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Français et consommation responsable

Français et consommation responsable

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

Les Français et la consommation responsable


Quelle est la position des Français sur la consommation responsable, leur attitude face à la consommation durable et aux engagements éco-citoyens ? Comment évolue cette position au fil des années ?


Les Français se mettent à la consommation responsable en 2014

  • Le comportement des entreprises vis-à-vis de leurs salariés et de l'environnement fait partie des critères d'achat, et pas seulement dans les milieux favorisés.

La consommation responsable n'est plus seulement un luxe à la portée des milieux aisés. >On constate une évolution rapide des comportements.

  • Un Français sur deux déclare intégrer désormais dans ses achats la dimension sociale et environnementale, quand ils n'étaient que 39 % à se dire concernés en 2004 (enquête Ethicity-Greenflex).

De son côté, l'enquête Havas Worldwide indique que

  • 55 % des consommateurs français déclarent avoir au cours de l'année écoulée accepté de payer au moins une fois plus cher pour acheter « responsable »,
  • 39 % le font parfois et 16 % souvent.

« Le prix reste un marqueur important mais ce n'est plus le seul critère. La prise de conscience est réelle », relève le directeur général d'Havas Paris, Benoit Viala, tout en nuançant le propos : en matière de RSE (responsabilité sociale et environnementale), les Français refusent la « prise de tête ». « Ils considèrent que c'est aux marques et aux entreprises de faire le travail. C'est une nouvelle exigence qu'on leur adresse », dit-il

La démocratisation de la conso responsable se diffuse en région et dans les petites villes. Il n'est donc plus seulement le fait « des cadres parisiens et des franges bobos de la population. Les consommateurs issus de la région parisienne ne représentent plus que 17 % du total au lieu de 36 % en 2004 ». La prise de conscience est particulièrement nette pour certains types de produits comme les oeufs et les laitages, dont les prix unitaires ne sont pas très élevés. Dans ces catégories, « le bio représente 18 % des achats en valeur en France et on est à 17,5 % dans les enseignes discount »,

Plus que la prise en compte d'enjeux collectifs environnementaux, l'achat responsable est motivé par des préoccupations individuelles, la recherche du meilleur goût, le bénéfice santé ou plaisir. Il va aussi de pair avec un appétit de produits locaux ou fabriqués par des PME auxquelles les grandes enseignes font davantage de place dans leurs rayons. « Alors que la consommation est stable voire en recul, les fruits et légumes ont vu leur vente progresser de 7 % en 2013 ».

https://www.consoglobe.com/consommation-responsable-lentement-cg La conso responsable, lentement mais sûrement

Conso responsable : le fait-maison

De même, la vogue du fait-maison ranime les achats de produits de base entrant dans la préparation culinaire : les farines ont, par exemple, enregistré une croissance de plus de 2,5 % l'an dernier.

Deux récentes études sur le comportement des consommateurs français, pour Ethicity/Kantar Media (Le cabinet de conseil marketing a interrogé quelque 3.700 individus dont les réponses ont été en partie vérifiées par des tickets sorties de caisse.) et Havas Worldwide Paris

Les Français et le commerce équitable en 2014

Selon un sondage BVA à la demande de l'association Max Havelaar, les Français se sentent davantage concernés par le commerce équitable. Pour eux, la notion de commerce équitable passe avant tout par l'achat de produits locaux et de produits "Made in France". Si on fait un zoom sur ce sondage, on remarquera que:

Pour les Français, consommer responsable passe par la consommation de produits:

  • issus de la production locale (91%)
  • issus d'un circuit court (87%)
  • Made in France (80%)
  • issus du commerce équitable (58%).

Pour 61% des Français, acheter équitable est une garantie sur des conditions de travail décentes et sur le respect de l'environnement.

D'ailleurs, les principaux objectifs pour les Français qui achètent équitable sont:

  • le fait de participer à une meilleure condition de vie des petits producteurs (76%)
  • faire un geste citoyen et solidaire (44%)
  • soutenir le développement durable (37%)
  • faire évoluer les règles du commerce mondial (31%)

Dans leur consommation, concrètement 3 Français sur 10 achètent mensuellement des produits issus du commerce équitable et au moins 7,6 millions de foyers français ont acheté au moins un produit dans l'année labellisé Max Havelaar. Ce qui fait que le potentiel de croissance reste élevé. Le panier moyen de produits labellisés de ces foyers français était de 17,20 euros, c'est-à-dire que 4 produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar sont achetés annuellement, ce qui est stable comparé à 2013.

En 2014, le chiffre d'affaires du commerce équitable labellisé Fairtrade/Max Havelaar était de 390 millions d'euros soit une hausse de 10% comparé à 2013.


Les Français et la consommation locale en 2014

  • Selon un sondage Ipsos de janvier 2014, 50% des Français ressentent « souvent » le sentiment de ne plus trop savoir ce qu'il mange.
  • Les consommateurs français accordent désormais autant d'importance au label agriculture biologique (8%) qu'au « made in France » (7%).
  • 47% ont le sentiment qu'il est difficile de se procurer des produits alimentaires sur lesquels ils se sentent entièrement rassurés.
  • Plus d'un tiers des consommateurs avoue aller plus qu'avant chercher des informations sur internet sur des produits alimentaires avant de les acheter (39%). * Près de 8 Français sur 10 disent chercher plus qu'il y a 5 ans à connaître l'origine d'un produit alimentaire avant de l'acheter (77%).
  • 34% affirment même le faire « beaucoup plus souvent »
  • 81% ont aussi de plus en plus tendance à privilégier l'achat de produits alimentaires « made in France » (35% le font même « beaucoup plus souvent »).

D'ailleurs, l'origine et la proximité géographique du produit sont les critères qui les rassurent le plus. Ils citent d'abord le fait qu'il soit directement vendu par le producteur (23%), devant l'existence de labels et d'appellations officiels (16%).

Une autre étude Crédit Agricole de 2014 réalisée par Ipsos montre que 83% des Français considèrent que "la vente directe par les producteurs est un modèle qui a de l’avenir". Selon l’enquête, 87% des consommateurs français ont déjà acheté leurs produits alimentaires directement auprès d’un agriculteur. Si le soutien aux producteurs fait partie des raisons, sans grande surprise c’est aussi la qualité qui intéresse les consommateurs.

D’une manière générale, 95% des Français « trouvent intéressant de faire leurs achats directement auprès d’un producteur ». Les raisons évoquées comprennent la diversité des produits achetés (fruits et légumes, mais aussi lait, fromages, volailles, miel, viandes rouges, ou encore alcools et conserves), mais aussi :

  • la qualité des produits à 74%
  • le soutien à la production locale à 55%
  • le lien avec le producteur à 30%


La fréquence d'achats de produits locaux, en forte progression

  • 80% des consommateurs disent acheter désormais des produits locaux et parmi eux, 41% déclarent le faire même souvent (vs 39% qui le font parfois et 20% rarement ou jamais).

Il s'agit surtout d'une tendance qui progresse (69% des acheteurs de produits locaux déclare en acheter actuellement plus qu'avant) et qui devrait continuer à se renforcer (59% disent qu'ils vont en acheter plus dans les 6 prochains mois).

  • Cette attirance pour les produits locaux est également en adéquation avec leur envie de « vrai » : 81% des Français éprouvent aujourd'hui un besoin de retour à la nature et aux choses essentielles.

Le frein des prix : la consommation de produits locaux souffre encore des prix proposés : 1 Français sur 2 estime que les produits alimentaires locaux sont plus chers que les autres (50%). Proposer des prix plus accessibles est d'ailleurs considéré comme le principal moyen de renforcer la consommation « locale » (62%).

  • 40% estiment qu'ils pourraient être plus incités à consommer des produits alimentaires locaux s'il y avait plus de points de vente disponibles, une meilleure visibilité de l'information « produits locaux » sur l'étiquette (34%), la possibilité d'être en contact direct avec le producteur (34%) ou encore une meilleure visibilité dans les rayons (32%).
  • 88% des français font toujours leurs courses alimentaires en grandes surfaces malgré un intérêt renouvelé de 74% d'entre eux pour les commerces de proximité ou pour les marchés près de chez eux (62%) et auprès des producteurs locaux (43%).
  • En ce qui concerne les produits locaux, les consommateurs les achètent presque autant au marché (73%) que dans les grandes surfaces (68%). Les producteurs locaux sont un peu moins sollicités (61%) que les commerces de proximité (65%). La majorité des consommateurs de produits alimentaires locaux achetés directement auprès des producteurs déclarent parcourir une distance maximale de 10 km pour se rendre sur les lieux de vente (65%).

Sondage du 22 au 27 janvier 2014 auprès d'un échantillon représentatif de 1008 Français âgés de 18 ans et plus (méthode des quotas INSEE : sexe, âge, profession de la personne de référence du foyer, région et catégorie d'agglomération)- (Source : Bienvenue à la Ferme/Ipsos).

Les Français et les Achats d'occasion en 2014

  • Acheter d'occasion et donner une deuxième vie à un produit, plutôt que l'acheter neuf, est une pratique qui progresse.
  • Pour en savoir plus, voir l'article [ Achat d'occasion ]

L'achat durable des Français dans les cafés et restaurants

De plus en plus, le Développement Durable devient un critère de poids pour les Français dans le choix de leur café ou restaurant, et arrive dorénavant juste derrière "l'accueil et la qualité de service" et "le rapport qualité/prix".

