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Economie du partage

Economie du partage

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

L'économie du partage

L'essence de l'économie du partage est de passer d'une logique de production et de propriété, dans laquelle chaque individu doit être propriétaire de ses propres biens et biens de consommation pour pouvoir en jouir, à une logique d'usage dans laquelle ce qui compte c'est l'utilisation et non la propriété du bien.


L'économie du partage, une facette de la nouvelle consommation

Voici un extrait de l'article [Japon, l'économie de partage devient à la mode] (//energie.lexpansion.com/habitat/japon-l-economie-de-partage-devient-a-la-mode_a-39-5310.html :


Les dispositifs de gestion concertée des besoins en eaux ou encore les systèmes de covoiturage, sont autant d'exemples concrets de ce concept qui devient très tendance. Principal avantage : sortir de la culture du « tout-jetable » et restaurer la connectivité entre les individus.

Parallèlement à l'économie de partage, la société de co-création. En clair, les meilleures idées naissent dans la coopération plutôt que dans les seules têtes des « professionnels » (politiques, chercheurs, bureaucrates, ...). Cela revient finalement à « horizontaliser » les relations, que ce soit entre le gouvernement, les entreprises et les citoyens, mais également entre les pays les plus industrialisés et les pays en développement.

L'économie du partage, et les communautés intelligentes

Pour des "communautés intelligentes"

Pour mettre en application ces deux concepts, Shinsuke Ito prône l'installation de «communautés intelligentes », conçues à l'échelle d'un voisinage ou d'un quartier et dont l'idée est déjà testée dans quelques villes japonaises.

Le principe de ces communautés est de créer des espaces partagés afin d'optimiser les ressources de la zone habitée et d'améliorer la communication entre ses habitants. Partage de la nature environnante et des lieux de vie communs ; partage d'équipements, de voitures, d'électroménager, d'outils, pour maximiser leur utilisation ; et bien sûr partage de l'énergie.

Cette organisation serait soutenue par la création d'un centre névralgique, regroupant la gestion de l'énergie, de l'eau ou encore des déchets du voisinage. Des projets de ce type ont déjà vu le jour dans certaines villes japonaises comme Yokohama, Kita-Kyushu ou encore Toyota, avec des premiers résultats très prometteurs.

Un représentant de la Banque mondiale a posé la question que beaucoup avaient sur les lèvres : "Ces solutions ne sont-elles pas en contradiction directe avec le fonctionnement actuel de notre société basé sur les principes du capitalisme? ».

Shinzuke Ito a répondu: il ne s'agit pas de supprimer la propriété individuelle et de créer des communautés de biens, mais plutôt de partager l'utilisation de ces biens


Économie du partage : quels biens partager ?

Selon le blog consommation collaborative : Après le partage d’informations, les biens les plus partagées sont le logement (58%, parmi lesquels de nombreux utilisateurs d’Airbnb), le lieu de travail (57%, les espaces de co-working rencontrent un grand succès aux Etats-Unis) et les appareils électroménagers. Il est intéressant de noter que les sondés sont plus intéressés par le partage de biens correspondant à un usage ponctuel et présentant une barrière à la propriété importante ou dont la propriété signifie une responsabilité et un entretien conséquents.

Cela correspond bien à l'expérience des services de location ou d'échange de consoGlobe :

- les objets coûteux et qui servent peu se louent bien : articles de jardinage (taille-haie, motoculteur, ...) ou de bricolage (décolleuse, perceuse, scie-sauteuse, ...), ou de mode (sacs à main, bijoux, robes de mariée ou de soirée, ...)

- Les expériences de cohabitat ou d'habitat collaboratif montrent que des biens d'utilisation permanente peuvent aussi faire l'objet d'une consommation collaborative.

Sur la consommation non marchande

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