte pour les logements », ADEME.


La difficulté des gestes au quotidien (2008)

En 2008, les Français déclaraient que depuis 2007 ils avaient :

  • économisé de l’énergie (81%, contre 76% en 2007),
  • diminué leur consommation d’eau (69% contre 65%),
  • recyclé leurs déchets domestiques (70% contre 65%),
  • limité l'utilisation d’emballages et de sacs (68% contre 56%),
  • se sont procurés des appareils énergétiquement performants (59% contre 53%),
  • acheté des produits écologiques (61% contre 53%),
  • se sont renseignés sur le réchauffement climatique (58% contre 46%).

Tout ceci dans l'objectif de diminuer l'impact du changement climatique.

Concernant les solutions pour atténuer les conséquences du changement climatique, les sondés ont d’abord suggéré : 1. la modification des comportements individuels (45%)
2. les restrictions et les incitations imposées par les gouvernements (29%)
3. les progrès techniques (20%).


Les Français, la voiture et l’écologie (2008)

> Indispensable pour compléter ce sujet : [ Français et la voiture ]


Les différentes attitudes vis à vis des pratiques pro-environnement (2006)

  • En 2006, l'IFEN, l'Institut français de l'environnement, a classé les Français en 6 catégories, en fonction du nombre de 14 pratiques environnementales distinctes : les Français les plus impliqués s'impliquant dans plus de « pratiques » que les moins plus éloignés des préoccupations environnementales :

6 catégories de comportements écologiques

  • Très engagés pessimistes : mariés, retraités, plutôt âgés, peu diplômés, logements de taille moyenne, propriétaires en ville.

Nombre de pratiques : 9,1 en moyenne.

  • Très engagés optimistes : âgés, retraités, mariés ou veufs, peu diplômés, propriétaires, logements de grande taille.

Nombre de pratiques : 8,8.

  • Plutôt impliqués pessimistes : revenus élevés.

Nombre de pratiques : 8,9.

  • Plutôt impliqués optimistes : hommes, plutôt âgés, retraités, mariés, propriétaires à la campagne en Ile-de-France, logements de grande taille.

Nombre de pratiques : 8,4.

  • Intéressés non impliqués pessimistes : jeunes, plutôt des femmes, célibataires, étudiants, diplômés, locataires ou en accession à la propriété, logements de petite taille en ville.

Nombre de pratiques : 6,7.

  • Pas concernés : jeunes, faibles revenus, locataires, célibataires, étudiants ou chômeurs, peu diplômés, urbains.

Nombre de pratiques : 6,7.

source : Etude Ifen *"Les pratiques environnementales des Français en 2005" de l'Institut français de l'environnement (IFEN), réalisée avec l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durable.


Les Français, les Européens et le recyclage

  • Le recyclage du verre augmente en Europe. Les ménages recyclent actuellement les2/3 des emballages en verre.
  • La quantité de verre ménager recyclé à travers l’Europe a atteint 67% en 2009, avec environ 25 milliards de bouteilles et de pots collectés, selon les dernières données de la FEVE (Fédération Européenne du Verre Emballage)
  • . Confirmant la constante tendance à la hausse de ces dernières années, cette augmentation met en évidence la prise de conscience des consommateurs pour l’environnement et les efforts permanents de la part de la Commission et des gouvernements européens pour améliorer les procédés de collecte et de recyclage du verre.
  • Les nouvelles données révèlent que onze pays recyclent actuellement plus de 75% de leur verre, avec la Suède, la Suisse, l’Autriche, la Belgique et la Hollande en haut du classement, chacun atteignant un taux exceptionnel de 90%.
  • Quant à la France, elle se place au quatorzième rang des pays de l’Union Européenne et seizième en Europe avec un taux de recyclage de 63,23%. Un résultat légèrement en-dessous de la moyenne européenne qui révèle qu’elle doit progresser.


source : étude de FEVE de février 2011; Leader des fabricants de packaging en verre et membre de la FEVE, O-I est le plus important acheteur de verre recyclé au monde, utilisant pratiquement cinq millions de tonnes à l’année et à l’échelle mondiale pour fabriquer de nouveaux contenants. « Le fait que les taux de recyclages européens aient à nouveau augmenté est une bonne nouvelle pour l’industrie de l’emballage en verre. En accentuant la proportion de calcin (verre recyclé) que nous utilisons, nous sommes capables de réduire la consommation d’énergie et d’offrir un produit encore plus durable. », a déclaré Jose Lorente, Président Europe d’O-I. .


Les Français et le recyclage des vêtements et textiles

  • Après une première étude réalisée en 2013, Eco TLC, l’éco-organisme du textile, du linge et de la chaussure a demandé à l’IFM (l’Institut Français de la Mode)

d’étudier le comportement des français face au marché de la seconde main et des initiatives des enseignes textile concernant le recyclage. Principaux enseignements : Un intérêt pour les modes de consommation alternatifs L’étude révèle une bonne connaissance par les consommateurs du fait que les

vêtements et les chaussures dont ils n’ont plus besoin peuvent être repris pour la réutilisation ou le recyclage. Ils sont plus de 90% à identifier que cela bénéficie à des associations caritatives et à des entreprises spécialisées dans la seconde vie des tissus.

En confiant à un point d’apport les TLC (Textiles, Linge et Chaussures) qu’ils ne portent plus, les interviewés expriment que leur geste de tri est utile.

Interrogés sur leur intérêt pour l’achat de vêtements d’occasion les femmes à 61% disent connaître les points de vente et à 28% ont déjà acheté tandis que les hommes sont respectivement à 45% et à 15%, notamment auprès des circuits d’articles de seconde main connus des français : dans le secteur caritatif, dans le secteur des magasins spécialisés, dépôts-vente et friperies proches de chez eux.