Le Développement Durable a un coût, les Français en sont conscients et sont prêts à l’assumer : 76% des Français sont prêts à payer plus cher pour que les CHR respectent une politique et les normes de Développement Durable.

91% des Français souhaitent que les cafés et restaurants s’engagent. ils réclament plus de transparence, de l’affichage, et des actions concrètes, comme la mise en place du tri sélectif, ou de l’info sur l’origine des produits. Ils sont même prêts à payer plus cher ! 76% ne s'opposeraient pas à une note plus élevée dans les restaurants ou cafés respectueux de la planète.

Un réel besoin d’information : 91% des Français souhaitent un affichage des règles de Développement Durable sur lequel l’établissement s’engage. Ce critère est d’autant plus important chez les clients réguliers de CHR.

Cet accès à l’information est plébiscité sous plusieurs formes : 7 personnes sur 10 (74%) sont séduites par l’idée d’un site web ou d’une application leur permettant de choisir les CHR en fonction de leur niveau d’engagement (82% pour les clients récurrents).

Pour plus d’un Français sur deux, la qualité et l’origine des produits sont les garanties recherchées en priorité, parmi les informations à afficher.Surtout concernant les boissons chaudes. Plus de 8 Français sur 10 seraient d’ailleurs disposés à choisir leur boisson en fonction de sa qualité en termes de Développement Durable.

Enquête réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1001 personnes âgés de 18 à 65 ans (avec quotas sur l’âge, le sexe, la région). Cette taille d’échantillon permet de garantir la fiabilité́ et la représentativité́ de l’échantillon, et de lire les résultats sur les sous-cibles intéressantes (comme les personnes fréquentant les bars / restaurants / cafés, par région, etc.) - Selon le premier Observatoire du geste de tri publié en juin 2014, réalisé par Ipsos pour Eco-Emballages^

Les 18-34 ans : la population la plus engagée  : A plus de 90%, les Français âgés de 18 à 34 ans déclarent une sensibilité au Développement Durable moyenne à élevée, Et 83% à souhaiter un engagement plus fort de la part des CHR. Génération née avec le tri sélectif, les 18-24 ans sont les plus attentifs : 86% souhaitent un engagement plus fort.

Or, ce sont ceux qui fréquentent les cafés & les restaurant le moins, preuve qu’il s’agit d’une attente forte.

Toutes régions confondues, Île-de-France en tête. La sensibilité aux enjeux de DD en CHR domine dans toutes les régions, quelle que soit la région d’habitation. Le Sud-Ouest se distingue par la sensibilité́ la plus faible. Le Sud-Est et l’Île-de-France ont la plus forte sensibilité, avec 29% des répondants jugeant ces enjeux «très importants».

Pour les Franciliens, le critère le plus important pour eux est le tri, la gestion des déchets et le recyclage à 42%. 83% des Franciliens indiquent d’ailleurs être prêts à payer plus cher pour un engagement plus de la part des CHR, soit 7 points de plus que la moyenne nationale. Cela s’explique par le fait que les Franciliens se rendent davantage dans des cafés, bars, pubs et restaurants que la moyenne des Français : 58% des Franciliens fréquentent un café, bar ou pub au moins une fois par mois alors que la moyenne du pays est de 47%.


Les Français et Noël

> sur le comportement des foyers français voir l'article : Les Français et Noël

> Retrouvez sur le Planetoscope toutes les statistiques sur la consommation de Noël

Les Français et la consommation responsable en 2013

  • Selon une étude Promise Consulting de mai 2013, 71% des Français aimeraient être mieux informés des conditions d'élaboration des produits qu'ils consomment, et notamment pour les produits alimentaires et l'habillement. Mais ils sont 56% seulement à être prêts à payer plus en faveur du développement durable.
  • Etes vous prêt à payer plus cher un produit écocitoyen ? Si vous répondez oui, comme 27% des Français, vous faites partie d'une minorité qui ne progresse plus depuis 3 ans.

Une étude récente, simm-TGI de Kantar Media TGI, le confirme : la proportion des personnes prêtes à faire un effort d'engagement responsable dans leurs achats ne progresse plus depuis 3 ans. La crise est passé par là.

Quelque 27% de Français consomment régulièrement des produits écocitoyens en 2013. En trois ans, cette proportion est restée stable, mais les clients transfèrent la responsabilité d'« engagement responsable » vers les industriels, Si, auparavant, ils étaient plus enclins à dépenser plus pour des produits respectueux de l'environnement, ils attendent désormais des efforts de la part des entreprises. En 2013, les Français sont 30% à être prêts à payer plus cher pour des produits écocitoyens (34% en 2010).

Les Français sont à 31% prêts à boycotter les entreprises qui ne respectent pas la protection de l'environnement (29% en 2010), et 15% à préférer acheter les produits des entreprises dont ils partagent les valeurs (14% en 2010).


Les Européens et la consommation responsable en 2013

  • Environ 80 % des Européens se préoccupent de l’incidence de leurs achats sur l’environnement. Le dernier sondage de l’UE révèle toutefois qu’un quart seulement déclare acheter « souvent » des produits écologiques. Une mince majorité de 54% des 25.000 personnes interrogées par l’Eurobarometer report, publié le 5 juillet 2013 montrent qu’ils dissent “acheter de temps en temps des produits plus respect eux de l’environnement”.

La moitié des Européens seraient d’accord pour changer leurs habitudes de consommation pour des raisons environnementales mais ont le sentiment de manquer d’information et ne font pas confiance à la communication verte des marques et des fabricants.

Avec des produits “verts” généralement plus chers, la question demeure de savoir comment convertir les consommateurs à une consommation écologique.


2013 - consommer mieux, refuge anti-crise

La qualité, arme anti-crise des commerçants. Confrontés à une baisse ou à une stagnation de pouvoir d’achat, 48% des Français cherchent visiblement à consommer mieux

  • 60% des commerçants interrogés pensent que la qualité des produits et des prestations est pour eux le moyen de combattre la crise
  • Fragilisés et soumis à une forte pression sur les prix, 72% des commerçants estiment que le pire de la crise reste à venir
  • Bien que séduisante, l’ouverture des commerces le dimanche n’est jugée rentable que par 37% d’entre eux

Paris, le 13 novembre 2013 – La crise économique n’en finit pas d’affecter les comportements de consommation des Français : si pour 57% d’entre eux le prix est aujourd’hui le premier critère de choix d’un commerce, un sur deux reconnaît privilégier la qualité des produits qu’il consomme à la quantité. Constatant une baisse de fréquentation et de chiffre d’affaires, 72% des commerçants interrogés dans le cadre de la 11ème vague de l’observatoire des commerces Médicis Ifop considèrent que la crise n’est pas terminée et que le pire reste à venir. Loin de capituler, ils cherchent au contraire de nouveaux leviers pour assurer la pérennité de leur activité et répondre aux attentes d’une clientèle dont le pouvoir et les intentions d’achat diminuent.

« Dans ce contexte, c’est indiscutablement en jouant la carte de la qualité de l’offre de produits et de services que les commerçants indépendants peuvent tirer leur épingle du jeu. Ils en sont conscients et seule une infime partie envisage de baisser la qualité de leurs produits et prestations pour s’en sortir », estime Michel Clerc, directeur général de Médicis. « Les leviers les plus évidents de réduction de dépenses ont largement été utilisés depuis le début de la crise et nombreux sont les commerçants à ne pas pouvoir aller plus loin sans se mettre en péril. En revanche, bien que l’obtention de financements soit jugée difficile, un sur deux est prêt à emprunter pour investir dans son commerce ou sauver son activité. C’est preuve que les commerçants ne baissent pas les bras et qu’ils ont confiance dans leur capacité à rebondir.»

PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DE l’ETUDE

Une activité commerciale en berne : vis-à-vis de leur activité économique, la satisfaction des commerçants atteint son niveau le plus bas depuis la mise en place de l’observatoire en février 2008. Seuls 5% des commerçants jugent l’activité économique de leur entreprise très satisfaisante, un recul de 3 points par rapport à l’an dernier. Si 49% la jugent plutôt satisfaisante, le nombre d’insatisfaits progresse de 4 points en un an et atteint 46%. Cette insatisfaction croissante est à rapprocher du fait que, tous types d’activité confondus, près d’un commerçant sur deux (45%) estime que son chiffre d’affaires a plutôt diminué depuis janvier 2013. Cette proportion atteint 55% dans le commerce détail et 47% dans l’hôtellerie-restauration, les deux segments les plus affectés par la persistance de la crise. La dégradation du niveau d’activité est à mettre en lien avec la diminution de la fréquentation des commerces constatée par les commerçants : une majorité (53%) estime que, depuis le mois de janvier 2013, leurs clients ont modifié leurs habitudes et se rendent moins fréquemment dans leur commerce. En regard, 71% des Français font état de fermetures de commerces dans leur environnement quotidien, signe tangible de la dégradation de la situation économique

Consommer mieux : la qualité, une valeur en hausse chez les Français, particulièrement en période de crise

La baisse de chiffre d’affaires constatée par les commerçants tend à confirmer que si les Français continuent tout de même à fréquenter les commerces de proximité, ils ont revu à la baisse leurs habitudes d’achats et de consommation. Ainsi, 57% des consommateurs reconnaissent que les prix sont le premier critère de choix d’un commerce, avant la proximité (25%) et la relation client (18%).

