Dorade sebaste
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La dorade sebaste
- La dorade sebaste est l'un des poissons d'eaux profondes les plus menacés par la surpêche et la Pêche en eaux profondes. En fait il s'agit des dorades sébastes (sébaste du Nord Sebastes mentella et grand sébaste Sebastes marinus),
Sébaste atlantique est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains poissons du genre Sebastes : Sebastes marinus, Sebastes mentella, Sebastes fasciatus, Atlantique
La dorade sébaste regroupe deux espèces de poissons profonds particulièrement longévives difficiles à distinguer, en particulier : le grand sébaste, Sebastes marinus et le sébaste du Nord, Sebastes mentella.
- La dorade sébaste comprend 2 espèces de poissons profonds particulièrement longévives : le grand sébaste, Sebastes marinus et le sébaste du Nord, Sebastes mentella. Selon le CIEM, « Sebastes marinus est une espèce d’eau profonde à maturation tardive et croissance lente, elle est de ce fait considérée vulnérable à la surexploitation et ne peut donc faire l’objet que d’une exploitation faible. Sa gestion devrait être fondée sur cette considération. »
- DORADE ROSE Pagellus bogaraveo ANE
- Statut de la dorade rose dans le Golfe de Gascogne : épuisé
- Les dorades sébastes se retrouvent souvent dans les menus de restauration scolaire.
LE SÉBASTE en danger
- Souvent présenté comme daurade ou rascasse, alors que ce n’en est pas !
- Vit jusqu’à 1 000 mètres de profondeur
- Vit entre 60 et 75 ans
- Taille adulte : 40 cm à 30 ans, avant la pêche au chalut
- Le sébaste fait l’objet d’une pêche illégale, à hauteur de 20 %.
- Les stocks de la mer de Norvège et de Barents sont à leur plus bas niveau.
- Il n’y a pas de taille minimale de capture pour le sébaste
La dorade sebaste au Canada
selon wikipédia :
Dans l'Atlantique Ouest, le sébaste a d'abord acquis une importance commerciale dans le golfe du Maine, aux environs de 1935. Depuis lors, la pêche a connu une expansion importante à la suite de la découverte d'autres stocks comme ceux du golfe du Saint Laurent, du Grand banc, du banc Hamilton et du Bonnet flamand.
Ces stocks de dorade sebaste ont été pour la plupart découverts entre 1947 et 1952, à partir du pont du navire de recherche INVESTICATOR II qui avait son port d'attache à la Station de biologie de St. John's (Terre-Neuve). La pêche commerciale a pris un essor important durant ces années et a atteint le rendement maximal de 389,000 tonnes métriques (t) en 1959. Par suite de l'imposition de contingents établis pour freiner la surexploitation des années précédentes, les débarquements canadiens sont passés de 103,000 t en 1975 à 82,000 t en 1979.
La valeur économique du sébaste pour l'industrie canadienne a grimpé très rapidement au cours des dernières années. La valeur au debarquement qui se chiffrait à $12 millions en 1975 est passée à $15.6 millions en 1979, et ce en dépit d'une diminution des débarquements de plus de 20,000 t durant la même période.
La pêche à la dorade sebaste
- La dorade sébaste a d'abord été capturé dans de grands filets en forme d'entonnoir (chaluts de fond) que l'on tirait sur le fond marin durant le jour. Par la suite (une fois que l'on a découvert la remontée nocturne des sébastes), les pêcheurs ont compris qu'ils pouvaient réaliser des prises importantes la nuit en utilisant un chalut semi-pélagique. Ce type de chalut ressemble au chalut de fond, mais la différence tient au fait que le pêcheur peut ajuster la profondeur à laquelle il le tire dans l'eau. Au cours des dernières années, les pêcheurs ont utilisé une combinaison de chaluts de fond et de chaluts semi-pélagiques, de manière à pouvoir pêcher 24 heures sur 24, comme ils le font pour d'autres espèces dont la morue. Quelques sébastes sont capturés dans des filets maillants de profondeur, au moyen de palangres et, à l'occasion, dans des trappes à morue installées en eaux profondes.