De même pour la location de vêtements, les consommateurs indiquent que cela reste une pratique plutôt rare (10%), mais très appréciée (95% sont prêts à recommencer). Elle séduit notamment les femmes qui sont 20% à se dire prêtes à louer une pièce qu’elles ne pourraient s’offrir.

A propos de vêtements neufs intégrant des fibres recyclées, une personne sur trois en connaît l’existence et 10% des répondants en ont déjà vu en magasin.

Les points d’apport de TLC usagés dans les enseignes La collecte des vieux vêtements en magasin bénéficie d’une image très favorable : 91 % considèrent qu’elle peut rendre un vrai service, participe à la protection de l’environnement (86 %) et devraient être plus nombreuses à être proposées par les enseignes (88 %).L’attente environnementale et sociale qui s’exprime au travers de ces initiatives (ce qu’ils deviennent en terme de réutilisation et de recyclage), cohabite avec l’intérêt économique et personnel : les bons d’achat, chèques ou produits cadeaux restent des motivations susceptibles de déclencher la contribution de ceux n’ayant jamais participé aux opérations de collecte.

A noter : les plus de 50 ans se révèlent les plus désintéressés. Les marques se mettent au recyclage et les consommateurs apprécient ! Les articles en textiles recyclés bénéficient d’une perception positive auprès des consommateurs qui citent majoritairement les polaires parmi les initiatives rencontrées en magasin. Les interrogés qui n’en connaissent pas n’ont pas d’a priori négatif, les considérant comme des « vêtements normaux, aussi bien que les autres ».

L’étude souligne les attentes des consommateurs en matière de recyclage textile et les marques sont de plus en plus nombreuses à vouloir y répondre, comme par exemple H&M, Bonobo ou Bizzbee - Happychic.

Les Français et l'énergie

  • sondage Ipsos mené début 2013
  • Après avoir été longtemps les mauvais élèves de l’Europe en matière d’énergies renouvelables, il semble que les Français fassent quelques progrès. Du moins en matière d’acceptation de ces énergies. Ce sondage montre que 88 % d’entre eux estiment que ces énergies « vont se développer dans les années qui viennent », que 82 % pensent qu’elles « préservent l’environnement » et que 52 % jugent qu’elles « ont la capacité d’ici quarante ans de fournir de l’électricité à tous les Français ». Des déclarations générales qui n’engagent pas vraiment les répondants. Mais lorsque les questions se font plus précises, le bon accueil se confirme. Ainsi, 82 % des Français ne verraient pas d’inconvénients à ce que des panneaux solaires soient installés dans le champ de vision de leur domicile (et 93 % dans leur commune). Pour les éoliennes, le score tombe à 45 % dans le champ de vision et 68 % dans la commune. Enfin, si 95 % des sondés ont bien compris que l’éolien et le solaire sont renouvelables, et 77 % que le nucléaire ne l’est pas, 50 % seulement savent que le bois de chauffage l’est...

Les Français et l'énergie solaire en 2013

  • sondage Ipsos de décembre 2012 : 9 FRANÇAIS SUR 10 FAVORABLES AU DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES. Les professionnels, regroupés au sein du Syndicat des énergies renouvelables a demandé à l’Institut IPSOS de réaliser un sondage sur les Français et les énergies renouvelables. Les principaux enseignements :
  • Au moment du sondage, un Français sur cinq avait entendu parler du débat sur la transition énergétique et plus de « 80 % des interviewés jugent importante la tenue de ce débat ».
  • 7 personnes sur 10 pensent que, jusqu’à présent, la place accordée à la question énergétique dans l’action gouvernementale est insuffisante. Elles considèrent par ailleurs que les sujets liés à la transition énergétique sont prioritaires. Le développement des énergies renouvelables constitue le sujet de tout premier plan en matière d’énergie : 63 % des interviewés estiment qu’il fait partie des priorités. Spontanément, les énergies renouvelables sont associées à des valeurs positives.
  • Elles bénéficient d’un large soutien de nos concitoyens puisque 91 % d’entre eux en ont une bonne image et que 9 Français sur 10 sont favorables à leur développement.
  • 84 % des Français estiment que les énergies renouvelables ne se développent pas suffisamment rapidement dans notre pays : leur développement permettrait de réduire notre dépendance au pétrole importé (pour 83 %) et d’être plus indépendant en matière d’énergie (pour 68 %). Leur rôle dans la protection de l’environnement est largement reconnu, mais leur performance, leur image d’énergies de l’avenir, leur fiabilité et leur capacité à produire de l’énergie bon marché sont également très largement citées. En outre, pour 54 % de nos concitoyens, le secteur contribue beaucoup à la croissance économique française.
  • Tous les Français connaissent les énergies renouvelables et un Français sur deux dit savoir précisément ce qu’elles sont. L’énergie éolienne et l’énergie solaire sont les plus connues.
  • L’acceptabilité des éoliennes : Pour 83% des français, l’énergie éolienne a une bonne image. A travers ce sondage, IPSOS a également évalué l’acceptabilité de la présence d’éoliennes dans l’environnement des personnes interrogées. 80 % des interviewés sont prêts à accueillir des éoliennes dans leur département, 68% dans leur commune. Et 45 % des Français sont prêts à accepter des éoliennes dans leur champ de vision depuis chez eux, contre 40 % qui y sont opposés. On note que cette acceptation est aussi forte chez les interviewés qui habitent la campagne, a fortiori plus concernés par l’installation de parcs éoliens : en effet, 46 % d’entre eux répondent positivement à la question.
  • Les énergies renouvelables dans la maison : 4 Français sur 10 disent utiliser une énergie renouvelable chez eux. Une personne sur deux s’est renseignée sur une utilisation personnelle des énergies renouvelables auprès de différentes sources : d’abord sur internet, puis en s’adressant à un artisan chauffagiste, à son entourage, ensuite en se tournant vers un fournisseur d’énergie et vers un organisme ou une association spécialisée, ce qui peut laisser penser que les opérateurs sont encore mal identifiés. Et plus d’un Français sur trois pense en installer une d’ici 5ans. Ce qui freine la décision aujourd’hui, c’est en premier le coût d’une installation, et le changement de fiscalité.