« La proximité géographique et la qualité de la relation clients sont effectivement deux atouts sur lesquels peuvent s’appuyer les petits commerces pour contrer la concurrence des grandes surfaces et du e-commerce mais force est de constater qu’ils n’apparaissent qu’au second plan, loin derrière le critère économique et ce y compris dans les catégories les plus aisées », précise Michel Clerc.

Confrontés à une baisse ou à une stagnation de pouvoir d’achat, une part significative des Français cherche visiblement à consommer mieux : 48% d’entre eux déclarent consommer moins de produits mais de meilleure qualité depuis le début de la crise. Le recours au crédit n’est mis en avant que par 2% des personnes interrogées, tandis que 11% reconnaissent négocier les prix avec les commerçants.

Des commerçants combattifs en quête de solutions anticrises

Confiants dans leur capacité à survivre à cette crise, 50% des commerçants considèrent néanmoins qu’ils en sortiront affaiblis et 7% qu’ils ne résisteront pas. Il est à souligner que cette proportion atteint 12% chez les commerçants exerçant leur activité dans l’alimentation et les métiers de bouche.

Les leviers évoqués par les commerçants pour sortir de la crise concernent principalement la qualité de l’offre et la maîtrise des dépenses. Proposer de nouveaux services ou prestations constitue une option efficace pour une majorité des chefs d’entreprise interrogés (67%), de même que l’amélioration de la qualité des produits et prestations (60%) ou le développement des services associés à leur activité (59%). Bien que ne s’appliquant pas à toutes les activités, développer une stratégie de vente sur Internet apparaît à 46% des commerçants comme un levier d’autant plus prometteur que seuls 16% l’ont déjà fait.

Si des solutions visant à la maîtrise des dépenses sont favorablement accueillies par les commerçants, celles ayant trait à une réduction stricte des coûts, de la rémunération et de l’épargne ne recueillent pas leurs suffrages : ces mesures ont déjà été appliquées et les commerçants peuvent difficilement aller plus loin. En revanche, renégocier les crédits de leur commerce avec leur banque est un levier que seuls 17% des commerçants ont activé à ce jour, alors que 34% ont les moyens de le faire. Enfin, bien que 71% des commerçants estiment difficile ou très difficile de trouver des financements pour leur commerce, 56 % seraient prêts à emprunter pour investir et 53% pour assurer la survie de leur commerce.

Français et commerçants plébiscitent l’ouverture le dimanche et le soir

L’opinion vis-à-vis de l’ouverture des commerces le dimanche a connu une évolution significative au cours des dernières années, à la croisée de mutations sociétales et d’impératifs économiques. En octobre 2013, 68% des Français et des commerçants y sont favorables, contre respectivement 47% et 52% en février 2008. Sans surprise, c’est en Île-de-France que cette option recueille le plus de suffrage chez les commerçants (85%) comme dans le grand public (79%). L’ouverture des commerces après 21 heures fait moins l’unanimité : si 60% des commerçants y font favorables, cette évolution n’est souhaitée que par 52% du grand public.

« Le paradoxe est que seuls 37% des commerçants pensent qu’ouvrir le dimanche serait rentable pour leur commerce et 7% seulement pour ce qui concerne l’ouverture le soir après 21 heures. Plus qu’une espérance de gain, il faut y voir une volonté des commerçants de s’adapter aux attentes de leurs clients et de lutter contre la concurrence du commerce en ligne qui échappe de fait aux contraintes de la législation sur les horaires d’ouverture », conclut Michel Clerc.

Les Français et la consommation responsable en 2012

88% des français veulent changer de consommation pendant la crise

  • 88% des français déclarent que la crise économique devrait être une occasion de revoir nos modes de consommation (40% sont tout à fait d’accord)

D'une manière générale les Français pensent que la crise accroît le besoin de lien social : voir la fiche Lien social

  • Il y a trop de messages publicitaires sur la consommation responsable

2010 :53 % 2011 : 42 % 2012 : 43 %

  • 28 % des français achètent en priorité un produit respectueux de l’environnement parce qu’il est meilleur pour leur santé (-8.2pts)
  • Une exigence toujours forte de transparence et de preuves : 51% + 3 points vs 2011 déclarent qu’ils seraient très intéressés par des produits de la consommation responsables s’ils avaient plus de transparence sur l’engagement social et environnemental des entreprises produisant ces produits
  • 76% considèrent que « les entreprises me donnent pas assez d’informations sur les conditions de fabrications de leurs produits » (Consolidation vs 2011 et 2010)
  • «Sur quelles familles de produits souhaiteriez-vous en priorité avoir une information environnementale ?

1 - Produits alimentaires 76 %
2 - Produits d’entretien 51 %
3 - Produits d’hygiène/beauté 35 %

  • Je n’ai plus confiance en la fiabilité de l’information sur les produits durables (hors produits alimentaires) : 2010 : 46 % , 2011 : 58 % , 2012 : 44 %
  • 85% déclarent privilégier les entreprises qui ont préservé une implantation locale (34% «tout à fait d’accord»)

source :enquête Ethicity menée en partenariat avec Aegis media Expert par Kantar Media et TNS SOFRES auprès d’un panel représentatif de la société française de 4055 individus âgés de 15 à 74 ans. Enquête terrain en auto-administrée par voie postale entre le 20 février et 16 mars 2012. Utilisation de l’échantillon SIMM 2011 en Access Panel.


52 % des Français aspirent à consommer mieux

  • La consommation change car la société est en crise », indique Robert Rochefort, co-président de l’Obsoco (Observatoire société et consommation). En effet, les consommateurs français subissent des tensions sur leur pouvoir d’achat et prennent conscience des nouveaux enjeux environnementaux. Ces nouvelles préoccupations engendrent un nouveau comportement à l’achat.

52 % de la population sondée (panel de 4 000 personnes) aspirent à consommer mieux et autrement.

Le budget n’est pas la seule motivation  : Au-delà de l’occasion, les consommateurs se tournent également vers l’emprunt, les achats groupés et la récupération d’objets déposés sur le trottoir. Et si l’aspect budgétaire est important, il ne représente pas la seule motivation. La preuve : l’aspiration à consommer autrement est plus forte au sein des catégories socioprofessionnelles supérieures et des populations fortement diplômées ! En consommant différemment, les Français sont à la recherche de sens et d’échange sociaux. Source : étude réalisée en juillet 2012 par l’Obsoco


Les Français et la consommation responsable en 2011


La typologie 2011 des consommateurs Français

  • Le pouvoir d'achat et les convictions sont déterminants dans les choix de consommation, plus que l'âge, la catégorie socioprofessionnelle ou la situation géographique. Un noyau dur (40 % des consommateurs) a changé sa consommation selon ses convictions. Mais depuis trois ans, ce groupe se fragilise (- 7 points par rapport à 2010) au profit de la famille Sensible (25 %), convaincue de l'enjeu du développement durable mais freinée par les difficultés financières. Le dernier tiers se retrouve dans la famille des consommateurs en Déni, qui considère que le développement durable est une contrainte ou une mode.

Les consommateurs concernés

  • La famille des consommateurs Concernés est la plus grande (40 %). Elle est la plus impliquée, dans le changement pour une consommation plus qualitative, à la recherche de plus de bien être et d'équilibre. Elle éprouve un vrai besoin de vivre autrement. Pour elle, consommer n'est pas une finalité mais un moyen de vivre bien, d'être mieux. Cette catégorie comprend les éclaireurs (10 %), des bio beaux (14 %), des verts bâtisseurs (9,4 %) et des bonnes conduites (6,6 %).
  • Les éclaireurs sont de loin les plus engagés : ils hésitent entre entre le « devoir de consommation » (emploi) et la contrainte écologique. Pour les éclaireurs, un produit responsable doit répondre à un réel besoin, être produit localement et avec une juste répartition de la valeur.
  • Les verts bâtisseurs sont quant à eux plutôt urbains et sensibilisés aux enjeux environnementaux. Ils vérifient la provenance des produits, les valeurs de l'entreprise. (…) Ils déclarent avoir acheté moins que d'habitude et avoir davantage orienté leurs choix vers des produits durables.
  • Les bio beaux sont plus centrés sur eux-mêmes. Pour eux, consommation rime avec plaisir et bien-être. Ils recherchent avant tout une consommation saine et n'ont pas réduit leurs achats.
  • Les consommateurs bonnes conduites mettent le sens du devoir et des valeurs traditionnelles avant la recherche du plaisir. Ils fuient le gaspillage et recherchent l'économie, l'achat local et l'éthique.
  • Les consommateurs Perméables (9,4 %) n'ont pas de convictions très fortes. Ils veulent être rassurés et doivent être encore convaincus de l'importance des enjeux du développement durable. Ils sont principalement sensibles à la dimension locale / sociale du développement durable.

Les consommateurs sensibles et en retrait

  • Les consommateurs Sensibles gagnent du terrain (25 %, + 11 points par rapport à 2010), grâce à une réduction de la famille des Concernés. Cette famille a pris conscience des enjeux (pour eux le développement durable est une nécessité) mais elle est limitée par son pouvoir d'achat. Deux membres composent cette famille : les éco-restreints et les perméables.
  • Les éco-restreints (15,6 %) sont conscients de la contrainte écologique, mais leur marge d'action est limitée par leur faible budget. Leur implication se concentre sur ce qui leur permet de dépenser moins : réduction des conditionnements individuels, des produits trop emballés, ils font plus de choses eux-mêmes. Ils ont besoin de pédagogie pour comprendre les différents labels et les enjeux.