Sur le plan commercial, la taille minimale acceptable du sébaste débarqué au Canada est d'environ 25 cm. La plupart des prises sont transformées en filets, dépiautés ou non, lesquels constituent le principal produit des usines de traitement à terre. Elles sont commercialisées sous le nom de sébaste dans l'ensemble de l'Amérique du Nord. Certains sébastes sont congelés en blocs, soit entiers (c’est-à-dire tels qu'ils sont à leur sortie de l'eau), soit parés (c'est-à-dire étêtés et éviscérés). Les bateaux étrangers qui pêchent dans nos eaux produisent aussi des filets congelés à bord de gros chalutiers-usines, et certains pays comme l'URSS produisent des emballages de petits sébastes étêtés et éviscérés.
Le sébaste est réparti sur une vaste superficie des eaux côtières de l'est du Canada. La ressource est divisée en sept stocks qui font chacun l'objet d'une gestion distincte. Depuis 1974, tous ces stocks ont été réglementés par un total des prises admissibles (TPA) qui établit la limite maximale exploitable de chaque stock.
À partir de 1974, le TPA a été établi annuellement et s'est inspiré des recommandations scientifiques fournies par tous les pays membres de la Commission internationale des pêcheries de l'Atlantique nord-ouest (ICNAF). Depuis l'établissement de la zone de 200 milles en 1977, le TPA est établi soit par le Comité scientifique consultatif des pêches du Canada dans l'Atlantique (CSCPCA), soit par l'Organisation des pêches de l'Atlantique nord-ouest (OPANO), selon que le stock se situe à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone économique du Canada.
Les données scientifiques destinées au CSCPCA ou à l'OPANO sont recueillies avec soin. Les employés fédéraux affectés à la recherche au Centre des pêches de l'Atlantique nord-ouest de St. John's (Terre-Neuve) et ceux de la Division du poisson marin de l'Institut océanographique de Bedford à Dartmouth (Nouvelle-Écosse) effectuent annuellement des expéditions de recherche afin d'étudier et de surveiller ces stocks. Ils recueillent des données sur l'âge et la croissance et évaluent l'abondance des stocks. En outre, ils recueillent des échantillons de prises commerciales pour déterminer la taille, le poids et l'âge, afin de se tenir au fait des tendances qui se manifestent au sein de l'industrie. Après avoir évalué soigneusement ces renseignements, on prend des décisions qui visent à assurer une gestion efficace des pêcheries et leur prosperité à long terme.
La situation des sept stocks de sébaste est satisfaisante pour le moment, sauf pour ce qui est des stocks du banc Saint-Pierre. Toutefois, comme un plus grand nombre de jeunes sébastes atteindront une taille suffisante pour être exploitables commercialement, on s'attend à ce que le stock du banc Saint-Pierre montre des signes de rétablissement après avoir été à un bas niveau pendant un certain temps. Le stock du Golfe a lui aussi chuté à des niveaux très bas jusqu'à tout récemment[Quand ?], mais, depuis les deux ou trois dernières années, il semble que, comparativement à la dernière partie des années 1970, un nombre important de jeunes sébastes atteignent la taille commerciale.
Bien qu'elle exploite les pêcheries de sébaste avec d'autres flottilles étrangères, la flottille canadienne capture maintenant la majorité des prises. Le gouvernement canadien a en effet limité les prises de sébaste que capturent les autres pays dans la zone de 200 milles. La flottille de pêche canadienne pourra encore accroître ses prises si les stocks décimés poursuivent leur remontée ou si la part canadienne du total des prises s'accroît.
Sauver les poissons d'eaux profondes
- Si le sort des poissons d'eaux profondes et de la sébaste vous importe, signez la pétition pour stopper la commercialisation des poissons d'eaux profondes
[modifier] Au sujet de la dorade sebaste