L’apport de ce sondage pour le SER :

  • Les français connaissent bien les énergies renouvelables et les qualités de ces formes d’énergies
  • C’est pourquoi, ils souhaitent leur développement et considèrent qu’il s’agit d’une priorité politique
  • Ils sont prêts à accepter le développement de projets dans leur environnement proche.
  • Ils sont nombreux à souhaiter utiliser personnellement les énergies renouvelables, mais ont besoin pour cela d’un interlocuteur bien identifié et d’un cadre fiscal stable et facilement compréhensible


Les Français et l'énergie solaire en 2012

  • 94% des Français sont favorables à l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments publics.
  • En revanche, les Français restent réservés sur la possibilité de produire une grande quantité d’énergie grâce aux renouvelables: seulement 45% d’entre eux pensent que la quasi-totalité de l’électricité française pourrait être produite à partir de sources renouvelables d’ici à 2020.

Les Français et les éoliennes en 2012

  • 60% des Français favorables à l’installation d’éoliennes près de chez eux
  • Les freins esthétiques reculent: seuls 13% des Français trouvent les éoliennes gênantes, contre 20% en 2010. 60% des sondés seraient ainsi favorables à l’installation d’éoliennes à moins d’1 km de chez eux
  • L'implantation d'éoliennes, y compris près de chez eux, est vu favorablement par la majorité des Français. Les Français et l'éolien : 3 Français sur 4 sont favorables à l’installation d’éoliennes dans leur région. La perception de l’éolien est positive et continue de s’améliorer, selon l’enquête menée par l’ADEME en juillet 2011. L’éolien compte parmi les énergies renouvelables préférées des Français.


Sur la question de l’énergie, les énergies renouvelables ont gagné en notoriété :

  • 99% des Français connaissent l’énergie solaire et éolienne,
  • La biomasse : 82% des Français connaissent la biomasse contre 74% en 2011
  • 81% des Français perçoivent les avantages environnementaux de ces énergies mais leur coût reste trop élevé pour 44% des sondés.

Les Français et les dépenses énergétiques en 2011

Selon l’Ademe, en 2010 les français se disent très préoccupés par la maîtrise de leur budget et s’intéresse plus que jamais à leur dépenses énergétiques, qu’ils sont 46% à trouver trop élevé. Pour 4 français sur 5 la réduction de la part de l’énergie dans le budget de la famille est devenu une priorité

Si les français se sentent concernés par les enjeux énergétiques et climatique, cette tendance ne se ressent pas nécessairement dans leurs comportements ou dans leur connaissance de ces enjeux.

Les Français et Énergies renouvelables

Interrogés en 2008, 64% des sondés estiment que les pouvoirs publics devraient privilégier le développement des nouvelles formes d'énergie. Pour 36%, la priorité est aux économies d'énergie. Les énergies renouvelables reçoivent le soutien de 70% de la population interrogée, alors que 22% privilégient le nucléaire et 9% les centrales thermiques.

Concernant les énergies renouvelables, les sondés sont 59% à accepter de payer plus cher leur énergie si elle est issue de sources renouvelables. Ils étaient un peu moins de 50% jusqu'en 2002.

Les Français et les Biocarburants

  • Selon l'étude Ademe de 2008, l'opinion concernant les biocarburants est plus modérée : Si 22% pensent qu'ils pourraient remplacer les produits pétroliers (dont 54% en partie), 21% considèrent qu'ils ne représentent pas une bonne solution.
  • En 2011, 87 % des Français favorables aux biocarburants contre 78 % en 2010 *. Près de 9 Français sur 10 se disent prêts à utiliser les biocarburants, motivés par deux arguments : la lutte contre le réchauffement climatique et l’argument prix. La Collective du Bioéthanol mesure régulièrement les perceptions, les attentes et les comportements des Français sur le bioéthanol et les biocarburants. L e contexte économique n’a pas réduit la sensibilité environnementale des consommateurs, bien au contraire.

• Les Français sont aujourd’hui 87 % à se déclarer prêts à utiliser des biocarburants contre 78 % il y a seulement un an. Ils souhaitent désormais pouvoir bénéficier des économies qu’il permet de réaliser (4 centimes environ par litre pour le SP95-E10 au rapport au SP95, 40 centimes d’économie environ par litre d’essence remplacé pour le superéthanol E85).

• Convaincus de ses qualités, 74 % des Français affirment même que le développement du bioéthanol doit constituer une priorité en matière d'environnement.

• L’investissement dans un véhicule Flex Fuel, roulant indifféremment à l’essence et/ou au bioéthanol, intéresse 2 conducteurs sur 10. Le SP95-E10, n'engendrant pas d'investissements, reste le plus accessible des carburants à base de bioéthanol.

• Une très grande majorité des personnes interrogées (68 %) considère que le développement de la filière aurait de très forts avantages économiques et sociaux et qu'il permet de créer des emplois en France.

• Pour 74 % des Français, cette industrie permet de réduire la dépendance énergétique de la France vis-à-vis du pétrole. 7 Français sur 10 estiment que l'usage du bioéthanol n'augmente pas suffisamment.

• 70 % des Français considèrent qu’il faudrait moins de taxe sur le bioéthanol que sur l’essence pour inciter à sa consommation.

• L’enquête montre le besoin d’une meilleure information sur les biocarburants tout particulièrement dans les stations-service ou en concessions et en garages. Les Français expriment aussi la nécessité d’accroître le nombre de stations délivrant du SP95-E10 et du superéthanol E85 pour une meilleure mise à disposition de ces carburants. Cette demande d'informations dans des lieux pertinents pour l'automobiliste consommateur témoigne du niveau d'intérêt des Français pour le bioéthanol.