Les consommateurs en refus

  • Les consommateurs en Déni (35 % soit 4 % de moins qu'en 2010) considèrent que le développement durable est soit une mode, soit une contrainte. Pour eux, la consommation en général a une dimension statutaire forte. Ils sont dans un mode de consommation «comme avant » et du coup sont davantage inquiets par la pénurie d'énergie et d'eau. Ils ne sont pas du tout en résistance ou dans la contestation comme les deux autres familles mais plutôt dans le déni et le scepticisme sur l'intérêt de l'action individuelle. Ils ne sont pas demandeurs d'informations, ils vont même la rejeter'.
  • Le client Consophage (17,1 %) aime dépenser,pour oublier les soucis quotidiens. Proche de lui, le consommateur Minimiseur (17,9 %) est boursicoteur, la reprise de la croissance constitue pour lui l'enjeu majeur. Il voit le développement durable comme une contrainte. Et parce qu'il trie ses déchets, il considère qu'il fait assez d'efforts. Pour le convaincre, il faut lui parler de croissance durable ou verte.


2008 - Les attentes vis à vis des marques et de l'achat durable

  • 25% seulement des sondés disent trouver satisfaction dans leur démarche d'achat.
  • 83% veulent changer leurs pratiques de consommation pour faire du monde une better place.
  • 76% des consommateurs préfèrent acheter des marques qui font des donations à des causes de valeur .
  • 69% déclarent être prêts à payer plus des produits "amicaux pour l'environnement".
  • 63% d'entre eux estiment que les marques dépensent trop en marketing et publicité et devraient investir plus dans les "bonnes causes".

En période de crise, 68% des consommateurs affirment rester fidèles à une marque qui apporte son soutien à une "bonne cause", comme la création d'un avenir porteur d'un monde meilleur. C'est une des conclusions de l'étude Goodpurpose 2008, publiée par le cabinet de RP Edelman. Loin d'être devenues des "boulets", les thématiques solidaires et durables demeurent donc porteuses.

D'après la seconde étude Goodpurpose (TM), pilotée par l'agence de relations publiques américaine Edelman, en période de crise, 80% des consommateurs pensent qu'il reste important pour les marques et les sociétés de consacrer des moyens à des "bonnes causes".

Les causes qui concernent le plus les sondés sont la protection de l'environnement (88%), l'amélioration des soins de santé (86%), la réduction de la pauvreté (84%) et l'égalité dans l'accès à l'éducation (82%). Les consommateurs indiens font bande à part : 79% pensent qu'on en fait trop sur l'environnement; 56% doutent qu'existe un réchauffement climatique. D'où l'intérêt d'inclure les consommateurs des pays émergents dans ce type d'étude, pour modérer les effets de la prise de conscience de leurs homologues occidentaux.

Les composantes de la société les plus attirées par cette approche incluent : les femmes, les mères, les baby-boomers, les enfants, ainsi que les"millennials", sur-consommateurs guidés par les tendances.

Révélation pour le public anglo-saxon : 55% des sondés pensent que l'Etat doit être prioritairement responsable de l'accès égal à l'éducation. 46% lui confieraient volontiers la santé et 40% la réduction de la pauvreté.

(Etude menée par Strategy One : 6048 interviews entre août et octobre 2008, dans 10 pays : Etats-Unis, Chine, Royaume-Uni, Allemagne, Brésil, Italie, Japon, Inde, France, Canada. Les Français représentent 8, 33% de l'échantillon.)

8 thématiques éthiques, solidaires et durables</H>4 Edelman distingue 8 aires d'action sociale porteuses pour les marques et entreprises : compréhension entre les cultures et diversité culturelle, éducation, arts et culture, environnement, droits de l'homme et droits civiques, santé publique et personnelle, pauvreté et faim, estime de soi, appréciation de soi, droits et protection des animaux. Le thème de l'estime de soi est déjà familier dans l'univers anglo-saxon, comme en attestent les campagnes de Dove Canada, en particulier le clip Evolution. C'est une piste encore peu abordée dans les pays latins, à ma connaissance. Good Purpose (TM) 2008 confirme donc la résistance des thématiques solidaires dans un contexte économique difficile. Spécialiste du "marketing social", Edelman y voit la naissance d'une culture populaire mondiale orientée vers l'engagement social, qui entend que cet engagement soit partagé par les marques. Reste à voir à quel point cet engagement dépasse la simple stratégie marketing.

2008 - La consommation durable n'est pas un phénomène de masse

  • Infirmant en partie la conviction de 60 Millions de consommateurs, les études et chiffres ultérieurs montrent que la consommation de produits éthiques ou écologiques est resté relativement marginale. L'étude 20008 sur les consommateurs français sur le développement durable d'Ethicity auprès de 4400 personnes âgées de 15 à 70 ans témoigne d’un paradoxe.

Si les Français ont intégré le développement durable et compris les enjeux qui lui sont liés, ils ne sont pas plus de 20 % à avoir changé leur mode de consommation. Baisse de pouvoir d’achat, manque de lisibilité de l’offre développement durable, autant de facteurs qui font de la consommation responsable une spécialité des « seniors » et des catégories de la population les plus aisées.

La livraison des chiffres 2008 permet de constater que 90 % des personnes interrogées connaissent le développement durable. Mais que mettent-ils derrière cette notion ?

  • Ils sont toujours plus nombreux (66%) à considérer qu’il s’agit en priorité de protection de l’environnement.
  • Seuls 36 % pensent qu’il évoque l’équité sociale et la lutte contre les inégalités et 37 % en font une nouvelle forme de croissance économique. Ces chiffres illustrent une approche française du développement durable, amplifiée par le Grenelle de l’environnement qui consiste à privilégier le « pilier vert » de cette notion qui implique, en principe, de donner autant d’importance aux trois dimensions sociale, environnementale et économique.
  • Convaincus qu’il s’agit d’une nécessité (75%), beaucoup plus préoccupés par le réchauffement climatique qu’auparavant, les Français ont pris conscience de la nécessité d’agir mais ne sont pas encore convaincus du « pouvoir du caddie ».
  • Mettre en cohérence ses convictions et ses choix d’achats reste un comportement adopté uniquement par une population composée de cadres, des professions intellectuelles et des seniors. On ne compte donc pas plus de 20 % de consom’acteurs.

Les promoteurs de l’enquête sont préoccupés par 2 tendances sur la consommation responsable :

1 - le fait que 75 % des Français l’associent à la réduction de leur consommation (19 points de plus qu’en 2006)
2 - l’absence de sensibilisation des jeunes (moins de 35 ans) au concept.

« Ils évoquent des problèmes de pouvoir d’achat mais aussi un manque d’adhésion à cette notion », expliquait Elisabeth Pastore-Reiss, directrice d’Ethicity. « Il est vrai qu’en parlant de développement durable, on met davantage l’accent sur les catastrophes, ce qui peut provoquer un effet « no future » chez les jeunes.

Or il faut donner envie en évoquant un monde à venir attractif plus léger et solidaire. Il est par ailleurs encore difficile de faire le lien entre les enjeux du développement durable et la consommation quotidienne. Les produits qui l’incarnent (ampoules basse tension, alimentation bio ou équitable, produits d’entretien verts..) sont, de plus, perçus comme plus chers. Il y a un gros travail à faire de tous les acteurs pour mettre en avant les « plus produits ».



Le bio à la pointe de la consommation durable

  • On dénombrait en France 6 500 exploitations d’élevage bio fin 2010 , soit près d'un tiers des exploitations bio françaises et une augmentation de 29% par rapport à 2009. Les cheptels bio de toutes les espèces ont progressé en 2010

La perception du Bio

(8ème édition du baromètre de l'Agence Bio)

  • Les Français sont de plus en plus nombreux à s'intéresser au bio. C'est une confirmation qu'apporte la 8ème édition du baromètre de l'Agence Bio, un organisme public dédié au développement de l'agriculture biologique.
  • 77% des Français interrogés considèrent l'agriculture biologique comme une solution pour faire face aux problèmes environnementaux et 84% souhaitent qu'elle se développe en France.
  • 42% déclarent consommer au moins un produit bio chaque mois contre 37% en 2003,
  • 33% déclarent avoir « l'intention d'augmenter leur consommation" de fruits et légumes, viande, produits laitiers et pain.
  • Les produits biologiques dont les ventes se sont accrues en 2007 sont les compléments alimentaires, le lait, les produits à base de soja et les œufs.
  • Les produits bio qui ont le plus attiré de nouveaux consommateurs sont les petits pots pour bébés et l'épicerie, c'est-à-dire les pâtes, le riz, les céréales.
  • Le 1er motif poussant à consommer des articles bio reste la préservation de la santé (96%), suivi de la qualité et du goût des produits (91%) puis la protection de l'environnement (90%).

Le seul bémol à cette satisfaction est que la consommation de produits bio croît plus rapidement que leur production. Conséquence directe, on recourt de plus en plus aux importations. Il est indispensable de développer l'offre nationale de produits bio et le nombre de producteurs est 'offre si on veut atteindre l'objectif issu du Grenelle de l'Environnement : il s'agit en effet d'atteindre 6% de surface agricole utile en culture biologique d'ici 2010 contre 2% en 2006.