(*) Enquête IPSOS réalisée pour la Collective du Bioéthanol, du 5 au 7 novembre 2011, auprès de 983 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Les Français et le Nucléaire

Le sondage montre une opinion globalement favorable au nucléaire : 48% pensent qu'il présente plutôt des avantages pour la production d'électricité, contre 40% qui estiment qu'il présente plutôt des inconvénients. Les personnes sans avis ont gagné deux points entre janvier et juillet 2008.

Les avantages soulignés par les sondés sont avant tout économiques. Les sondés évoquent ensuite l'absence d'impact sur le climat.

Du côté des inconvénients, la gestion des déchets et le risque d'accident restent les principaux motifs d'inquiétude : à 62 et 63%. Par ailleurs, 14% considèrent le nucléaire comme une activité à risque (questions posées avant le incidents du Tricastin).

48% des personnes interrogées citent les risques de radiation, et 14% le moindre recours aux énergies renouvelables.

En 2007, 56% des personnes interrogées pensaient qu'il fallait modifier de façon importante leur mode de vie pour limiter l'effet de serre. 30% pensaient que l'on "n'arrivera pas à limiter l'effet de serre, surtout si tous les pays du monde n'agissent pas ensemble". Les 13% restants s'en remettent aux progrès techniques et à l'avancée de la recherche.

Lorsque est posée la question des efforts à fournir, 27% des propriétaires de voitures admettent ne rien changer à leur habitude, et ce, malgré un contexte de prix élevés des carburants (juin 2008). En revanche, 49% disent essayer de réduire leur utilisation de la voiture, 11% de moins se déplacer, et 7% déclarent utiliser davantage les transports en commun.

Intérêt pour l'énergie

En octobre 2007, l'Ifop relevait que 71% des français se disaient assez ou très intéressés par les questions liées à l'énergie, contre 51% en 2002. Dans les faits, ces résultats ne se traduisent pas nécessairement par une bonne connaissance  : seuls 20% citent une fourchette juste concernant la part des énergies renouvelables dans la production française. 38% pensent qu'elles occupent une part de 5 à 10% de la production. 70% des français ne connaissent pas l'existence de la technique de capture et de stockage de CO2.



Les Français et la mobilité durable en 2011

> Les Français et la mobilité durable en 2011

Les Français et le covoiturage en 2010

> Les Français et le covoiturage en 2010


Les Français et le commerce équitable

1. Selon une étude de mars 2006, la notion de commerce équitable résonne très positivement dans l’esprit des Français (69%), est un critère d’achat prioritaire pour 29% et suscite un rejet très faible (13%) surtout du fait des catégories peu diplômées, rurales et peu impliquées dans la vie sociale. Selon Ipsos, 53 % des Français considèrent que leur consommation a un impact négatif sur l'environnement et 85 % à avoir le sentiment que dans leur vie quotidienne, ils pourraient faire quelque chose pour protéger l'environnement.

2. En 2006, près de 9 Français sur 10 disent connaître les gestes simples et quotidiens qui peuvent être accomplis pour mieux protéger l'environnement et la planète (89%). Parmi eux, 35% disent même que cela correspond tout à fait à leur situation personnelle. Ainsi, 69% d'entre eux considèrent que c'est d'abord en modifiant de façon importante nos modes de vie que l'on empêchera la détérioration de la planète. ? A l'opposé, seulement 19% estiment que la solution sera technique et que l'on trouvera des solutions pour empêcher la détérioration de l'environnement et de la planète.

Voir aussi : https://www.consoglobe.com/_consommation-durable/_commerce-ethique-durable-responsable.html et http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1859.asp


  • De là à dire que les Français ont tous la fibre écolo, il y a un pas que les résultats du sondage ne permettent pas de franchir. Dès lors que l’on menace de toucher à leurs loisirs ou à leur confort quotidien, ils résistent. A peine plus d’un sondé sur deux (52 %) accepterait de « payer une redevance proportionnelle au poids des déchets ménagers ».


Le tourisme responsable, ou l'écotourisme et les Français

Le tourisme responsable et les Français en 2011

  • Alors qu’un nombre croissant de personnes est chaque année sensibilisée aux problématiques du développement durable, les clientèles touristiques sont-elles aussi vigilantes face à ces enjeux au moment de partir en vacances ? Sont-elles sensibles aux offres des professionnels du tourisme ayant intégré le caractère durable à leur offre ?

Selon l’étude menée par ATOUT FRANCE, 86 % des Français sont prêts à adopter un comportement d’éco-consommateur sur leur lieu de séjour mais seulement 4 % d’entre eux reconnaissent avoir déjà acheté des produits/services relevant du tourisme durable.

  • Certains marchés sont plus propices à « éco-consommer » : L’étude de ATOUT FRANCE révèle que 17% des Allemands et des Britanniques interrogés déclarent avoir déjà consommé des produits/services relevant du tourisme durable, soit 4 fois plus que les Français….86 % des Français sont prêts à adopter un comportement d’éco-consommateur sur leur lieu de séjour mais seulement 4  % d’entre eux reconnaissent avoir déjà acheté des produits/services relevant du tourisme durable selon ATOUT FRANCE en février 2011

(source : Tourisme et développement durable. De la connaissance des marchés aux actions marketing »; Collection Marketing touristique ATOUT FRANCE – Février 2011)

Les écogestes dans l'industrie hôtelière

  • En septembre 2011, le site web HOTEL.INFO a effectué un sondage sur les pratiques de 2000 de ses clients en matière de protection de l’environnement au quotidien…

L'étude démontrerait largement que celle-ci est au cœur des préoccupations, et ce, même pendant les vacances. Un résultat peut-être obtenu grâce à la communication et sensibilisation de la chaîne envers ses clients ?

Rang Contribution à la protection de l'environnement Pourcentage
1. Tri sélectif 86,4
2. Économies d'énergie et d'eau 78,0
3. Utilisation régulière des transports en commun 42,6
4. Utilisation d'énergies alternatives 17,8
5. Autres, comme l'utilisation du vélo ou l'achat de produits régionaux 5,7



Les Français et les entreprises en matière de développement durable

  • Les Français sont méfiants vis à vis des entreprises qu'ils soupçonnent de vouloir profiter de la mode du développement durable pour faire du greenwashing, tout en pensant que les entreprises ont en la matière un rôle important à jouer.

Consommation durable : des entreprises trop en retrait

mars 2011 : les Français jugent l'entreprise trop en retrait

  • 82% des salariés français souhaitent un plus fort engagement de leur entreprise sur le développement durable. Les principaux enseignements :
  • 82% des salariés français veulent que leur entreprise consacre plus de temps et dʼargent au développement durable mais à peine un sur deux (55%) se considère bien informé sur lʼaction de son entreprise, alors quʼils sont 74% à vouloir en savoir plus.

Si ces questions occupent une place importante dans entreprise pour 62% (+7 points vs 2009) des salariés, ils ne sont que 53% à être incités par leur entreprise à changer leur comportement et lorsque cʼest le cas, nous sommes encore majoritairement sur des indications de type « gestes utiles » (tri sélectif, économie énergie,…) alors que les principales attentes concernent les bénéfices attendus, les résultats obtenus et le rôle que les salariés peuvent jouer. Si en 2009, les principaux objectifs étaient de valoriser lʼimage et de répondre aux clients, en 2011, le 1er objectif est de répondre aux attentes des salariés eux-mêmes, et améliorer les relations sociales à intérieur de entreprise.

Lʼétude révèle également que les salariés français estiment que leur entreprise évolue positivement sur les aspects environnementaux, mais régresse sur les aspects sociaux.

En conclusion, les salariés sont assez indulgents en accordant une note de 5,8/10 à leur propre entreprise sur ces questions de développement durable, en légère progression depuis 2009.

« Lʼenjeu est aujourd’hui de mobiliser plus que d'informer, et de passer à lʼaction avec une implication plus forte des managers. Après sʼêtre adressé au salarié citoyen, il faut sʼadresser au salarié en tant que professionnel, et ceci à travers des actions les plus spécifiques possibles à lʼentreprise et à son secteur dʼactivité » analyse Alain Renaudin, directeur général de DDB Live for people.


Timidité personnelle et rôle de l'Etat



Les entreprises dans l'écobaromètre 2010

  • 68% des participants à l’Ecobaromètre® 2010 jugent que les entreprises ne sont pas sincères dans leur communication durable (octobre 2010)

Plébiscitée par une majorité de Français, la consommation responsable prend plusieurs visages et influe de plus en plus sur les comportements d’achat. L’offre se développe constamment et les annonceurs rivalisent d’arguments pour conquérir et fidéliser les consommateurs citoyens en attente de développement durable.

De cette vague de fond naissent des sentiments partagés, aux effets encore mal mesurés. L’objectif de l’écobaromètre est d’apporter régulièrement cette mesure des comportements et des attentes des consommateurs citoyens :

  • leur perception sur les démarches des entreprises en matière de développement durable
  • leurs comportements dans leurs décisions d’achat à dimension responsable
  • leur dimension d’influence auprès de leurs pairs, essentielle à l’ère du 2.0.


(Étude inédite réalisée auprès d’une population représentative des nouveaux consommateurs responsables, l’écobaromètre s’est intéressé pour sa première vague à la communication verte et à ses effets.)


La communication D Durable des entreprises pas assez bien perçue

  • La communication des entreprises sur le thème du développement durable est fortement ressentie. Mais si plus de 50% des répondants la considère en hausse ou en forte hausse, ils jugent pourtant majoritairement que les entreprises communiquent plus sur des produits que sur une démarche générale de RSE. Il sont encore plus nombreux à juger qu’il y a trop peu de communication sur des actions concrètes.


DES SECTEURS INÉGAUX : 4 secteurs sont perçus comme les plus communicants :

  • l’énergie
  • l’alimentation
  • l’automobile
  • Les cosmétiques

Dans la perception du public comme dans les faits, les secteurs ne communiquent pas tous avec la même intensité. A l’opposé, 3 secteurs sont perçus comme très peu présents sur les thèmes du développement durable:

  • le luxe
  • les assurances
  • les produits financiers


La demande de consommation durable n'était pas satisfaite (2006)

  • Parmi les critères d'achat "citoyen, le critère le plus souvent invoqué reste le non travail des enfants (50%), la fabrication du produit en France (37%), puis l'absence de pollution (26%) et enfin le respect des conditions de travail des salariés (25%).
  • L'étude estime c'est d'abord population plus jeune, plus aisée et urbaine que la moyenne qui se sent concernée.
  • 31% des sondés ont boycotté un produit en 2006, soit 5 points de plus qu'en 2002.

Les Français et l'emballage

  • Les Français et les emballages alimentaires : elon une étude réalisée par l’Ifop pour Alliance Carton Nature (l’association des fabricants de briques alimentaires), l’impact environnemental des emballages est un critère en progression dans le choix des consommateurs : il arrive ainsi en 2ème position lorsqu’il s’agit d’acheter une boisson telle que du lait ou du jus de fruit. Les Français semblent très exigeants envers la grande distribution sur ce sujet, puisque pas moins de 93% d’entre eux disent attendre des grandes surfaces qu’elles mettent en avant les produits dont l’emballage est le plus respectueux de l’environnement.