  • Une des manières de stimuler la production bio et donc d'atteindre l'objectif global est de proposer 20% de produits bio dans la restauration collective d'ici à 2012. De son coté, la grande distribution a promis à augmenter d'au moins 15% la part des produits bio dans le total des ventes alimentaires chaque année. Ces promesses pourront-elles être tenues ?
  • Selon cette même enquête, d'une manière générale, 2 Français sur 3 déclarent qu'ils privilégient l'achat de produits respectueux de l'environnement ou des principes du développement durable.



Les Français et l'alimentation bio

  • 80% des Français sont inquiets des résidus de pesticides présents dans les fruits, les légumes ou les céréales. Ils sont autant soucieux (80%) des contaminants que peuvent contenir le poisson ou la viande. Près d'un Français sur deux (48%) estime à ce sujet que les autorités publiques de l'Union européenne n'entreprennent pas suffisamment d'actions pour protéger les consommateurs de ce risque. (source : Eurobaromètre 354 Food related risk Nov. 2010)
  • Enquête CEGMA TOPO, octobre 2010 : Comme en 2009, CEGMA TOPO s’est penché sur l’assiette des Français. Comment mangent-ils ? Quels aliments pensent-ils bons pour leur santé ? Sont-ils bien informés ?… CEGMA TOPO a recueilli l’avis des Français* quant à leurs croyances et pratiques alimentaires.

Conclusion principale 3 Français sur 5 n’ont jamais entendu parler du label bio européen.

  • Le label Bio Européen a été relooké en 2010, peut-être pour pallier un déficit de notoriété. Parmi les Français ne connaissant pas ce label, 75% sont pourtant acheteurs de produits Bio !
  • Le label ne fait pas consensus au sein de la population française : les « pour » le voient comme une harmonisation européenne tandis que les « contre » comme une uniformisation par le bas.

Près des ¾ des Français sont locavores (même occasionnels) :

  • Depuis 2009, plus de Français s’approvisionnent directement aux producteurs locaux, en particulier les femmes. Ce n’est pas le caractère bio des produits qui est ici recherché puisque 65% des locavores achètent indistinctement des produits bio et non bio. A l’avenir, ils seront 80% à consommer local.

Les changements, depuis 2009, dans l’assiette des Français : light, viande, complément alimentaire…

  • Les chiffres 2010 sur le light confirment la tendance identifiée en 2009 : les produits allégés sont à exclure de l’alimentation ou à éviter pour près de 30% des Français (23% en 2009).
  • Les Français pensent qu’ils doivent modérer leur consommation de viande rouge (50% des Français en 2009 pensaient qu’il fallait en consommer régulièrement ou à volonté. Ce chiffre chute à un peu moins de 40% cette année).
  • Les compléments alimentaires ont une meilleure image qu’en 2009 (1 français sur 2 pensait à les exclure de son alimentation ou à les éviter contre 40% aujourd’hui).
  • La diffusion récurrente du conseil « Manger 5 fruits et légumes par jour » semble porter ses fruits puisque 1 Français sur 2 a cette règle alimentaire à l’esprit (une progression de 10 points / 2009).
  • Les plats cuisinés ne remportent pas le suffrage des français.

« Cette étude révèle notamment que les Français ont de plus en plus de difficultés à respecter les principales règles alimentaires pour préserver leur santé. Ces difficultés peuvent être mises en parallèle avec les attentes très fortes en matière de nutrition des consommateurs vis-à-vis non seulement des industriels de l’agro-alimentaire, des enseignes de la Grand Distribution mais également des institutions telles que le ministère de la Santé et l’Union Européenne » conclut Olivier HERBAUT, Consultant CEGMA TOPO.

<H4> Les Français et la souffrance animale

Selon un sondage, réalisé en 2012, par Ifop pour CIWF, l’ONG internationale de référence dédiée au bien-être des animaux d’élevage, 73% des français considèrent les conditions d’élevage comme un critère de choix lorsqu’ils achètent un produit d’alimentation d’origine animale.


Les Français et le vin bio

  • Selon une enquête consommateur menée en septembre 2011 par l’institut de sondage ISPOS et Logica Business Consulting à l’initiative de l’AIVB-LR, 1 français sur 3 consomme régulièrement ou de temps en temps du vin bio, ils dépensent en moyenne 10,60€ pour l’achat d’une bouteille de vin bio.
  • En 2010, le chiffre d’affaires des vins bio en France s’élève à 322 M€ (+8% en un an)
  • Plus de main d’oeuvre, des rendements parfois plus faibles et une prise de risque plus élevée de perte partielle ou totale de la récolte: ces facteurs augmentent le coût de production d'un vin bio par rapport à un vin non bio.


Les Français et la Consommation Responsable

la Consommation Responsable un sujet sérieux, étude juillet 2011

  • Pour 7 français sur 10 , consommer des produits respectueux de l’environnement est devenu une "nécessité", d’après une étude d’Emerit (Enquête réalisée en mai 2011 auprès d’un échantillon de 500 personnes représentatif de la population française)*.

Les Français commenceraient-t-ils à prendre la « consommation responsable » au sérieux ?

  • sept français sur dix jugent que la consommation de produits respectueux de l’environnement est devenue une « nécessité », alors qu’ils n’étaient que deux sur dix à le penser en 2009. A l’époque, les trois-quarts des personnes interrogées estimaient qu’acheter des produits verts étaient surtout un moyen de « se donner bonne conscience » contre seulement 9 % aujourd’hui.

La majorité des Français (60 %) se disent également prêts à payer plus cher des produits respectueux de l’environnement. En même temps, ils les considèrent de plus en plus accessibles : la moitié des sondés les perçoit comme des produits « milieu de gamme » alors que la même proportion les jugeait « haut de gamme » deux ans plus tôt.

Plus sensibles aux questions environnementales, les Français n’en gardent pas moins leurs distances face au déferlement des arguments écolos utilisés fréquemment par les marques dans leur communication. 80 % estiment que l’usage de ces arguments ne doit pas être systématique au risque de détériorer l’image de l’entreprise. Leur préoccupation est d’être informé sur l’impact environnemental de leurs achats de manière transparente. Ainsi, 63 % se déclarent prêts à consulter l’étiquette carbone indiquant la quantité de CO2 émise lors de la fabrication du produit.



Les Français et la Consommation Responsable : le point en 2011

Faisons le point sur l'attitude des Français vis-à-vis de la consommation responsable à l'occasion de la 9e édition de la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril 2011)

  • Ce sondage confirmait que les enjeux environnementaux planétaires ne suscitent plus autant l’intérêt des Français: 49% d’entre eux y sont encore très sensibles alors qu’ils étaient 55% en 2008. Ils préfèrent consommer local.
  • 71% des Français déclarent que le développement durable est une nécessité pour eux,mais ils ont encore besoin d’être guidés. Ils attendent des informations plus complètes, claires et visibles sur l’impact environnemental des produits qu’ils achètent.
  • 51% des interrogés disent avoir adopté une consommation plus responsable, en achetant des produits durables, ou en achetant moins (13%), motivés par la recherche d’économies, soit un peu plus qu’en 2010, où les Français n’étaient que 46% à faire attention.

« Si la dimension de protection de l’environnement reste citée en priorité, la dimension économique progresse», montre le baromètre: pour un peu plus de 10% (+3 points par rapport à 2010), le développement durable induit une nouvelle forme de croissance économique.

  • 80% des sondés ont également introduit dans leurs habitudes des «comportements en vue de réduire ou de mieux maîtriser leur consommation d’énergie» (+4 points).
  • Pour 63% des Français, la santé est une autre préoccupation importante, qui justifie des achats bio et de produits d’une plus grande qualité [2]. « C’est un moyen qui rallie tout le monde surtout si on y ajoute du bien-être, du partage, du plaisir et du goût», a indiqué à ce propos Elisabeth Pastore-Reiss, la présidente d'Ethicity.

On note donc une tendance à vouloir «consommer autrement», mais à condition que les informations disponibles soient claires et accessibles, pour un choix averti. Les consommateurs restent en effet défiants vis-à-vis des discours des marques, ils sont 53% -surtout les plus âgés– à juger qu’il y a « trop de messages publicitaires sur la consommation durable» (en dehors des produits alimentaires). 43% disent même ne plus les supporter.

  • Aujourd’hui, il existe près de 60 labels différents, de quoi se perdre dans la jungle des certifications et douter de leur sérieux. De 79% à faire confiance aux certifications sociales et environnementales en 2008, ce chiffre est passé à 65% en 2010, ce qui montre bien la méfiance qui règne.
  • 60% des sondés (+15 points par rapport à 2010) seraient donc davantage convaincus d’acheter plus de produits durables s’ils avaient des preuves concrètes de leur meilleure qualité.

« C’est tout l’enjeu de l’affichage environnemental qui sera expérimenté dès juillet prochain», a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre en charge de l’écologie. En effet, 168 entreprises (1.000 produits concernés) ont été sélectionnées afin de tester l’affichage des caractéristiques environnementales des produits (contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, consommation de ressources naturelles ou de l&apos;impact sur les milieux naturels).

Mais attention, trop d'infos tue l'info : 56% considèrent qu’il est difficile de comprendre les informations sur les produits durables. Les entreprises qui souhaitent apporter le plus de détails possible sur les produits devront faire attention à ne pas perdre les acheteurs. L’origine des matières premières et le lieu de fabrication sont les deux premières informations attendues sur les étiquettes des produits.


2011 - Les déterminants de l'achat écologique

Selon l'étude Greenbrands 2011 : Le coût demeure un obstacle majeur - Le prix des produits reste le frein majeur à l’achat de produits verts (78% des interrogés).