En revanche, une grande majorité de Français était encore un peu perdue lorsqu’il s’agissait de définir ce qu’est un emballage fabriqué en matériau renouvelable : seuls 17% comprennaient qu’il s’agit d’un emballage qui provient d’une ressource qui ne s’épuise pas, et plus des deux tiers confondent avec la notion d’emballage recyclable. Comme quoi il y a encore un gros travail de pédagogie à faire ! Enfin, point intéressant pour les entreprises qui se préparent à mettre en œuvre l’affichage environnemental : les trois quarts des personnes interrogées souhaitent que les informations en matière d’impact environnemental apparaissent directement sur l’emballage des produits, plutôt que par un affichage indirect tel que l’affichage en rayon ou un site internet.


Les européens et l’emballage en 2010

  • Attentes et perceptions des consommateurs interrogés par IPSOS en septembre 2010 dans 6 pays (France, UK, Allemagne, Belgique, Italie et Espagne) auprès d’un échantillon représentatif de 6 150 personnes (1 000 personnes par pays), âgées de 16 à 64 ans. Cette étude a pour thème « Les Européens et l’emballage en 2010.

Auparavant perçu comme utile pour préserver le produit, l’emballage est aujourd’hui également porteur de valeurs sociales et environnementales Rendez‐vous international des professionnels du secteur de l’emballage du 22 au 25 novembre à Paris Nord Villepinte, le salon EMBALLAGE s’est associé à l’institut IPSOS, pour interroger les consommateurs européens sur leurs attentes et leurs perceptions en matière d’emballage.

L’étude montre clairement que l’emballage connaît aujourd’hui une nouvelle évolution : il porte désormais des valeurs sociales et environnementales. 1er enseignement : L’emballage, au même titre qu’il protège ou préserve, doit pour tous les Européens, être recyclable ou en matériau recyclé. La recyclabilité est ainsi devenue une fonction attendue. Si la majorité des consommateurs perçoit l’emballage comme une partie intégrante du produit, qui doit permettre :

  • sa préservation (77%),
  • son ouverture pratique (71%),
  • son stockage (62%)
  • et son transport (59%)
  • et 59 % des personnes interrogées mettent en avant la recyclabilité des emballages comme une fonction à part entière.

Le principe de recyclabilité s’impose désormais comme une évidence. Il figure également dans le TOP 3 des attentes, sur l’ensemble des pays interrogés.

1 - Découpage par pays : France : 1020, UK : 1035, Allemagne : 1029, Espagne : 1020, Italie : 1021, Belgique : 1025.
2 - Sur la question des « pratiques vertes2 », l’Allemagne et la Belgique font, les latins aspirent ! Tandis que la France occupe une position particulièrement performante….


Les citoyens et l'emballage, une Europe à 2 vitesses

  • Nous sommes face à une Europe à 2 vitesses sur la question des « pratiques vertes ».

Trier ses emballages est un eco‐geste massivement partagé par les euro‐consommateurs questionnés (à 77%), les Belges étant toutefois les champions européens du tri des emballages vides tous matériaux confondus : la pratique du tri couronne de succès les dispositifs légaux mis en place dans les différents pays en ce qui concerne la fin de vie des emballages.

Les 2 derniers pays européens en matière de pratique du tri des emballages (l’Italie et l’Espagne), se montrent, à l’inverse, les tous premiers à aspirer à des « pratiques vertes » : 34% pour l’Italie et 26% pour l’Espagne.

De leur côté, les consommateurs Français occupent la situation la plus performante sur le sujet : non seulement ils trient, mais en plus, ils continuent à aspirer aux pratiques vertes (à 25%)….

Chez les consommateurs Belges (20%), Allemands (16%) et Britanniques (16%), l’aspiration à ces pratiques est bien moindre, dans la mesure où elles sont devenues des réalités du quotidien. La véritable innovation serait celle d’un emballage plus « juste » : réutilisable, en matériau végétal, avec moins d’emballage…

La contribution de l’emballage à la protection de l’environnement est devenue une réalité pour une majorité d’euro‐consommateurs sensibles aux alternatives qui leur sont proposées. Emballages réutilisables et systèmes de recharges sont les innovations les plus connues par 56 % et 54 % des euro‐consommateurs et essentiellement en Allemagne et en Belgique.

Mais on constate également que les systèmes de recharges sont jugés comme des innovations moins enthousiasmantes que les emballages réutilisables (45% versus 53%) et que, si les emballages en matériaux végétaux sont moins connus (35%), ils enregistrent de l’intérêt pour l’avenir pour plus de 4 européens sur 10.

L’innovation technologique ? Elle doit prouver un bénéfice clair et essentiel avant tout Les packagings portant un indicateur de conservation ou de pastille de couleur (par exemple, avec des puces indiquant la fraicheur des aliments), l’emballage qui, après réchauffage au four, se transforme en assiette… représentent, en l’occurrence, des innovations enthousiasmantes (38% pour les premiers, et 22% pour les seconds).

A l’inverse, des emballages à codes permettant, grâce à son Smartphone, d’avoir accès à des informations sur internet, ou des emballages ludiques permettant aux enfants de jouer virtuellement en 3D sur internet sont jugés beaucoup moins enthousiasmants (15 et 10%).

Bonne nouvelle pour les marques : l’argument de la marque est le 2ème élément qui attire l’oeil en rayon En ce qui concerne l’attractivité de l’emballage sur les linéaires de 2010, on constate que :


  • si tous les européens se rejoignent sur l’importance des mentions « premiers prix » et/ou « offre spéciale », en premier lieu,
  • l’argument de la marque est le 2ème point qui attire l’euro‐consommateur
  • en 3ème position, on retrouve la couleur du packaging : ce sont surtout les Anglais et les Allemands qui y sont sensibles, à l’opposé des Belges, nettement moins sensibles.

Personnes préoccupées par l’avenir de la planète, pour qui il est important de faire ce qu’elles peuvent pour protéger l’environnement aussi souvent que possible, et qui sont prêtes à payer plus pour des produits bons pour l’environnement.

Cette décennie marque donc une nouvelle évolution de l’emballage : d'élément pratique, qui permettait de rendre plus longue la conservation des produits, l’emballage est devenu progressivement :

  • le vendeur visuel, porteur de signaux au service du marketing,
  • puis un support de communication dont les messages ont créé le lien entre marques et

consommateurs, pour développer des fonctions d’usage facilitant l’utilisation des produits en apportant du sens.

Aujourd’hui, l’emballage porte des valeurs sociales et environnementales. Il a pour mission d’aider toutes les parties prenantes à mieux gérer leurs responsabilités entre citoyenneté et consommation.


Peut-on préserver la croissance avec un idéal de décroissance ?

Sur la question de la préservation des ressources dans un contexte de consommation responsable, voir l'article sur la décroissance

L’Etat doit agir avant l’individu

  • Sans pour autant prôner clairement la décroissance, les Français sont nombreux à penser que baisser le niveau de consommation collective serait une solution. Limite de cette belle idée appliquée au niveau individuelle, seuls 46 % à accepteraient que leur soit appliqués le principe du pollueur-payeur qui reviendrait à faire payer aux citoyens au prorata de leur consommation. S’engager individuellement au niveau collectif au profit de la collectivité n’est envisageable que par 37 % des sondés.

En revanche, ils attendent des Pouvoirs publics une mise en place des politiques de sauvegarde de l'environnement (pollution, déchets, énergie, transports, …), de solidarité et d'action sociale ou de développement économique. Les Français ont foi en l'efficacité d'une action conjointe de tous les acteurs de la société, associations, Pouvoirs publics, entreprises, individus. Ils pensent qu’une action collective peut être efficace notamment en ce qui concerne les sujets concernant le logement, l'accès à la santé, les conditions de travail ou la lutte contre le changement climatique.

En ce qui concerne les inégalités sociales, la raréfaction des ressources naturelles, ou bien les inégalités Nord-Sud, les Français doutent plus de capacité collective à résoudre les problèmes.

Vers un nouvel ordre économique écologique ?

Le processus de Grenelle avait soulevé l’espoir d’une révolution écologique, d’un vrai tournant dans notre approche de l’économie. Mais, malgré un processus qui a associé de nombreuses personnalités, ONG, associations écolo au pouvoir parlementaire et exécutif, la montagne de Grenelle a accouché d’une souris.

De l’aveu même des Verts, pourtant bienveillants envers le Grenelle, les résultats ont été en demi-teinte, loin des objectifs évoqués de révolution (écologique) de société. « Le Grenelle de l’environnement [a été] un épiphénomène déjà loin des soit-disant « révolution » ou même « mutation » promis par Borloo. […] Après le travail titanesque des associations pour le Grenelle, et devant l’enjeu planétaire que nos choix induisent aujourd’hui en la matière, le souriceau qui vient de naître n’est guère plus qu’une politesse faite à l’environnement »

Pourtant les attentes restent fortes encore aujourd’hui : 9 personnes sur 10 pensent qu’il est nécessaire de repenser les modèles économiques, soit par la mise en place de nouvelles règles d'encadrement (59 %), soit, pour 31 % via une complète remise à plat du système. 89% sont favorables à l’utilisation de règles éthiques

86 % sont favorables au sauvetage de l'industrie française et la régulation économique internationale (80 %).

Loin de ces chantiers collectifs, beaucoup pensent que c’est une vision de l’action et de la promotion individuelles du changement qui fera avancer les choses. Nous ferons un point sur cette vision dans un prochain article.


sources : Anne Souyris, porte-parole nationale des Verts, dépêche AFP du 21-10 -2008. / Enquête Ipsos dans le cadre des cinquièmes assises nationales du développement durable à Lyon en janvier 09 / http://www.latribune.fr/entreprises/green-business/121333/les-francais-ont-une-vision-sociale-de-lecologie.html, .etudegreenbrands.fr/

Les Français et la sensibilité environnementale : 1980/2010

Voila environ vingt ans que la question de l'environnement se pose sérieusement au cœur de la société française.

Mais si beaucoup reprochent aux Français d'avoir de jolies intentions sans jamais vraiment passer à l'action, il apparait dans une nouvelle étude du Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) que les mentalités changent peu à peu, notamment auprès des jeunes générations.


L'eau : une réelle prise de conscience

Longtemps, l'eau n'a pas été vraiment une source de préoccupation pour les Français. Utiliser le robinet était facile et ne constituait pas réellement un acte réfléchi.

Mais ces dernières années, faire attention à sa consommation d'eau est devenu plus courant. Ainsi, en 1995, 52% des Français expliquaient avoir volontairement économisé l'eau les douze derniers mois, 48% pour traduire une volonté financière, et 44% pour éviter le gaspillage.

En 2010, les Français étaient 66% à avoir volontairement économisé l'eau, 45% pour diminuer le montant de leur facture et 54% pour préserver la ressource naturelle. Des petits gestes qui se traduisent par une baisse des prélèvements d'eau pour les particuliers de 3% entre 1995 et 2007.


Les Français et la consommation d'eau

  • Voir Les Français et la consommation d'eau en 2012


Baromètre sur l'eau 2011

Premier baromètre de l’opinion sur l’eau : préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques : qu’en pensent les Français ? Les Français sensibles aux enjeux écologiques de l’eau

Le Ministère du Développement durable, les Agences de l’eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux aquatiques (ONEMA), en partenariat avec l’Institut IFOP, ont présenté aujourd’hui au Salon des maires, les résultats du premier baromètre d’opinion des Français sur l’eau[1]. Ce nouvel outil permettra, chaque année, de recueillir l’avis du grand public sur les politiques de gestion de l’eau et leur efficacité.

Pour Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, « Les résultats de ce premier baromètre montrent bien l’intérêt et les attentes fortes des Français pour la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques. Je me réjouis de constater qu’ils prêts à accompagner par leurs changements de comportement les efforts menés depuis quatre ans par les pouvoirs publics avec le Grenelle de l’Environnement pour mettre aux normes les stations d’épuration, protéger les captages d’eau, préserver les zones humides, … ».