  • 91 % des Français estiment que les produits verts sont plus onéreux que les produits traditionnels
  • 36% à refuser de dépenser davantage pour un produit vert.

Le consommateur veut des preuves avant tout :

  • 46% des personnes interrogées pensant que l’excès de communication verte nuit à la compréhension
  • Plus que dans tout autre pays, les Français se reposent sur les labels et les certifications pour évaluer le caractère ‘vert’ d’un produit (66%)

Alors que les Français se montrent plus soucieux de l’état de l’environnement que de celui de l’économie (47% en 2011 contre 35% en 2010), plus de 3 Français sur 4 (78%) placent le prix comme le principal frein à l’achat de produits verts. C’est ce que révèle l’édition 2011 de l’étude ImagePower® Global Green Brands, réalisée par l’institut PSB pour Cohn & Wolfe et Landor Associates.

Cette « conscience environnementale » des Français résulte dans une attente forte à l’égard du gouvernement qui devrait davantage soutenir l’innovation verte pour 92% d’entre eux. Ils restent par ailleurs vigilants face au coût plus élevé de ces produits (91%) et à la communication environnementale excessive des marques (46%).


Les Français et les Achats responsables

2010 - La consommation de produits écologiques a explosé en Europe de 2000 à 2010 (de 400 à 500% sur la période selon les pays) mais elle reste relativement marginale. Cependant, le "verdissement" de la consommation se poursuit massivement car se sont tous les produits de consommation qui deviennent peu à peu, moins polluants, plus légers, moins gourmands en énergie, plus respectueux de l'environnement, avec moins d'emballages, etc.

Consommation durable - l'impact de la crise

2012 - les Français accros aux promos

Paris, le 30 août 2012 – Dans un contexte de fusion de plus en plus marquée, entre la distribution traditionnelle et le e-commerce, notamment en matière de marketing et de fidélisation, Generix Group et l’Ifop ont interrogé les Français sur leur perception et leur comportement vis à vis des politiques de promotion et fidélité des enseignes non alimentaires dans un monde devenu « cross-canal ». Exploration des liens étroits mêlant points de vente, sites de vente en ligne et applications mobiles. Voici les principaux enseignements de cette enquête menée auprès d’un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Toujours en quête de bonnes affaires, les Français plébiscitent les promos traditionnelles mais restent dubitatifs sur les nouveaux médias. Prospectus, emails, SMS, applications mobiles, réseaux sociaux… Ressenti des Français sur les politiques de promotion et de fidélité des enseignes non alimentaires dans un monde devenu « cross canal »

· 41% des Français déclarent recevoir trop de promotions par email alors qu’ils sont 50% à en recevoir suffisamment via des prospectus.

· 56% des Français ont pour réflexe de comparer les prix quand ils reçoivent de la publicité.

· Les promotions en magasin (64%), via les coupons (61%) et les prospectus (58%) sont celles qui incitent le plus les Français à aller acheter en magasin ;

· alors que celles recommandées par un ami (65%) et reçues par email (64%) déclenchent une visite sur le site web pour en savoir plus.

· Les offres promotionnelles reçues par email sont perçues comme les plus personnalisées (33%), intéressantes (27%) et variées (33%).

· Les Français possèdent en moyenne cinq cartes de fidélité à des enseignes plus cinq comptes sur des sites marchands, ressentant ainsi une relation privilégiée avec leur enseigne (clients VIP).

· Près d’un Français sur deux (47%) se renseigne sur Internet avant d’acheter un article en magasin alors qu’un sur quatre (25%) se renseigne en magasin pour acheter sur Internet.

Synthèse graphique des résultats (39 pages) : .generixgroup.com/ressources/documents/3/9358,12-08-30_Graphiques_Ifop-Generix_Cr.pdf Rapport complet (250 pages) avec synthèse rédigée (7 pages) : .generixgroup.com/ressources/documents/3/9359,12-08-30_Etude_Ifop-Generix_CrossCa.pdf


2010 - l'Etat de l'environnement devant l'économie

2010 - Pour la première fois, depuis le lancement en 2006 de l’étude Global Green Brands, les Français sont plus soucieux de l’état de l’environnement que de l’état de l’économie (47% en 2011 contre 35% en 2010). Un changement d’attitude assez marqué qui peut notamment s’expliquer par le sentiment d’un début de sortie de crise économique combiné avec les dernières catastrophes écologiques et le débat actuel mondial autour de la préservation de l’environnement.

Dans ce contexte, les Français identifient la consommation d’énergie, les produits toxiques, chimiques et la pollution de l’air comme les trois principaux enjeux environnementaux. Ce choix traduit dans l’esprit des Français une prise de conscience particulière autour de questions concrètes ayant un impact direct sur leur vie quotidienne en matière de santé ou de budget. Ainsi, si la nécessité d’économiser l’énergie (+ 9 points par rapport à 2010) est une préoccupation commune à l’ensemble des pays, les Français se différencient par un intérêt moindre vis-à-vis des enjeux du changement climatique (- 7 points en 2011), un thème qui demeure une préoccupation forte de la majorité des autres pays interrogés.

Par ailleurs, les Français accordent un rôle significatif à l’Etat et attendent du gouvernement une implication plus forte auprès des industriels et un soutien conséquent à l’innovation « verte » (92%). Au même titre que les consommateurs des autres pays, ils souhaitent également que les autorités veillent au bon recyclage des emballages par les entreprises (77%) et qu’elles les incitent à prendre en charge la fin de vie des produits (76%). Le public insiste également pour que le gouvernement rende obligatoire un affichage clair de l’origine des produits (73%)


Les produits écologiques trop chers pour les consommateurs

2009 - Le problème du pouvoir d'achat est souvent mis en avant pour expliquer pourquoi les Français ne concrétisent pas plus leurs convictions dans leurs achats et leur vie quotidienne :

  • Alors que leur pouvoir d’achat est en berne, plus de 6 Français sur 10 trouvent les prix des produits écologiques trop élevés. Et un sur deux estime qu’il est difficile de savoir s’ils sont vraiment écologiques, selon un sondage réalisé en mars 2009 par LH2/Planète Durable et le Mouvement Vraiment Durable.
  • 76% des Français ont entendu parler du développement durable, 51% déclarent pouvoir en donner une définition précise, mais 34% seulement ont entendu parler de la consommation durable.
  • 60% estiment pourtant que les produits verts constituent un progrès pour la société. Ils ne sont que 12% à penser que c’est une nouvelle mode qui passera comme les autres.
  • Pour 51% des Français, un produit vert ne comporte aucun risque pour la santé. Pour 44%, il génère peu de déchets et pour 43%, il se recycle facilement.

L’utilisation de peu de matières premières et une durée de vie plus longue ne sont pas des caractéristiques très reconnues.

  • 46% pensent que les supermarchés et hypermarchés sont les lieux les plus appropriés pour découvrir les produits respectueux de l’environnement.


Selon une autre étude réalisée en 2007 par le cabinet Ethicity avec l’Ademe :

  • 90 % des Français sont conscients de l’importance du développement durable, mais 19 % seulement sont prêts à payer plus cher pour des produits plus respectueux de l’environnement.
  • La consommation de produits responsables ne décolle pas : 25% des Français achètent régulièrement des produits respectueux de l’environnement. Soit une baisse de 5 points par rapport à 2006. Les consommateurs les plus aisés et les plus âgés sont les plus enclins à modifier leurs pratiques d’achat.




Les Français et les produits de consommation responsable

Les Français et le pressing

A l'occasion de la semaine du Développement Durable2012, Electrolux a mené un sondage sur la perception des Français face à la question du pressing et de sa toxicité.

  • 75% des utilisateurs de pressings préféreraient confier leur linge à un professionnel utilisant des solutions écologiques .

Avec le système Lagoon®, Electrolux propose une solution pour répondre aux consommateurs qui veulent agir concrètement en faveur de l’environnement avec des choix écologiques y compris pour l’entretien de leurs vêtements (même les plus délicats) grâce à des lessives et adoucissants biodégradables.

  • Pour quelles raisons les consommateurs privilégient les pressings sans solvant ?

Le principal critère d'attractivité des pressings écologiques est la notion de protection de l'environnement (87%), mais pas uniquement… en effet, 34% des personnes interrogées citent également la qualité du travail effectué, et 22% mettent en avant le critère de confiance accrue pour ce type d'établissements.

  • Les chiffres de l'enquête réalisée par Electrolux reflètent un véritable engouement des "éco-consommateurs" pour les solutions de pressings écologiques.

> en savoir plus sur Pressing écolo. Nettoyage à sec et au vert et Perchloroéthylène


Les Français et les fournitures scolaires écologiques

Rentrée des classes 2011 : les fournitures écologiques en 2ème position

  • Selon une enquête réalisée par www.consoglobe.com, un site de conseil en consommation durable, l’impact environnemental des fournitures scolaires arrivait en deuxième position des critères d’achat (avec 34,4 % de sollicitation), après l’aspect financier (57,9 %). Il faut dire que le budget de la rentrée est conséquent: 175,33 € pour un élève de 6e en 2010, dixit Familles de France. Et il serait en hausse de près de 7% cette année, toujours selon l’association. Pour pallier la hausse des coûts, le ministère de l’Éducation nationale a gelé le prix de vingt-neuf produits essentiels, dont seuls 20% répondent à des critères écolo pour ConsoGlobe ! Le reste est tourné vers le plastique, le jetable et le non-recyclé.
  • Rentrée des classes 2011 : 30 % du budget dédié aux produits écolos pour 64 % des internautes

Alors que certains achètent encore des articles de plage, d’autres sont déjà plongés dans les achats de la rentrée. Quelles sont les grandes tendances de cette année ? La démarche «  écolo » touche-t-elle de plus en plus les consommateurs ?