Alors que d’importants programmes de préservation, soutenus par des moyens publics, sont mobilisés pour la reconquête du bon état des eaux superficielles et souterraines, des zones humides, des eaux côtières, … l’opinion des français sur la connaissance et la pertinence de ces actions est un indicateur indispensable pour les acteurs de la politique de l’eau (élus, pouvoirs publics, agences de l’eau, …). 1er enseignement :

Si la qualité de l'eau potable reste la préoccupation environnementale première des Français, ceux-ci s'inquiètent de plus en plus du changement climatique et de la perte de biodiversité : ils sont 91% et notamment les jeunes à considérer ainsi que le changement climatique a un impact important sur la faune et la flore aquatiques, et pour plus de 80% d'entre eux, sur la fréquence des sécheresses, les risques d'inondations, l'érosion du littoral, et la qualité des rivières, lacs et nappes d'eau souterraines. L'actualité météorologique de 2015 pèse sur le thème de la prévention des inondations qui progresse dans les enjeux perçus par les Français, mais de manière variable selon les régions. Les 4 enjeux écologiques prioritaires en tête de leurs préoccupations :

  • la bonne gestion de l’eau de « la planète » : 51 %,
  • la préservation de tous les milieux aquatiques : 49 %,
  • la qualité de l’eau du robinet : 48 %,
  • la réduction de la pollution de l’eau des rivières : 47 %.

2ème enseignement : Les Français établissent une relation directe entre les diverses activités humaines et la dégradation des milieux aquatiques et les risques liés à l’eau en mentionnant en priorité : pour la dégradation de la qualité :

  • les pesticides dans les champs et les jardins : 75 %,
  • les substances dangereuses : 49 %,
  • mais aussi l’usage des produits domestiques : d’entretien et de bricolage : 56 %, de jardinage : 49 %,

pour les causes principales d’inondation: les constructions dans les zones à risques : 69 %, l’urbanisation et l’imperméabilisation des sols : 62 %.

Les grands « remèdes » à envisager sont aussi cernés : traiter les eaux usées : 94 %, réduire les substances dangereuses : 92 %, mieux gérer les usages de l’eau : 90 %, mieux gérer les eaux de pluie en ville : 89 %, réduire les obstacles sur les cours d’eau : 83 %, redonner à la rivière son cours naturel : 80 %.


3ème enseignement : Au-delà de cette perception « planétaire » des enjeux et des remèdes, le lien entre l’eau potable et la qualité des ressources en eau dans le milieu naturel n’est (toujours) pas véritablement fait.

  • Les Français sont : fortement préoccupés par la qualité de l’eau potable : 52 %, et (paradoxalement…) moins nettement par l’état des rivières, des lacs et du littoral : 29 %. Cela implique, à l’évidence, de la part des responsables, davantage d’explications sur la réalité et l’importance de cette relation.


4ème enseignement : Les Français sont majoritairement satisfaits de la gestion de l’eau dans leur région (78 %).

  • La perception qu’ont les Français de la gestion de l’eau, au vu de sa complexité, reste encore imprécise, et c’est pourquoi leur priorité pour garantir durablement une bonne gestion de l’eau et des milieux aquatiques va d’abord à l’éducation, la sensibilisation et la formation de tous les publics (41 %), avant le renforcement des contributions financières (25 %) et l’application de la réglementation (14 %).


5ème enseignement : 61 % des Français font d’abord confiance aux maires et présidents d’intercommunalités en matière de gestion de l’eau.

  • On peut souligner la bonne compréhension des Français de la dualité de l’eau entre des enjeux globaux et des solutions qui ne peuvent qu’être locales, d’où la qualité de la confiance accordée à leurs élus.


6ème enseignement : Les Français souscrivent majoritairement aux solutions novatrices qui leur sont proposées comme :

  • l’entretien des espaces verts sans pesticides : 96 %,
  • l’effacement de barrages : 54 %,
  • la modification d’un méandre d’une rivière : 52 %.

Ils se disent prêts, à titre personnel, à adopter des comportements favorisant la préservation des ressources en eau :

  • respecter les limitations d’eau : 95 %,
  • acheter des équipements économes en eau : 60 %,
  • acheter des produits bio ou non polluants : 60 %.

Cela devrait conforter les élus, qui engagent des initiatives innovantes et veulent impulser des changements de pratiques dans leur commune et sur leur territoire. Notons également que 70 % des Français approuvent les actions de solidarité Nord-Sud des agences de l’eau et des collectivité


Les jeunes et la voiture

> Voir [ Français et la voiture ]


Les Français et consommation alimentaire

Les Français et le gaspillage alimentaire

Une étude réalisée par la SOFRES d'avril 2012 sur le gaspillage alimentaire montre que, les Français sont conscients du phénomène (54 % des Français estiment qu’il est très important de réduire le gaspillage alimentaire, ce qui représente la priorité n°2 après le gaspillage de l’eau), mais ils estiment ne pas contribuer eux-mêmes à ce gaspillage, ou tout au moins, moins que les autres.

Autre enseignement de l’étude : le gaspillage alimentaire semble principalement dû à une mauvaise gestion du réfrigérateur.

  • 94 % des Français vérifient les dates limite de consommation et veillent à respecter la chaîne du froid,
  • 89 % congèlent les restes, 87 % les cuisinent, 86 % utilisent des boîtes hermétiques,
  • 55 % des Français jettent des produits parce qu’ils sont périmés.

Les produits les plus jetés sont à l’évidence ceux qui se conservent le moins : 31 % des Français déclarent jeter des restes de repas et plats non terminés au moins une fois par mois, 21 % jettent des fruits et 19 % des légumes.



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[modifier] au sujet des Français et du développement durable

> Indispensable pour compléter ce sujet : [ Français et consommation responsable ]

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