24% des personnes sondées prévoient d’acheter principalement des fournitures issues du commerce équitable ou recyclables. L’importance d’adopter un comportement éco-responsable semble grandissante. Pour preuve, si 24% des internautes sondés pensent s’orienter principalement vers des fournitures recyclées ou issues du commerce équitable plus de 45% d’entre eux pense qu’il faut avant tout faire le tri et récupérer au maximum ses anciennes fournitures.

Les hommes se montrent plus sensibles à cette démarche puisque 30% s’orienteront principalement vers des produits issus du commerce équitable ou recyclables contre 19% des femmes. (voir la suite de ce sondage dans l'article Fournitures écologiques)


Les Français et les ampoules basse consommation

  • En janvier 2010, un sondage CanalEnergie montrait que 12% des consommateurs rejettent les ampoules basses consommation. Un sondage qui confirme la méfiance d'une partie de la population vis à vis d'un produit qui est perçu comme étant un prétexte des industriels pour les faire consommer un produit qui n'est pas la panacée (contient du mercure, s'allume lentement, ne dure pas aussi longtemps qu'on le dit, pas facilement recyclable ...)

(1) Sondage Canal Energie / Lucibel réalisé en janvier 2010 - étude postale réalisée sur une présélection de produits de marque nationale vendus en grandes surfaces, étude administrée par TNS Worldpanel en septembre 2008 auprès d'un échantillon de 10 000 ménages représentatifs de la population française âgée de 15 ans et plus

Les Français et les fournisseurs alternatifs d'energie

  • L'ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité, n'est pas une réussite et le consommateur français est perdu. C'est la conclusion du 5ème baromètre annuel Énergie-Info du Médiateur national de l’énergie et de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
  • 34 % des personnes interrogées pensent encore qu’EDF et GDF Suez forment une seule et même entreprise,
  • Seuls 30 % savent qu’EDF et GDF Suez sont deux entreprises concurrentes.
  • Quant à ERDF et GRDF, les gestionnaires de réseau, ils sont inconnus de 42 % des personnes interrogées et 18 % pensent que ce sont des fournisseurs d’énergie.

Seuls un tiers des consommateurs disent avoir entendu parler des tarifs réglementés et parmi eux, 39 % pensent que tous les fournisseurs d’énergie peuvent les proposer.

Une grande méconnaissance qui peut avoir des conséquences négatives pour les ménages, d’autant qu’à 62 % ils jugent préférable de disposer d’un fournisseur unique pour les 2 énergies, gaz et électricité. EDF et GDF Suez exploitent en effet cette envie pour placer leurs offres couplées sur les deux énergies, sans que le client comprenne toujours qu’à cette occasion, il quitte fatalement les tarifs réglementés pour passer à une offre de marché à un prix supérieur !


Les Français, les transports en commun et le covoiturage

On constate une progression constante du nombre de personnes estimant que la voiture est devenue un objet qui se banalise, qui devient une commodité (54% en 2012, +7 points depuis 2010) au détriment de la proportion de Français qui se la représente avant tout comme une liberté, un moyen d’accéder à l’autonomie dans ses déplacements (31%, -9 points depuis 2010).

La voiture ne fait plus rêver qu’un quart de la population (27%), notamment les jeunes de moins de 25 ans (38%) et les personnes de catégories socio-professionnelles modestes (37% des ouvriers et employés) (Baromètre annuel Aramis)

Malgré le renforcement de la perception de la voiture comme un objet qui se banalise (73%, +3 points en un an), les Français ne sont pas disposés ou capables aujourd’hui de se passer d’un véhicule, même si les coûts associés (essence, entretien) pèsent sur le budget familial. En effet, posséder son propre véhicule n’est pas dépassé et est toujours d’actualité pour une très grande majorité des Français (86%).


A cet égard, 61% des Français prendront leurs voitures pour partir en vacances cet été, même si 49% d’entre eux déclarent que le prix du carburant aura un impact sur le choix de la destination.

Le tourisme responsable et les Français en 2009

  • Réalisée pour le compte de Voyages-sncf.com et du Guide du Routard, cette étude révélait que de plus en plus de voyageurs français sont sensibles au concept de tourisme responsable.
  • Près de 60% d'entre eux affirment ainsi connaître ce type de loisirs, contre 27% en 2007, et 87% se disent intéressés, principalement pour des raisons de respect de l'environnement et de développement local.
  • Si la notion de tourisme responsable est mieux comprise, 78% des voyageurs s'estiment encore mal informés.
  • Perçu par 44% des sondés comme un voyage au confort rudimentaire, le tourisme responsable reste donc encore marginal même si les chiffres sont à la hausse (7% des voyageurs l'ont pratiqué en 2008 contre 2% en 2007). Enfin, 65% des voyageurs français se déclarent, comme en 2007, prêts à compenser leurs émissions de CO2)

Les Français et les cartouches d'encre

  • Près de 9 français sur 10 pensent que le recyclage des cartouches d’encre usagées fait partie du rôle des grandes marques d’imprimantes

Paris, le 23 novembre 2011 – Sur les 81 millions de cartouches d’encre utilisées par les français, seule 1 sur 2 est réutilisée ou recyclée (Source : Etude Bio Intelligence Service sur la collecte et le traitement des cartouches réalisée en 2010). Mais si les grandes marques d’imprimantes organisent bel et bien la collecte et leur recyclage, ces activités restent méconnues du grand public. A l’occasion de la semaine des déchets qui se déroule jusqu’au 27 novembre, Cart’Touch, l’initiative lancée par 13 fabricants d’imprimantes, révèle les résultats d’une étude menée les 4 et 5 novembre dernier auprès de 1018 français pour en savoir plus sur la perception et les attentes des français en matière de recyclage.

Le recyclage des cartouches d’encre, l’affaire des fabricants !

La grande majorité des Français (88%) pense qu’organiser des collectes pour le recyclage des cartouches d’encre usagées fait partie intégrante du rôle des grandes marques d’imprimantes. 59% d’entre-eux sont même tout à fait de cet avis. Les sous-populations les plus convaincues de cette responsabilité sont les 35-49 ans, les professions intermédiaires et les employés, contrairement aux personnes les plus âgées.

Cependant, le rôle des marques d’imprimantes est différent lorsqu’elles sont comparées à d’autres acteurs. Bien que sollicitées par les hauts revenus et les plus diplômés, elles sont au global et avec 76% de citations talonnées par les réseaux associatifs pour la collecte et le recyclage au profit de projets caritatifs (74%) et par les pouvoirs publics comme les mairies ou les déchetteries (73%).

83% des français pensent que la mise en place de points de collecte est la mesure la plus efficace pour le recyclage des cartouches d’encre usagées

Selon les Français, la première action à mettre en œuvre pour favoriser le recyclage des cartouches d’encre est très concrète : il s’agit de l’installation de points de collecte de proximité (63% de citations en 1er; 83% de citations au total), loin devant les mesures informatives. En effet, la mise à disposition d’informations sur le tri et le recyclage des cartouches d’encre usagées (17% ; 49%) et la mise à disposition d’informations sur les moyens de collecte existants (14% ; 51%) paraissent moins prioritaires.

La création d’un site d’informations sur le recyclage des cartouches d’encre usagées jugée utile par 8 français sur 10

La création d’un site d’informations sur le recyclage et la collecte des cartouches est jugée utile par 80% des sondés, et même très utile par près d’un tiers d’entre eux (31%), les plus intéressés étant les catégories socioprofessionnelles dites inférieures (87%) et les personnes non diplômées (92%), moins informées


Les Français et la consommation d'eau en 2012

  • 89% DES FRANÇAIS SONT SENSIBLES À LA CONSOMMATION D’EAU DANS LEUR FOYER. A NOTER QUE STATISTIQUEMENT, LES FEMMES, LES PERSONNES AGÉES ET LES PROPRIÉTAIRES SONT LES PLUS CONCERNÉS. et seuls 1,36% n’ont pas le souci d’économiser l’eau.

Pour 89% des personnes interrogées au cours de cette étude, les WC sont classés parmi les équipements consommant le plus d’eau dans le logement. Et pour 21% d’entre eux, il est le second équipement le plus « aquavore » (après la baignoire 23% et le lave-linge 23%).


Baromètre sur l'eau 2011

Les résultats du premier baromètre de l’opinion sur l’eau : Baromètre sur l'eau 2011

Les jeunes et la voiture

  • Lorsque l'on parle environnement et pollution, l'attention se tourne généralement vers la voiture. Mais la nouvelle génération de chauffeurs semble accorder de moins en moins d'importance à l'usage ou la propriété d'un véhicule à quatre roues :
jeunes-et-voiture.JPG


Une consommation alimentaire plus réfléchie

Autre donnée très intéressante de l'étude menée par le Crédoc : les Français consomment de plus en plus de produits Bio.

Il y a encore quelques années, le Bio était considéré comme réservé à une certaine élite, ou du moins aux classes sociales bénéficiant d'un revenu confortable.

Aujourd'hui, le Bio est plus accessible et les Français s'y intéressent, et cela peu importe leurs revenus. Par exemple, alors que seulement 20% des ménages gagnant moins de 900€/mois avaient acheté des produits bio en 1995, ils étaient 52% en 2010.

Une augmentation qui se traduit dans l'ensemble des classes sociales, et notamment chez les personnes gagnants plus de 3100€/mois qui en 2010 étaient 75% à avoir acheté du Bio pour 44% en 1995.

De la même façon, les Français sont de plus en plus nombreux à boycotter des produits fabriqués à l'étranger par exemple.


Les Français sont donc plus soucieux et attentifs à leur consommation, que cela soit pour des raisons économiques ou de réelles convictions. Néanmoins, le CREDOC apporte un bémol : les Français s'inquiéteraient davantage de la biodiversité, du souci de prévenir les catastrophes naturelles et du développement durable plutôt que du réchauffement climatique. Mais ces résultats sont tout de même prometteurs, ouvrant la porte sur un monde de consommation raisonnée et raisonnable.


Consommation durable : les Français confirment (2007)

https://www.consoglobe.com/ac-shopping-equitable_1777_consommation-durable-francais-confirment.html

  • 2007 - Une enquête, réalisée début 2007, "Conditions de vie et aspirations des Français" du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc) confirme la sensibilité des consommateurs à la consommation durable. Principaux résultats :
  • Souffrance animale, travail des enfants risque de pollution : ces 3 thèmes sont pris en compte lors de leurs achats par 44 % des consommateurs.
  • L'appréciation de la manière dont les entreprises prennent en compte l'environnement progresse de 6 points entre l’enquête de 2002 et celle de 2006.
  • Les jeunes, les clients aisés et les urbains sont les plus sensibles aux arguments environnementaux et éthiques.
  • Le non-recours au travail des enfants (50 %) arrive en tête devant la fabrication du produit en France (37 %), l'absence de pollution dans le processus de fabrication (26 %) et le respect des conditions de travail (25 %).
  • Le "made in France" peut être un critère de choix, mais l’inverse ne motive pas le refus d’acheter.
  • 61 % des personnes interrogées pourraient accepter un supplément de prix de 5 % pour obtenir des entreprises le respect d'engagements "éthiques".
  • La qualité est le plus important critère de choix, quasiment à égalité avec le prix.
  • La garantie, la marque ou les engagements de citoyenneté suivent assez loin derrière qualité et prix dans la hiérarchie des critères de choix.
  • 1 consommateur sur 5 affirme avoir fait un achat citoyen au cours des six mois précédant l'enquête.
  • Il ne semble plus y avoir d’opposition de principe chez le consommateur français à mener des boycotts qui seraient justifiés.

Un écart entre les déclarations et les actions

  • Comme le confirme le Credoc sur son site au sujet de la consommation durable : Elle montre qu’il y a, dans le domaine, un écart certain entre les discours, volontiers généreux et altruistes, et les pratiques réelles de consommation. Toutefois, cette enquête confirme qu’en quatre ans, même si elle est encore l’apanage des groupes les plus favorisés, la consommation citoyenne a renforcé son assise dans la population et semble plus s’apparenter à une tendance durable qu’à une mode passagère.

> 85% des Français ont le sentiment que dans la vie quotidienne, ils pourraient faire plus pour protéger l'environnement.

> Selon l’étude d’Eco Observer pour le National Geographic Channel, Ouest France et France Info, 97% des Français considèrent qu’il est important pour eux d’adopter des gestes verts au quotidien. Pourtant, 52 % estiment que le cadre de vie est assez contraignant lorsqu’il s’agit d’adopter des gestes verts.

Cet écart entre préoccupations et actions était déjà bien visible en 2006 : « l 'environnement devient une préoccupation de plus en plus consensuelle", mais "l'écart entre la sensibilité des individus pour l'environnement, les efforts qu'ils déclarent être prêts à faire et ce qu'ils font réellement" perdure. Ce sont les conclusions d'une étude portant sur les pratiques écologiques de nos concitoyens (Sondage Opinion way, dec 06)


60 millions de consommateurs éthiques… ?

2006 - Le magazine « 60 millions de consommateurs » a publié en mars 2006 une enquête "Spécial éthique" sur les comportements d’achat. Conclusion : les consommateurs sont engagés et convaincus. Les achats éthiques se font surtout dans le domaine de l’alimentaire. Ceci s’explique par l’importance des informations et de l'offre dans ce secteur, plus grande qu'ailleurs comme le montre notre annuaire des sites marchands.

  • Les Français confirment un certain engagement pour le respect des droits humains et sociaux notamment lorsqu’il s’agit des enfants. Nous serions plus de 80% à être prêts à payer plus cher, 87% à changer de magasin si celui-ci ne se conforme pas aux droits du travail et plus de 50% à avoir réellement boycotté des marques ne respectant pas les droits des enfants ou les droits sociaux (licenciements abusifs).
  • Consommer de façon durable implique que lors de l’achat et de l’utilisation des produits et services ainsi que lors du traitement des déchets, on tienne compte de leur influence sur l’environnement, sur la société et sur le bien-être général de la planète.
  • Les plus jeunes sont sensibles aux conditions environnementales de production, alors que les plus âgés s'intéressent davantage aux problèmes économiques et d'intérêt national. Cependant, ils tous se sentent concernés et confirment l’avenir prometteur de la consommation éthique.
  • Selon une étude Ethicity de mai 2006, vous êtiez 77% à considérer que consommer responsable c’est consommer « mieux ». Vous êtes 20% à considérer que consommer de manière responsable, c’est réduire sa consommation en général ... ce qui fera plaisir aux partisans de la décroissance.


Les Belges aussi

  • En Belgique, 4 Belges sur 10 achètent des produits durables au moins 1 fois par semaine. 49 % des Belges ont l’intention d’acheter plus de produits durables et ce sont surtout les femmes qui achètent des produits durables. Les 51 – 65 ans achètent le plus souvent des produits durables : 48 % des personnes dans cette tranche d’âge déclare acheter des produits durables au moins une fois par semaine.


***


au sujet des Français et du développement durable


Les WC sont perçus comme la seconde source de gaspillage d’eau par 77% des personnes interrogées, la 1ère étant l’activité de bain ou de douche (82%) et la troisième, les fuites (74%).

La chasse au gaspi  : 64% DES INTERVIEWÉS PENSENT QU’UNE CHASSE D’EAU DOUBLE TOUCHE PERMET DE RÉDUIRE SENSIBLEMENT LA CONSOMMATION DOMESTIQUE DU FOYER.

  • Les gestes écologiques sont devenus naturels, 84% des interviewés prennent une douche plutôt qu’un bain, ferment le robinet lorsqu’ils se brossent les dents etc…, en revanche s’équiper d’appareils permettant d’économiser l’eau comme installer un mitigeur, un stop douche ou encore une chasse d’eau à double débit est une démarche moins courante.
  • Seuls 64 % des interviewés possèdent un système double touche pour réaliser des économies d’eau. 1/3 des WC domestiques français sont encore équipés de système simple touche, très gourmand en eau. La répartition des WC domestiques à double touche est inégale, la plupart des propriétaires en sont équipés contre la moitié des usagers locataires.

Autre indice dans la chasse au gaspillage : un WC équipé d’une double touche permet de réaliser une économie d’eau de 45 à 60% soit plus de 5000l/an/personne !

  • L’importance des WC dans les foyers français. Les WC sont une pièce à vivre comme les autres. Le design y trouve même à présent un champ d’expression. On soigne le modèle, les plaques de déclenchement de la chasse d’eau peuvent y être personnalisées, et les systèmes installés sont de plus en plus perfectionnés et éco-responsables. Les chiffres sont d’ailleurs éloquents :
  • 58% des Français considèrent les WC comme une pièce importante dans leur confort de vie (car nous passons tout de même en moyenne 3 ans de notre vie au WC !).
  • Ils constituent dans 71% des cas une pièce indépendante.
  • 39% des Français en possèdent au moins deux.
  • Par ailleurs, les toilettes ne sont pas que pratiques, 47% des français en profitent même pour y lire ;
  • et pour 37 % d’entre eux, c’est un lieu adéquat pour profiter d’un peu de sérénité !


Sources : * Etude menée par Cohesium pour Geberit en décembre 2011, auprès d’un échantillon représentatif de 1 100 français âgés de plus de 25 ans


Décision d'achat et engagement de l'entreprise

  • Une étude du CREDOC de 2007 soulignait que les consommateurs étaient toujours plus nombreux à consommer "écolo » et à s'engager".
  • 44% tennaient compte dans leurs achats des engagements éthiques pris par les entreprises dans la fabrication de leurs produits, contre 38% en 2002. Pourtant, la grande majorité estime que les entreprises ne se mobilisent pas assez et reste plutôt méfiante.
  • 66% des personnes interrogées estimaient que les entreprises sont « peu mobilisées » et 88% font confiance aux associations de consommateurs comme « garants du changement », contre seulement 36% aux entreprises. Ce manque d'engagement leur paraît d'autant moins acceptable que le développement durable est compatible avec les impératifs économiques pour près de la moitié d'entre eux (Sondage Ifop pour La Poste, mars 2007, Etude TNS Mediaintelligence et Aegis media expert)
  • 60% des personnes ne parviennent pas à se rappeler une entreprise ou une marque particulièrement innovante en matière de développement ou de consommation durable, soulignant les marges de progrès offertes à la communication des entreprises.


au sujet des Français et de la consommation responsable

> Indispensable pour compléter ce sujet : [ Français et le développement durable ]




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